Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Passé, présent, avenir : Le cycle d'une destinée
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Passé, présent, avenir : Le cycle d'une destinée
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Dernière réponse le 09/01/2005 à 19:27

olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/09/2005 à 16:00

Lardanium, berceau du royaume Olympien qui semblait attiser bien plus de haine que l’on ne pouvait le croire. Quelques temps plus tard, une fois la menace elfique éteinte, Airik ainsi que ses officiers, Ganymède, Persée, Phénix et Exterminateur se retrouvèrent par une matinée ensoleillée sur la place centrale de la ville.

Airk rejoignit ses hommes qui attendaient déjà et entama la conversation d’un air plutôt souriant.
- "Salutations à tous et merci d’avoir répondu à mon appel. " Tous saluèrent sa venue de façon amicale.

Le dirigeant de la Légion observait ses hommes qu’il avait lui-même nommés à la création de cette faction. Pour leur confiance, leur engagement et pour l’avenir de leur peuple chacun d’entre eux furent initiés. Leur efforts les changèrent en des futurs dirigeants et surtout, des hommes dignes de respect.

Sortant de ses pensées, Airik reprit la parole
- "Savez-vous pourquoi je vous ai fait réunir aujourd’hui ? "
Le regard lucide d’Exterminateur s’attira les esprits de la petite assemblée
- "Eh bien malgré la bonne humeur si nous sommes là, cela doit sûrement être pour une affaire qui demande, attention... "
Airik rétorqua d’un air approbateur.
- "En effet, je vous ai fait réunir dans le doute si je venais à vous quitter... Je vous ai choisi en ce jour pour être les témoins et les héritiers de ma pensée. "
Tous croisèrent un regard inquiet, il n’était pas question d’une affaire à considérer à la légère pour en venir à dire cela. Airik estompa les pensées en reprenant d’un air plus sérieux.
- "J’ai une dette à rendre qui reste pour moi, un poids qui me pèse depuis bien trop longtemps… Aujourd’hui Zeus répondra de mes actes, aujourd’hui je vous demande de me jurer que vous accepterez son jugement, bon ou mauvais avec votre plus grande ferveur. "
Chacun savaient ce qu’il avait pu endurer, un jugement divin ne pouvait être considéré comme injuste, au contraire.
Persée s’avança d’un pas solennel.

- "Airik, ta présence parmi nous est un honneur pour nous tous. Tu es et restera celui que j’ai toujours connu, quoi qu’il arrive tu as ma parole et s’il devait arriver le pire, je m’efforcerai que ton nom reste dans les mémoires de tous. "
- "Nous te le jurons tous Airik. " Accompagnèrent les autres officiers d’un même élan."

Airik non pas surprit mais presque heureux de voir ses hommes parlés en leur nom et les convictions qui les lièrent tous par le temps. Ils seraient très certainement la relève qu’il pouvait le mieux imaginer.
- "Vos paroles ne peuvent que m’honorer, merci à vous. "
Regardant autour de lui la foule qui faisait vivre cette ville, voir ce qu’il avait toujours essayer de protéger lui laissa toutefois le sourire aux lèvres avant de se retourner vers ses amis.
- "Eh bien il est temps, allons donc dans le quartier des temples. J’aimerai me rendre dans l’ancien temple réservé à notre Déesse Athéna pour notre rencontre."

La troupe prit le pas à ces mots et bien que petite par sa taille, elle ne passait pas inaperçu à la vue des habitants. Les hauts gradés de l’armée Olympienne se laissèrent porter d’un pas léger et quiet, accompagnait par la bienfaisance qu’en dégageait la foule.
A la croisée des chemins et des discussions, ils arrivèrent enfin devant l’entrée du quartier des temples. S’enfonçant tous dans les jardins verdoyants qui dissimulaient à différents endroits les temples respectifs aux Dieux. Certains connues pour les uns, pour d’autres moins, pourtant l’on pouvait ressentir dans la traversée, le bien être qui se dégageait à travers ce lieu saint.

Poursuivant leur marche par le chemin dressait de fines pierres plates, protégeaient les unes des autres par l’herbe qui jonchait le long du chemin, le temple à l’effigie d’Athéna se laissait oublier discrètement par la végétation, prenant chaque jour un peu plus d’ampleur.

Accompagné de ses hommes, Airik gravi les premières marches usées par le temps. Une fois à l’intérieur un moment à la discussion s’imposa par Ganymède sûrement trop perturber par ce qu’il commençait à imaginer.

- "D’après ce que j’ai entendu, le lieu n’est pas des plus innocent Airik… Pourquoi choisir ce temple au risque d’irriter Zeus ?"
Airik plongea un regard heureux dans celui de Ganymède, ces quelques mots lui remémorèrent trop de souvenirs.
- "Athéna fut le commencement de ma destiné, j’étais jeune… C’est elle qui m’a accueillie lors de mon arrivée, qui m’a guidé vers notre peuple. Elle a su nous protéger, nous apprendre ses valeurs qui firent de nous les premiers soldats de l’ordre de Lardanium. Une fois tous prêts et pour rendre hommage à Athéna, Parium eu l’idée de nous réunir sous un seul ordre. Et les Sages d’Athéna virent le jour. Les batailles, la gloire, le bonheur et la tristesse que nous avons tous partagé côte à côte en sa présence étaient sûrement le plus grand honneur qu’elle pouvait nous faire. Nous l’aimons plus que tout, nous ses anciens serviteurs...

La colère de Zeus qui éteignit à jamais sa flamme pour ses ambitions furent pour nous le moment de disparaître, et pourtant... "
Airik resserra avec force l’une de ses mains tout en refermant ses yeux.
- "Ce jour là, je réalisais que je venais de faillir à mon devoir pour la première fois... Athéna est morte oui, nous autres aurions du la rejoindre, mais il en a fut autrement..."

J’ai accepté cette destiné, ce jugement rendu. Non ce n’était pas par égoïsme mais parce que la volonté des Dieux devait en être ainsi, parce que le père des pères en avait décidé ainsi. Aujourd’hui j’espère que vous ressentirez la même sensation si je venais à disparaître, que vous continuerez tous à protéger les valeurs que j’ai moi aussi essayé de vous transmettre.

Airik se retourna vers la statue à l’effigie d’Athéna
- "Notre présence en ce lieu témoigne de ma reconnaissance. En lui rendant cet hommage que je n’ai jamais pu lui donner, que malgré tout elle restera l’une des personnes que j’ai pu admirer le plus dans mon existence..."

Ganymède, Persée, Phénix, Exterminateur, regardèrent leur commandant s’exprimer. Ils étaient tous fascinés par la passion que témoignaient les phrases d’Airik. Ils distinguaient clairement pour l’une des rares fois, la source qui était la force même de son esprit. Par tous les périples qu’il parcouru, par la haine qui avait réussi à détruire une partie de lui, c’était bien vrai, la volonté d’un Champion était telle que l’on ne pouvait l’empêcher de se dégager.

Se retournant à nouveau vers ses frères d’armes, Airik se laissa surprendre. Tous ses officiers s’étaient inclinés en témoignage de reconnaissance.
Phénix laissa s’échapper quelques mots sûrement trop difficiles à garder

- "Puisse les Dieux vous entendre Airik…"
Airik ordonna à ses compagnons de se relever tout en s’enfonçant dans le temple. Arrivant devant la statue habilement polie dont les traits du visage aussi fin semblaient refléter la pureté même d’Athéna en la voyant revêtue d’une toge, digne de tout Olympien qui se respecte.
- "Aujourd’hui l’un de tes serviteurs souhaite se retrouver, prêt de toi… Ton châtiment qui t’a condamné pour ta "démence" se fait ressentir de plus en plus en nos cœurs. Les titans ressurgissent de leur sommeil, lentement mais sûrement. Une nouvelle guerre sainte se dessine au loin, cette guerre que nous avons une première fois perdue par ta mort est en train de se rapprocher une fois de plus. Depuis le début, ta volonté était juste… Le temps a eu raison de nous, Zeus doit lui aussi s’en rendre compte, Athéna..."

Airik s’agenouilla en silence, dos à la statue, lame pointée au sol tout en se laissant entourer par ses officiers.
- "Il est temps..."

Les arches imposantes laissèrent place à une sérénité pesante, une sérénité qui se devait d’être respectée en ces lieux. D’une profonde concentration tous se laissèrent submergés par leurs pensées, la ferveur qui les lient aux Dieux. De son autre bras Airik posa avec souplesse sa main sur le torse de son armure avant d’entonner un récit en hommage à Zeus.

"Divinité de notre peuple, vénéré et incontesté,
Entend en ce jour les paroles de l’un de tes enfants.
Accorde moi ta sagesse pour guider une âme à travers tous ces ténèbres,
Père des pères, loué et chérie par ton peuple,
Entends les paroles de celui qui recherche les raisons à son existence..."

L’olympien respira un court instant, rabaissant son regard aveugle vers le sol

Un autre moment de silence envahi la pièce, chacun pouvait ressentir l’intensité de la situation. Tout semblait aller à la fois si vite, l’atmosphère devenait écrasante lorsque une sensation déstabilisante envahie chacun, l’appel avait été entendu.
Sur ses côtés, seuls Phénix et Persée remarquèrent les premiers essoufflements visibles de leur commandant. L’appel semblait faire ressurgir trop de volonté qui luttait contre ce qui condamna l’Olympien lui-même.

La salle s’enveloppa d’une couleur bleutée, redonnant vie au temple d’Athéna. La forme de Zeus se laissa dessiner par l’aura divine l’enveloppant. D’une main Zeus chassa l’image pour laisser place à sa vraie personne. Son bâton empoigné de son autre main se posa sur le sol, créant un léger écho dans le temple et un coup dur dans le cœur d’Airik, réalisant que chaque rencontres étaient plus difficiles les unes que les autres.

......



olymp Par Airik - disciple d’Athéna  le 01/09/2005 à 19:27

De son puissant bras, Zeus entreprit un tour de cercle tout en visant du regard les présents avant de s’arrêter en son centre. D’une voix pure et placide, Zeus entama la discussion.

- "Que signifie cela Airik… J’espère que tes explications méritent d’être entendues. "
L’Olympien s’inclina tout en acquiesçant en silence.
- "Merci de m’avoir reçu Seigneur Zeus. "
Zeus scruta un instant le visage de la statue de pierre, visage qu’il ne devait avoir perçu depuis bien longtemps.
- "Me faire venir en ce lieu…" La divinité étouffa ses paroles dans sa barbe avant de reprendre.
- "Je t’écoute Airik…"
- "Seigneur Zeus, je vous ai fait venir ici pour parler de l’avenir de notre peuple. Les guerres entre les cités du Sud éclatent, les titans alliés à votre père parcourent les terres d’Olympia. S’ils venaient à se mêler aux peuples des forêts, leurs influencent sur nous ne seront que mauvaises. A ce jour, la situation avec le peuple sauvage est telle qu’ils nous considèrent dans leur ensemble, comme des êtres corrompues par la soif de sang. J’ai fait ce qui était en mon pouvoir pour éviter ce conflit mais en vain, pardonnez-moi…" L’Olympien s’inclina à la fin de ses paroles, laissant prendre instinctivement la parole à Zeus

- "Les Hommes Sauvages sont ce qu’ils sont, aussi fiers de leurs convictions comme vous autres. Leur destiné s’oppose farouchement à la vôtre, admettre une vérité serait sûrement pour eux être indigne à Gaïa même… Votre combat contre ce peuple ne s’éteindra sûrement jamais, même en omettant la présence des Titans sur ces terres.
Tôt ou tard, le peuple Elfique succombera à la volonté des Titans. Ce jour là vous devrez faire face à ce combat pour préserver l’équilibre d’Olympia. "

L’assemblée acquiesça en silence sauf Airik qui resta de marbre. Ses pensées perdues ne pouvaient le laisser croire qu’il serait encore présent lors de cette bataille, l’empêchant de s’exprimer.
Zeus observa un instant Airik, devinant de par l’expression de ses traits et déchiffrant son esprit brouillé, que sa présence n’était pas uniquement requise pour des problèmes de guerre entre peuples. L’aura divine du Dieu s’intensifia un instant, braquant du regard Airik avant de relancer la parole.


- "Eh bien, il semblerait que mes paroles ne t’effleurent guère l’esprit. "
Les yeux d’Airik marquèrent un moment d’hésitation. Cette phrase qui marquait le moment de reprendre son combat. L’esprit de l’Olympien s’accéléra, cédant à une crainte qui le hantait depuis trop longtemps. Après un trop court moment de réflexion lui qui s’y était pourtant préparé, se prononça avec hésitation.

- " Comment une personne qui ne se retrouve plus, pourrait comprendre le sens de ces mots… Mon fardeau vous laisse sûrement appréhender votre réelle présence en ce lieu. Votre clémence envers moi reste un mystère et le reproche subsiste éternellement… Seigneur Zeus, le moment est venu pour moi et pour vous à répondre de mes actes. Je ne pourrais plus avancer comme je l’ai fait jusqu’à présent, mener une guerre dans le doute me détruira ainsi que ceux qui me suivent... Libérez-moi de cette ombre par votre jugement, je vous en supplie…"

Zeus réfléchi un moment. Le fait de n’avoir rien oser entreprendre jusqu’à présent relevait plus d’une non nécessité. Voir l’un de ses anciens Champions arrivait à bout aujourd’hui, le laissa douter sur sa position. Se glissant derrière les olympiens réunis, il posa sa main sur le visage de la statue d’Athéna, se remémorant de trop de souvenirs. Puis d’une voix calme, Zeus laissa couler quelques paroles.
- " La destiné est une chose que l’on ne maîtrise pas… Tu devrais pourtant le savoir. "
Zeus s’en retourna devant les Olympiens.
- " Tu doutes de toi-même, comme tu le souhaites je répondrai de tes actes. "
L’Olympien releva son regard en tout dignité vers celui de Zeus et c’est d’une voix sans remords qu’il se prononça.

- " Votre jugement sera pour moi, ma délivrance... "
Resserrant le pommeau de sa lame avec force comme s’il devait en être son dernier combat à livrer, un combat contre lui…
- " Je suis Airik, ancien membre appartenant à l’ordre des Sages d’Athéna. A la chute de notre ordre, je devins l’un des fondateurs de l’Armée Libre Olympienne, j’en acquis le titre de Champion par le peuple Olympien.

Ma chute dans la guerre du Nord m’entraîna dans ma propre condamnation en devenant un membre au service de la Seven. Ce jour là, j’ai perdu tout ce que j’avais de plus cher au monde, mon honneur... J’ai fais versé le sang de mon propre peuple, me vouant à une existence misérable, et pourtant…"
Dans ses paroles, l’Olympien essoufflé ressentait au fond de lui la marque de ce mal qui le brûlerai pour l’éternité .
- "Au prix de sacrifices, mon retour parmi les miens lors du sacrement d’Orphée notre nouveau Prince, me mena à devenir un membre de la Garde Impériale. J’ai été promu par sa confiance jamais perdue en tant que dirigeant de la Légion, nouvel ordre pour votre plus grande gloire et celle de notre peuple. "
L’Olympien rabaissa la tête vers le sol, essayant de cacher un instant sa fatigue.
- " Je crois en tous ceux qui m’entourent, mais moi-même ne me retrouve plus… La Légion est à présent sous un contrôle sur, mais ces combats incessants me poussant dans l’hésitation nous mènera tôt ou tard à une défaite certaine…"

Relevant une dernière fois avec une conviction des plus voué.
- "Je suis et je resterai jusqu’au bout un servant d’Athéna. Je ne me cacherai pas de mes erreurs et je les assumerai jusqu’à la mort. Seigneur Zeus, depuis ce jour je ne sais comment vous me considérer, apporter moi les réponses que j’attends… "

La divinité laissa s’embraser ses yeux d’une faible lueur tout en s’avançant vers Airik.
- "Olympien Airik, ce que tu as oublié dans ta pensée, est que tu ne pouvais échappé ou admettre l’erreur qu’a commis mon fils Arès. Ta destiné t’a été pris et pourtant tu as su de par ta foi retrouver ton chemin. Je peux comprendre que les fautes commises dans ce chemin chaotique reste la question existentielle à ta raison de vivre. Cette raison que tu as essayé de trouver auprès de Thémis et des autres ne pouvait revenir naturellement. "

Zeus laissa surgir la puissance divine de son bâton qu’il concentrait par excellence dans son autre main. Puis rabattant son regard impartial sur Airik accompagné de ses dernières paroles.
- "Puisses-tu goûter à un repos mérité…"
La main emplie d’essence divine s’écrasa avec force sur l’armure de mailles. A l’impact l’Olympien se recroquevilla sur lui-même sans dégager la moindre expression, plongeant inévitablement ses compagnons dans le doute. Zeus retira sa main au contact, laissant s’effondrer le corps du condamné encore enveloppé par l’aura divine à même le sol. La résonance de la lame cédant à la poigne d’Airik dans sa chute, paraissait aux yeux de tous comme un symbole vivant s’éteindre.

Le regard de Zeus s’adoucie à la vue des visages des officiers qui même en dépit de la situation, ne pouvaient rien entreprendre pour leur supérieur.
- "Airik reste parmi vous... "
Visant du regard Airik avec un air de compassion.
- " Champion, par tes pensées et ta volonté véritable, entends moi. Pour la confiance nouvelle que je t’accorde, puisses tu retrouver un nouvel élan dans le pardon qui t’es aujourd’hui accordé. Reçois en ce jour l’honneur de porter le nom de celle que j’ai banni à jamais des terres d’Olympia. Revis de tes efforts et rapproche toi de la Sagesse, honorable servant d’Athéna. Puisses tu ne plus jamais connaître le goût amer de la déception. "

L’Olympien à semi conscient se laissait porter par les paroles de Zeus comme guidés dans ses pensées qui ne l’empêchèrent pas de contenir des larmes, larmes que bon nombre de gens auraient pensés qu’il en était vidé depuis longtemps.
Puis se reprenant d’une voix inébranlable Zeus lança à tous.

- " Tenez-vous tous prêts, la menace des Titans se fait ressentir de plus en plus et ne laisse prévoir rien de bon pour l’avenir. Mener votre combat comme vous le faîtes tous avec fierté et courage. A présent il est temps de me retirer, je vous abandonne à vos occupations. "

Le Dieu illumina une dernière fois le cœur du temple avant de disparaître dans un halo divin, laissant aux présents retrouver leurs esprits. La volonté des Dieux restait inévitablement un mystère, en ce jour un Olympien retrouve sa splendeur d’antan qui plus est, béni par la volonté du Dieu créateur.
Aujourd’hui Airik renaît de son long tourment, aujourd’hui l’apaisement perdu enfin retrouver ne sera que le commencement d’un nouveau départ.