Par Mars le 01/07/2005 à 18:17 HRP : çà fait un petit bout de temps qu'on travaille sur la chro avec Enyla, mais on a eu quelques difficultés pendant les fêtes à se mettre d'accord...voilà tout de même la dite chro 
.
Si vous voulez lire l'épisode précédent, c'est ici : Première rencontre
/hrp
Zagnadar était prise. Mars avait participé à cet assaut et ainsi changé le destin qui voulait qu'à chacune de ses visites dans cette cité, sa mort s'ensuivait... du moins il le pensait.
Il avait mené un combat acharné, se prenant 6 flèches par la tour centrale le blessant gravement. Pourtant, malgré ces blessures, il continuait à combattre ! Se donnant à fond, poursuivant l’ennemi dans les moindres recoins. La mort d'Enyla, qu'il avait suivi en direct sans pouvoir intervenir, l'avait mis hors de lui. L’ennemi n’aura pas de répit.
Il continua à se battre, et avec l'aide du peuple nain, celui des elfes, de la Légion des Voies Divines, Zagnadar fut assiégée et enfin conquise.
Pourtant, malgré cette victoire, le travail n'était pas fini. Il restait des spectres et des revenants à faire disparaître. D'un coup fort, Mars abattu un géant puis attaqua le fléau, pour ensuite s'éloigner un peu afin de panser ses plaies qui le faisaient souffrir.
Déjà autour de lui certains commençaient à festoyer. De son côté, Mars pris le temps de retirer une flèche plantée dans son coude. Cela lui arracha un petit grognement.
- Je veux bien être courageux, mais je ne suis pas fais de pierres tout de même, bougonna t-il.
Mais il n'eut pas le temps de jeter cette flèche à terre, qu'il sentit une violente douleur le prendre au bras droit. Le temps qu'il réalise ce qu'il se passait, un autre coup l’atteignit dans le dos cette fois-ci. D'un geste rapide il se retourna pour voir cet agresseur.
- Quel est le lâche qui me frappe par derrière ???
La vision de son agresseur le surpris : au lieu de voir un spectre comme il s'y attendait, il vit Kargan avec un regard emplit de haine. Ce dernier leva son espadon au-dessus de Mars et avant d'abattre son arme, prononça ces quelques mots :
- Mars, cela fait longtemps que je rêve de te tuer. Tu représentes tout ce que je hais et pour ce que j'ai subi à cause de toi, tu mourras aujourd'hui de ma main. Ton opportunisme vis à vis de Luna me déplait, et tu en payes aujourd'hui le prix... Bien le bonjour aux Enfers !!!
[...]
Mars se réveilla dans cet endroit froid et vide que sont les Enfers. Pourquoi ? Que s'était-il passé ?
Les souvenirs lui revinrent doucement : la prise de Zagnadar, la fête qui commençait et... et Kargan qui l’achevait froidement. Pourquoi cela ? Pour quelles raisons ?
L’incompréhension de Mars était totale. Il s'assit et pris le temps de réfléchir sur ces derniers évènements. Il n’avait jamais très proche de Kargan et leurs idées étaient souvent opposées, mais il ne lui avait jamais souhaité du mal.
Sans s'en rendre compte, Mars s'était levé et avait empoigné sa lance. Il la serrait de toutes ses forces ; un sentiment de haine le submergea et le sang du tueur qu’il avait été, inondait ses vaines. Il jeta sa lance le plus loin possible, jusqu'à ne plus pouvoir la voir et hurla à ne plus avoir de souffle. Finalement, il se rassit. Perdu dans ses pensées, il grommelait :
- Kargan ! Tu m'as abattu lâchement. Je n'ai jamais éprouvé de haine envers quiconque, essayant d'effacer ce tueur qui sommeille en moi, et toi, d'un coup, tu fais tout ressurgir.
Je te tuerai et te poursuivrais dans la mort. J'aurai ta peau et tout le reste. Rien ne survivra de toi.
Une main se posa brusquement sur l'épaule de Mars qui instinctivement se leva et dressa son espadon, prêt à en découdre avec le premier venu, avec...
- Enyla !!!
Elle semblait effrayée, voyant son doux protecteur les yeux injectés de sang et prêt à lui assener un coup. Un long silence s'installa entre eux tous deux s'observant, Mars ayant son arme toujours en l'air. Une larme perla sur la joue du guerrier et Enyla comprit que quelque chose n'allait pas...
Elle se décida donc à rompre le silence terrifiant :
- Tu m'as manqué, mais quel dommage de se retrouver en ce lieux...
Mars continuait de l'observer. Il réalisait ce qu'il avait failli faire sous l'emprise de la colère. Lâchant son arme, il pris Enyla contre lui. Ce geste les réconforta l’un comme l’autre. Après quelques minutes, il laissa respirer sa belle et marmonna :
- J'ai failli commettre la pire chose de ma vie. Comment ai-je pu en arriver à ce stade ? Te menacer de mon épée, toi qui m’es si précieuse.
- Tu ne le voulais sûrement pas. Etant arrivée sans bruit et dans l’état où tu semble être, ta réaction est plutôt logique, même si un peu violente...
Je pense que tu devrais m’expliquer comment tu t’es retrouvé comme ça. Que t’es t-il arrivé ?
- Effectivement, je dois faire peur à voir. Posons nous ici un moment et je pourrais te raconter. J’en ai besoin...
Enyla s’assit près de son compagnon et Mars commença son récit : la fin de la prise de Zagnadar, sa volonté de foudroyer les assassins qui avaient frappé et tué sa douce, le répit qu’il s’était accordé pour se soigner et son meurtre par quelqu'un qui fut jadis son allié.
Enyla l'écoutait attentivement, observant ces moindres gestes. Une fois le discours finis, elle dit :
- Je n'en reviens pas. Cette vermine t'a tué par derrière, sous prétexte qu'il ne t’apprécie pas. Je dois avouer que les êtres comme lui me dégoûte, me répugne. Comment peut-on avoir de telles idées ? Combattre côte à côte afin d’abattre les alliés qui nous déplaisent ? C’est de la pure jalousie, de la gaminerie, c’est innommable !
- Il pense que je suis ce qu'il se fait de pire chez les Olympiens.
J’ai pourtant essayé d'être conciliant et de pardonner la plupart du temps. Et pourquoi moi en particulier ? Je ne lui en ai jamais réellement voulu...
- Parfois, certaines choses ne peuvent être comprises. Il a son avis sur toi et même s’il peut nous sembler bizarre, nous ne connaissons pas toutes les raisons qui l’on pousser à te tuer.
Je ne veux pas conclure trop vite, même si je ne lui pardonnerais pas. En attendant, il a trahi son peuple et touché à l’être que j’aime. Il paiera pour ça !
- Cette fois, le pardon me semble inaccessible, le visage de Mars s'assombrit.
- Oh, je n’aime pas cette mine là. Enyla se rapprocha du guerrier. Il t'as fait du mal par ce geste lâche et je m'en rend bien compte. Mais tous les Olympiens ne sont pas comme lui. Rares sont les êtres de cette espèce et bien plus nombreux sont ceux qui t’apprécies.
La jeune olympienne caressa doucement la joue de son ami et le regarda tendrement dans les yeux.
- Tu es quelqu'un de bon, Mars, et tu as toujours œuvré pour le Bien. Je connais ta vraie valeur, tes envies de paix et de sérénité, ton engagement et ta bravoure… Et je ne suis pas la seule à voir tout cela en toi...
En plus, tu es mon guerrier préféré et malgré tes blessures, tu reste le plus mignon de tous !
Tout en disant cela, Enyla souriait et ses yeux étincelaient du feu qui l’animait. L’olympienne abattue au champ de bataille n’avait rien perdu de son vivant.
Mars esquissa un sourire devant tant de légèreté. Contente des effets de ses encouragements, Enyla poursuivit :
- Oublie la haine causée par ce geste mesquin. Ce mécréant aura sa claque je te le promet. Pense plutôt à tous ceux qui croient en toi…... je n’essaierai même pas de t’en faire la liste, sinon, nous sommes là encore pour un bon bout de temps. Et si tu veux vraiment un nom, il y a Moi. Tu as toute ma confiance, car je crois en tes idées et tes principes.
Sur ces mots, Enyla livra un tendre et long baiser à son interlocuteur, puis le regarda à nouveau.
- Cela n’a rien à voir avec la situation, mais je voulais te prévenir...L’olympienne s’approcha de l’oreille de Mars et lui susurra tout bas : je t’aime…puis lui appliqua de petits baisers dans le cou.
Mars, tout sourire laissa ses noires idées s’envoler et embrassa à nouveau Enyla. Leurs corps s'enlacèrent...
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Si vous voulez lire l'épisode précédent, c'est ici : Première rencontre
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Zagnadar était prise. Mars avait participé à cet assaut et ainsi changé le destin qui voulait qu'à chacune de ses visites dans cette cité, sa mort s'ensuivait... du moins il le pensait.
Il avait mené un combat acharné, se prenant 6 flèches par la tour centrale le blessant gravement. Pourtant, malgré ces blessures, il continuait à combattre ! Se donnant à fond, poursuivant l’ennemi dans les moindres recoins. La mort d'Enyla, qu'il avait suivi en direct sans pouvoir intervenir, l'avait mis hors de lui. L’ennemi n’aura pas de répit.
Il continua à se battre, et avec l'aide du peuple nain, celui des elfes, de la Légion des Voies Divines, Zagnadar fut assiégée et enfin conquise.
Pourtant, malgré cette victoire, le travail n'était pas fini. Il restait des spectres et des revenants à faire disparaître. D'un coup fort, Mars abattu un géant puis attaqua le fléau, pour ensuite s'éloigner un peu afin de panser ses plaies qui le faisaient souffrir.
Déjà autour de lui certains commençaient à festoyer. De son côté, Mars pris le temps de retirer une flèche plantée dans son coude. Cela lui arracha un petit grognement.
- Je veux bien être courageux, mais je ne suis pas fais de pierres tout de même, bougonna t-il.
Mais il n'eut pas le temps de jeter cette flèche à terre, qu'il sentit une violente douleur le prendre au bras droit. Le temps qu'il réalise ce qu'il se passait, un autre coup l’atteignit dans le dos cette fois-ci. D'un geste rapide il se retourna pour voir cet agresseur.
- Quel est le lâche qui me frappe par derrière ???
La vision de son agresseur le surpris : au lieu de voir un spectre comme il s'y attendait, il vit Kargan avec un regard emplit de haine. Ce dernier leva son espadon au-dessus de Mars et avant d'abattre son arme, prononça ces quelques mots :
- Mars, cela fait longtemps que je rêve de te tuer. Tu représentes tout ce que je hais et pour ce que j'ai subi à cause de toi, tu mourras aujourd'hui de ma main. Ton opportunisme vis à vis de Luna me déplait, et tu en payes aujourd'hui le prix... Bien le bonjour aux Enfers !!!
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Mars se réveilla dans cet endroit froid et vide que sont les Enfers. Pourquoi ? Que s'était-il passé ?
Les souvenirs lui revinrent doucement : la prise de Zagnadar, la fête qui commençait et... et Kargan qui l’achevait froidement. Pourquoi cela ? Pour quelles raisons ?
L’incompréhension de Mars était totale. Il s'assit et pris le temps de réfléchir sur ces derniers évènements. Il n’avait jamais très proche de Kargan et leurs idées étaient souvent opposées, mais il ne lui avait jamais souhaité du mal.
Sans s'en rendre compte, Mars s'était levé et avait empoigné sa lance. Il la serrait de toutes ses forces ; un sentiment de haine le submergea et le sang du tueur qu’il avait été, inondait ses vaines. Il jeta sa lance le plus loin possible, jusqu'à ne plus pouvoir la voir et hurla à ne plus avoir de souffle. Finalement, il se rassit. Perdu dans ses pensées, il grommelait :
- Kargan ! Tu m'as abattu lâchement. Je n'ai jamais éprouvé de haine envers quiconque, essayant d'effacer ce tueur qui sommeille en moi, et toi, d'un coup, tu fais tout ressurgir.
Je te tuerai et te poursuivrais dans la mort. J'aurai ta peau et tout le reste. Rien ne survivra de toi.
Une main se posa brusquement sur l'épaule de Mars qui instinctivement se leva et dressa son espadon, prêt à en découdre avec le premier venu, avec...
- Enyla !!!
Elle semblait effrayée, voyant son doux protecteur les yeux injectés de sang et prêt à lui assener un coup. Un long silence s'installa entre eux tous deux s'observant, Mars ayant son arme toujours en l'air. Une larme perla sur la joue du guerrier et Enyla comprit que quelque chose n'allait pas...
Elle se décida donc à rompre le silence terrifiant :
- Tu m'as manqué, mais quel dommage de se retrouver en ce lieux...
Mars continuait de l'observer. Il réalisait ce qu'il avait failli faire sous l'emprise de la colère. Lâchant son arme, il pris Enyla contre lui. Ce geste les réconforta l’un comme l’autre. Après quelques minutes, il laissa respirer sa belle et marmonna :
- J'ai failli commettre la pire chose de ma vie. Comment ai-je pu en arriver à ce stade ? Te menacer de mon épée, toi qui m’es si précieuse.
- Tu ne le voulais sûrement pas. Etant arrivée sans bruit et dans l’état où tu semble être, ta réaction est plutôt logique, même si un peu violente...
Je pense que tu devrais m’expliquer comment tu t’es retrouvé comme ça. Que t’es t-il arrivé ?
- Effectivement, je dois faire peur à voir. Posons nous ici un moment et je pourrais te raconter. J’en ai besoin...
Enyla s’assit près de son compagnon et Mars commença son récit : la fin de la prise de Zagnadar, sa volonté de foudroyer les assassins qui avaient frappé et tué sa douce, le répit qu’il s’était accordé pour se soigner et son meurtre par quelqu'un qui fut jadis son allié.
Enyla l'écoutait attentivement, observant ces moindres gestes. Une fois le discours finis, elle dit :
- Je n'en reviens pas. Cette vermine t'a tué par derrière, sous prétexte qu'il ne t’apprécie pas. Je dois avouer que les êtres comme lui me dégoûte, me répugne. Comment peut-on avoir de telles idées ? Combattre côte à côte afin d’abattre les alliés qui nous déplaisent ? C’est de la pure jalousie, de la gaminerie, c’est innommable !
- Il pense que je suis ce qu'il se fait de pire chez les Olympiens.
J’ai pourtant essayé d'être conciliant et de pardonner la plupart du temps. Et pourquoi moi en particulier ? Je ne lui en ai jamais réellement voulu...
- Parfois, certaines choses ne peuvent être comprises. Il a son avis sur toi et même s’il peut nous sembler bizarre, nous ne connaissons pas toutes les raisons qui l’on pousser à te tuer.
Je ne veux pas conclure trop vite, même si je ne lui pardonnerais pas. En attendant, il a trahi son peuple et touché à l’être que j’aime. Il paiera pour ça !
- Cette fois, le pardon me semble inaccessible, le visage de Mars s'assombrit.
- Oh, je n’aime pas cette mine là. Enyla se rapprocha du guerrier. Il t'as fait du mal par ce geste lâche et je m'en rend bien compte. Mais tous les Olympiens ne sont pas comme lui. Rares sont les êtres de cette espèce et bien plus nombreux sont ceux qui t’apprécies.
La jeune olympienne caressa doucement la joue de son ami et le regarda tendrement dans les yeux.
- Tu es quelqu'un de bon, Mars, et tu as toujours œuvré pour le Bien. Je connais ta vraie valeur, tes envies de paix et de sérénité, ton engagement et ta bravoure… Et je ne suis pas la seule à voir tout cela en toi...
En plus, tu es mon guerrier préféré et malgré tes blessures, tu reste le plus mignon de tous !
Tout en disant cela, Enyla souriait et ses yeux étincelaient du feu qui l’animait. L’olympienne abattue au champ de bataille n’avait rien perdu de son vivant.
Mars esquissa un sourire devant tant de légèreté. Contente des effets de ses encouragements, Enyla poursuivit :
- Oublie la haine causée par ce geste mesquin. Ce mécréant aura sa claque je te le promet. Pense plutôt à tous ceux qui croient en toi…... je n’essaierai même pas de t’en faire la liste, sinon, nous sommes là encore pour un bon bout de temps. Et si tu veux vraiment un nom, il y a Moi. Tu as toute ma confiance, car je crois en tes idées et tes principes.
Sur ces mots, Enyla livra un tendre et long baiser à son interlocuteur, puis le regarda à nouveau.
- Cela n’a rien à voir avec la situation, mais je voulais te prévenir...L’olympienne s’approcha de l’oreille de Mars et lui susurra tout bas : je t’aime…puis lui appliqua de petits baisers dans le cou.
Mars, tout sourire laissa ses noires idées s’envoler et embrassa à nouveau Enyla. Leurs corps s'enlacèrent...
Par