Legends of Olympia : L'Ode Mythologique - Le début de la fin...
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Le début de la fin...
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Dernière réponse le 04/02/2005 à 14:14

hs Par Kalik, âme errante  le 01/01/1970 à 01:00

Mon retour à Lardanium ne changera rien… Autant rester à Luminae, sa bibliothèque m’attends.

J’avais découvert de nouvelles impressions, les bienfaits et l’horreur d’être une âme. Mais il me manquait quelque chose. Le fait que Thècle m’avait trahis ne me gênait pas vraiment en fait. Je pouvais comprendre que quelqu’un par l’ennui pouvait ressentir la tentation. J’ignore si à sa place je n’aurais pas été tenté aussi, mais cela est vraiment dur à imaginer…

La bibliothèque de Luminae s’étendait face à moi. Son savoir à ma portée, et peut être la solution de mes ennuis. Mais aucune connaissance ne peut être inconnue. Si je ne trouve ce que je cherche, je suis près à aller jusqu’en Outland si le faut, ou même piller la connaissance de Lardanium si il le faut. Mais pour l’instant, ne nous emballons pas. Les recherches peuvent prendre du temps…

Arrivée dans la bibliothèque, un vieil homme s’interposa, un sage qui n’avait jamais quitté ces lieux depuis mon arrivée à Luminae.

- Allons, ne te hâtes tu pas trop jeune errant ?
- Pourquoi m’empêcher d’entrer ?
- Tu t’engages dans un voyage ou tu ignore la fin, la véritable question est, es tu seulement près à cela ?
- J’ignore ce qu’il m’attend, et à vrai dire, je m’en moque. Qu’importent les épreuves je m’en sens près à les affronter.
- Dans ce cas, je ne peux te laisser entrer de la sorte.
- Que voulez vous dire ?
- A vouloir se précipiter dans quelque chose sans y avoir réfléchis, c’est courir à sa perte... Tu en as déjà fait l’expérience si je ne m’abuse lors de ta dernière excursion à Lardanium.
- Oui, je sais mais justement, j’avais mes raisons. J’avais réfléchis à cet acte, et je ne le regrette que pour des conséquences que j’ignorais et que je n’aurais put prévoir…
- De ce fait, tu n’étais pas près et donc, je ne peux te laisser accéder à cette bibliothèque…
- Je vois, je crains qu’être rester trop longtemps seul ici, tu n’ais perdu la raison. Estimerais tu que personne n’aurais le droit au savoir?
- Je n’ai pas dit cela, j’estime que certaines personnes ne devraient pas y accéder compte tenu de ce qu’ils en font. Tu en fais parti d’ailleurs.
- Qui es tu pour dire cela ?
- Je suis quelqu’un à qui tu dois tout, mais tu ne peux comprendre…
- J’ignore ce que vous voulez dire par la, mais tant pis, je trouverais un moyen d’entrer…

Je partit, laissant interlocuteur à la porte de la bibliothèque. La nuit tomba et je traversai l’un des murs de la bibliothèque pour entrer dans la zone du savoir des Enfants de Gaïa. Le fait d’être immatériel comprenait des avantages certains, mais sans une maîtrise certaine de la magie, jamais je n’aurais put manipuler le moindre livre, ou encore les lires. Les premiers livres étaient inintéressants. Aucun indice qui pourrait m’indiquer comment traverser le styx. La nuit s’enfonçait d’avantage, et pourtant, je n’avais rien appris d’utile. Désespéré, je regarde un livre intitulé Vies et Règlements j’y découvre un détail intéressant, il y est dit que le passeur possède un objet qui vous fait visualiser votre pire crainte.
Toutes ces souffrances en imaginants Thècle, ne serait ce que mensonges? Alors peut être pourrais je la revoir comme au premier jour, attendant de me revoir. Cette nouvelle, me rendait heureux. Continuant la lecture du même livre et découvre un passage qui m’amusa, il disait :
Celui qui est près à défier les lois est alors déterminé dans sa quête . Etait ce cela que le sage voulait me faire savoir ? Je savais maintenant que le fait de vouloir vraiment quelque chose était plus fort que certaines règles. Est-ce pour cela que certains elfes sont près à se faire massacrer et risquer de perdre notre amitié en nous volant des livres permettant d’apprendre nos arcanes ? Je ne pus aller plus loin dans mes pensées quand un bruit se fit entendre. Le vieil homme avait pénétré dans la salle des livres.

- Sort de ta cachette Kalik, je sais que tu es la.
- Et vous savez aussi bien que moi pourquoi je le suis et que je suis près à affronter le savoir des livres.
- Il semblerait que tu es compris, viens ici mon fils.

Son fils ? Il délire ? A part Yupa et moi, personne n’avait échappé à la troupe de barbare qui avaient massacré notre village d’enfance.

- Tu as peur ? Tu n’as pas à avoir peur. J’ai moi-même fuit quand j’ai vu ta mère mourir. Je suis aussi parti à la recherche d’un moyen de la ramener ainsi que toi et Yupa. Mais malgré avoir lu tout ces livres dans les moindres détails, essayant d’interpréter à chaque fois les mots d’une manière différente, je n’ai jamais rien trouvé…
- Père…
- Viens dans mes bras mon fils.
Je me suis précipité vers lui, mais il a traversé l’ectoplasme de mon corps. L’un de mes regrets d’âme, ne plus pouvoir éteindre ceux qui compte à mes yeux…
- Je suis désolé mon fils… J’avais oublié…
- Ce n’est rien père, j’y suis pour quelque chose aussi. Je tenais à te dire que j’admirais ta détermination, tu en as toujours eut plus que moi, je n’ai jamais osé sortir de Luminae depuis mon arrivée ici… Ni même de cette bibliothèque pour tout dire… Je sais qu’est ce qu’il faut que tu fasses, et je vais t’aider dans ta quête. Prends ce livre, il raconte comment tu dois faire. Comment ton voyage s’arrêtera en compagnie de la personne qui t’est si chère.
- Merci père, je ne sais comment j’aurais fait.
- Part à présent, tu n’as plus rien à faire ici. Ma propre route va s’achever bientôt, alors part sans te retourner.

Kalik partit comme il était venu, le livre lui indiquait que le passeur ne pouvait l’interdire de passer pour peu qu’il lui offrait une pièce symbolique de passage. Si le passeur refusait le passage d’une personne au courant de cela, elle aurait droit sur celui-ci selon ses désirs. Ainsi, je devrais retourner bientôt à Lardanium, pour pouvoir recommencer sans cette fois ci, tomber dans le piège du tourmenteur d’âmes.

Bientôt Thècle, je retournerais en enfer, je te retrouverais et enfin, nous pourrons continuer de nous aimer comme nous aurions du le faire depuis si longtemps…



hs Par Kalik, âme errante  le 01/01/1970 à 01:00

Bientôt, je partirais pour Lardanium, mais j’avais une chose à faire avant.
En la mémoire de celui que je considérais comme fou dans mon village maternel, et qui me parut plus sage que jamais lors de sa mort. De celui qui fut mon modèle, sans qui je ne me serais probablement jamais brûlé les yeux, et enfin, celui qui m’a offert ce bourdon que j’avais nommé Okeau qui fut mon guide lors de mes années sombres et un fabuleux compagnon de bataille lors de ces derniers mois ou j’avais retrouvé la vue. Je me devais de faire quelque chose…

Je devais beaucoup à ce sage, et en son honneur, avant d’aller à Lardanium je me devais d’aller sur les ruines de mon village, ou j’y brûlerais le bourdon pour qu’il retrouve son véritable maître…

Le voyage dura quelques jours. Être une âme signifiait aussi gagner en vitesse, plus aucune frictions avec l’air ni aucun détour à faire… Le voyage dura deux jours. Deux jours durant lesquels j’avais l’impression d’être seul, mais qu’importe, car je suis pour ainsi dire déjà dans l’autre monde…

Une fois là bas, je m’aperçus que les ruines étaient telles que je les avais quittées, il y a des années de cela… Comme pour respecter le temps d’un acte de barbarie, aucune plante n’avait poussé sur la ou se trouvaient les cendres que le vent avait emportées depuis longtemps… A ce moment, je fut comme prit d’un remord, je n’étais pas retourné ici depuis le jour fatidique… J’ai souris une dernière fois et ai planté mon bourdon dans le sol, j’aurais eut un cœur que celui-ci aurait fait des bons dans ma poitrine… En plus d’avoir été mon guide, il avait été mon ami. Et même si certains pensent que ce comportement est exagéré, je sais que j’avais raison. Le moindre objet à son histoire et le fait que l’on est vécu beaucoup de chose avec l’un d’entre eux fait que l’on ressent quelque chose à sa perte…


- Adieu Okeau, merci pour tout ce que tu as fait pour moi.

Sur ces mots, je lançais un sort qui fit prendre feu à mon ancien guide. C’est avec beaucoup d’amertume que je suis parti en direction de Lardanium. Je ne me suis pas retourné, mais j’avais le sentiment que la nature avait repris ses droits sur les lieux. Bientôt, je saurais si cela avait valut le coup d’attendre aussi longtemps pour Thècle. Je saurais si tout ce temps ne fut pas perdu, et l’espoir de cette vie prochaine serait heureuse.



hs Par Kalik, âme errante  le 02/01/2005 à 18:53

Lardanium apparaît au loin sous la masse difforme des combattants venus prendre la ville dite blanche. Au delà des murailles se trouvaient mon destin. Je devais passer pour pouvoir retourner dans le monde des lymbes, retrouver le passeur qui s’est moqué de moi, il n’y a pas tant de temps que cela…

Au fur et à mesure que j’avançais, la masse des assaillants semblait grandir. Beaucoup d’elfes étaient présent sur ce front dont je ne comprends même plus la signification, comme si j’avais oublié le pourquoi du combat original… Pourtant là bas, je sentais que la guerre était en train de prendre de l’intensité.

Mon entrée dans Lardanium ne gêna personne. Déjà submergé par la masse d’assaillants, les Olympiens ne me remarquèrent même pas. J’étais l’un des premiers à être entré ici durant cette guerre, et bientôt, j’irais la ou je désire, retrouver Thècle. Le sang qui coulait dans les rues était mêlé à l’eau de la pluie. La boue de la terre qui entrait toujours plus dans la ville était poisseuse. Plus rouge que jamais, la ville blanche était sur le point d’être dépossédée des Olympiens.

Moi, au milieu de la foule, ne demandais qu’une chose, qu’on envoi cet ectoplasme qui est le mien au plus profond des enfers. Mais les défenseurs, en avaient ils seulement conscience? Après tout, pourquoi exécuter celui qui vient le demander alors que l’ennemi est dans la ville? Je devais faire en sorte qu’ils s’intéressent à moi pour que enfin, ils comprennent que je ne veux pas perdre mon temps. Dans la foule stressée, un olympien est plus proche de moi que les autres… Tant pis, il sera la cible du jour et dès qu’un passage se libèrera, j’irais au centre de Lardanium, ou ils me verront et feront de leurs mieux pour exercer ma requête.


[A suivre..]



hs Par Kalik, âme errante  le 02/04/2005 à 14:07

J’errais dans Lardanium depuis quelques temps... On voyait toujours plus de morts s’empiler… Mais moi, j’étais la, tentant de soigner du mieux que je pouvais les assaillants de la ville devenue rouge.

Pris d’une furie meurtrière, un nain tenta de s’en prendre à moi. Je n’eus même pas besoin de bouger, étant immatériel, rien ne lui permettait de me toucher. Mais Zeus vint se mêler à la bataille. Dans son envie de défendre Lardanium, il déchaîna les arcanes divins. Je n’ai rien put faire.

Si les armes ne m’atteignaient pas, la magie elle le pouvait. De nombreux éclairs venus de nulle part me tombèrent dessus, m’offrant l’aller simple désiré pour les lymbes.

L’arrivée aux enfers signifiait pour moi la véritable fin. Le temps de retrouver mes esprits, j’ai recherché le passeur pour lui demander de me faire traverser le Styx. Aux cotés de sa barque, il semblait chercher une activité. Une fois de plus, je lui tends la pièce d’or symbolique.


- Tu es vraiment obstiné, tu n’as pas le droit de traverser le Styx et tu le sais autant que moi…
- Pourquoi chercher absolument à nuire aux gens ?
- Ainsi, tu le sais…
- Si il y a des règles, c’est qu’on peut les braver, c’est l’une des choses qui j’ai apprise sur Olympia.
Le passeur répète le dernier mot avec nostalgie.
- Pourquoi trouver des prétextes pour empêcher ses habitants de traverser ?
- Tu sembles connaître pas mal de chose sur mon sujet, je vais t’apprendre ce qu’aucun livre ne dit et qui mérite pourtant sa place dans mon histoire.
- Vas y, parler un peu ne fera de mal à personne.
- Je suis comme toi une âme, la première véritable âme…
C’est en poursuivant son histoire que je comprends qu’il fut l’un des premiers êtres pensants à mourir. Comme il fallut un guide pour permettre aux suivants dans la mort, il fut condamné à subir ce rôle jusqu’à la fin des temps. Il disposait d’un pouvoir relativement grand, mais il ne pouvait ni retourner sur Olympia, ni même s’éloigner trop du fleuve des morts. L’histoire continua longtemps, j’ignore combien de temps en fait. Mais je me devais de partir.
- Bon à présent, si tu pouvais m’emmener de l’autre coté ou m’attend Thècle.
- A vrai dire, je peux même faire mieux.
Il me présenta son idée, un petit sourire s’afficha sur mon visage.
Pendant qu’il ramait, je pensais. Je pensais à au tas de choses qui s’étaient passée dans ma vie ces derniers mois. J’ai longtemps erré aveugle, sans que rien ne se passe et tout s’est enchaîné d’un coup. De nouveaux amis, une nouvelle vision des choses, le fait de participer à un mouvement révolutionnaire contre la race dominante. Puis nous sommes arrivés, le Passeur m’a dit de marcher quelques temps le long de la rive et je trouverais le quai d’arrivé habituel. Puis, il me fit un signe que j’ai traduit par un au revoir. Je l’ai regardé partir, pensant au monde que j’ai renié pour venir ici… Olympia n’existait plus pour moi, ce monde n’avait plus aucune signification pour moi. Puis, je me suis mis à voleter en direction du lieu indiqué.
Arrivé la bas, je voyais Thècle, toujours en train d’attendre seule, sur le quai. La vision du miroir était heureusement fausse. J’arrive discrètement derrière elle.

- On attend quelqu’un ?
Elle se retourne doucement, son visage était toujours le même, jusqu’au dernier trait. Elle ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais aucun son ne sortit. Je pose délicatement mon index sur ses lèvres, aucun de nous ne savais quoi dire. Je la prends dans mes bras et l’y sert avec délicatesse et j’ai l’impression qu’elle devine chacun de mes sentiments. Je ferme les yeux et des larmes de joies m’y coule. J’avais appris une chose aujourd’hui, la mort ne signifie pas la fin, juste un nouveau départ. A croire à un amour impossible, beaucoup de gens pensent mettre fin à leurs jours, mais dans le fond, il ne font que tout recommencer, pour le meilleur comme le pire.



hs Par Kalik, âme errante  le 02/04/2005 à 14:14

HRP: Voila, le trajet de Kalik s'arrête ici et cette fois ci pour de bon. Merci de faire vos commentaires

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