Moi, Babylonis, fils d'Héphaistion et d'Alexandre | |
Topic visité 58 fois Dernière réponse le 19/01/2005 à 18:44 |
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Je suis né, il y a fort longtemps, dans une comtrée lointaine ce la nôtre, dans les horizons lointains et poussiéreux que sont les côtes de l'Archontat, près de la grande ville de Thieubes. Dans cette ville, qui s'étendait à l'Est, vers les montagnes de Percéphone et à l'Ouest vers les étendues boréales de l'Actiphon, je vécus une partie de mon enfance, entouré d'un homme à l'allure altière et distinguée : Héphaistion. C'était un homme d'une gentillesse intégre, aux gestes lents et sûrs, qui n'eut jamais envers moi, quelquonque violence. Nous vivions une mazure au bord des métairies de l'Actiphon, à l'abri d'une colline, verdie par les bois et les bosquets qui amenait à une grande plaine, plus haut, la plaine d'Alexandre.
Comme j'approchais de mes quatorze ans, Héphaistion, un matin, me dit : - Babylonis, viens avec moi ! L'air grave et soucieux de cet homme m'allarma et je le suivis, appeuré quant à la mine triste que trainait ce cher père. Il m'emmena dans les montagnes, dans la plaine d'Alexandre et me demanda de l'écouter avec attention : - Babylonis, l'heure est venue pour toi de connaître les origines de ta naissance. Ma naissance ! Je la conaissais ! J'étais le fils d'Héphaistion, qui avait rencontré, jadis, une jolie paysanne. Quand celle-ci se trouva enceinte, appeurée, elle partit après avoir accouché et confié l'enfant à Héphaistion. - Non, Babylonis, c'est ce qu'on t'a raconté, mais la vérité est autre. Je fus saisis de peur. - As-tu déjà entendu parlé d'Alexandre ? - Oui, c'est le chef de Thieubes qui a conquis notre province, et qui est mort dans cette plaine, d'où son nom. Les yeux d'Hpéhaistion se fermèrent. - Oui. - Et alors ? Pourquoi me parles-tu d'Alexandre ? Mon père libéra un souffle rauque, et joigna ses mains. - C'est ton père, également. Je ne comprenais plus rien. Alexandre, mon père ? Deux hommes ? C'était impossible. Et pourtant. - Ca s'est passé il y a une quinzaine d'années. Je revenais de Diodore, et arrivé ici, Alexandre rêgnait en maître sur Thieubes. Il m'a plu tout de suite : ses gestes, sa fougue enfantine, ses mots,sa culture. Je ne lui fut pas indifférent non plus. Nous nous cachions pour nous voir, dans les collines ou encore ici. Il longea son bras et couvrit toute la plaine. - Notre amour fut si fort que la déesse Artimossoa, de l'amour, nous apparut un jour, où nous étions tous les deux. Elle nous félicita pour cet amour commun que nous avions et nous déclara qu'un enfant allait bientôt nous venir. Nous ne la crûmes pas. Et pourtant ? Deux jours plus tard, on avait déposé devant ma maison, un landeau rempli de langes, où un petit nourisson braillait déjà. C'était toi. Mes larmes redoublèrent. - Et...Alexandre l'a su ? - Non, il est mort l'après-midi de ton arrivée. Le choc me laissa sans voix. Et c'est depuis ce jour, que je me déclare fils d'Hephaistion et d'Alexandre, mes deux pères, sans que personne ne puisse me prouver le contraire. Deux hommes s'aimaient, ils eurent un enfant : moi Edit by Traag : Chez les grecs la deesse de l'Amour c'est Aphrodite. Et qu'elle mène un homme sauvage ainsi... Une telle histoire serais plus credible si tu avait fait un Olympien. |
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HRP : C'est bien écrit, c'est bien dans l'esprit de la Grèce Antique où l'amour viril ne choquait personne bien au contraire, par contre, c'est pas du tout dans l'idée de l'Homme Sauvage enfanté par Gaïa... /HRP |
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hrp: a ouais quand même t'en rajoute encore une couche? en fait le problème de ton personnage, c'est qu'il ne colle ni à l'histoire, ni à la géographie, ni au contexte, ni à l'esprit du jeu. bref lit le background |