Rappellez vous frères Nains...

Il y a des éons, notre Père à tous, Azkasah Ier avait gravit la Montagne Du Bout du Monde et était revenue avec Khazadril (Etoile des Nains en langue ancienne naine), la Hache de Bataille des Ancêtres.
Avec cette arme, il avait battu l'armée olympienne à la Bataille du Dernier Pont, sur la rivière Elack, au Nord des Plaines du Lardanium.

Avec cette arme, il tua le champion olympien, sauvant son peuple de la défaite.
Avec cette arme, il rassembla les restes de son peuple après la défaite du Siège du Lardanium.

Avec cette arme, il affronta seul (avec sa garde personnelle) l'armée olympienne et retint nos anciens ennemis pendant 7 jours et 7 nuits, permettant la fondation de l'ancienne Khazad Romik (le Premier Refuge en langue ancienne naine), qui permit au Peuple Nain de survivre à cette guerre.

Nous avions perdu la connaissance du lieu de la dernière bataille de Azkasah Ier, mais la légende rapporte qu'avant de mourir, il aurait enterrer Khazadril profondément dans un écrin de pierre et que le jour où Khazadril serait découverte, le Peuple Nain retrouverait sa puissance.

Maintenant, mon sang Thunk, les anciens maîtres des Arcanes et du Savoir, m'indique que nous nous trouvons exactement sur le lieu où périt le premier de nos Rois.
Cherchons cette arme et retrouvons notre puissance!

Khazadril...

C'est une très vieille histoire qu'on se racontait au coin du feu. Certains jeunes nains, dont je fus, partirent à sa recherche bille en tête mais les informations manquent quand au lieu de la mort d'Azkasah Ier.

Pourtant j'aimerais tellement tenir cette hache dans mes mains que je crois que je vais encore tenter ma chance.

Toutes les armes ont une âme, mais celle ci représente quelque chose de spécial, selon les contes elle brillerait d'une lueur étrange, comme si elle avait été forgée au delà des Montagnes...

Nul ne sut réellement ce qu'il advint de la Vénérable Khazadril, car Azkasah périt et toute sa garde aussi...

Néanmoins, après plusieurs jours de recherches intenses dans divers manuscrits, je remercie d'ailleur le Seigneur Orphée de m'avoir ouvert les archives Olympiennes, preuves si il en était besoin que nos rancunes sont du passé,car c'est dans leurs pages que j'ai pu retrouver un indice a travers le récit d'un fait troublant au lendemain de la Bataille du Dernier Pont...

C'est ce qui semble être le journal d'un illuminé faisant partie d'un ordre monastique prônant la suprématie Olympienne sur les autres races,
Les Purs...
D'après mes recherches, ce n'était pas un ordre très puissant, car la plupart des gens n'adhérait pas a leur idéologie nauséabonde, néanmoins, l'ordre était composé de fanatiques, et de fous furieux, des récits contant leurs flagélations en public ou encore leur lapidation d'étrangers esseulés constellent les annales de l'Empire de Salminar...

Mais bon, place au témoignage...

*********

-Treizième jour...

Mathéus et Sardis ont réussi a trouvé l'endroit idéal pour nous cacher le temps que les choses se calment...
Une fois notre tâche éffectuée, nous devrons redoubler de vigilance afin de conserver la relique...
Cette fois-ci, les Nains ne menaceront plus jamais l'hégémonie Olympienne, notre but est grand, nous le sommes aussi...

La bataille fait rage depuis deux jours, les troupes sont épuisées, mais elles continuent, notre cinquantaine de fidèles joue les bléssés en attendant que la cible soit a portée...

-Quatorzième Jour

la nuit fût calme, seuls les râles des mourants ont percé le silence, portée par un vent du Nord, semblant avoir été invoqué...

Surement de la sorcellerie Naine!! Ces infectes créatures combattent encore et toujours, et pour chacun de ceux qui tombent, ils abattent trois de nos hommes, a l'heure actuelle, si nous ne recevons pas de renforts, je doute que nous triomphions...

-Quinzième jour

Une catastrophe s'est produite!!! Leur Roi a terrassé notre Champion!!!
Anthémos a été tranché en deux de bas en haut par le chef de ces Barbares!!! Nous sommes perdus!!!
Voilà cinq jours et cinq nuits que les combats font rage!!!
Qu'allons nous devenir si notre plan échoue?

-Seizième jour

Enfin!!! Les Nains font retraite!!! Nous allons avoir l'opportunité de frapper!!!voilà deux jours que nous hommes font les morts dans des fossés, ou sont cachés sous d'autres corps...
Certes, la méthode est discutable, mais lorsque nous auront agis, nul n'oseras contester notre supériorité, et nous seront les sauveurs éternels du Lardanium!!!

Mais bons, les combats semble toujours aussi intense, les troupes ennemies se retirent, mais les gardes du Roi, ses troupes d'élites, sont toujours là pour couvrir le retraite...

Nous attendons...

- Dix-huitième jour

CA Y EST!!! Nous l'avons enfin!!! Une division complète de gardes de la cité blanche est morte pour cela et nous ne sommes plus que huit sur les cinquante quatre de départ...Mais ils ne l'auront pas...Et c'est ce qui compte!!!
nous fuyons, vers le refuge, au pied des collines au nord Est de Lardanium, nous avons creusé une crypte et...

***

< Tout ce passage du texte est illisible, mais je travaille d'arraches pieds pour le décrypter ou encore croiser les données avec tout ce que nous pourrions trouver...
Merci de mapporter votre aide, et je vous tiens au courant de lavancée de mes travaux...

Il ne sera pas dit que nous laisseront le Patrimoine Nain dans la nature!!!


Edit by moi: lisibilité

Une crypte, au nord est De Lardanium. Que pouvait-elle renfermer. D'autres indices, l'objet en question. Personne ne le savait. mais c'était le seul indice que les nains possédaient. C'est pourquoi les braves guerriers partirent vers le lieu indiqué sur les parchemins, Les collines entre Lardanium et Sigdil.

Une fois sur place, le chantier se mit en place. un premier groupe de nains préparaient une tente pour s'habriter la nuit, un deuxième bâtissaient une taverne pour se détendre le soir après le travail. Et le troisième groups commençait a creuser la terre pour essayer de trouver un indice, un objet ou un morceau de parchemin qui pourraient les aider dans leur recherche. Mais ceci est un boulot énorme en perspective et les chances de réussite étaient mince. Quoi qu'il arrive, les nains s'attelaient au boulot. Ils avaient remplacé leurs haches par des pioches, retirer leurs armures pour être beaucoup plus léger et se fatiguer moins vite.

Tous travaillaient sans relache mais les jours s'écoulaient et aucun indice, pas le moindre objet pouvant mettre les nains sur une quelconque piste. Le soir du huitème jour de la deuxième lune, Un vacarme se fit entendre dans la taverne improvisée. plusieurs nains exténuaient par le travail commençaient a se plaindre. Ils disaient qu'ils cherchaient pour rien, que ces terres étaient vierge et qu'ils ne trouveraient ni hache ni crypte mais que des cailloux et de la terre. Tout à coup, une voix se fit entendre à l'extérieur. un nain venait de faire son apparition a l'entrée de la taverne. Le vacrme qui régnait cessa d'un coup et le nain essouflé par sa course s'écria alors:

Nous l'avons trouvé! La crypte des parchemins! Nous l'avons trouvé!

Hunter déjeunait avec une partie de l’armée, lorsque Vulkor arriva. Celui-ci avait l’air assez excité. Il était ruisselant de sueur sous sa cotte de maille, sans doute avait-il couru durant de longues heures pour les rejoindre.
Il prit un tonnelet de bière et commença à boire bruyamment par longues gorgées. L’ayant fini il le jeta par-dessus son épaule sans se soucier de savoir si quelqu’un était installé derrière.

Un nain fini par l’interpeller :

-Vulkor, qu’est ce qui te prends de débarquer comme ça, tu pourrais dire bonjour au moins, en plus c’était ma bière.

Sur quoi il lui répondit :
-Eh le jeune insolent tu t’écrases, ça va que j’ai pas l'temps de t’apprendre le respect sinon t'aurais déjà pris ma main dans ta face.

Bon, j'ai une grande nouvelle à vous annoncez.

Il leur apprit alors que l'emplacement approximatif de la Hache d'Azkasah avait été découvert.

La surprise fut grande pour tout les nains car il y'a bien longtemps que plus personne n'espérait la retrouver.

Vulkor repartit dans les secondes suivantes en direction du sud ouest pour annoncer la nouvelle à d'autres nains.


Les nains se mirent alors à discuter de la fameuse Hache, se racontant les légendes du passé et espérant secrètement la trouver.

Hunter était un peu à l'écart, il connaissait lui aussi les légendes du passé, ces histoires qui avait baigné son enfance.
Il se remémora alors une histoire qu'un vieux fou habitant son village lui avait souvent raconté :

" Mon p'tit vois-tu, le cousin de l'oncle du grand père de mon cousin germain a connu Azkasah, enfin quand j'dis connu il l'a juste croisé un jour lors d'une bataille, c'est pas comme s'il avait bu une bière avec lui mais bon.
Donc le cousin de l'oncle du … bon laisse tombé on va l'appelé Kibil, ben c'était qu'un pleutre, enfin ça c'est ce que j'ai compris. Et un jour il se retrouva malencontreusement en première ligne lors d'une attaque et à côté de qui qui l'était ? hein ? j'te l'donne dans l'mille : le Roi.
Le Roi était donc là, en plein milieu du front à poutrer des olympiens et c'est là que Kibil vu la fameuse hache : Khazadril, une aura l'entourait : bleu … ou rouge je sais plus.
Toujours est-il qu'Azkasah semblait intouchable, il était plus rapide que n'importe lequel de ses adversaires, la hache tournoyait et le sol était jonché de cadavres. La légende raconte même que le tas de cadavres devant lui était plus haut qu'un géant accroupi ! il monta alors dessus et continua son carnage : rien ne pouvait l'arrêter.

Pour Kibil ce fut malheureusement la dernière bataille, ouais comme je te le dis gamin. Parce que quand il a vu la puissance de son Roi et la facilité avec laquelle il tranchait ses adversaires, ben tu sais pas ce qu'il a fait… je suis sur qu'tu penses que ça l'a transcender. Ben même pas, notre bon Kibil, eh ben il s'est barré en courant vers l'arrière en faisant croire à une blessure. Et il a grimpé sur une colline d'où il a observé la fin de la bataille.

Et tu vas me dire : "ben je croyais que c'était sa dernière bataille.", ben ouais, parce que manque de chance pour lui il s'est fait attaqué par un olympien qui l'a vu grimpé là haut...

Vraiment pas de chance, s'il était resté à côté du Roi il aurait sans doute vécu plus longtemps..."

Ainsi se terminait l'histoire du vieux fou qui partait alors en rigolant, en direction de la Taverne...


Un nain apostropha alors Hunter ce qui le fit sortir de ses pensées :

- Eh Hunter, Hunter, HUNTEEER !!!
- Hein ? quoi ?
- On s'en va, pas de temps à perdre, Khazadril attends déjà depuis trop longtemps.



Hunter suivi ses compagnons, songeur :

Et si le vieux fou disait vrai, et si cette hache conférait vraiment au guerrier la portant une puissance supplémentaire.
Il fallait la trouver, les nains devaient trouver ce trésor, pas un autre peuple d'olympia...

La rumeur courait au sein de l'Armée, une patrouille avait intercepté un jeune Nain qui avait vu son ami disparaître pendant un entrainement...

Les Nains le préssèrent de parler...

Le jeune, un nain nommé Krill, qui n'avait pas la barbe très fournie et n'avait même pas encore son premier tatouage bafouilla et dit:
-"On était en train de s'entrainer dans une sorte de cuvette herbeuse là-bas quand soudain, Verkass a sauté vers moi, je l'ai esquivé et il est passé a travers le sol, pour tomber dans une caverne remplie de squelettes..."

Plus personne n'écouta la suite, tous se précipitèrent vers le lieu mentionné par l'aspirant...

Une fois là-bas, a l'aide de cordages et d'huile de coude, il remontèrent le jeune Verkass qui semblait terrifié...

"-Il m'as parlé...Il m'as parlé..."

Khazadril...

Son tranchant semblait briller d'une lueur bleue, et les runes gravées sur le manche et les lames luisaient de manière intense, comme si elles étaient heureuse de retrouver des nains

Il était prostré et répêttait sans cesse cette phrase...

La tension était presque palpable parmi les nains, un jeune est un jeune, certes, mais cette affaire puait le surnaturel, une chose que la plupart des Nains détestent...

A ce moment précis, la voûte s'effondra sous le poid des nains rassemblés, provoquant un grand fracas et des hurlements de nains...

Lorsque la poussière retomba, les Nains se trouvait au centre d'une salle assez grande a laquele il manquait a présent le plafond...une seule chose était intacte, un piedéstal en bronze ornée de minuscule Runes Naines, mais elles semblait avoir étées tracées par un amateur, pas par un Maître des Runes...

S'approchant, ils la virent...

Khazadril...

Une lueur bleuetée entourait l'arme ancestrâle du Peuple Nain...
Des runes luisaient d'une clarté aveuglantes sur les tranchants de la hache, et son pommeau incrusté de dizaines de runes scultées dans les plus pures émeraudes lancait des éclairs verts dans la pièce...

Alors qu'un Nain moins éffrayé(ou plus cupide! ^^) que les autres s'avançait, Une voix tonna,comme sortie du Néant:
"- Halte-là!!! Frère Nain!! Je suis heureux de voir que notre peuple est encore si prolifique..."

Le Nain cupide devint blaffard...Il regretta amèrement sa témérité...
Il recula et la voix dit:
"- Et bien!!! Est-ce là tout ce qu'il reste de mon peuple, un couard et des pleutres? Avancez!!! Et sentez la puissance de vos Ancêtres!!!"

Un tremblement de terre accompagné de bourrasque de vent sembla défier les Nains...

Puis aussi soudainement que cela avait commencé, le vent s'essoufla et le terre cessa de trembler

-" Voilà dix siècles que mon esprit hante cette crypte, dix siècles durant lesquels j'ai médité ma revanche...
Y a t-il un chef parmi vous?je dois m'entretennir au plus vite avec lui...Le maléfice me retennant est rompu, je vais bientôt rejoindre nos Ancêtres dans l'Ether..."

Une voix s'éleva alors, celle de Krill:
-" Nous avons un Roi, mais il assiste au funérailles d'un de ses amis..."

-" Un Roi, comme c'est réconfortant de savoir que nos traditions perduerent...mener moi a lui et vite, mon esprit est lié a Khazadril, portez la a lui prestement, déjà je sens mes forces s'épuisées...
Qu'il est doux de connaître a nouveau la liberté...Hâtez-vous,ou il sera trop tard!!!"

Krill souleva Khazadril comme si elle ne pesait rien, le temps et même la poussière l'avaient épargnée...
Et Krill se débrouilla pour sortir de la crypte, Khazadril a la main et tous les Nains couraient en tous sens pour prévenir le Peuple que la Hache du Premier Roi avait été retrouvée, que Khazadril faisait a nouveau jouer son acier face au soleil, que l'Ere des Nains recommancait...

La nouvelle finit par parvenir au Roi Mais il ne savait pas comment réagir, car les obsèques de Tëtram ne pouvaient être quittées, même pour une chose aussi importante que celle-ci...

Alors il consentit a recevoir le messager devant ses amis...

Le jeune Nain s'approcha et tendit devant lui l'arme révérée...

Baaldûm la prit en main et la leva au dessus de sa tête, envahit par des images du temps passé...
Il ressentit le soufle épique des batailles d'antan, l'adrénalline devant les armées ennemies massées devant ce pont...

Puis, il vit Azkasah, et Azkasah lui parla...

Mais au beau milieu de sa transe, il entendit Traag hurler...

Des murmures, le bruit du vent, partout. Comment cesser ce vacarme?

Traag marchait en rond depuis quelques jours, quelque chose l’attirait et le repoussait, impossible de discerner le réel du rêves. Etait-il à nouveau sur le mont des songes ?

Continuant à douter, l’humain se retrouva face à un groupe de nains qui gesticulaient en tous sens, ces faibles créatures comme les appelait son ancêtre semblaient avoir fait une découverte.
S’approchant d’eux, une silhouette lui parla. Acquiesçant machinalement, Traag ne comprit pas ce qu’on attendait de lui. Aussi se posa t’il sur une pierre et essaya de faire le tri dans son esprit confus.

Tetram m’a attaqué, je me suis défendu, et son étincelle s’est éteinte. J’ai tué mon amis. Par ma faute, il a rejoins le royaume éternel d’Hadès, que vais-je dire à Idril, à Domina, à Hagen, à tous.
Comment pourrais-je paraître devant mes amis sans honte ? Mon honneur ne signifie t’il plus rien ? Moi qui ait cherché toute ma vie a le cultiver, pour rien ?


Relevant la tête, Faust se tenait devant lui la main sur la garde, l’œil à l’affût.
« - Patron, ca va ? Je vous ai retrouvé, on fait quoi maintenant ?
- Seuls dans l’ombre, l’éclat d’Apollon nous révèlera t’il au monde ?
- Euh, patron ?
- Tu me guideras, Faust, j’ai besoin de tes yeux.
- Hé ! patron, vous m’avez pas appelé Tony ? »

Ce fut le silence, personne ne parlait, les nains alentours ne bougeaient plus.
Traag se releva sans bruit, les larmes recommencèrent a couler des yeux. Il posa la main sur le bras de son garde du corps et avança.

« -Patron, je n’ai pas tout suivi ce qui s’est passé, mais je vous assure que je serais avec vous quoi qu’il arrive. Tetram me manquera.
- Il y a une légère colline au sud ouest d’içi, quelques nains doivent se trouver dessus, amènent moi à eux, il est temps d’agir, d’accomplir la destinée contre laquelle j’ai toujours tenté de lutter. IL avait donc raison…
- A vos ordres patron.»

Ils avancèrent, passant entre les tentes de l’armée naine, partout les préparatifs de guerre étaient évidents.
Lorsqu’ils arrivèrent sur le mont, le sol se déroba sous leurs pieds, la terre traîtresse les capturait en son sein ?

Stupéfait par ce qu’il voyait, Traag ne parvenait plus à bouger, l’esprit de la hache s’adressait aux descendants du premier des nains. Mais le sieur D’Argon ne voyait qu’une chose, l’une des runes de la hache.
Comment ceci pouvait-il se retrouver sur une telle arme ? Il ne pouvait laisser passer une telle occasion, il le devait pour son maître.

Ces forces retrouvées, Traag hurla au ciel sa haine, et s’approcha du groupe qui semblait dépassé par les évènements.
« - Ainsi c’est içi que tu te cachait. Tu reviendra au seul lieu que tu mérites. Mon prince ne peut permettre que tu sois libre.
- Qui es-tu ? Je ne te reconnais pas, tu n’es pas un nain, ni un olympien. Es-tu …
- Silence, personne ne t’as autorisé a parler.

La main de l’humain se posa sur la garde de la hache, l’air sembla crépiter autour d’eux quelques instant puis Traag leva l’arme au dessus de sa tête.

« -Orphée, j’arrive, ma mission touche a sa fin. L’honneur n’est plus. »

L’épée dans une main, la hache dans l’autre. Traag se fraya un chemin parmi les nains, se retrouvant devant leur roi.

La hache trouva les chairs du roi des nains, déjà blessé par un mage elfe, Baaldhûm tomba au sol. La Hache de son ancètre au dessus de la tête, il attendis le coup final.
« Tu es faible, comme les tiens. Tu ne mèrité même pas l’honneur de périr au combat. »

Du pied il poussa le simulacre de roi. Et l’humain fila vers les murs blanc de la Cité Immortelle.

« Orphée, comme je l’avais promis j’ai agis. Tout reviendra en ordre. Les lâches se tairont et n’oseront pas attaquer. Nous recupèrerons ce qui nous va de droit. »

Traag avait récupéré la hache, souillé l’honneur des nains.

Ceux ci ne pouvaient laisser cet affront sans répondre. Tous se jetèrent sur le fautif, ne lui laissant que peu de chances de survie, seul face à l’armée naine.

Titubant légèrement, l’humain se défendait comme il pouvait mais le nombre d’adversaire gênait son efficacité, sa maîtrise des armes lui était inutile. Trouvant une faille dans la défense naine, d’une roulade il échappa au cercle mortel.

La course d’Apollon se terminait, il avait réussi à s’éloigner des nains. Se posant contre un arbre, il avait le droit a peu de repos, mais le lendemain matin, il savait ou il pouvait trouver quelques soigneurs qui lui permettraient de continuer son combat.
Les nains n’attendirent pas que le char reprenne sa course dans les cieux pour achever l’humain dans son sommeil.

Mais les dieux étaient avec le Garde Impérial. Lui permettant de garder avec lui la Hache, il arriva dans les enfers. Seul dans l’obscurité, Traag essayais de remettre ces idées en place.

Il avait pris possession de la Hache, symbole de la royauté naine, provoqué ceux ci les insultant les rabaissant au possible. Et ce au nom de l’Honneur, au nom d’une promesse faite il y a longtemps dans ce temple.
Rejeter le peuple nain, c’était aussi rejeter ces amis, Mortimus, Paurtnawak et bien d’autres nains.
Mais il avait aussi tuer Tetram, l’un de ces plus vieil amis.

Comment allaient ils réagir ?

Traag se releva d’un coup. Il ne pouvait, il ne devait pas douter, il devait agir. Suivre la voie tracée devant lui. Le chemin était pavé, il allait devoir devenir l’une des personnes les moins aimées sur Olympia, mais il le fallait. Pour le bien de tous. C’était le seul moyen …

Sur le long chemin des enfers, il avait croisé Léthé, comme il aurait été facile d’oublier. Mais le Garde Impérial continua son chemin, la rune portant son nom sur la Hache luisait d’une couleur sombre.

Et il réapparut en Lardanium, les quartiers nord de la ville trahissaient les combats qui s’y déroulaient. Des cris, l’odeur du feu, le goût du sang, les lames de métal s’entrechoquant, des corps entremêlés…

Il se posa près des Halles. Il allait affronter Kidini en duel, c’était lui que le roi nain avait choisi. Il avait toujours voulu l’affronter en duel, sa maîtrise des armes était légendaire, mais les réflexes et la vitesse de l’humain lui suffiraient ils pour parvenir a bout d’un tel ennemi ?
Il n’y avait qu’un seul moyen de le savoir.

Il attendit le moment fatidique. Et lorsqu’il apparut devant le nain, sur ce terrain ensablé, entouré de murs. Le sieur D’Argon sut qu’il ne pouvait plus faire machine arrière.

L’humain posa au sol la Hache naine et se mis en garde.
« Alors Kidini, prêt a mourir ? Prêt a mettre ta vie en jeu pour ton peuple ?
Au nom de Lardanium la Blanche, au nom de l’Honneur, ma lame va goûter à ton sang.»

Le rictus qui se lisait sur le visage de l’ancien Ambassadeur des Sages d’Athéna ne montrait que haine et désespoir…

Traag et Kidini se regardèrent quelques instant.
Seul le souffle du vent se faisait entendre, le sable volait autour des guerriers.

C’est l’humain qui fit le premier pas, il planta la hache royale a ces pieds, puis feintant sur la gauche, la lame siffla avant de percer l’armure du nain, il fit ainsi couler le premier sang. Mais la blessure ne perturba pas Kidini qui répliqua avec rage, son premier coup n’atteint pas son but, mais sa masse s’écrasait avec fracas sur le corps de l’humain.

Malgré ses réflexes et sa maîtrise des armes, Traag avait du mal a tenir tête à Kidini, ces coups ne touchaient pas tous, contrairement a son adversaire qui faisait mouche.
Mais l’armure du nain ne pouvait tenir face à la lame humaine, la vitesse d’action de Traag lui permet de surmener Kidini, le poussant dans ces derniers recours.

Le nain était gravement blessé, il ne restait plus qu’a l’achever. Traag chargea confiant, mais dans un sursaut d’énergie Kidini repoussa l’attaque, mais revenant a la charge l’ancien ambassadeur SA envoya rouler dans le sable celui qui l’avait défié.

Il se retourna, il avait vaincu son adversaire, il pouvait reprendre la hache t retourner défendre Lardanium la blanche.
Un crissement de sable lui fit regarder en arrière, le nain se relevait, il avait réussi a éviter le coup fatal. Un sourire se dessina sur le visage de Traag.

« - Tu es meilleur que je ne le pensait. Mais tu n’as aucune chance, tu ne peux me vaincre.
- Rends nous la Hache Traag.
- Décidément des vraies têtes de pioches ces nains, bons qu’a être asservis. »

A peine avait il fini sa phrase que la masse frappa son épaule, un craquement se fit entendre. Le nain réussissait quand même à blesser, l’arme frappa encore et encore, il jetait ces dernières forces dans cette attaque.
Se jetant sur le coté, le dernier des D’Argon se retrouvant en vue du flanc nain découvert, sa lame plongea, mais fut déviée au dernier moment.
Kidini se préparait a attaquer a nouveau quand il sentit un choc au niveau de son torse, il s’écroula sans force, la main tendue en direction de l’arme du premier roi des nains.

« - Bon, j’irais faire un tour chez l’apothicaire avant de retourner me battre moi. Sale nain. »

Récupérant la hache, Traag se dirigea vers la sortie du colisée quand un violent mal de crane le pris. La rune sur la hache brillait intensément.

« - Pas maintenant, je combattrais, je ne serais plus un pion, je veux décider de mon rôle sur l’échiquier ».



De retour en Lardanium, la tête vrillée toujours par une douleur intense, Traag aperçut Kalik, un homme sauvage ami des titans.
« - Dans Lardanium ? L’attaque a déjà commencée ? Je ne pensais pas que mon duel serait si long. »

L’adrénaline pulsait toujours dans le corps de l’humain, il savait qu’il effacerait la menace sans problème.

Il s’en approcha quand un violent choc l’envoya sur les pavés. Il se releva rapidement.
Devant lui se tenant un Titan, et pas n’importe lequel, Chronos lui-même.

« - Donne moi cette Hache Traag.
- Les nains vous trahirons.
- Donne moi la Hache
- Vous n’êtes qu’un pion parmi les autres, même vous Chronos. Mais tu mourras toi aussi. »

Ne laissant pas le temps au titan de réagir, Traag se jeta sur Kalik, qui observait les mouvements des Olympiens sur la place Hermès l’achevant de deux coup d’épée en plein torse, d’une roulade il parvint au pied de Chronos qui voulu l’esquiver mais la lame fit saigner le maître du temps.

le temps que celui ci prenne conscience de ce qui venait de se passer. Traag l’attendait quelques dizaines de mètres plus loin.

Chronos regarda le corps de Kalik tomber près de lui avec un léger malaise, puis il se tourna vers Traag

- Tu as perdu l'estime et l'amour de beaucoup ces derniers temps

- ...

- ça n'a pas l'air de vraiment te faire de la peine... Remarque en même temps si c'est Zapan qui t'oblige à ça tout devient clair...

- Ne me nargue pas!

Chronos n'eut pas le temps de répondre, il entendit une voix juste à côté de lui :

- Tu n'aurai pas du faire ça! Tu vas regretter ton acte cher ancêtre!

Il se tourna pour voir une de ses descendante lui donner un coup avec une arme étrange qui ne lui avait pas fait mal, mais qui avait, entre autre, le pouvoir de l'empoisonner.

Luna appela la garde et peu de temps après Chronos se trouva face aux olympiens. Il se tourna alors vers Luna et lui sourit.

- C'est une belle arme que tu as là, et très puissante...

Il la regarda encore dans les yeux, puis il lui caressa le visage tout en soupirant. Pendant que les olympiens le frappait, il ne cessa pas de regarder fixement Luna. Avoir envoyé Hadès dans un endroit où le temps ne s'écoule pas l'avait fortement épuisé et il ne résista pas longtemps aux assauts.

Finalement la douleur physique que je ressens en ce moment n'est rien comparé à ce que nous avons enduré tout ce temps...

Un voile noir passa devant ses yeux, et les ténèbres apparurent.

ça manque vraiment de lumière ici... Il va vraiment falloir qu'Hadès mette des torches un jour...

Il commençat à marcher dans le noir malgré sa "mort" et la perte de Kalik, Chronos était content... Il avait senti leur présence et bientôt il les retrouverait enfin.

Mon ancien m'a donné cette vieille peinture avant sa mort, il disait qu'elle représentait les derniers moment de l'un des plus grands héros de notre peuple et que soit disant un jour le monde ré-entendrait parler de son nom...

La résistance d'Azkasah

J'espere que ca pourra avous aider.