Interlude | |
Topic visité 34 fois Dernière réponse le 06/01/2005 à 21:04 |
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Depuis plusieurs jours et ce, pour une raison inexplicable, une chaleur étouffante pesait sur les terres de Zagnadar.
Heurk le Troll, avachi à même le sol, adoptait le comportement et l'aspect d'un mollusque abandonné sur le rivage et se désintégrant sous un soleil de plomb. Ce qu'on appelle communément un état larvesque. Nom d'un Troll unijambiste c'est pas humain une chaleur pareille... Depuis plusieurs heures déjà il fusionnait avec le sol et cela dura jusqu'au coucher de soleil où enfin, une légère brise vint lui caresser la joue. Quelque peu ragailleri, il parvint à s'extirper de son état apathique et se leva lentement, assailli par de violents vertiges. Oh...waaaaaa...Ca touuurne... Quelques étoiles plus tard, il se stabilisa et regarda autour de lui. Le vide. Le silence. L'ennui... Pas un seul petit elfe ennemi à blaster, rien, personne. Que devait-il faire à présent ? Quel chemin, quelle destiné l'attendait à présent que l'Apocalypse n'était plus et que sa quête avait été accomplie ? Il s'était attendu à ce que la Valkyrie reprenne la vie qu'elle lui avait offerte à nouveau mais il n'en était rien. Il vivait, mais n'avait aucune raison de vivre. Hey Lenneth ! J'fais quoi maint'nant moi ?! C'était quand même un comble, à présent qu'il avait acqui de l'expérience elle ne lui servait à rien ! Il avait même étudier dur dans l'Académie des Géants pour apprendre bon nombre de sorts très utiles et dévastateurs. Il avait aspiré à la paix du plus profond de son âme, il s'était battu éradiquer le mal qui sévissait sur Olympia ! Mais un tel calme, une telle apathie le rendait malade, et il n'attendait qu'une seule chose : qu'une nouvelle quête lui soit attribué et qu'il puisse enfin découvrir le plaisir de tuer la vermine qui polluait Olympia. Plongé dans son amertume et ses pensées noires, Heurk ne vit pas la nuit défiler et lorsqu'il se décida à dormir un peu, le Soleil se levait déjà sur un ciel sans nuage. Il se laissa alors tomber dans l'herbe calcinée, retournant dans son apathie larvesque... |