Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Mort d'Elsred'Gaarch
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Mort d'Elsred'Gaarch
Topic visité 80 fois
Dernière réponse le 01/01/2005 à 17:45

geant Par Bernic  le 01/01/1970 à 01:00

Cela faisait plusieurs jours qu’Elsred’Gaarch courait en enfer. Il se hâtait car pour la première fois depuis le début de son existence il avait peur... Zagnadar La Sombre était tombée. Avant de succomber à son tour il avait vu les assaillants s’engouffrer dans le donjon. Les spectres avaient tous été abattus par des guerriers et des mages d’élites en un temps record. Il fallait défendre le cristal. Le spectre savait que l’entrée de la crypte était murée et que les vivants mettraient plusieurs jours à la dégager. C’est sur cela qu’il fondait ses « espoirs ». Lorsqu’il arriverait dans Zagnadar il serait prêt à passer aussitôt à l’attaque, à combattre encore et toujours pour ralentir les travaux de mise à jour du cristal, cristal qui était garant de sa survie. Situation étrange que celle-ci : mourir au combat pour survivre... Mais ces raisonnements ne venaient pas à l’esprit du spectre, il courait...

Il émergea du couloir et fût dérouté. Ce n’était pas l’environnement habituel, celui qui avait vu si souvent lorsqu’il sortait des enfers... Il se trouvait dans une plaine verdoyante sous un soleil de plomb. Il voyait au loin des elfes et des hommes sauvages qui voyageaient calmement. La guerre semblait absente de cette contrée, l’Apocalypse n’avait pas eu de prise ici. Que faisait-il ici ? Pourquoi n’était-il pas revenu à Zagnadar comme d’habitude ? Le spectre ne trouvait pas de réponse.

Guidé par l’instinct il se mit en route vers le nord est. Sa peur commençait à devenir terreur en voyant le long chemin qu’il devait parcourir. Il ne supportait pas l’idée de disparaître. L’Apocalypse n’avait pas encore envahi la totalité d’Olympia, une disparition n’était pas possible, que se passait-il ?

Il vit un homme sauvage au détour du chemin, surpris par l’apparition du spectre dont la présence n’avait visiblement pas encore été signalée ce dernier amorça un mouvement de fuite. Un rocher le rattrapa et le faucha, un deuxième lui brisa les jambes et le troisième l’acheva. Ils allaient comprendre ! ! ! Même si le spectre devait disparaître, il était décidé à apporter l’Apocalypse dans cette partie du monde visiblement vierge de haine.

Alerté par un bruit, il tourna la tête juste à temps pour voir un éclair glacé se diriger vers lui. Le sort lui laissa une impression de fraîcheur presque agréable à cause de la chaleur ambiante. Le mage était un jeune elfe qui témoin du meurtre de l’homme sauvage cherchait à ralentir le spectre afin de s’enfuir. Elsred’Gaarch arma le bras, mais aussitôt, s’écroula à terre. Une douleur intenable lui vrillait la tête. « Comment ont-ils fait ? Comment ont-il pût déblayer le passage aussi vite ? »
L’elfe heureux de l’évolution de la situation tourna les talons et s’enfuit à toutes jambes...
Le spectre continuait à se tordre de douleur au sol, la douleur semblait ne jamais devoir s’arrêter ou s’atténuer. Au contraire elle ne cessait de croître en intensité brouillant toutes les pensés.

Puis d’un seul coup, ce fût le noir.


Bernic s’éveilla d’un long cauchemar.

Depuis un temps infini le spectre qui avait parasité son corps commettaient crimes et atrocité, lui et ses congénères souillaient la ville de ses pères. Bernic dont la conscience était solidement emprisonnée restait malgré tout conscient de tout, enfin d’une partie. Son esprit, révolté par tant de souffrances s’était terré, il s’était encore plus éloigné de ce corps qui maintenant ne lui appartenait plus. Il s’était enfuit afin de ne pas voir ce qui se passait. Il avait vaguement eu conscience des sentiments forts du spectre, plusieurs fois des impressions d’intenses satisfactions et ensuite plus rien jusqu'à la terreur qui avait tiré Bernic de sa cachette. La terreur du spectre était si forte que l’espoir était revenu : l’heure de reprendre le contrôle était peut-être venue.
A la vue du meurtre Bernic pensa s’être trompé. En fait, rien n’avait changé. Il était prêt à se replonger dans son sommeil ignorant lorsque la douleur était venue. Il la ressentait lui aussi par l’intermédiaire de cet être immonde qui abritait son corps. Elle était atténuée mais restait insoutenable...
D’un seul coup elle disparût. Le spectre était mort. Définitivement.

Elle fût alors remplacée par une douleur toute autre. Le corps du géant reprenait ses droits, les sensations que le spectre avaient masquées pour ne pas ressentir la douleur, les signaux d’alertes qui indiquait les blessures profondes c’est-à-dire le moment où il fallait se replier ; tout revenait et ce n’était pas agréable, loin de là !

Le géant s’évanouit...



olymp Par Raziel le Vampire  le 01/01/2005 à 17:45

hrp joli^^