Par Kalik, âme errante le 01/01/1970 à 01:00 Une nouvelle étape s’offre à moi. A présent, je suis une âme, et même si je ne crois plus en cet amour passé, mais il y a des impressions nouvelles…
Au départ, je trouvais cela extraordinaire de ne plus avoir à dormir, manger, boire, avoir une vision à 360°, ne plus ressentir la douleur, pouvoir traverser les murs comme bon me semble… Mais je me suis vite aperçut qu’être une âme était bien moins plaisant que je l’imaginais…
A ne plus avoir à dormir, l’on ne rêve plus… J’ai, certes, la possibilité de pouvoir m’introduire dans ceux des autres, mais je ne peux interagir selon ma volonté sans l’accord de mon hôte inconscient… Plus jamais je ne pourrais revoir ces couleurs imaginaires qu’aucun site d’Olympia, aussi somptueux soit il, ne sera digne d’égaler, je suis condamné à rester spectateur des songes des voisins… Plus jamais je ne pourrais revoir les êtres qui me sont chers lors des heures où tout le monde dort, sauf moi, éternel gardien de la nuit…
A ne plus manger ni boire, l’on en oublie les goûts… Plus jamais je ne ressentirais la douceur de l’hydromel ou la fraîcheur de l’eau de source. Plus jamais je ne pourrais ressentir le goût sucré des fruits dont je me régalais tant autrefois. Il est vrai que ne pas avoir à manger facilite les voyages, mais à quel prix. Qui n’a jamais savouré un plat préparé à l’occasion d’une fête, ou apprécié de boire à la santé de quelqu’un. Ces joies, aussi petites puissent elles vous paraître, je ne les ressentirais sans doute plus jamais…
A ne plus voir dans un seul angle face à vous, l’on a plus de surprises. Qui n’a jamais été amusé par ces jeux d’enfants ou l’on fait des surprises à celui ou l’on arrive dans son dos. Le plaisir de sentir le changement d’émotion soudain qui s’offre à la victime de la farce. Je vois les enfants qui viennent encore dans mon dos dans le but de me surprendre, et malgré toute la volonté que je peux avoir, ils arrivent tout de même à deviner que je mime la peur soudaine. Jamais plus un enfant ne pourra avoir la joie de me surprendre de la sorte. Je vois toute les surprise que l’on désire me faire, jusqu’à la plus petite. Je n’ai plus la joie de connaître les surprises qui me sont destinées si elles ne sont préparées dans un coin caché de ma vision…
A ne plus ressentir la douleur, on ne connaît plus ses limites. L’homme qui s’arrête de courir à cause de la douleur de son cœur qu’il sent battre sous ses cotes, ressent la vie en lui. Il sait que si il veut un jour pouvoir s’améliorer, il devra fournir des efforts pour y parvenir. Il aura la sensation d’avoir vraiment fait un progrès quand il aura sut dépasser ses limites pour y réussir. Moi qui suis une âme, je ne souffre pas, jamais je n’aurais l’impression d’être vraiment devenu plus rapide puisque je n’aurais pas souffert pour y arriver. Car l’on savoure toujours plus ce qui a demandé un effort à obtenir. Plus jamais je ne ressentirais cela.
A ne plus être limité physiquement, à pouvoir traverser les murs, les arbres, les gens, comme bon vous semble, on ne ressent plus les bonheurs du physique. Plus de contact physique avec les gens signifie aussi ne plus jamais pouvoir étreindre de toutes ses forces une personne qui compte pour vous. Cela signifie aussi ne plus jamais pouvoir offrir une poignée de main, symbole de paix, ou même en recevoir…
Le fait de ne plus avoir de présence physique était pour moi quelque chose de très important. Durant mon séjour de retour en enfer, je me suis entraîné à durcir certaine partie de l’air pour pouvoir me fabriquer un corps. Mais cela me demandant beaucoup de ressource, je ne le ferais qu’en certaines occasions. Je ne sens toujours pas le contact des autres, mais au moins, je peux leur en offrir un. Je pourrais toujours rendre service à mes amis, singer le fait de tenir mon bourdon, mais jamais plus je n’aurais à porter quelque chose, il me suffira de le faire léviter autour de moi. Mais cela ne sera jamais vraiment comme avant…
Sorti des enfers, j’arrive dans Luminae la nuit. Je regarde les étoiles et me dis que je pourrais les rejoindre en volant, mais dans le fond, je serais sans doute plus utile sur le front de Lardanium. Avant de reprendre mon chemin, je me dis que certains ignore la chance qu’ils ont d’être purement vivant.
Au départ, je trouvais cela extraordinaire de ne plus avoir à dormir, manger, boire, avoir une vision à 360°, ne plus ressentir la douleur, pouvoir traverser les murs comme bon me semble… Mais je me suis vite aperçut qu’être une âme était bien moins plaisant que je l’imaginais…
A ne plus avoir à dormir, l’on ne rêve plus… J’ai, certes, la possibilité de pouvoir m’introduire dans ceux des autres, mais je ne peux interagir selon ma volonté sans l’accord de mon hôte inconscient… Plus jamais je ne pourrais revoir ces couleurs imaginaires qu’aucun site d’Olympia, aussi somptueux soit il, ne sera digne d’égaler, je suis condamné à rester spectateur des songes des voisins… Plus jamais je ne pourrais revoir les êtres qui me sont chers lors des heures où tout le monde dort, sauf moi, éternel gardien de la nuit…
A ne plus manger ni boire, l’on en oublie les goûts… Plus jamais je ne ressentirais la douceur de l’hydromel ou la fraîcheur de l’eau de source. Plus jamais je ne pourrais ressentir le goût sucré des fruits dont je me régalais tant autrefois. Il est vrai que ne pas avoir à manger facilite les voyages, mais à quel prix. Qui n’a jamais savouré un plat préparé à l’occasion d’une fête, ou apprécié de boire à la santé de quelqu’un. Ces joies, aussi petites puissent elles vous paraître, je ne les ressentirais sans doute plus jamais…
A ne plus voir dans un seul angle face à vous, l’on a plus de surprises. Qui n’a jamais été amusé par ces jeux d’enfants ou l’on fait des surprises à celui ou l’on arrive dans son dos. Le plaisir de sentir le changement d’émotion soudain qui s’offre à la victime de la farce. Je vois les enfants qui viennent encore dans mon dos dans le but de me surprendre, et malgré toute la volonté que je peux avoir, ils arrivent tout de même à deviner que je mime la peur soudaine. Jamais plus un enfant ne pourra avoir la joie de me surprendre de la sorte. Je vois toute les surprise que l’on désire me faire, jusqu’à la plus petite. Je n’ai plus la joie de connaître les surprises qui me sont destinées si elles ne sont préparées dans un coin caché de ma vision…
A ne plus ressentir la douleur, on ne connaît plus ses limites. L’homme qui s’arrête de courir à cause de la douleur de son cœur qu’il sent battre sous ses cotes, ressent la vie en lui. Il sait que si il veut un jour pouvoir s’améliorer, il devra fournir des efforts pour y parvenir. Il aura la sensation d’avoir vraiment fait un progrès quand il aura sut dépasser ses limites pour y réussir. Moi qui suis une âme, je ne souffre pas, jamais je n’aurais l’impression d’être vraiment devenu plus rapide puisque je n’aurais pas souffert pour y arriver. Car l’on savoure toujours plus ce qui a demandé un effort à obtenir. Plus jamais je ne ressentirais cela.
A ne plus être limité physiquement, à pouvoir traverser les murs, les arbres, les gens, comme bon vous semble, on ne ressent plus les bonheurs du physique. Plus de contact physique avec les gens signifie aussi ne plus jamais pouvoir étreindre de toutes ses forces une personne qui compte pour vous. Cela signifie aussi ne plus jamais pouvoir offrir une poignée de main, symbole de paix, ou même en recevoir…
Le fait de ne plus avoir de présence physique était pour moi quelque chose de très important. Durant mon séjour de retour en enfer, je me suis entraîné à durcir certaine partie de l’air pour pouvoir me fabriquer un corps. Mais cela me demandant beaucoup de ressource, je ne le ferais qu’en certaines occasions. Je ne sens toujours pas le contact des autres, mais au moins, je peux leur en offrir un. Je pourrais toujours rendre service à mes amis, singer le fait de tenir mon bourdon, mais jamais plus je n’aurais à porter quelque chose, il me suffira de le faire léviter autour de moi. Mais cela ne sera jamais vraiment comme avant…
Sorti des enfers, j’arrive dans Luminae la nuit. Je regarde les étoiles et me dis que je pourrais les rejoindre en volant, mais dans le fond, je serais sans doute plus utile sur le front de Lardanium. Avant de reprendre mon chemin, je me dis que certains ignore la chance qu’ils ont d’être purement vivant.
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