Par Oscar le 24/05/2006 à 22:03 La route… elle fut longue, et c’est à travers les marécages de la terrible Idarylle que j’ai découvert les sentiers terrestres et les étranges bêtes à plumes qui m’amenèrent en ces lieux. Il a fait noir durant tout le voyage, un noir perçant pourtant, étrange impression. Impression d’être espionné durant tout mon trajet, poursuivi ? J’ai haï ces années de solitude… je les ai passées auprès de la mort. Elle me poursuivait et je la préssentais sans cesse dans mon dos, mais je suis là, elle est restée cloîtrée dans mon ombre. Elle continue à mettre ma vie en sursis, elle me fait un peu peur quelques fois… mais je sais qu’elle m’aide à vaincre dans les moments difficiles, elle m’aidera jusqu’à ce que cette force se retourne finalement contre moi. Le destin est le roi de l’avenir de chacun, tant pis pour moi.
Cela fait 20 ans que je n’ai pas entendu ce nom… Van, Maître Van. Perdu dans les décombres de ma mémoire je l’avais presque oublié. Mais il a su me reconnaître, je n’étais pas beau à voir. Cela fait 20 ans, depuis une coure arrondie où huit chevaliers noir sang ont décimé un village sous mes yeux de môme. Des yeux qui pleuraient le sang des victimes à chaque nouvelle entaille. J’ai toujours peur. Je me suis entraîné, mais j’ai peur de me battre… alors je m’entraîne encore. Maître Van oui, il m’a éloigné de ce carnage et d’un aller certain vers l’au-delà… puis il m’a abandonné à mon sort, nulle part où aller, nulle part où manger. Je dois tout de même beaucoup… à un olympien dont j’ignorais alors encore le nom, le blason, et dont le visage était caché sous un masque de fer.
Est-ce le destin ou bien cette mort qui me poursuit ? Lequel me poussa vers ces terres olympiennes, à Lardanium… lequel me sauva de la faim et du froid ? Toujours est-il qu’il me fallut 20 années de pèlerinage… 20 ans pour noircir de mon cerveau ce qui pouvait encore être noirci. 20 ans où j’entendis parler de cette Terre de meurtres et de sang. Si je ne pouvais me mesurer à ces chevaliers noirs pourpre qui balancèrent mon existence en celle d’un chien… alors je combattrai sur la terre du sang, et de tous ceux qui leur ressemblent. Peut-être même y seront-ils cloîtrés.
Eux je ne les ai pas trouvés… encore moins cherchés. Et je ne sais toujours pas me battre… je ne peux pas… je n’en ai pas l’envie. Mais à la clef de ce périple, Maître Van était là. Lui m’a reconnu, mais je sais. Je sais qu’il s’agit de l’homme au masque de fer. Je ne pense pas m’être trompé de chemin… la mort qui me poursuit ne se trompe jamais… elle me pousse et me poussera sans cesse vers l’unique voie. Lorsque je serai prêt, mon épée de chacal édentée se lèvera contre ceux qui massacrent… et ceux qui ont la force de massacrer. Ces êtres qui tuent. La mort, dans mon ombre, ne les supporte plus, Elle ne me laissera le repos éternel et le droit à l’absolution qu’après leur avoir infligé une vraie honte… celle de continuer à vivre avec le poids de leurs faits. Depuis tant d’année et encore pour tant d’années, j’en souffrirai… la mort m’enlace maintenant le cœur, je dois m’arrêter… me reposer, creuser mon refuge dans un écueil et y dormir. Il va faire jour, je ne vis pas le jour. Lorsque le soleil s’approchera du zénith, au centre de mes rêves… je penserai aux sanguinaires qui noircissent l’obscur de mes nuits et de mes jours… Minuit… Lomac de je sais plus…Grumdi… j’ai entendu ces noms qui volaient dans le froid de tout à l’heure…ils ont tué… trop tué… ce sont eux…
Des yeux rouges se ferment sur mon visage... je vais dormir...
Cela fait 20 ans que je n’ai pas entendu ce nom… Van, Maître Van. Perdu dans les décombres de ma mémoire je l’avais presque oublié. Mais il a su me reconnaître, je n’étais pas beau à voir. Cela fait 20 ans, depuis une coure arrondie où huit chevaliers noir sang ont décimé un village sous mes yeux de môme. Des yeux qui pleuraient le sang des victimes à chaque nouvelle entaille. J’ai toujours peur. Je me suis entraîné, mais j’ai peur de me battre… alors je m’entraîne encore. Maître Van oui, il m’a éloigné de ce carnage et d’un aller certain vers l’au-delà… puis il m’a abandonné à mon sort, nulle part où aller, nulle part où manger. Je dois tout de même beaucoup… à un olympien dont j’ignorais alors encore le nom, le blason, et dont le visage était caché sous un masque de fer.
Est-ce le destin ou bien cette mort qui me poursuit ? Lequel me poussa vers ces terres olympiennes, à Lardanium… lequel me sauva de la faim et du froid ? Toujours est-il qu’il me fallut 20 années de pèlerinage… 20 ans pour noircir de mon cerveau ce qui pouvait encore être noirci. 20 ans où j’entendis parler de cette Terre de meurtres et de sang. Si je ne pouvais me mesurer à ces chevaliers noirs pourpre qui balancèrent mon existence en celle d’un chien… alors je combattrai sur la terre du sang, et de tous ceux qui leur ressemblent. Peut-être même y seront-ils cloîtrés.
Eux je ne les ai pas trouvés… encore moins cherchés. Et je ne sais toujours pas me battre… je ne peux pas… je n’en ai pas l’envie. Mais à la clef de ce périple, Maître Van était là. Lui m’a reconnu, mais je sais. Je sais qu’il s’agit de l’homme au masque de fer. Je ne pense pas m’être trompé de chemin… la mort qui me poursuit ne se trompe jamais… elle me pousse et me poussera sans cesse vers l’unique voie. Lorsque je serai prêt, mon épée de chacal édentée se lèvera contre ceux qui massacrent… et ceux qui ont la force de massacrer. Ces êtres qui tuent. La mort, dans mon ombre, ne les supporte plus, Elle ne me laissera le repos éternel et le droit à l’absolution qu’après leur avoir infligé une vraie honte… celle de continuer à vivre avec le poids de leurs faits. Depuis tant d’année et encore pour tant d’années, j’en souffrirai… la mort m’enlace maintenant le cœur, je dois m’arrêter… me reposer, creuser mon refuge dans un écueil et y dormir. Il va faire jour, je ne vis pas le jour. Lorsque le soleil s’approchera du zénith, au centre de mes rêves… je penserai aux sanguinaires qui noircissent l’obscur de mes nuits et de mes jours… Minuit… Lomac de je sais plus…Grumdi… j’ai entendu ces noms qui volaient dans le froid de tout à l’heure…ils ont tué… trop tué… ce sont eux…
Des yeux rouges se ferment sur mon visage... je vais dormir...