Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - La folie meurtrière du Berserker
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La folie meurtrière du Berserker
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Dernière réponse le 29/01/2005 à 21:07

olymp Par Volken  le 01/01/1970 à 01:00

L’olympien marchait.

Les ruelles de la capitale Olympienne étaient sinistres, froides et sinueuses, et Volken avait un peu de mal à ne pas trébucher sur les immondices étalées en plein milieu de la voirie. Il avait acheté une armure cette après midi et elle lui allait sur mesure.

Arrivé au bout de la ruelle, Volken se trouvait à quelques mètres seulement de la porte qui lui permettrait de rejoindre la terre d’Olympia. Il passa à coté du poste de garde et croisa deux défenseurs de la cité qui parlait avec un ton grave :

« Le seigneur Traag a volé la hache des nabots, et apparemment les demis portions veulent nous envahir, ils vont donner l’assaut d’ici sous peu !

-On les attend, on va les écraser. Bon aide moi à préparer les balistes pour recevoir leur armée, faudra vérifier les arcs et les flèches et les placer près des meurtrières.

-On m’a dit aussi que les elfes sont à nos portes, et cette vermine a amené tous les habitants d’Astoria capables de tenir une arme.

-Si ça continu, la cité va tomber, d’abord les nains puis les elfes.

-Ne parle pas de malheur. »

La conversation continua mais Volken avait déjà commencé à rebrousser chemin.

Je vais rester dans les murs, j’aiderait les assaillant, quand ils lanceront l’assaut je serai la !!

Le membre de la Horde aménagea un vague coin ou se reposer dans une des ruelles. La vermine grouillait, l’odeur infecte des immondices aurait fait vomir n’importe qu’elle entité avec un odorat même peu développé, pourtant Volken s’allongea et s’endormit en quelque seconde.


Le lendemain matin, Volken fut réveillé par les hurlements des nains tentant de pénétrer dans l’enceinte de la ville. A ce moment précis Volken savait ce qu’il lui fallait faire. Il sortit son fléau, frappa son arme contre son armure et hurla à plein poumon. La folie meurtrière du berserker venait de débuter! Elle ne prendrait fin qu’après le passage dans les limbes.

A présent la réalité était floue, comme drapé d’un drap rouge. La rage, la haine et la fureur était dorénavant les seuls sentiments de l’Olympien et c’est sans aucun remord qu’il écrasa son fléau à trois reprises contre l’armure de Mars. Le champion Olympien se releva et les deux combattants furent séparés définitivement par Drohir qui d’un coup de son propre fléau acheva définitivement le blessé.

A peine Mars était il mort que Volken se jeta sur un autre olympien, et malgré l’état de transe dans lequel il se trouvait il reconnu la personne qu’il attaquait : c’était Lovijam, un des membres du groupe qui se fait appeler les DBZ.

Lovijam était bon escrimeur, et réussi à parer de nombreuses attaques, mais une différence allait départager les deux combattant : en effet le berserker ne ressentait absolument pas son corps, ni la fatigue ni la douleur physique ou moral, ce qui n’est pas le cas pour son adversaire.

Lovijam cessa de respirer, mais Volken était déjà à la recherche d’un nouvel ennemi, et il s’apprêtait à attaquer une jeune recrue de la Légion lorsque une chose étrange l’interpella. Derrière le jeune légionnaire se trouvait un être infâme, tout vêtu de vert et portant fièrement le blason de l’Armée Astorienne c’était bel et bien un elfe ! Oubliant l’Olympien Volken chargea l’elfe, apparemment il n’était pas venu seul …



olymp Par Volken  le 01/01/1970 à 01:00

HRP//Avec cette Chronique s'achève la vie de Volken, et je tiens à remercier tous ceux qui m'ont aidé dans cet Béta et particulièrement les membres de la HDG. Merci pour tout et vivement la VF !! //HRP

Volken s’arrêta.

Il se trouvait nez à nez avec un des descendants des Titans, une affreuse créature : un elfe. Ces créatures n’étaient que rarement, seul quelqu’un de leur mage avait une puissance assez conséquente … mais le berserker n’en avait cure et dans son accès de frénésie il ne ce souciait aucunement de sa vie.

L’elfe s’appelait Fox, et le combat ne dura que le temps de trois allées retour du fléau dans la tête de la monstruosité. Lorsque le cadavre tomba inerte sur le sol, on ne pouvait plus reconnaître les traits fins caractéristiques de cette race grouillante. La tête de l’elfe ressemblait à présent à un vague amas de chair sanguinolente.

Du sang avait giclé au visage de l’olympien mais il n’y fit pas attention, sa soif de carnage était inassouvie et d’autres allaient mourir aujourd’hui sous ses coups et pour ce faire il lui fallait trouvé d’autres adversaires. Volken hurla à plein poumon, ce n’était aucunement des paroles mais plutôt un cri de rage, de haine : de fureur.

Il ne lui fallut pas longtemps pour trouver un nouvel opposant. Encore une oreille pointue, ces êtres affluaient en masse par les portes de Lardanium. Pourtant malgré le nombre elles étaient facilement terrassées par les défenseurs de la cité. Le pire dans tout cela était que les Olympiens et leur allié luttaient à un contre trois et que pourtant il tenait bon, refusant de battre en retraite.

L’adversaire de Volken s’appelait Ahérion et lorsqu’il vit l’Olympien de la Horde des Glaces il lui cria :

« Encore un membre de cette pitoyable horde, tu seras le deuxième « Nordique » à périr sous mes sortilèges. » Apparemment l’elfe n’avait pas compris que Volken ne pouvait rien comprendre lorsqu’il était dans cet état.

Le berserker se jeta sur son ennemi et dirigea la boule de son fléau vers le crâne de son adversaire qui par une acrobatie magistral esquiva l’objet et répliqua lui-même par un de ses propres sorts. Un éclair vint heurté la poitrine de Volken qui sans sourciller écrasa son arme contre l’épaule du magicien.

Ahérion tituba, mais pour lui les limbes étaient proches car Volken ne lui laissa même pas le temps de se remettre du coup de fléau que déjà il réitérait son geste encore et encore et encore. Le cadavre tomba sur les pavés de la cité, ce n’était qu’un mort de plus et avant la fin du conflit beaucoup d’autres subiraient le même sort et ce dans les deux camps.

Bien que le berserker n’en soit pas conscient, autours de lui la bataille faisait rage et de vaillant guerrier mourrait. En effet la bataille n’avait pas épargné les autres membres de la Horde, ils avaient tous succombé, les uns après les autres : Arngrim, Gob, Golgoth, Korndürr et les autres, tous avaient péri au champ d’honneur.

Volken approchait de la porte sud, les combats s’intensifiaient. Un jeune homme sauvage du nom de Sardec Enisulem portant le blason Mage de la Mer d’Emeraude se faisait lynché par des jeunes Olympiens, Volken ne s’attarda que pour achever d’un grand coup de Fléau le pauvre Sardec.

Sa soif d’hémoglobine n’était toujours pas atténuée, pourtant il ne trouvait plus d’adversaire….Sans se soucier de sa vie l’Olympien de la Horde des Glaces sortit de la ville, et contempla quelques secondes l’armée des assiégeants avant de chargé seul au devant de la mort. Il fut bientôt submergé par les adversaires mais réussi à emporter un Ultime ennem

Et on ne le revit plus jamais de la surface d’Olympia…


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Sombre…Sombre…Sombre…

Puis la lumière…une lumière aveuglante…

Puis une voie… une voie d’une pureté rare…


Volken ! Il est temps ! Votre temps sur Olympia est révolu ! Il vous faut maintenant retourner au Valhalla, toi et Rémio, Tyr et Odin vous accueilleront tous les deux comme les fiers guerriers que vous êtes. N’ayez pas de regret, votre tache est accomplie.
Je ferais parvenir un message à vos frères.


Sans un mot les deux âmes, celle de Volken et de Rémio, furent envoyées dans la demeure des Dieux.

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nain Par O-C - Tulamor  le 01/01/1970 à 01:00

hrp : Je mets un petit mot pour dire que j'aime bien
Une belle chronique de fin bien écrite et bien ficelée. Bonne continuation.