Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Le destin d'un géant...
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Le destin d'un géant...
Topic visité 81 fois
Dernière réponse le 15/01/2005 à 00:21

geant Par Memnarch - Gardien de la Terre  le 01/05/2005 à 13:38


Memnarch rongé par le maléfice avançait péniblement dans une forêt, il était loin de se douter qu’il venait de se rapprocher de Luminae et de sa destiné…

« Je marche depuis trop longtemps dans cette épaisse forêt, je n’ai plus de force. Il faut pourtant que je continu mon chemin, je dois trouver Luminae.

A bout de force Memnarch marche jusqu’à épuisement et s’écroule au milieu de la forêt tenant le livre des Morts dans les bras. Allongé sur le sol face contre terre Memnarch regardait le livre qu’il tenait. En tombant le livre s’était positionné de façon que l’on puisse en voir la tranche…
En regardant le livre Memnarch sentait que la fin était proche il arrivait à peine à garder les yeux ouvert. Il fixait un dernière fois du regard le livre lorsque soudainement il vit dans l’alignement du livre une masse étrange qu’il ne pouvait bien distinguer tellement il était fatigué. Mais il décida dans un ultime effort de se concentrer pour pouvoir discerner cette masse…
Ce jour là on pouvait voir sur la joue de Memnarch une larme en prendre le chemin tortueux pour s’écraser sur le sol humide de cette sombre forêt.
Memnarch venait de trouver la cité de Luminae !

Memnarch venait de trouver la cité de Luminae !

Avec le peu de force qu’il lui restait il décida de se lever pour faire les quelque mettre qu’il lui restait à faire. Il se leva difficilement pour prendre appui sur un arbre non loin et se remettre de ses émotions.
Il baissa la tête pour contempler le livre des Morts. Jamais dans sa vie il ne s’en était séparé. Il regarda en direction de la cité, puis une nouvelle fois dans celle du livre, et d’un mouvement prompt il entreprit sa marche vers la cité sans se retourner. Pourtant ce jour là Memnarch avait entendu quelque chose pendant un court instant, comme un murmure :
« Traître…reviens…traître…tu m’appartiens… »

Arrivait devant la cité Memnarch se mit à genoux épuisé, vidé de tout son être il n’avait plus la force d’aller plus loin. Il décida de parler à Gaïa espérant avoir une réponse…

« J’ai vu le monde et toutes ses créations. J’ai vu tout ce que les créations de ce monde peuvent faire. J’ai vu ce que les actes de ces créations on fait. Même dans la mort j’ai contemplé ce que les êtres de ce monde sont capable de faire, j’ai vu et j’ai vécu ce que tes créations on fait. Prive moi de l’emprise de la mort car j’ai peur de devenir fou. Aide moi je t’en conjure, je ne peux plus supporter d’être un pantin au service de la mort. Toi seul peux me libérer de cette emprise. Je suis condamné à voir tout se que la vie a de pire et je ne veux plus le supporter. Je suis Memnarch Géant d’une terre lointaine je t’en conjure entends moi ! »

Se tenant à genoux face à la cité les main sur le sol Memnarch n’arrêtait pas de répéter « Je suis Memnarch Géant d’une terre lointaine je t’en conjure entends moi ! » mais il eut pour seule réponse les écho de ses propres paroles…

C’est alors que la vie de Memnarch allait changer…

Les larmes de Memnarch frappaient violemment le sol est commençaient à constituer un petite flaque. Cette flaque devint tellement grande que Memnarch pouvait y voir son reflet. A ce moment Memnarch arrêta de pleurer. Il regarda son visage et en étudia les moindres contours. Il essuya les quelque larmes qui lui empêchaient une parfaite vue et regarda à nouveau.

« Vivant ! Je suis vivant ! »
D’une vigueur impressionnante Memnarch se leva et d’un geste fort serra les deux poings pour les tendre vers le ciel tout en criant à plusieurs reprise : « je suis Memnarch Géant d’une terre lointaine ! »

Suite à ses émotions Memnarch se remit à genoux les mains sur le sol et regarda encore une fois la flaque :«Tu m’a entendu. Mais pourquoi m’a tu aidé ? »
Regardant toujours la flaque Memnarch s ’aperçu d’un étrange phénomène. Il pouvait voir sur ses mains se propager des pousses de lianes et de différentes plantes. Il retira rapidement ses mains du sol et les pousse avait disparu. Il décida alors de refaire l’expérience. Il se produisit la même chose.
Il venait de rentrer en relation avec la Terre et il en arriva à la conclusion que ses larmes de tristesse avait réveillé les force de la Terre à un tel point qu’il avait bénéficié d’une quelconque force mystique.
Ne sachant pas l’utilité de son pouvoir Memnarch posa une ultime question :
« Que veux tu que je fasse d’une telle offrande ? »

En regardant la flaque Memnarch aperçu de nouveau son ancien visage d’être maléfique et soudainement il disparu pour laisser place à son vrai visage.

« Très bien ! Cela n’arrivera plus au peuple géant. Je parlerai aux géants et leur donnerai le savoir des anciens. Il ne seront plus les adepte de l’ombre ou de quelconque autre source maléfique. Je pousserai la mort à ne plus venir se reposer sur la Terre."

La Terre avait besoin d’un gardien et Memnarch venait d’être l’élu. Sa vie venait de changer et il commença son chemin vers la cité des Géants pour faire part à son peuple de sa rencontre avec les éléments et de son rôle dans ce monde.



nain Par Baaldûm-Dhûm - roi des Nains  le 01/05/2005 à 13:43

HRP/
Très jolie chronique Memnarch...Bravo!



geant Par Kamahl  le 01/05/2005 à 21:04

Hrp/ Ma foi que demander de mieux



hs Par Kalik, âme errante  le 01/06/2005 à 07:31

Je suis heureux Menmarch que tu ais changé d'avis à notre sujet. Maintenant que le temps ou tu voulais la mort à tout les enfants de Gaïa est révolu, je pense que n'ai plus de raison de m'en prendre à toi à chaque fois que tu apparaitras dans mon espace vital.



geant Par Memnarch - Gardien de la Terre  le 01/06/2005 à 12:55

Memnarch commença alors une marche en direction de Zagnadar. Il savait que le chemin serait long et qu’il croiserait des difficultés.
Juste après avoir obtenu la grâce de Gaïa il décida de sortir de cette forêt, mais le problème était de taille car lors de sa venu il s’était égaré, la forêt de voulant pas qu’il trouve la cité de Luminae.
Memnarch se demandait donc comment pourrait-il faire pour retrouver la direction de Zagnadar. Il prit alors une direction aléatoire espérant retrouver un indice lui permettant de rejoindre la sortie de cette forêt. Il marcha pendant des heures mais sans résultat. Il avait l’impression qu’il tournait en rond. Soudainement il arriva devant la cité de Luminae de nouveau, et là il était persuadé que la forêt le garderait à jamais.
Memnarch redoubla d’effort pour sortir de cette forêt vicieuse…mais en vain. Après plusieurs jours de marche il arriva de nouveau au point d’origine.
Memnarch prit d’un moment de colère cria lourdement vers la forêt ces quelques mots :

« Saleté de forêt tu va me laisser passer et me montrer le chemin à la fin ! ! »

Suite à cette exclamation il vit un phénomène étrange se produire. Les arbre bougeaient légèrement bien qu’il n’y eut pas un souffle de vent, de plus en regardant sur la mousse qui jonchait le sol, Memnarch aperçu des lueurs qui s’étendaient sur plusieurs mètres et qui s’enfonçaient dans la forêt. Notre géant se mit à parler de nouveau :

« Suis-je bête ? ! Je ne suis pas encore vraiment habitué à ce don. La forêt peut donc m’entendre ? ! Soit, alors merci bien de ton aide, je suivrai donc le chemin que tu m’indique. »

Memnarch ne savait pas encore utiliser le pouvoir élémentaire que venait de lui confier Gaïa. Arrivait à mi-chemin le géant fit une halte pour réfléchir quelque peu car il devait trouver un moyen de rejoindre le abords de la forêt avant l’aube. Il s’allongea sur la mousse tiède que la forêt lui proposait et se mit à regarder en direction du ciel. Malheureusement il ne pouvait pas voir les étoiles car la forêt était trop dense. Sans faire un seul mouvement le géant décida de tester un peu ses pouvoirs. Il regarda fixement les épais branchages qui le surplombaient tout en restant concentré.
Il vit alors apparaître une lucarne lui dévoilant une grande partie du ciel étoilé.
Memnarch contemplait ce magnifique spectacle de couleurs et vit qu’en plus du nombre incalculable d’étoiles qui tapissaient le ciel, il y avait une splendide pleine Lune.
Soudain il lui vint une grande idée. Il se leva pour ensuite prendre fermement position sur le sol. Il prononça ensuite quelque mots :

« je veux m’élever au dessus de la voûte arboricole et contempler l’étendu de ta robe. Pourrais-tu m’aider ? »

Quelque seconde plus tard Memnarch vit une multitude de lianes venant s’enrouler autour de ses chevilles et de ses jambes. Les liane étaient tellement compacte qu’elles commençaient à le surélever jusqu’à complètement le propulser en direction de la lucarne qu’il avait déployé. Il dépassa rapidement celle-ci pour enfin arriver au dessus de la voûte arboricole.

Memnarch ne fit plus un geste. On pouvait voir quelques larmes de joie couler le long de son visage. Il était témoin d’un immense spectacle. Tout autour de lui se tenait un immense lit de verdure se mêlant à un léger brouillard dont les reflets de la Lune lui donnaient un air de laitage. Il pouvait voir quelques oiseaux nocturnes venant se fracasser dans ce nappage brumeux et ressortant pour mieux s’y replonger. La forêt lui livrait un spectacle qu’il n’était pas prêt d’oublier.
Tournant la tête vers la droite Memnarch vit une légère onde lumineuse frapper son œil, le soleil allait se lever. En regardant plus fixement il voyait l’extrémité de la forêt.

« C’est par là ! Il me faut aller par là ! »

Suite à ces mots les lianes qui portaient le géant le firent glisser sur la couche brumeuse en direction des abords de la forêt. Memnarch s’entait la fraîcheur du matin lui transpercer le corps. La vitesse était telle qu’il avait l’impression d’être un oiseau.
Il arriva à l’extrémité de la forêt et se fit descendre doucement par le lianes toujours bien serrées. Une fois à terre il fut libre de tout mouvement. Il se tourna vers la forêt pour lui adresser son amitié :

« Je ne serai jamais te dire merci ! Je vois que tu as un bon fond et je comprend que tu protèges un tel trésor de tout ceux qui viennent se perdre dans tes bras. »

Ainsi Memnarch venait d’approfondir l’apprentissage de son don et commençait à comprendre les fondements de l’élément de la terre. Il savait qu’il allait rencontrer d’autre phénomènes et qu’il devrait en tirer conséquence.



geant Par Memnarch - Gardien de la Terre  le 01/01/1970 à 01:00

J’étais enfin à Zagnadar ! La Terre m’avait montré le chemin le plus simple pour atteindre la cité libre des géants. Je m’approchais lentement de la cité pour y découvrir des ruines en construction et un peuple travaillant dure pour redonner vie à cette cité.
Je m’avançais en direction de l’auberge pour me reposer quand une douleur intense vint me frapper le crâne. Je ne pouvais supporter cette douleur à tel point que je fut obligé de m’incliner à même le sol pour espérer voir cette douleur s’évanouir. Il n’en était rien, elle restait en moi et se fracassait dans mon crâne sans relâche.
Soudain je sentais une fraîcheur couler le long de mes membres, comme une rivière cherchant à désaltérer son lit après une sécheresse. En ouvrant les yeux je vit une fine pluie s’écraser sur mon corps et l’ensemble de la cité. Le martèlement dans mon crâne se mit au rythme des goûtes frappant le bois du toit de l’auberge et d’un geste violent je serais les poings et les enfonçais dans la terre fraîchement mouillé pour me relever.
J’étais debout devant l’auberge qui se situait à une cinquantaine de pas de moi, ma vision était trouble et je n’avais plus de force. Que m’arrivait-il ? Je ne le savais pas. J’ouvrais alors la bouche pour lancer quelque mots :

« Q..qu…qu’ai-je fais ? J…je…suis de retour dans l..l…la cité. Pou…pourquoi ai-je tant mal ? »

D’épuisement je me suis effondré dans la boue. Je regardais, la joue contre le sol, l’auberge au loin et en premier plan les petite flaque d’eau. Je venais de comprendre en les regardant que la pluie venait de cesser, tout comme mon mal de tête.Je repris soudain la totalité de mes moyens et décidais donc de me relever de cette bouillasse dans laquelle je venais de tomber. En me relevant la glaise coulait le long de mon corps pour venir se solidifier et se mêler au sol sans même laisser la moindre trace sur mes vêtements. J’avais toujours cette grâce que l’on m’avait accordé. Je ne pouvais vraiment contrôler la terre mais elle pouvait se lire en moi.
Le problème n’avait pas vraiment changé car je ne savais toujours pas pourquoi j’avais eu autant mal au crâne sous cette pluie.

Je marchais en direction de l’auberge. Sous mes pas la boue de durcissait et les flaques s’asséchaient. Arrivé devant une flaque proche de l’auberge je décidais de regarder dedans comme lors de mon périple à Luminaé, et là je vis quelque chose de stupéfiant. Devant moi se tenait un géant dont la peu était bleuté et dont le visage m’était familier…

« Qui est donc ce géant ? Son visage me dit quelque chose…mais…mais oui c’est bien Déflagrator. Que fait-il dans cette flaque ? »

Je regardais encore espérant avoir une aide divine. Soudain je vis mon reflet dans la flaque puis celui de Déflagrator, et encore mon reflet par la suite.

« Je vois ! Il est aussi l’un des Gardien. Mais pourquoi ces douleurs en ville ? »

Je pouvais voir la flaque être martelée de goûtes d’eau sans que la pluie ne tombe et c’est alors que mon esprit fut claire.

« Déflagrator est en relation avec l’élément de l’Eau et ma rencontre avec cette force ne fut pas vraiment de tout repos . Il me faut savoir maîtriser ces douleurs à l’avenir. Déflagrator ne doit pas être très loin alors si la douleur était si forte ? ! »

Je décidais donc d’entrer dans l’auberge pour espérer y trouver Déflagrator et lui parler de mes aventures. En entrant dans l’auberge je vis autour d’une table bon nombre de géants que je connaissais de renom et de vue, il y avait aussi Déflagrator.
Arrivé devant le bar je commandais un petit Saké histoire de bien faire passer mon mal de crâne !