Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - -= Les mirroirs du Passé =-
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-= Les mirroirs du Passé =-
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Dernière réponse le 10/01/2005 à 13:56

geant Par Tëtram  le 01/08/2005 à 03:30

Les temps changent.
Les gens passent et restent accrochés à la toile de votre vie le temps que se tisse votre histoire commune. Et après ? On s'oublie, on se retrouve parfois, et d'autres fois encore on s'accroche à un souvenir, une ébauche fantasmée et cristallisée par nos désirs et nos craintes.

J'ai aimé, j'ai pleuré, j'ai maudit.
Je me suis retrouvé seul, j'ai été entouré par de nombreux amis, autant de mains tendues, d'épaules sur qui s'appuyer.



Rentrant de Zagnadar, Tetram restait perturbé par l'abrupte changement, la singlante vérité qui lui claqua le visage, et plus profondément encore, le coeur. L'emprise des Spectres levée, Tetram avait retrouvé ceux qui avaient été un moment durant de proches compagnons.

Mais combien ils étaient différents ! Tant de questions ne furent pas posées à cause de la gène ressentie... Et s'ils avaient été conscient durant le siège des Spectres pendant ces massacres ?
Mastok s'était laissé doucement mourrir, Nixxa s'enterrait dans un mutisme sombre et Ramiro n'avait plus toute sa tête. Celui qui s'en était le mieux tiré était l'ancien Gardien du Feu, le mentor de Tetram : Kal Su. Le Sigdilite ne put revoir ce puissant Géant autrement que dans l'Assemblée... et c'était peut-être mieux ainsi.

Certains moments doivent être gardés près du coeur et d'autres enterrés au plus loin. Là, avec la tristesse, la solitude, la honte, tout ce qui pouvait éloigner Tetram de son but, de sa vengeance...

Aux prises avec ses souvenirs, Tetram se permis un court moment d'auto-congratulation. Il devait être un sacré formateur pour que son disciple Arngrrim succède à son propre mentor !
Ainsi ce jeune fou était Gardien du Feu... et son élève chef de Zagnadar !

Les temps passent vite.

"La jeune génération est surprenante. Je ne sais pas s'ils feront un meilleur boulot mais au moins ils sont motivés !"

Ce fût la dernière pensée cohérente de Tetram sur Olympia.

Tetram venait de rentrer sur le territoire de Sigdil et un frisson lui déchira l'échine...



geant Par Tëtram  le 01/08/2005 à 04:29

Un son, un écho. Une présence, uen ombre.

Le souvenir d'une aura étreigna le coeur du Géant. Une effroyable sensation qui était pourtant enterrée au plus profond de son être.

Jamais Tetram n'aurait cru revivre ce terrible moment de flammes et de cris. Pourtant, des flashs aiguisés comme des dagues, tranchèrent les brumes de l'oubli qui servaient de cercueuil à ces horribles souvenirs.

Tetram se frotta vivement un bras meutri bien des années auparavant. Il se revit étreindre son père - le cadavre de son père - alors que sa mère s'étallait en lambeaux carmins sur les pierres éparses de ce qui était jadis une belle bâtisse.
(...)
Il se revit marcher sur les braises de la demeure familiale.
(...)
Il se souvint du rugissement.



IL était là ! Il avait osé venir jusqu'ici le tourmenter, ici dans les murs de cette cité qui avait déjà tant souffert que jamais elle ne recouvrirait son visage d'antant.

Les muscles se contractèrent vivement et le guerrier refit surface. Seul son fléau démesuré et ses lances l'accompagnaient. Quatre lances, pas une de plus.
La haine et la crainte infantile de cette créature surgie des entrailles de la terre se disputaient le contrôle du corps du Géant.

Il était encore temps de fuir. Il était encore temps de se faire vengeance.

Se pouvait-il que de nombreuses années à combattre, à se défendre ne fassent pas la différence ?
Si c'était le cas, il aurait vécu pour rien. Les remords n'en seraient que plus grands et la déception de l'échec...


"Ainsi le moment est venu ? Mais... Domina ? Idril ? Ce n'est pas juste ! PAS JUSTE !"

A genoux, Tetram lâcha ses armes, accablé, désemparé de se savoir pris au dépourvu et de silencieux sanglots vinrent secouer son corps glacé de sueur.
Il se releva, plus résolu que jamais. Il allait Lui faire comprendre qu'il n'aurait jamais du l'épargner...
Et si je n'avais vécu que pour ce jour ?

D'un revers sec, les larmes furent séchées et les armes en main.
Il fallait faire le vide dans sa tête et son coeur pour combattre sans chaîne, sans retenue.

Tetram sut à ce moment que jamais il ne reverrait sa fille, pas plus qu'il serrait Domina contre lui... Il devrait se contenter de doux souvenirs.

Le Géant chargea. Il se dirigea vers cette aura qui l'appelait, qui le narguait ; les yeux grands ouverts et le bras armé.
La faible pente lui donna de la vitesse et il comptait bien causer le plus de blessures possibles au premier assault.
Un autre jour, la présence de Traag au milieu de cette aura perfide l'aurait arrêter.

Mais tout s'expliquait maintenant...
TOUT était clair ! Ce sale traître d'Olympien l'avait mené en bateau, l'avait observé en cachette... Oui, Traag d'Argon, le moment de s'affronter est venu !

"TRAAAAAAAAAAGG !! ME VOILA ! MEURTRIIIEEEER !"



geant Par Tëtram  le 01/08/2005 à 05:35

Le premier coup, bien qu'annoncé, ne fût évité que de justesse. La lance portait en elle tout la volonté de Tetram mais elle n'emporta de Traag que les replis de sa cape de voyage et un hoquet de surprise.

Ne laissant aucune chance à sa cible, le Géant réarma son bras. L'Humain, bien que plus rapide, n'eut le temps que de sortir son arme, et se calla par réflexe en position de défense.

Il réalisa son erreur quand il prit enfin note de l'identité de son assaillant. La charge serait bien trop violente pour qu'il puisse l'encaisser...

La seconde qui suivit lui prouva qu'il avait raison...

Trop lent à lancer son trait meurtrier, Le Géant du se contenter d'un coup d'épaule qui fit rouler Traag sur plusieurs mètres. D'une habille roulade, avant que les mots ne sortent, l'Humain repris sa position de garde et constata, non sans surprise, qu'aucun os ne s'était brisé.

- ALORS DEPUIS TOUT CE TEMSP TU TE CACHAIS LA ?
- De quoi parles-tu Tetra--

A nouveau le Géant transperça le décors figé d'une lance. A cette distance, l'esquive n'était pas possible et le métal de la lance vint déchirer l'épaule de Traag qui manqua d'être emportée en entier.

Tout sentiment d'amitié avait disparu. Fi des souvenirs, de Sigdil, des Dieux ! Seuls restaient la combativité, ce combat qui n'avait jamais eu lieu et cette question qui les tarodaient depuis toujours : lequel était le meilleur ?
Ce duel, ils l'avaient toujours espéré mais Traag ne voulait pas de combat à mort, lui. Ne comprenant rien aux intentions du Géant, il laissa guider son esprit, le temps de se concentrer, de noter un détail... Mais il ne vit rien dans les yeux du Géant qu'une rage bouillonnante et une violence carnassière.

Trainées de sang sur l'herbe du soir, des plaines maculées encore et encore...
Traag échappa aux coups du Géant en reculant sur les ruines d'une ancienne tour de guêt, tombée lors de l'un des assaults sur la cité.
Mais son répis ne fut que de courte durée car le Géant eut tôt fait de le rattraper, comme si rien ne pouvait plus les séparer...
Le fléau dansait et arrachait des éclats aux pierres quand il ne les fendait pas.
Traag se sentait acculé et devait se fier à son instinct plus qu'à son entraînement rigoureux d'épéiste pour éviter les coups du Géant. Il perdait beaucoup de sang et essayait de raisonner le Géant, mais en vain.

"TU VAS PAYER POUR MES PARENTS, RACLURE. JE TE TIENS ENFIN !"

Le sol se déroba sous les pieds de Traag qui dû parer l'un des coups. La chaîne du fléau s'enroula autour de la lame dans un crépitement aveuglant et Traag profita de l'ouverture pour faire chanceler le Géant en arrière dans l'espoir de le faire tomber. Cette pause lui ferait sans doute retrouver ses esprits...
Mais il sous-estima la force du Géant qui le souleva d'un seul bras et le projeta tête la première en contre-bas.

Le choc fut tel que la poussière et les gravas s'élevèrent dans les airs. La douleur était attroce. Traag avait des doigts brisés et le sang maintenait ses cheveux collés à son front.
La poussière lui couvrait le visage si bien qu'on l'eut cru sorti d'une tombe -place qui serait sienne s'il ne changeait pas de tactique.

Tetram réapparu au sommet du monticule. Son fléau pendait à son bras droit, luisant sous la clarté nouvelle de Séléné.

Il chargea.
Traag à demi-conscient leva son arme mais ne chercha pas à parer. Il voulait mettre fin au combat, par n'importe quel moyen. Son arme trouva les chairs du Géant à plusieurs reprises. Les côtes du Géant furent striées par la lame énergétique qui avait fait sauté les anneaux de la cotte de maille avec une aisance déconcertante... La jambe du Géant fut profondément ouverte, et le dos avait été touché également.

Le combat venait de vraiment commencer.

La puissance du Géant se heurtait à la maitrise de l'Humain qui était devenu plus insctinctif, plus animal... Le Géant jetait sans relâche son arme dans de grands mouvements circulaires auxquels rien ne semblait résister.

Dans un choc furieux qui fit retentir le métal dans toute la cité, le Géant et l'Humain se retrouvèrent à terre.

Les dents serrées, le Géant cherchait à tâton son arme ou un rocher pour écraser la bête. Sa main lui rapporta une boîte entourée de tissu que Traag avait laissé tomber. Furieux de cette perte de temps, le Géant brisa la boîte dans sa main... Et il se figea, prenant soudain conscience de son erreur.




geant Par Tëtram  le 01/08/2005 à 06:10

A la lueur de Séléné, entre les copeaux de bois vernis se trouvait la réponse.

Ouvrant de grands yeux ronds, tel un Nain goutant sa première bière, Tetram se débarrassa du voile frénétique qui l'habitait. Comment avait-il pu ne pas sentir la différence et être aveuglé à ce point par ses pulsations de mort ?

Pour rester en vie, il faut devenir ce que l'on combat...

Tetram tenait l'objet d'où émanait l'aura qui avait réveillé tous ces mauvais souvenirs. Un objet !
Traag n'était pas possédé, pas plus qu'il n'était celui qui...

Serrant l'objet, Tetram se retourna sur le dos et, après des efforts douloureux, se redressa sur ses coudes.
L'obscurité, la fatigue et la poussière maintenèrent Traag caché aux yeux du Géant jusqu'au dernier moment.

"Traag, je suis désolé, j'avais pas compris que ça venait de ça--"

Tetram ouvrit sa large main mais Traag ne voulait plus rien entendre, ne plus rien voir. Il fallait que cela finisse, il fallait que ça arrête de bouger !
Il voulait du repos, il voulait être seul.


Tetram essaya de sourire et parvint peut-être à prendre l'air d'un enfant qui aurait fait une bêtise mais cela Traag ne le vis jamais.

L'épée énergétique transperça de son halo bleuté le torse du Géant de part en part. Traag venait de porter le coup final à son adversaire, les yeux rougis, des hématomes sur tout le corps, le nez et les doigts fracturés... mais triomphant.

Tetram cracha un flot de sang mais son corps ne protesta pas davantage.
Il s'affaissa sur les pierres de Sigdil, sa crinière rejettée en arrière...



geant Par Tëtram  le 01/08/2005 à 06:38

"Tant d'erreurs... Tant de remords et autant de regrets. Je sais que jamais je ne les reverrais et cela me convient.
La honte serait trop grande.

Un dernier effort et je connaitrais le repos, enfin.

Et dire, que c'était là, sous mes yeux. Depuis combien de temps ? Seul Traag le sait. Mais pourquoi avait-il ça sur lui ?

Et comment l'a-t-il eue ?

HA-HA-HAha, oh non, Hades pas cette fois. Je te promets de ne pas revenir, je sais que mon heure est venue. J'ai commis une grave erreur en me laissant guider par la haine et je me suis trompé d'ennemi.
Maintenant je ne souhaite qu'une seule chose, aller le retrouver lui le véritable coupable.

Qui donc a le pouvoir de m'accorder mon voeux ?"

(...)

Une éternité passe. Les saisons se succèdent. Les Empires se font et se défont. Les étoiles se meurent.

(...)

"Non, ce sera trop tard. Je ne peux pas le laisser me hanter. Ô toi qui m'a soutenu, révèle-toi encore à moi et amène-moi où je sais être sa tannière..."

Le Géant du Feu se concentra de son mieux sur l'objet qui ne l'avait pas quitté. Pensant à son cousin, il se laissa gagner par la nostalgie et la culpabilité de ne pas avoir pensé à Hagen plus tôt. Lui aussi allait lui manquer...

Les graines du Sablier s'écoulèrent peut-être mais Tetram n'en eut pas conscience.
Il sembla s'éveiller aux pieds d'une montagne. La neige endolorissait déjà ses membres et le vent faisait tourbillonner une multitude de flocons qui se transformaient peu à peu en lourde pluie.

Le regard sévère, le souvenir de la vision de cette grotte refit surface. Cette scène il l'avait déjà vue et vécue, brièvement, après sa rencontre avec Mort. Oui, cela ne faisait aucun doute c'était bien ici. Comme si une ultime preuve était nécessaire, l'objet pulsa une unique fois, pulsation à laquelle répondit un cri rauque et lointain.

Tetram ramassa son arc sans se demander comment il était arriver là et commença à gravir la montagne. Conformément à sa vision, son fidèle compagnon Khorumy était tapis dans la neige et il rendait son regard sévère au Géant.
Il regarda une dernière fois l'objet qui ne l'avait pas quitté depuis son combat contre Traag, et l'enfouis dans sa poche, cette écaille, cette écaille brillante comme de l'argent à la lueur de Séléné...



humain Par Traag, le Parrain  le 01/08/2005 à 11:50

A genoux au sol Traag contemplait le sol baigné de sang.

Comment avait-il pu faire ça a l'un de ces amis cher ? Il ne voulait que se défendre des attaques du géant en fureur et pourtant, il n'avait pu se retenir d'achever Tetram.

L'air ne recelait plus aucune trace de l'étincelle de vie du grand guerrier du feu que fut son ami.

"Et si Zapan avait raison? Non cela n'est pas possible! A mois que ..."

La main de l'humain trouva la poignée de l'épée, posant la lame contre son cou.

Cela serait si facile. S'abandonner dans l'oubli éternel.

Regarder une dernière fois les pierres de la ville qu'ils avaient fondée.

"Non, je ne peux pas, pour tous ceux qui vivent encore."
Il se releva avec peine et commença à avancer vers le camp nain posté non loin de la.


"Il ne me reste plus qu’un chose à accomplir. Je survivrais, quoi qu’il m’en coûte. Je dois survivre pour qu’il reste en vie dans notre mémoire. "

Titubant légèrement, le Garde Impérial se dirigeait droit devant lui l’épée ensanglantée dégainée.



Zapan avait-il gagné son combat, était-il parti sachant que son descendant allait craquer ?
Le destin était-il joué d’avance, n’étaient-ils que des pions sur un échiquier ?

Traag était à nouveau assailli par les doutes, comment oublier le meurtre qu’il venait de commettre, comment pouvait-il se pardonner cette mort ?




elfe Par Domina  le 01/08/2005 à 11:56

- Nooonnnn!!!

Domina se réveilla en sursaut. Autour d'elle les ténèbres semblait l'entourer de leur langues noires et froides. Elle avait rêvé! Elle avait rêvé de qui? ... de Tëtram ... son compagnon ... compagnon qu'elle avait laissé tomber et qu'elle n'avait pas revu depuis longtemps ... trop longtemps!

Son rêve étaiot atroce! Tëtram était dans un pays noir et sombre et courrait à sa perte! ... il n'était plus que l'ombre de lui-même ...

Domina secoua légèrement la tête et se releva. Elle regarda autour d'elle. Rien ... tiens ... une lueur ...
une lueur bleuté, des étincelle ... les contours d'un elfe, un jeune elfe.


- Encore une victime de la folie du monde ... Se dit-elle

L'elfe ne se leva pas imédiatement. Elle alla donc l'aider. Il posa sa main sur son épaule et se leva. Domina lui sourit. Il resta de marbre. Puis il commença à marcher en direction des portes mena au monde des vivants. Domina le rejoignit et marcha à côté de lui un instant. L'elfe la regardait de temps à autre et détournait vite son regard. Domina commença à vouloir savoir qui il était ... C'était un elfe solitaire ... un voyageur, bien loin des familles nobles qui peuplaient Astoria. Cet elfe avait parcouru récemment les routes entre les terres géantes et Sigdil. Domina se souvint de son époque à Sigdil et commença à lui demander des nouvelles de ce pays de neutralité ... le paysage y était désolant ... les odeurs de sang n'avaient pas encore été emportées par le vent du renouveau et les habitations qui étaient reconstruites étaient peuplées d'hommes et femmes tristes et sans le sous.

Domina esquissa une grimace. Elle ne pouvait pas revenir à Sigdil, cela lui ferait trop de mal! Dans le monologue de l'elfe, Domina cru comprendre qu'un drame sétait déroulé la-bas et sa curiosité fut piquée ... dans un frisson elle demanda à l'elfe ...


- Mais que s'est-il donc passé ... ?

- Vous ne le savez pas? ... Un grand géant est mort ... un combat mortel entre lui et un humain à eu lieu et il a perdu ...

Domina se figea ...

- Qui .. qui est-ce?

L'elfe la regarda bizarrement ...

- Tëtram ... vous le connaissiez? ...

Domina reçu ces paroles comme un coup d'épée ... Tëtram ... s'était ... impossible ... inconcevable ... c'était la fin! La haine monta en elle. Une fois de plus elle fut submergée par ses sentiments. Elle empoigna l'elfe par le col et le regarda dans les yeux ... les mots qui sortirent de sa bouche ne furent que des cris ...

- QUI!! QUI L'A TUE? REPOND-MOI! VITE!!!

- Tra.. Traag ... l'humain ... Traag ...

Domina le lâcha et une étincelle passa dans ses yeux ... un humain! Alors qu'elle les aidait depuis si longtemps! Un éclair sortit de ses doigts et alla frapper un rocher non loin de là ...

- Je le vengerait! J'en fais le serment!

Elle repartit en courant. Il lui fallait sortir le plus vite possible de ces terres désolées pour pouvoir éclater au grand jour!



nain Par Paurtnawak  le 01/08/2005 à 13:24

Un voile de brume se déchire lentement sur un paysage nocturne et fantomatique... Paurt marche seul et sans but dans les ruines de ce qui avait été une grande Cité. Les cendres qui tapissent toutes choses étouffent le bruit que ses pas devraient faire résonner.

Débouchant au gré de son errance sans fin sur ce qui fut visiblement la place la plus majestueuse de la Cité, Paurt, surpris, aperçoit un géant immense, seul, les yeux fixés sur le ciel étoilé... Il est blessé, meurtri dans ses chairs et dans son âme, Paurt le sent instinctivement.

Paurt voudrait crier en direction de Tetram mais le géant ne l'entend pas. Il voudrait courir vers lui, mais ses jambes restent paralysées.

Tetram se détourne du Nain, sans un regard, sans un geste, et disparait dans une lame de brouillard, laissant le Nain seul et désespéré dans cette Cité immense...


Paurt se réveille en sursaut en étoufant un cri. Il est en sueur. Radulph, son apprenti, dort paisiblement à côté des braises mourrantes de ce qui fut leur feu de camp de la veille...

Mais c'était quoi ce rêve?, se demanda le Nain, visiblement très perturbé... Je... Je dois en avoir le coeur net! pensa-t-il, je dois savoir!

Il rangea vivement ses affaires, maugréant un peu à causes des blessures infligées par les sorts de McMass, aperçu de loin la veille. Puis il réveilla doucement Radulph.

- Oui Maître?, dit le jeune Nain visiblement encore à moitié dans les bras de Morphé
- Changement de programme, nous repartons sur Sigdil!
- Maintenant Maître? Mais il fait encore nuit noire!!!
- Oui, maintenant! intima Paurt sèchement. Je... Je dois rentrer. Je crains que le pire ne soit arrivé...

Les deux Nains rebroussèrent donc chemin en toute hâte. Kazad attendrait. Mais Paurt, au fond de lui même, savait qu'il était déjà trop tard, que le mal était fait, que l'irréparable avait été commit. Et des larmes coulèrent sur ses joues burinées...



hs Par Rincewind  le 01/08/2005 à 21:00

-"Seuls les murs de Sigdil ont été repris, mais l'esprit de la Sérénissime ne peut renaître si vous, alliés, continuez de vouloir, à la force de votre rage, répandre le sang sur sa terre !"

Sur les plaines de Sigdil, Rincewind, maintenant à grand effort l'apparence d'un calme que d'aucun auraient qualifié d'Olympien, regrettait l'appui que son ancien poste de conseiller de la ville donnait à ses paroles, tandis qu'il essayait de rétablir le calme dans les esprits des sujets du roi Baaldûm-Dhûm.

-"On a échappé au pire..." se disait-il tandis que les protagonistes se retiraient peu à peu en rangeant leurs armes.

Soudain il entendit des bruits venant de derrière le bosquet qui quelques années auparavant tenait lieu de demeure au vieux brigand édenté à qui les habitant donnaient affectueusement une pièce ou deux lorsqu'il se jetait au milieu de la route brandissant d'une main peu assurée un ancienne dague rouillée … Encore un charme qui faisait la beauté de sa ville qui ne serait plus, puisque le vieil homme était décédé durant son exil a Lardanium, sans doute d’ennui après n’avoir su se reconvertir…

Mais trêve de souvenirs, il y avait encore un récalcitrant ou un provocateur ; et Rincewind courut en direction du raffut : »Celui-là il va , il va la sentir passer sa correction, ça va bien cinq minutes de jouer au sourd ! Lui il va m’entendre !! »

Courant à travers les bois, Rince préparait une charge de mana qui n’allait pas qu’attirer l’attention du contrevenant, mais, espérait-il aussi l’étourdir, histoire qu’il comprenne bien la leçon, lorsqu’à l’orée du bosquet, il vit au pied des remparts en ruines ses deux amis, l’humain et le géant en train de se jeter l’un sur l’autre avec une hargne qu’il ne leur avait jamais vu…

»Combien de fois faudra-t-il le répéter, ON NE SE BAT PAS…sur le… territoire… de Sigdil… »

Les mots se coincèrent au fond de sa gorge, tandis qu’aux éclats bleutés de l’arme de Traag répondaient les étincelles nées du choc des têtes ornées de pointes acérées du fléau de Tetram sur les ruines des murs qui les avaient jadis abrités.

Le Géant était tombé.

Un fracas Sourd.

Un dernier éclair

Un dernier crépitement.

L’odeur d’ozone, du sang et des chairs brûlées…

Sans un mot Rince se précipita vers la scène ; le mana qu’il avait appelé prêt à être envoyé afin d’apaiser son beau-père et ami , mais il était parti, et Rince se rendit compte que c’était la dernière fois que le géant tombait au combat.



nain Par Baaldûm-Dhûm - roi des Nains  le 01/09/2005 à 12:48

Baaldûm était penché au-dessus de cartes et méditais sur les stratégies a adopter...C'était une période faste pour son peuple de guerriers...Malheureusement, leurs manoeuvres les avaient trop approchés de Sigdil et un guerrier elfe,le plus prodigieux des guerriers mortels avait attiré sur lui l'ire de son armée...
Les nains avaient obéit tant bien que mal a ses ordres les rappellant au camp de base car tant qu'il le pourrait, il ne combrattrait jamais le Cité qui accueillit naguère les Guetteurs d'Apocalypse et leur Monastère...
Il repensa a tous ses frères qui avaient disparus...Ankyriel, le moine fanatique, Aetius, le paladin pyromane...Et tous ceux qui étaient morts, oeuvrant contre l'avènement de l'Apocalypse...
Puis ses pensées revinrent à ses compagnons, ceux qui l'avaient accueilli alors que personne ne les prennaient au sérieux...

Il sourit en pensant a son ami, son frère de beuverie, Paurtnawak, le Nain irascible qui n'avaient pas son pareil pour vous faire hurler de rire quand il le désirait...Et les nombreuses bagarres au Donj'où Tëtram finissait toujours par laisser Idril calmer tout le monde en distribuant des balais et des pelles a tout les turbulants...

Son embarras était grand face a la situation qui l'opposait a ses amis par le biais des troupes Naines...

Il partit se coucher sachant péniblement que les ennuis d'aujourd'hui seront les gros problèmes de demain...

Un messager entra alors dans sa tente:

"Mon Roi, nous avons une nouvelle!! Le Titan de la justice a été térassé!!! Gloire a nous!!!
- Il est vrai que c'est un fait assez rare pour que cela mérite d'être souligné, mais je sens qu'on va entendre parler de ca pendant un moment...Enfin...Est-ce tout?
-Je crois Majesté,rien de plus n'est notable pour vous...Ha, si!!
Un combat entre un géant et un humain a eu lieu a Sigdil..."

*Baaldûm se redressa d'un bond*
-"Ha? Qui donc, parles!!!
-Bien, nous ne sommes pas sûr, mais il semble que ce soit Tëtram et Traag qui se soient affrontés..."
-Hahahaha, mais ce n'est rien de plus qu'une querelle sur la manière de tenir le Donj', ils sont familiers du fait...
Bien, laisses-moi, je dois me reposer, car bientôt sera la fin de cet âge, et je me dois d'être fort pour guider notre Peuple..."
-Bien, mon Roi..."

Et le messager s'éclipsa...

Dans la nuit, Baaldûm se réveilla, en proie a une douleur inhabituelle..

Il se leva et fit quelques pas dans la tente...
Quelque chose n'allait pas...
Il sortit et s'avanca vers Sigdil, déjouant la surveillance de ses propres sentinelles afin de ne pas avoir a supporter d'escorte...

Alors qu'il approchait des remparts, il vit une zone qui semblait avoir été dévastée très récement, et il sentit une odeur de brûlé qui semblait s'étendre sur la ville avec une insistance assez incroyable...
Il crût d'abord a un incendie, puis il entendit le cri...

-" TËTRAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAMM!!!!! NOOOOOOON!!!!!"

Baaldûm courut vers l'endroit qui semblait source du hurlement et dépassant le coin a demi éffondré d'une ancienne tour, il vit alors un spectacle qui le fit frémir...

Deux de ses amis, dans une étreinte tout ce qu'il y a de plus morbide...
Traag tenait la tête de Tëtram entre ses mains,posée sur ses genoux, et le corps du géant semblait luir dans la nuit, comme une chandelle a la lumière vacillante sous le vent, menacant a tout instant de s'éteindre pour laisser venir l'obscurité...
Traag pleurait, ses yeux rougis semblaient exprimer une détresse sans nom, mais aussi une lueur de folie...

Baaldûm contempla en silence la scène, et petit a petit, de minuscules flammèches semblèrent danser sur le corps du géant du feu...Après quelques instants qui semblèrent durer une éternité, les flammèches se rassemblèrent en une petite flamme s'élevant au dessus du torse du gigantesque Sigdilite, connu de tous comme étant le mortel le plus fort du monde...
La flamme brûlait, Traag versait toutes les larmes de son corps...
Puis, aussi doucement qu'elle s'était formée, la flamme s'estompa peu a peu et toute la luminosité du corps disparût...

Tëtram,le géant du feu et fondateur de Sigdil la Brave, le père d'Idril était mort...
Et il semblait bien que cette fois ci, Hadès ne pourrait goûter le plaisir de sa compagnie aux Enfers...

Baaldûm serra les dents le plus fort possible, laissant couler des larmes de rage et d'incompréhension...

-"Ce monde devient fou!! Ce monde devient fou et il n'y a que nous pour empêcher cela...Un discours que j'ai bien trop souvent entendu et prononcé...Mais je suis lasse de combattre pour cette idée que les gens doivent être sauvés...Et bien souvent malgrès eux...

Tëtram, sache que je veillerais a ce qu'Idril s'en sorte bien...De plus tes amis sauront s'occuper d'elle...
Va, et accompli la tâche qui t'es dévollue depuis la nuit des temps...
Va et libères toi,mon Ami...
Que les étoiles te guident aux travers des chemins que tu emprunteras, car ni les Dieux ni les Hommes ne pourront emprunter ta route...

Adieu mon Ami..."


Baaldûm fit demi tour et se dirigea vers le camp des nains, sentant monter une rage comme il n'en avait que rarement ressentit...

Il entra dans le camp et réveilla tout les officiers les uns après les autres, les convoquant dans sa tente...

-"Messieurs, nous avons a parler!!!..."



HRP/
Adieu...



Par Google  

humain Par Traag, le Parrain  le 01/10/2005 à 12:33

Titubant, l'humain continuait d'avancer, régulièrement il faisait demi-tour, il n'arrivait pas à se repérer.

Il savait qu’il devait aller non loin, mais tout semblait changer autour de lui sans cesse. Un instant il était appuyé a un arbre et soudainement l’arbre disparaissait et il se retrouvait à terre.

Que se passait-il donc ?
Le bruit d’un combat attira son attention. S’approchant légèrement il aperçu un homme sauvage combattre le fameux Grim Tulamor.

L’épée trouva le chemin de la chair du fils de Gaïa avec une facilité déconcertante.
Traag était certain de l’avoir tué quand un mouvement le surpris sur sa gauche. « Satanés lanceurs de sorts »

Le choc fut métallique, quelques anneau d’acier volèrent. L’arme du Garde Impérial avait creusé dans la chair de Paurtnawak.

« Paurt ? Que fais-tu là ? Ou est passé cet homme sauvage »

Silencieusement, le nain lui indiqua un corps a ces pieds, l’incompréhension et la tristesse se lisait sur ces traits.

Puis il repris son chemin en direction de Sigdil, son apprenti le suivant avec peine.

L’air était lourd, Traag n’arrivait pas à quitter des yeux le cadavre.
« Bon, je sens que ça va pas tarder, le mont des songes va ouvrir ces portes aux nains…



nain Par Grim Tulamor  le 01/10/2005 à 13:56

Grim quittai la ville de sigdil le coeur plein de rage de ne pas avoir rendu sa monnaie au cententuple au patriarche quand il aperçu un homme sauvage agressé un de ses freres nain.

Son sang ne fit qu'un tour, il degenna son marteau et l'abatit avec puissance et rage sur l'homme sauvage. Hébété par la violence de l'attaque l'homme sauvage ne se defendit meme pas et recula de quelques pas et mit un genou a terre. il releva la tete l'air souffrant.

Sans prévenir Traag surgit dans le dos de l'eenmi et le transperça de sa lame effilé, dont Grim ne comprenait toujorus pas la magie qui rendait Traag si puissant. Traag semblait étrange comme si le contexte le déconcertait mais son attitude suivait un but que Grim ne pouvait comprendre.

Sans comprendre ce qu'il se tramait Grim continua sa route.

La nuit venu il se remémora les événement des jours précedents... Traag si étrange, Tetram nous quittant brutalement, et cette nouvelle si grande qui poussait le nain a courrir la distance avec célérité...

"Mais qu'est ce que ces maudits dieux ont bien pû mijoté encore..."