Par Ëarfuin le 01/01/1970 à 01:00 L'aube se levais sur un nouveau jour. Les mouettes reprirent leurs vols harmonieux au-dessus des flots. Leurs cris stridents me réveillèrent. Une vague vint alors lécher mes pieds. La mer me réveillait lentement, avec sa douceur habituelle.
En face de moi, il n'y avait qu'une étendue magnifique d'eau, plongeant au loin dans l'inconnu. Derrière moi, il n'y avait qu'une dune immense et majestueuse se dressant tel un rempart devant la plage infinie de sable fin.
Les vagues d'émeraude s'avançaient et reculaient sous mes jambes. Je regardais les crabes s'affronter dans de terribles combats, quelques poissons vinrent nager auprès de moi.
Je mangeais quelques mets que ma mère m'avait laissé. Le vent se levait de tant à autres, accompagnant le chant de la mer de sa symphonie musicale. Il venait caresser ma peau.
Les soleils jumeaux montaient lentement vers leur zénith. La chaleur commençait à réchauffer le sable et l'eau. Je me mis debout, lentement.
Je partis alors en promenade, toujours sous l'œil vigilant de ma mère. Elle m'accompagnait, où que j'allais et je n'osais pas m'éloigner d'elle. Ses flots rassurants éloignaient tous mes cauchemars.
Je sentis que ma vie allait prendre un tournant majeur aujourd'hui, mais je tentai de ne pas lui montrer. Mais au fond de moi, je savais que c'était elle qui me soufflait cela. Je sentais qu'elle allait m'être retirée... Je savais que c'était sa décision, mais je feignais de ne pas l'accepter.
Je décidai de me baigner, peut-être pour la dernière fois, en elle... Je plongeai dans ses eaux et nageai le plus loin possible du rivage. Je savais que je n'avais rien à craindre. En cas de danger, elle me protègerai en son sein.
Au milieu de cette étendue aquatique, je me sentais entouré par sa présence. Elle apparaissait être partout et nul part à la fois. Cela ressemblait à une sorte de communion entre elle et moi. Nous ne faisions plus qu'un, je comprenais ses moindres pensées, ses moindres changements d'humeur partout où elle s'étendait. Son esprit et le mien n'en formaient plus qu'un.
Au bout de quelques heures, elle me ramena à la plage, doucement, m'emportant dans son courant, puis elle m'y déposa. Le moment était venu. La terrible déclaration allait être prononcée.
Sa voix semblait douce et mélodieuse, et ses flots m'entourèrent lorsqu'elle prononça ces mots :
« Mon enfant, je t’ai élevé depuis ta tendre enfance comme mon propre écume, maintenant, il est temps que tu partes et enseignes au monde ce que tu as appris. Mais n’oublie pas, je serais avec toi tant que tu croiras en moi. Au revoir mon enfant. »
Je me mis à pleurer. Je ne m’imaginais pas tout seul sur une terre inconnue loin de celle qui m’avait élevé. Elle me murmura :
« Ravale tes larmes Ëarfuin. Nous nous reverrons un jour. »
Ce souvenir était remonté en moi pour me rappeler mon enfance auprès d'elle, ma mère... Mon dernier jour avec elle... Le jour où ma vie a basculé lorsque j'ai du partir...
Aujourd'hui, tout autour de moi, il y a une guerre infinie qui n'en finit pas. J'ai vu la tristesse, la souffrance et la mort.
Mais j'ai surtout rencontré des êtres exceptionnels : les anciens MOES, qui m'ont beaucoup aidés, mais qui ont choisi un chemin différent du mien...
Je partage un copieux repas au temple de la Balance avec les personnes qui me sont le plus cher à cet instant présent... Thémis, la déesse aux yeux bleus comme les flots de mon enfance... Les courageux olympiens Freyr et Trias... Goneb, un ami cher...
Je connaîtrai sans doute de nombreuses autres personnes et la guerre s'arrêtera sans doute un jour. Aujourd'hui, je suis fier vivre aux côtés de gens aussi exceptionnels...
En face de moi, il n'y avait qu'une étendue magnifique d'eau, plongeant au loin dans l'inconnu. Derrière moi, il n'y avait qu'une dune immense et majestueuse se dressant tel un rempart devant la plage infinie de sable fin.
Les vagues d'émeraude s'avançaient et reculaient sous mes jambes. Je regardais les crabes s'affronter dans de terribles combats, quelques poissons vinrent nager auprès de moi.
Je mangeais quelques mets que ma mère m'avait laissé. Le vent se levait de tant à autres, accompagnant le chant de la mer de sa symphonie musicale. Il venait caresser ma peau.
Les soleils jumeaux montaient lentement vers leur zénith. La chaleur commençait à réchauffer le sable et l'eau. Je me mis debout, lentement.
Je partis alors en promenade, toujours sous l'œil vigilant de ma mère. Elle m'accompagnait, où que j'allais et je n'osais pas m'éloigner d'elle. Ses flots rassurants éloignaient tous mes cauchemars.
Je sentis que ma vie allait prendre un tournant majeur aujourd'hui, mais je tentai de ne pas lui montrer. Mais au fond de moi, je savais que c'était elle qui me soufflait cela. Je sentais qu'elle allait m'être retirée... Je savais que c'était sa décision, mais je feignais de ne pas l'accepter.
Je décidai de me baigner, peut-être pour la dernière fois, en elle... Je plongeai dans ses eaux et nageai le plus loin possible du rivage. Je savais que je n'avais rien à craindre. En cas de danger, elle me protègerai en son sein.
Au milieu de cette étendue aquatique, je me sentais entouré par sa présence. Elle apparaissait être partout et nul part à la fois. Cela ressemblait à une sorte de communion entre elle et moi. Nous ne faisions plus qu'un, je comprenais ses moindres pensées, ses moindres changements d'humeur partout où elle s'étendait. Son esprit et le mien n'en formaient plus qu'un.
Au bout de quelques heures, elle me ramena à la plage, doucement, m'emportant dans son courant, puis elle m'y déposa. Le moment était venu. La terrible déclaration allait être prononcée.
Sa voix semblait douce et mélodieuse, et ses flots m'entourèrent lorsqu'elle prononça ces mots :
« Mon enfant, je t’ai élevé depuis ta tendre enfance comme mon propre écume, maintenant, il est temps que tu partes et enseignes au monde ce que tu as appris. Mais n’oublie pas, je serais avec toi tant que tu croiras en moi. Au revoir mon enfant. »
Je me mis à pleurer. Je ne m’imaginais pas tout seul sur une terre inconnue loin de celle qui m’avait élevé. Elle me murmura :
« Ravale tes larmes Ëarfuin. Nous nous reverrons un jour. »
Ce souvenir était remonté en moi pour me rappeler mon enfance auprès d'elle, ma mère... Mon dernier jour avec elle... Le jour où ma vie a basculé lorsque j'ai du partir...
Aujourd'hui, tout autour de moi, il y a une guerre infinie qui n'en finit pas. J'ai vu la tristesse, la souffrance et la mort.
Mais j'ai surtout rencontré des êtres exceptionnels : les anciens MOES, qui m'ont beaucoup aidés, mais qui ont choisi un chemin différent du mien...
Je partage un copieux repas au temple de la Balance avec les personnes qui me sont le plus cher à cet instant présent... Thémis, la déesse aux yeux bleus comme les flots de mon enfance... Les courageux olympiens Freyr et Trias... Goneb, un ami cher...
Je connaîtrai sans doute de nombreuses autres personnes et la guerre s'arrêtera sans doute un jour. Aujourd'hui, je suis fier vivre aux côtés de gens aussi exceptionnels...
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