Un chasseur sachant chasser..... | |
Topic visité 544 fois Dernière réponse le 01/02/2008 à 15:08 |
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09:17 AM . Next the CdF base, in the tall north.(Relisez le avec le bip-bip ou le bruit de machine à écrire qu’il y a dans les séries vous verrez c’est plus classe)
« Un pin, deux pins, un sapin, trois pins, quatre pins, deux sapins, un lapin, trois sapin… un lapin ? » Deux sourcils enneigés se froncèrent. « Un lapin !!» L’œil aguerri du chasseur quitta le quatrième sapin qu’il s’apprêtait à compter, revins sur le troisième, avant de retrouver le lapin quasi invisible dans la neige, la pauvre bête insouciante gambadait en quête d’une maigre sustentation, et ne se savait pas traquée. « Toi, tu vas finir en broche et tu feras très bien sur mon lit… enfin une fois que j’aurais remplis le formulaire BF437 pour ma demande d’ajout de peau de bête sur pied de lit… » L’humain, car oui, nous parlons d’un humain, continua de se parler à lui-même, mais eu la décence de le faire intérieurement, gardant son souffle pour soutenir son effort. Effort, qui n’était pas des moindres, ramper dans la neige. L’humain donc, se mit en mouvement avec toute la lenteur requise pour une telle entreprise, et s’approcha petit à petit du lapin, toujours aussi insouciant, qui fouinait toujours à la recherche d’un brin d’herbe. C’était l’un de ces tableaux magistraux que la nature nous offres, d’un côté la proie, blanche comme neige, une pureté immaculée, aux bien maigres défense, de l’autre le prédateur, plutôt grisâtre, la bave au lèvres, aux armes sophistiqués. Encore un de ces combats inégaux aux accents dramatiques, de ceux que l’on regarde, fascinés par l’habileté du prédateur, tout en espérant de tout cœur que la proie s’échappe, ce qui n’arrive jamais… 09 : 25 AM . Always next the CdF base in the tall north. L’instant critique, celui ou le prédateur arrive à la limite de ses capacités d‘approche discrète, et ou il se doit de se positionner afin de bondir sur sa proie, de la surprendre et de lui donner la chasse avec le meilleur départ possible. L’humain avança une dernière fois un bras et se releva légèrement, se mettant en position pour jaillir sur le lapin. Une profonde inspiration, un battement de paupière… Une courte course. La pauvre proie a à peine le temps de réaliser qu’elle est en danger, en un instant voila son destin scellé, le prédateur rapide comme l’éclaire fond sur elle et s’en empare, ne lui laissant aucune chance de survie. Encore une fois la cruelle mère nature a laissé le plus fort sortir vainqueur de ce duel inégal. « BORDEL !!! FAUCON A LA CONN !!! REND MOI MON LAPINNNN !!! » L’humain, sauta quelque instant encore sur place en invectivant le faucon des neiges, le prédateur, le vraie, qui lui avait ravie son déjeuné en passant rapidement devant lui, et qui maintenant l’emportait probablement dans une niche rocheuse bien à l’abris. « Tu vas me le payer !!! » L’humain sortie une paire de jumelle, et se mit à suivre son nouvel adversaire. 11 :43 AM. Somewhere in the tall north. “Saleté d’oiseaux à la con, je comprend pourquoi ça existe plus que dans les réserve à la maison.” Cela faisait bientôt une heure que l’humain escaladait la falaise gelée. Il regarde un instant en bas, et se dit que d’ici les sapins et les pins seraient plus faciles à compter. Avant de reporter son regard vers le haut et de continuer son ascension. Heureusement l’érosion due au gel avait faite son œuvre au fils des siècles et l’ascension était finalement assez facile, l’humain pouvant prendre appuie sur de multiples anfractuosités et se reposer de temps à autre sur une corniche, ceci expliquait d’ailleurs sa survie miraculeuse dans cette exercice ou il n’était pas vraiment doué. Il n’était plus maintenant qu’à quelques mètres de son objectif, une petite corniche et un repli de la falaise qui abritait le nid de l’oiseau mille fois maudis. La encore la discrétion était de mise et chaque geste était mesuré pour faire le minimum de bruit possible, et éviter toute chute de pierre intempestive. Il reprit son souffle une dernière fois sur une large avancé de la falaise qui se trouvais juste quelques mètres en dessous de l'aire de l’oiseaux. Il gravit les quelques mètres restant avec empressement mais toujours autant de prudence, et arriva enfin à l’instant fatidique. L’humain allongea lentement son cou, faisant dépasser peu à peu son bonnet au dessus de la petite corniche, il arriva enfin au niveau des yeux et… l’oiseaux était la !!! Ne se doutant de rien, trop occupé à dépecer son lapin. *BIP BIP BIP . . . BIP BIP BIP . . . BIP BIP … * Le rapace se tourna et s’envola d’un coup, non sans percuter en plein visage l’humain de ses serres, ce dernier autant surpris que la bête alla s’écraser un peu plus bas, la ou il avait fait sa dernière étape, et avec une grimace de douleur alla chercher son communicateur sans une de ses poches. ~Vous avez un nouveau message~ « Sans déconner, j’avais rien remarqué… ouille, douleur…. » ~Message d’aujourd’hui à 11 heures 59 minutes~ « Ouai ouai, bon me raconte pas ta vie non plus sale machin…allez, afficheeuu !! … Pas trop tôt ! » … … … … …. « Que ce que c’est encore que ce bordel, tout ça à cause de madame robe longue je fricote avec tout l’monde, tient ça rime un peu … bon allez… opération Héliké … ouaiiéé...ééé...é … » Ossë se redressa, une main posé sur le dos tentant vainement d’apaiser sa douleur, et se pencha légèrement pour regarder vers le sol. « Jésus Marie Joseph, tout ça à redescendre… décidément pas sortie de l’auberge… foutu planéte… » Sergent Major Eniera Ossë.
Homo Homini Lupus. |
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Désolé, je réponds un peu en retard, mais j'ai trouvé ta chronique géniale, et un peu rafraichissante avec toutes ces chros de combats sans humour, et je trouvais qu'il fallait t'encourager a écrire la suite. La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |
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« Et on remet un peu de bouillasse »
L’humain trempa deux doigts dans la flaque boueuse à côté de laquelle il se tenait et les appliqua méticuleusement sur son visage, finissant de couvrir les derniers petits espaces de peau encore visible. La dernière touche ajoutée il s’observa non sans un sourire de fierté dans le petit miroir qu’il tenait avec l’autre main. « Si ça c’est pas du camouflage de pro ma p'tite dame c’est que je m’y connais pas. Et puis c’est bon pour la peau qu’y parait… dégueulasse mais bon faut ce qui faut. » Après s’être rapidement essuyé les mains il entreprit de ranger son miroir dans la petite trousse de maqu…. « Oh putain, du maquillage ! Brun herbe, résistant à l’eau, hypoallergénique, senteur fraise des bois… la grande classe ! Fin bon si même la boite est camouflée maintenant. » Ossë referma la petite trousse d’un geste plein de dépit avant de la ranger dans son barda. Il vérifia que tout était bien en place avant de le remettre sur son dos et de repartir en chasse, car oui, il participait à la grande chasse organisée par les géants à l’occasion de leur grande fête. Par on ne sait quel miracle il avait réussi à se fondre dans la masse des invités dont il n’était pas à l’origine. Et après s’être fait proprement virer de Sigdil alors qu’il y était venu en mission diplomatique il n’était pas peu content d’avoir échappé à une telle sanction à Zagnadar. Pour une fois sa qualité d’humain lui avait probablement été d’un grand secours. Enfin bref, il se remit en chasse, avec d’autant plus de plaisir qu’il allait pouvoir s’attaquer à une espèce protégée, ou du moins qui l’était sur Terre et il ne savait pas lui-même pourquoi mais cela l’amusait plustôt. Il marchait donc d’un bon pas dans la direction où disait on les premiers bisons avaient été repérés, scrutant le vaste horizon en plissant les yeux pour voir au plus tôt la bête qui payerait pour toute cette maudite planète. Et enfin elle apparut, ou plutôt il, un énorme bison qui broutait l’herbe en humant nerveusement l’air de temps à autres. Ossë le savait, là était la clé du succès, avancer contre le vent pour ne pas être senti. Et par chance, le vent soufflait bien face à lui, et en se rapprochant il put donc bientôt sentir l’odeur de la bête, ce qui n’était par contre pas vraiment une chance. Déposant son barda au pied d’un arbre, il se mit à ramper au milieu d’herbes hautes, son épée énergétique en veille à la main. Sa tenue de camouflage le rendait quasi invisible au milieu de celle-ci, et même dans l’herbe rase il aurait été difficile de le distinguer, et c’est bien là-dessus qu’il comptait en approchant de la fin des hautes herbes. Il s’arrêta pile là où les dernières d’entre elles poussaient et reprit son souffle un moment. Tout en réexaminant la situation. Le vent n’avait pas changé, un nuage était même venu ternir la lumière crue du soleil, et le bison s’était sensiblement rapproché de sa position, n’étant plus qu’à une trentaine de mètres. Il baissa les yeux un instant pour vérifier le fonctionnement de son épée à énergie et … « Tain j’ai touché à quoi là ! C’est quoi ce bruit à la con ! » lâcha-t-il à voix basse, avant que cela ne lui fasse remonter le souvenir d’une cavalcade de chevaux, chose qu’il avait vue une fois dans un vieux film de « cow-boys » lors d’une soirée douteuse de nouvelle an fêtés sur une quelconque base lunaire. Il hésita un moment avant de relever les yeux sur la bête qui allait probablement l’écrabouiller, mais celle-ci était toujours à sa place, la tête relevée et regardant derrière elle. En effet au loin quelques formes étranges grossissaient rapidement, une minute passa et ce que l’humain avait d’abord pris pour d’autres bisons se révéla être des … « Bordel qu’est ce que c’est que ces machins. Quatre pattes… deux bras… et … oh tiens, on dirait des gros javelots pointus… qu’est ce que j’ai fait pour mériter ça… oh ! On dirait que le gros les a sentis et vient de comprendre, et ça a pas l’air de lui faire plaisir, ce qui est bon pour lui doit pas être mauvais pour moi… ah ben de toute façon j’ai bien l’impression qu’il va me foncer dessus. Tu sais ce qui te reste à faire mon p'tit Ossë ? TU COURS ET TU FERMES TA GUEUULLLEEE » Et l’humain se mit à courir, tentant d’échapper à une faune qui lui semblait décidément plutôt hostile. Sergent Major Eniera Ossë.
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LoOL j'adore la fin!!
bravo! [Ambassadeur Pour Kazad][7° compagnie]
Ne vous Battez pas pour vos vie!Ni pour votre famille!Ni pour votre Seigneur! Non!Battez vous pour un Idéal... Moi j'ai trouvé cet idéal |
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![]() ![]() ![]() The world has grown cold
Now that you've gone away Teamwork: share Victory, share Defeat. |
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LoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoOoL J'adore !
J'espère qu'il y a une suite ^^ -= Alpha ~ Serviteur du puissant Hades =-
L'efficacité ne dépend pas de la taille de l'armée, Mais du professionnalisme des hommes qui la composent.... ~> I ♥ Quatar and i believe in Hades. |
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Super, j'adore le retournement de situation! |
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Un vacarme étourdissant emplissait les Souterrains Glacés. Un mélange horrible des chocs d’une épée à surcharge sur de l’adamantium et d’une flopée de jurons rendus inintelligibles par leur passage au filtre d’une écharpe.
Cre..*SBRRROUUOONNGLLL* prerie te *SSCHHGROUUNNNGGG* maide d’atram *ZZBBBROUUUMMMM* Le brave mineur arracha son écharpe d’autour de son cou –non sans difficulté et sans manquer de s’étrangler, s’en épongea le front et partit d’un rire moqueur : « Mouhahahhaha, je t’ai bien pourri connerie de métal » Lâchant son épée il se baissa pour ramasser le vague lingot qu’il avait extrait, et alla le poser sur le petit tas qui s’élevait à quelques mètres. « Hum… deux, quatre, six,…, dix huit. Le compte est bon, demain étape au siège, mais avant… » Il jeta son écharpe roulée en boule sur le sol et s’allongea pour dormir. La porte du bunker s’ouvrit avec un affreux grincement et non sans déplacer un bon paquet de poussière. « Faudra que je dise à Irina de passer ici plus souvent… bon, au stockage. » Suivant ses précédentes traces de pas dans la poussière, Ossë arriva devant la salle de stockage, pianotant rapidement le code pour ouvrir la porte pneumatique, il s’engouffra dans la pièce dont les néons s’allumaient lentement un à un levant les ombres. Sur les étagères métalliques répétitives s’amoncelait un fatras incroyable, des blocs de pierres, du fer brut, des armes de hautes technologies et leurs munitions côtoyaient le matériel autochtone parfois en simple bois et il y avait même un tas conséquent de graines de violette dans un coin. Mais surtout, au centre de la pièce qui avait été dégagé de ses étagères, trônait un objet qui valait autant d’or qu’une ville entière. « Héhé mon château fort en adamantium » Avec un joyeux sourire l’humain s’avança vers sa construction et passa sa main gantée sur les créneaux en contemplant son œuvre. Après quelques instants à rêvasser, il s’empara de ses lingots tout frais et poursuivit soigneusement sa construction. « Alors Sergent Major, haricots ou haricots ? Ah, mais je vois que nous avons aussi des haricots là au fond. Humm, et bien je prendrais des haricots. Faites-moi ça rapidement mon brave Ossë. A vos ordres Sergent Major. » « Hum, et en plus m’en reste pas pour longtemps, vais bien finir par devoir retourner à la base. » L’humain referma le placard d’un geste las, et mis rapidement ses haricots à cuir. Quelques minutes plus tard il était attablé, fourchette dans une main, ordinateur portable sous l’autre. « Béni soit le gars qui a pensé à nous embarquer avec des panneaux solaires, et bénis soient les deux soleils de ce trou à rat, amen, à la bouffe. » C’est alors qu’une succession d’événements qui allaient aboutir à des conséquences incroyables, ou pas, débuta. Ossë enfourna une fourchette pleine de haricots dans sa bouche, pestant contre leur goût devenu bien trop familier. Au même instant, une communication du Maréchal Midnightknight apparut à l’écran faisant état d’une « bestiole devant la porte », de la base bien évidemment, et s’adressant à Irina qui n’était visiblement pas à la base. Une deuxième fourchette dégoulinante de haricots vint alors s’engouffrer dans la bouche d’Ossë, tandis que simultanément - et l’on peut noter l’adresse de l’humain qui ne s’était pas mis sa fourchette dans l’œil jusqu’à présent malgré ses activités annexes - il cherchait la dernière localisation d’Irina. Le temps d’une nouvelle pelletée de haricots arrivée à bon port et de quelques opérations du processeur, et les suppositions qu’avait formulées silencieusement –pour une fois- le Sergent Major se révélaient exactes, Irina était dans le coin… Sûrement ses histoires de transports de pierre. Le temps de finir l’assiette de haricots, un plan avait germé dans l’esprit de l’humain : revenir à la base en profitant de la compagnie d’Irina, voir la bestiole, imaginer ce que pouvait tramer ce vieux pervers de Maréchal, et vérifier si c’était comestible - la bestiole, pas ce que tramait le Maréchal. Ossë repoussa son assiette d’un geste et se balança en arrière sur chaise, croisant ses jambes sur la table et regardant le plafond, rêvant déjà de ses futurs exploits, cela promettait d’être une belle chasse. Sergent Major Eniera Ossë.
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« Un renne !!! Putain ça se défend même pas ça, c’est naze. Fin bon ça se bouffe au moins. »
Ossë se retourna, quelques centaines de mètres plus loin la silhouette d’Irina se détachait sur la neige. Ils avaient fait le voyage ensemble, mais leurs rythmes de marche étaient différents, et la plupart du temps ils ne faisaient que se retrouver pour camper. «Héhé, si je le chope avant que elle ou le Maréchal s’y mettent je vais pouvoir revendiquer le plus gros morceau. » L’humain se remit en marche en direction de la bête d’un pas calme, le but pour une fois n’était pas de prendre l’animal par surprise et de le découper sur place en tranche, il fallait le ramener dans la base pour pouvoir lui régler son compte tranquillement. « Ca ferait mauvais genre les mètres carrés de neige rouge sur le pas de la porte en plus.» L’humain arriva à seulement quelques mètres du renne, celui-ci le fixait depuis longtemps déjà une lueur étrange dans l’oeil, la bête semblait en proie à une profonde terreur, elle humait l’air sans cesse de ses narines dilatées et ses flancs fumants ne cessaient de frissonner. Prenant sa voix la plus cajoleuse possible Ossë lâcha un « Petit petit petit » et tendit un gant vers l’animal, un instant l’humain comme le renne restèrent figés, les yeux dans les yeux… alors la bête fit volte face d’un bond et se mit à fuir en jetant de grandes gerbes de neige. « Saloperie c’était mon regard le plus gentil !!! C’est avec celui-là que j’ai eu Chloé sur Mars !!! Tu sais pas reconnaître le regard de l’amour !!??? » L’humain resta planter là les bras ballants à regarder le renne galoper au loin. Mais son amour pour un bon steak saignant prit bientôt le dessus sur le découragement, et une course poursuite comme le Lac de Givre n’en avait pas vue depuis longtemps s’engagea... ...La course poursuite s’était changée en traque quand le Maréchal et Irina l’avaient rejoint, et à eux trois ils avaient pu pousser le renne dans la base, et presque réussi à l’emmener à la cuisine. L’ongulé était en fait resté dans la vaste salle de la cantine, ou un périmètre de tables avait été dressé en une parodie d’enclos car un sauvage était venu les déranger, et l’ordre de passage à l’abattoir avait été modifié. Une fois le travail rapidement accompli, Ossë s’était décider à refaire un tour à la cantine avant le lendemain, «histoire de vérifier qu’il s’attendrit» disait-il. Il ouvrit la porte précautionneusement et avec le plus grand silence possible, fixant les ténèbres avant de s’exposer et de chercher la lumière à tâtons, et les ténèbres lui rendirent son regard. « C’est quoi ce bordel il est transgénique leur renne ? » Une paire d’yeux rouge sang le fixait à travers la salle, et des paroles à peine compréhensibles brisèrent le silence « Vengeance sale humain ! » « Wwwoooo putain, il parle en plus même si… » Le fracas des tables et chaises renversés et la paire d’yeux qui fonçaient sur lui incitèrent l’humain à couper court à sa réflexion et à tenter de s’emparer de l’épée à surcharge qui pendait à son côté, mais le renne allait beaucoup trop vite, et c’est un bon en arrière qui sauva Ossë d’une première morsure. A la lumière du couloir la créature était encore plus effrayante qu’une simple paire d’yeux rouge, sa mâchoire produisait une écume ignoble et toute la créature semblait altérée et désireuse de réduire en charpie tout ce qu’elle trouverait. L’humain préféra couper court au combat, et mit toute la force qu’il pouvait dans un coup de pied contre la porte métallique qui se referma au museau écumant du monstre et se précipita pour la verrouiller dans la foulée tandis que le zombie tentait déjà de l’enfoncer, avec un certain succès puisque déjà le métal pliait sous sa force. « Sainte Mère de Dieu, il va me réduire en miettes… » La panique gagnait peu à peu le Sergent Major mais après quelque secondes d’immobilisme son entraînement reprit le dessus, il s’arma de son épée à surcharge et alla se positionner à l’autre bout du couloir, prêt à affronter le monstre dans un terrible combat…, enfin presque prêt, du coude il enfonça le boîtier rouge d’alarme, et se mit à espérer que les renforts arriveraient avant que la porte en face de lui ne cède. . . . . . Le cadavre fumant du zombie emplissait la cantine d’une odeur affreuse, les lieux n’étaient d’ailleurs plus qu’une horrible désolation, le sang noir et épais du monstre répandu un peu partout sur les tables et chaises fracassées. Le combat avait été rude même si les renforts n’avaient pas tardé. Ossë et Midnight étaient maintenant penché au dessus de la bête morte : « Je parie que ça se mange pas ça. » lâcha le Maréchal « Ouai c’est sûr… c’est marrant, la première fois que je l’ai vu il fumait déjà… fin c’était pas pareil… » Le Maréchal posa un sur Ossë un regard consterné :« Bon ben vous me nettoierez tout ce bordel Ossë, surtout que y a pas mal de sang à vous quand même. » Sergent Major Eniera Ossë.
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Exellent comme chronique, j'adore l'humour de cet humain ![]() (¯`·. Dévot de la Liberté
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile." [Sigdil] |
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![]() Superbe chui fan ! Et bravo pour les petits screens ! -= Alpha ~ Serviteur du puissant Hades =-
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