Les Dalyans | |
Topic visité 57 fois Dernière réponse le 09/01/2005 à 21:26 |
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Chapitre premier : Les Dalyans.
Dans un endroit très lointain vivent les Dalyans. Une peuplade d’hommes sauvages oubliée de tous. Les Dalyans eux-mêmes, en un temps, oublièrent le reste du monde … Engoncés dans leur petite vallée, ils se développèrent loin de toute civilisation. Oh bien sur ils ne sont pas apparus par magie en cet endroit reculé du monde … Ils furent des hommes sauvages vivant dans une grande cité, comme jamais il n’en a été bâtie d’autre jusqu’ici. Cette cité était habitée d’hommes sauvages uniquement. Elle était de bois faite, elle était une forêt, en fait … Mais une forêt modelée et remodelée par les druides, pour en faire un lieu de communion entre chaire et bois, entre sang et sève… Tout se passait parfaitement, ou du moins, presque, seules les querelles de village venaient parfois perturber le rythme égayé auquel battait cette cité. Mais – car il y’as toujours un mais – un jour cet équilibre fut rompu. Oh … La cité ne fut pas détruite pour autant mais elle se transforma. Au début on ne le remarquais pas ... Le changement se fit sur plusieurs longues années, il était du à un druide, infecté par la graine du mal. Son esprit s’assombrit et en même temps s’assombrissait notre belle forêt, les arbres devinrent noir, d’abord en leur cœur, puis la noirceur se répandit, peu à peu. L’écorce noircis puis vinrent le temps ou les feuilles aussi prirent cette couleur sombre. Les arbres finirent noirs, comme le cœur du druide ainsi que son esprit … Mais la n’était pas encore le pire. L’osmose entre les habitants et la forêt était telle, que ceux-ci furent également infectés !!! Les habitants ne s’en rendirent pas compte, il aurait fallu pour cela qu’ils observe l’événement de l’extérieur. Mais il était en plein dedans, et c’est ce qui causa leur perte. Ils furent infectés, peux à peux, mais une poignée parvint à se détacher de l’étreinte du mal … Cette poignée fut dirigée par un Druide du nom de Corwyn. On l’appella plus tard « Corwyn le sage ». Corwyn, suivit de quelques cinq hommes sauvages, qui comptaient parmis les guerriers de la cité ainsi que par trois femmes et l’enfant d’une de celle-ci, partirent de la cité, pour ne jamais y revenir. Avant de la quitté à jamais, tous la contemplèrent, durant ses derniers instants. Ils prièrent. Il faisait nuit, en ce moment là, personne ne pouvait les voir partir … on les aurait tué sinon. Corwyn profita du sommeil des gens pour mettre feu au premier arbre, à l’orée de la cité. Cet arbre enflamma le second , le second enflamma le troisième, et ainsi de suite … Et dans la nuit, des flammes mauves s’élevèrent jusqu’à toucher le ciel, poursuivies par cris de râles, de fureur pour finir en gémissements de mort … Corwyn dit alors : - La cité de la nature, devenue cité noire, pour ce soir devenir la cité ardente, aura hébergé à leurs tours le bien puis le mal, perpétuant ce dernier. Mais ce soir, dans les flammes brûleront les hérétiques, car Gaïa en a décidé autrement. Aucun de ceux qui s’était échappé avant que son cœur ne soit corrompu n’y est retourné. Mais certains voyageurs de passage raconte qu’à la place de la glorieuse cité de jadis s’élèvent maintenant des arbres brûlés, qui ne meurent ni ne pousse, avec pour seules feuilles les innombrables squelettes, attachés aux arbres tel des pantins. Si on les observe on pourrait presque les voir grimper, monter vers les nuages, pour tenter vainement d’échapper aux flammes, et si l’on écoute un peu trop bien, on entend encore une plainte effroyable parcourant l’ancienne cité … Ce lieu est maudit, disent les voyageurs, d’horribles choses l’habite, et jamais, il ne faut y aller, jamais ! Corwyn et le reste de ce qu’on appelle maintenant les « anciens » avaient toujours respecté cela, et il en fut ainsi pour toute leur descendance, de génération en génération. Corwyn parcouru de long kilomètres avec les anciens. Ils marchèrent en tout et pour tout un an et huit jours. Allant toujours plus loin, ne s’arrêtant jamais pour regarder derrière eux. Ils ne croisèrent aucune peuplade, aucune civilisation, aucune trace de vie, si ce n’est la nourriture qu’ils chassaient quotidiennement. A l’aube du huitième jour, ils atteignirent le bord d’une montagne, surplombant une immense vallée. A l’extrême nord de cette allée s’écoulait une énorme cascade, et les seuls sons que l’on pouvait entendre étaient son mugissement ainsi que le chant des oiseaux. Corwyn s’adressa alors à ses « compagnons » de voyage. - Cette vallée semble prospère, descendons et parcourons là. Si la faune y est belle, si la flore y est magnifique, nous y installerons nos maisons, et nous y allumerons un feu, celui du renouvellement de notre race. Et les anciens acquiescèrent. Ils descendirent tous alors dans la vallée et l’explorèrent de fond en comble. Comme l’avait espéré Corwyn, beaucoup d’animaux y vivaient, et on y trouvait toute sorte de plantes dont certaines inconnues des anciens. Ainsi au soir du huitième jour, ils bâtirent de solides mais modestes maisons. Le lendemain, Corwyn tint à ce qu’ils se réunissent pour former conseil. - Maintenant que nous avons trouvé une terre d’accueil, il nous faut oublier dans nos cœur notre cité de jadis, comme nous l’avons oubliée dans nos têtes. Il faut renoncer à notre nom, et en prendre un autre, qui signifiera le renouveau désiré de notre race. - Un … un autre nom ? Balbutia la mère de l’unique enfant de la tribu désormais. - Un autre nom, affirma Corwyn. J’y ai réfléchis longuement en la nuit passée et j’ai décidé de nous renommer les « Dalyans », sous réserve d’un vote majoritaire. - Vous savez très bien que nous sommes d’accord Corwyn, votre voix est celle de la raison et de la sagesse, vous nous avez sauvez de la cité, sans vous, nous serions la bàs, mort, brûlés, intervint un guerrier. - Vous savez, que je devais le faire, dit sèchement Corwyn, si je ne l’avais pas fait, le mal se serait étendu sur les contrées avoisinantes. Et ce n’est pas une forêt qui aurait été rongée, mais le monde entier, qui aurait pourri de l’intérieur. - Je … je ne disais pas ça sur un ton de reproche … Corwyn … Fit le guerrier, malheureux de voir comme cet évènement avait coûté à Corwyn. - Je … Je suis désolé, mon enfant … C’est …Corwyn se rassit, décontenancé, il semblait en nage. - Désormais la tribu se nommera « Dalyan », fit une femme, se levant. Elle s’approcha de Corwyn et mit ses mains sur les épaules de celui-ci avec délicatesse et tendresse. Maintenant il faut que vous alliez vous reposer, souffla t’elle à l’oreille de Corwyn. Corwyn avait le regard obsédemment fixé sur le feu autour duquel le conseil c’était réunis. Il acquiesça d’un signe de tête aux paroles de la femme et la suivit jusqu’à ses appartements. La femme revint plus tard alors et déclara que Corwyn était fiévreux. Tous prièrent pour lui puis ils allèrent dormir à leur tour. Chacun veilla sur la santé de Corwyn tour à tour pendant la nuit, mais aucun ne le vit guérir, à leur grand désarroi. Il resta allongé plusieurs années, dépérissant. Tous savaient qu’ils ne pourraient l’aidé et qu’il finirait par mourir de la maladie qui l’avait si vite gagnée, mais tous continuaient à le porté en haute estime, respectaient ses ordres, et venaient quérir conseils à son chevet. Et c’est dans son lit que Corwyn le Sage s’éteignit, quatre ans après leur arrivée dans la vallée. On brûla son corps et on laissa les cendres au vent, du haut de l’aplomb de la montagne. Les anciens entonnèrent alor sune douce mélopée, de quelques verbes … - Va au centre de la terre, Disperse tes avoirs, Et fait fîs du temps, Rejoins tes pairs, Atteins l’exutoire, Rejoins les printemps, Eternels au demeurant, Aux côtés de Gaïa, Sois heureux à jamais, Vois ton peuple évoluant, Vois ton peuple suivre ta voie, Vois ton peuple et va en paix … S’en suivit un long silence, puis, sans un mot, tous redescendirent dans la vallée, et continuèrent à mener leur vie, et opérèrent tous, en communion, pour réaliser le rêve de Corwyn. Rebâtir une cité prospère et saine, ou la parole est aux peuple, aux hommes sauvages. Sont rêve, c’était les Dalyans. Comme l’oiseau fait son nid, petit à petit, les anciens se reproduisirent jusqu’à former une grande tribu, et ils se mirent à bâtir ce qui devrait être les premières fondations de la nouvelle « cité de la nature ». L’expansion se fit rapidement, toutefois, la cité ne dépassa pas les frontières de la cité, qui était déjà fort grande. Ainsi épargnés par les affres de la civilisation, exemptés de tout contact extérieur, ils évoluèrent à travers les âges, tout en conservant les traditions anciennes et la langue parlée jadis. Mais un nouveau « mais » s’interposa entre eux et leur bonheur. La vallée florissante, devenue la nouvelle « cité de la nature », ne disposait pas de ressources suffisantes pour héberger tant de monde, et la montagne alentour n’offrait pas autant que la vallée, et surtout, pas suffisamment non plus. Il fallut prendre une décision rapidement, au vu du nombre croissant d’habitant et de la diminution croissante de nourriture. Les anciens, depuis longtemps exhumés, avaient laissé un noble héritage à leurs enfants qui avaient grandis selon les volontés de Corwyn, il résidait donc toujours un conseil, formé par des hommes et des femmes sauvages, élus par des hommes et des femmes sauvages. Le conseil se réunis pour discuter du problème de la famine imminente … - Il faut réagir ! Et vite ! Intervint Selwyn. - Certe … Mais comment le pouvons nous ? Interrogea une femme de l’assemblée. - Nous ne pouvons pas recommencer un … un grand exode ! Souffla péniblement un autre. - Si il le faut, nous le ferons. Dégluttit Selwyn, avant de se reprendre. Toutefois, si une autre solution est envisageable, nous l’envisagerons. - Et bien nous pourrons simplement voir aux alentours si il n’y as pas de terre ou l’on pourrait chasser. - Cela a déjà été fait, vous le savez bien ! S’écria Selwyn. Nous ne pouvons pas rester aveugle plus longtemps … la situation est critique. Il faudrait un miracle pour que nous trouvions une solution autre que l’exode ! - Et si nous tentions d’entrer en contact avec une autre race ? Dit timidement une femme de forte corpulence qui jusque la s’était tue. Cette parole sembla ébranler le conseil entier. Tous semblèrent confus,certains rougir, commencèrent à s’énerver, cela se lisait sur les visages. - Aucun autre peuple n’existe ! Cela se sait ! Cela à été prouvé pendant le grand exode, qui mena Corwyn le Sage et les anciens en cette vallée qui nous a accueilli, ce cadeau des Dieux ! Et quand bien même d’autres races existeraient, crois-tu qu’ils nous aideraient ? Si ils en avaient la possibilité, crois-tu qu’ils nous offriraient des terres et de la nourriture ? Crois-tu qu’ils accepteraient de voir des étrangers s’installer chez eux ? Crois-tu que Corwyn aurait accepter telle chose en nos terre ? Dit sauvagement un des vénérables homme sauvage du conseil. - Oui … Il l’aurait fait, prononça calmement Selwyn. Il aurait accepté que des étrangers s’installent … Il voulait instaurer une cité ou la paix aurait régner, et ou tout les enfants de Gaïa auraient été accueillis à bras ouvert … Il aurait bien voulu … Selwyn s’arrêta, il semblait pris d’une grande peine, soudainement. Tous se turent et méditèrent ses paroles, après quelque instants, la forte dame qui avait émis l’hypothèse selon laquelle l faudrait demander de l’aide à d’autres races repris la parole. - Il faut organiser un voyage, envoyer des hommes visiter les contrées plus lointaines, peut-être y trouverons nous une étincelle d’avenir. - Oui, dit Selwyn. Nous allons envoyer des hommes, tu as raison. Et je prendrais la tête de ces hommes. - Quoi ? S’exclama le vénérable. Tu ne peux pas partir ! Tu es nécessaire à ton peuple t… - Je suis nécessaire à mon peuple et c’est pourquoi j’irais, coupa net Selwyn. - Ce … C’est insensé, murmura le vieil homme en se laissant tomber sur sa chaise. - Je partirais dans deux jours, le temps de préparer l’équipement nécessaire. Faites appeler les meilleurs chasseurs que nous possédons, si nous venons à rencontrer d’autres peuples, peut-être aurons nous besoin de nous défendre par les armes, même si ce n’est pas ce que je désire. - Bien, dit la forte dame, nous ferons le nécessaire, va maintenant. Selwyn se leva, il quitta la pièce et tandis que les portes se refermaient derrière lui, il pu entendre les voix éclater dans la salle du conseil … Chapitre second : Selwyn. Selwyn était anxieux, demain à l’aube il partirait explorer des contrées lointaine dans l’espoir de découvrir une nouvelle terre d’accueil pour son peuple, pour le peuple de son arrière, arrière, arrière, arrière …. Grand père, Corwyn le Sage. Il était de la lignée directe de celui-ci, étant le lointain petit fils du fils que Corwyn avait eu, le seul et unique enfant qui avait été sauvé de la « grande catastrophe ». Demain à l’aube il dirait peut-être au revoir, peut-être adieu à ceux qu’il aimait et à ce qu’il aimait. Non … Il ne pouvait se résoudre à accepter cette pensée. Jamais il ne dirait adieu à qui ou à quoi que ce soit. Il reviendrait, glorieux, et apporterait la bonne nouvelle à son peuple « Mes amis, restez en paix sur vos terre, nous vous apportons nourriture et eau pour l’éternité ! » … Cela il l’avait rêvé, il avait même pensé ses rêves réalité. Il ne songeait qu’à cela depuis qu’il avait prix sa décision lors du conseil. Et si il abandonnait le projet ? Si ils cherchaient tous ensemble une autre solution ? Un nouveau conseil … Décidément, non. Ils avaient cherché plus d’une fois des solutions, en vain. La seule qui s’était présentée était un nouvel exode … Il ne pouvais pas renoncer, il ne pouvait laisser tomber les bras « Tu es nécessaire au peuple ! » avait dit le vénérable. Il devait le faire, il devait partir, pour lui, pour son peuple. La dernière nuit qu’il passa à la cité de la nature fut sans doute la plus mauvaise qu’il passa dans toute son existence, il se leva tôt, avant le lever du soleil, sella son cheval et partit en compagnie d’une poignée de chasseurs des plus aguerris. Ils semblaient terrifiés à l’idée de partir si loin, mais quelque mot de Selwyn suffirent à leur remettre un peu de baume au cœur, suffisamment du moins pour qu’ils partent sans se retourner. Ils entamèrent alors un long périple, ils galopèrent du matin au soir, chaque jour, pendant des mois. Et au plus ils avançaient, au moins la terre était fertile. Rien sur ces terres désolées, juste de la terre, des cailloux, des herbes sèches et des sources taries. Rapidement les provisions vinrent à manquer. Alors Selwyn rationna la nourriture et l’eau entre hommes et chevaux. Plusieurs tombèrent de faim et de soif, parfois de fatigue. Alors on les enterrait, pas le temps de brûler leur corps et de répandre leurs cendres. Durant l’après midi du quarante deuxième jour, la troupe, fatiguée, fit une pause au sommet d’une colline … Un long silence s’était installé, comme d’habitude. Les hommes ne savaient quoi dire, ils pensaient. A leurs femmes, leurs enfant. A leurs terres, a tout ce qu’ils avaient abandonnés et qu’ils ne reverraient jamais, c’était presque une certitude pour eux désormais. Soudain le silence fut rompu. - Qu’est-ce que c’est que ça, s’exclama un des chasseurs. Selwyn s’approcha de l’homme pour contempler l’endroit qu’il indiquait de son index, plusieurs autres hommes suivirent le mouvement. Au bout de l’index de l’homme, des arbres d’une noirceur plus profonde que celle de la nuit se dressaient vers le ciel, il se tortillaient dans tous les sens. L’endroit dégageait une aura inquiétante. - On dirait qu’ils essayent d’échapper à quelque chose … Dit un homme. - La cité maudite … murmure Selwyn dans un effort quasi surhumain. Selwyn se dirigea vers sa monture, il la sella, tandis qu’un homme s’approchait de lui et commençait à lui parler, les autres écoutèrent la conversation avec attention. - Vous … vous ne voulez tout de même pas y aller ! Fit l’homme. - Si, j’y compte bien. - Mais … c’est .. c’est la cité maudite ! - Et alors ? As-tu peur ? Avez vous peur, chasseurs ? S’écria t-il en s’adressant à tous les hommes. - Ce … c’est la mort qui nous attends là bas, Selwyn, vous le savez bien … Gémit l’homme. - Je n’ai que faire de la mort ! Suivez moi, ou partez, je vous laisse le choix, finit-il par dire avant de commencer à trotter vers la cité maudite. D’abord, tous les hommes furent pris d’une crainte énorme, puis, l’un d’eux parvint à vaincre cette peur. Quelque peux hésitant, il s’approcha doucement de sa monture, et commença à la seller. Plusieurs l’observèrent puis l’imitèrent, et ils rejoignirent Selwyn au galop. Deux autres restèrent, et les contemplèrent. Tout deux se mirent à pleurer sur place, mais aucun ne bougea. Selwyn était maintenant à l’orée du bois. Il était heureux de voir que la plupart de ses hommes l’avaient rejoins, mais il n’y pensait pas trop. En ce moment, c’était la forêt noir qui s’étendait face à lui qui l’intriguait. Il descendit de sa monture et en pris les lanières dans la main gauche, ses hommes firent de même et il se décida alors à pénétrer dans la cité maudite … Autour d’eux s’étendait la forêt dévastée, ils pouvaient contempler les squelettes pendus aux arbres, ou craquants sombrement sous leur pieds. Ils commençaient à s’enfoncer dans les profondeurs de la forêt, les arbres qui furent jadis des maisons avaient pour certains les portes ouvertes, exhibant les cadavres brûlés vifs de familles n’ayant pas su s’en échapper, les cendres de leurs chaires restées accrochées fébrilement aux os. D’autres avaient les portes fermées, renfermant sans doute d’autres horreurs insoupçonnables. Tandis que la troupe avançait lentement, tel un cortège funèbre, l’un de ses membres s’arrêta. A quelque centimètres de ses yeux, une petite lumière bleue illuminait son visage. - Oh ! prononça t-il faiblement. Qu’est-ce que c’est ? Il avança sa main pour touché la petite lumière, mais celle-ci recula rapidement. - Viens ici ! Murmura t-il. La petite lumière commençait doucement à s’éloigner, puis disparut au détour d’un arbre, l’homme décida de la suivre. Pendant ce temps, Selwyn et le reste des hommes continuaient leur avancée, n’ayant pas remarqué l’absence de cet homme. - Comment Le Sage a t-il pu faire brûler tant d’innocents ? Prononça un des chasseurs. - Ce n’étaient pas des innocents ! Lui répondit un autre. N’as tu jamais lu ou entendu les récits contés par les anciens, et transmis de génération en génération ? - Tout de même, c’est horrible … - « Mais ce soir, dans les flammes brûleront les hérétiques, car Gaïa en a décidé autrement … » Intervint Selwyn. Tel furent les paros de Corwyn le… Selwyn n’eut pas le temps d’achever sa phrase car un cri abominable se fit entendre. Suivit un bourdonnement accompagné d’un sifflement strident dont le volume augmenta, si bien qu’il en devenait quais insoutenable de les écouter. Certains hommes perdirent le sens de l’équilibre et tombèrent au sol, se recroquevillant sur eux même, frappant leurs tempes de leurs mains pour tenter d’arrêter le bruit, il les rendaient fou. Puis, sans crier gare, le bruit s’arrêta, et du sol s’extirpèrent des formes fantomatiques, ainsi que des arbres, ils étaient des centaines, semblant sortir de trous qui n’existaient pas. La terreur gagna alors rapidement la troupe, tous étaient figés sur place. Un des spectres s’approcha de Selwyn et s’adressa a lui, comme un homme à l’agonie l’aurait fait, mais avec un ton surréaliste dans la voix. - Corwyn, qu’as tu fais là ? Regarde nous, tu nous à condamnés ! Cria le spectre. - Je … je …je ne suis pas Corwyn, balbutia Selwyn, reculant de quelque pas, face au spectre. Celui-ci émit un rire guttural, puis reprit. - Tu n’aurais pas du … Corwyn, si tu étais resté avec nous, nore cité aurait grandie, à un point que tu n’imagine même pas … Nous aurions envahi les terres, les unes après les autres, nous aurions conquis le monde ! Les Elfes, les Nains, les Géants … TOUS seraient à nos pieds, nous implorants ! Mais tu as tout gâché Corwyn … VOIS CE QUE NOUS SOMMES DESORMAIS ! Elfes ? Nains ? Géants ? Alors les légendes disaient vraies. Selwyn s’en rendait compte à l’instant, mais il était trop terrifié pour penser à quoi que ce soit d’autre qu’à la marre de spectres qui se resserrait autour d’eux. Soudain, Selwyn recouvra un peu de sa volonté et il cria désespérément à ses hommes « Courez ! ». Tous se mirent à courir, la marée de spectre se jeta sur eux engloutissant les hommes comme une vague engloutit un bateau. Selwyn fit des moulinets avec son épée, donna des coups, tout en courant. Mais son épée ne rencontrait rien, elle traversait les spectres, comme si ils n’existaient pas. Peut-être était-ce lui qui n’existait pas ? Il n’en savait plus rien. I se demandait. Il espérait être plongé dans un cauchemar, se réveillé et ne plus jamais les voir, les spectres !!! Il en avait traversé plus d’un à présent, impossible de faire autrement, ils étaient partout. Et à chaque fois qu’il traversait l’un d’eux, il sentait sa vie lui échapper … un peux plus à chaque fois. Et la … plus de spectre. Plus rien devant lui, juste une plaine, vide et vaste. Derrière lui, la forêt, il vient d’en passer l’orée située à l’extrême du côté par lequel il étaient entrés. Mais il n’ose se retourner, il continue à courir, sans cesse. La nuit, il continue de courir, il se sent poursuivi, il a peur. Ses craintes d’enfants ressurgissent, il voit les monstres qui attendaient sous son lit qu’il vienne se coucher. Ceux cachés dans les bois le jour, et qui le hantaient la nuit. Ceux qui le poussaient si souvent à crier : - Maman ! Selwyn tombe, il est fatigué. Il est las, il n’en peux plus. Dormir, se reposer. Il ferme les yeux, un frisson le parcours. Ce doit être les spectres. Tant pis, il s’endort, il meurt à vrai dire. Il en est persuadé. Maintenant il rêve, il voit sa mère, face à lui. Il lui tends le bras, mais celui-ci est trop court, il est redevenu enfant maintenant. Alors il fait un pas, sa maman le félicite, il en fait un autre, elle semble heureuse. Elle lui tends les bras, il avançe encore. Il n’arrive toujours pas à la toucher, un pas de plus … Voilà, il arrive à toucher sa robe maintenant. Il s’accroche à sa jambe, il la serre de toute ses forces de petit garçons, et elle, elle le serre dans ses bras, tendrement, les bras d’une mère. Sa jambe est chaude, et le velour de sa robe est doux, que c’est bon. Il se sent heureux. Le contact devient froid, il lève la tête, sa mère semble fâchée. La si belle forêt qui les entourait se transforme peu à peu, elle noircit, doucement. Sa mère se met en colère, elle le jette à terre « Corwyn, qu’as tu fait la ? » crie t’elle. « Regarde Nous, tu nous a condamnés ! » Elle est furieuse, sa voix change, son corps aussi, et ses habits. Selwyn recule, devint lui se dresse le spectre. Il s’agit du druide qui a pervertis la cité, il le sait maintenant. Il recule toujours plus, mais le spectre s’approche inéxorablement, puis il plonge sur Selwyn, qui ne peux l’éviter. Il est trop petit. Le bras du spectre lui transperce le cœur. Tout deviens froid, il commence à voir flou, tout devient noir, maintenant, il n’y vois plus … - Que t’ais-je fais maman ? Dit Selwyn. - Que dit-il ? Demande un des chasseurs aux autres qui ont pu survivre. - Il délire, réponds l’un d’eux. - Maman… Continue Selwyn. Tout doucement, il recouvre la vue. Des gens se penche vers lui, il ne les distingue pas encore très bien. Ca y’est, il les voit. Ce sont ses hommes, ceux qu’il a emmené a travers la cité maudite. Ceux qui ont vu la forêt noire, qui ont pu échapper aux spectres … Il se redresse de façon a être assis sur son lit, il n’as aps encore suffisamment de force pour se lever, il le sent. - Mon dieu qu’ais-je fait … prononce t-il faiblement. Je vous ai emmenés à la mort ! - Nous ... Nous ne vous en voulons pas, Selwyn. - Qui à pu échapper aux spectres ? Demande Selwyn. - Nous sommes une douzaine à avoir survécu, Selwyn. Sans compter les deux qui ne sont pas entrés dans le bois et qui l’ont contourné, nous les avons retrouvés. Ils étaient penchés sur votre dépouille, à prier. Enfin du moins c’est ce qu’ils pensaient, il est heureux que nous soyons arrivés à ce moment là d’ailleurs. Comme ils vous croyaient mort ils voulaient vous brûler. Vous vous imaginez … Brûlé vif après avoir échappé aux spectres. C’eut été idiot … Vous ne croyez pas, Selwyn ? - Aide moi à me lever, répondit simplement Selwyn. L’homme aida Selwyn à se relever et le conduis hors de la tente. Selwyn observait alors l’horizon embrasé par le soleil levant. - Combien de temps ais-je dormis ? - Cinq jours, Selwyn. - Qu’avez vous fait entre-temps ? - Nous avons exploré les environs. Il y as de la nourriture ici et des hommes. Beaucoup d’hommes. Des très grands et des très petits. Des très fins et des très gros. Certains nous ressemble. - Vous ont ils vus ? - Non, Selwyn, nous avons pris soin de nous cacher. - Bien … Lorsque je serais remis, j’irais, vous, vous resterez ici, et j’apporterais les nouvelles régulièrement. Tâchez rester discrets. - Bien, Selwyn, le destin puisse t-il nous être favorable. - Que Gaïa soit avec nous, finit par dire Selwyn, avant que tous deux ne retourne dans la tente. Nous étions arrivés en Olympia … HRP : Salutations à tous, comme vous devez le savoir maintenant, étant donné que vous avez lu "ma" chronique ![]() Si vous êtes motivé, je vous invite à me le signaler contactez moi au 4901. J'ai déja inventé une langue pour les Dalyans. le principe de notre rp consiste à être des hommes sauvages élevés selon d'anciennes traditions et ne parlant que leur langue, ou n'aynt du moins que peu de connaissances dans la langue commune en Olympia. L'adaptation à Olympia se fera naturellement si je puis dire. Bien à vous donc, Selwyn. |
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HRP:Une chronique longue mais que l'on prends plaisir à lire. Mes féliciations ![]() Ainsi donc, certains enfants de Gaïa furent séparé de Luminae pendant longtemps et à présent, quelques un de leurs membres arrivent dans le monde connu... Selwyn, soyez le bienvenu. |
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hrp : Merci beaucoup ^^. Heu techniquement on peut faire du rp ici ? Je demande parce que je croyais que c'était uniquement pour les chroniques.
Sinon tu es pas censé connaître mon nom :s, il est pas écrit au dessus de ma tête ![]() ![]() *Selwyn observa Kalik et sembla régir au mot "Gaïa"* Gaïa ? Wa viuv fo sov Gaïa wiq ? Sau ov-wa ? Xuoq wa go ni fuw go ni qiwato ? Ov-wa gov qov ? Qyq ... Lo no xyuv wyq xuvijo. Ow rauv iafaq gov qywov qov xoqa lavaufu, un qe i sao qyav ... Un qe i sao qyav ... Piuv wa vopov wo aq hun go Gaïa ... Yau ... *Selwyn resta longuement les yeux braqués sur Kalik silencieux. Puis il entreprit de parler en langue commune.* B-o-nne jure ... Ju m'apaile Selwyn. Selwyn ... |
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HRP: Autant pour moi ![]() Mmh... Voila qui risque de compliquer la tâche... Kalik pose sa main sur l'épaule de Selwyn en prononçant son nom puis pose la main sur son torse en prononçant Kalik, puis, entraine Selwyn ailleur. L'endroit n'était pas vraiment adapté. |