Songe d'une sieste printanière... | |
Topic visité 283 fois Dernière réponse le 03/12/2006 à 19:22 |
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Na'Helli, un jour de fête... La foule semble apparaître dans les rues au cours de la soirée. Le vent d'hiver balaye la citée, la couvrant d'une fine couche de poudre blanche et crissante, mais personne ne semble s'en préoccuper, tout le monde est grisé par la perspective d'une nouvelle année. Je m'entraîne avec un autre elfe, mais on nous fait clairement comprendre que ce n'est pas le lieux pour ça ; nous sortons de la citée elfique. La foule semble encore plus dense a l'extérieur des murailles. J'essaye de m'en éloigner avec un autre elfe, Shub. J'apprend qu'il s'était vu bannir de Na'Helli car il avait dit des choses qui ne plaisaient pas à certains elfes. Avant de pouvoir sortir de la foule, j'entend plusieurs voies :
-Il est ici, rattrapons le... Tuons le, pas de pitié! Des silhouettes se dirigent vers nous, le visage caché par un capuchon noir. Ils sont armés de sarbacanes, et mon ami se voit rapidement empoisonné ; il essaye de fuir, mais une elfe du clan du corbeau, avide de sang, le tue avant qu'il n'ai pu faire un pas de plus. C'est alors qu'une chouette fonce sur le corbeau pour le tuer, puis s'en va vers l'ouest. Comble de l'horreur, les alchimistes ténébreux, les assassins de mon ami, me proposent ensuite un poste dans leur secte. Je quitte la ville, désormais invivable pour moi, pour une terre que je crois plus juste : la jeune citée de Sigdil dans le désert... Après des jours de voyage, j'arrive enfin à ses portes d'acier... Trois ombres semblent flotter au dessus de ses oriflammes oranges, au sommet des puissantes murailles. Je crois y apercevoir la puissante image d'un dieu mal formé, ainsi qu'à sa droite celle d'un olympien et à sa gauche, d'un elfe : Héphaistos, Dakon et Gaver... Je m'approche ensuite des murs, et mon regard est irrésistiblement attiré par une forme entourée de nuages, accompagné d'une... Humaine? D'autres personnes sortent de la ville, elfes et olympiens. Je les rejoins, et fait enfin mon allégeance à Dakon. Je reconnais aussi la chouette, une des meilleures combattantes que j'aie jamais vu : son épée à la main, l'air décidée à faire de son mieux pour Sigdil. J'apprend qu'elle s'appelle Fïna. Nous partons ensemble vers les fosses, lieux de richesses appartenant normalement à Sigdil, mais que d'autres peuples tentent de nous arracher. Je rentre dans les fosses... J'admire les gemmes et les minerais contenus dans ce souterrain. J'aperçoit aussi, baissant la tête pour ne pas toucher le plafond, des géants. Soudain, une brûlure au côté : du poison coule dans mes veines. Je regarde autour de moi : les silhouettes encapuchonnées sont là, elles bloquent la sortie. J'envoie deux coups de bâton à l'une. Quatre s'abattent sur moi, ne me laissant aucune chance. Je me réveille à Sigdil, la brise printanière me chatouille les narines... La ville brille au soleil après la pluie. Une vision, de paradis après cet enfer. L'appel d'un loup retentit ; je sors de la ville... Ils sont là, certains que je connais, d'autres dont j'aie entendu parler, une joyeuse compagnie de loups... Ils m'invitent à faire un bout de chemin avec eux, et j'accepte. Il y a même un couple de loups, et tous semblent très soudés. Ces loups semblent aussi avoir des muscles aussi développés que leur amitié. S'ils se demandent pourquoi j'étais près de Sigdil, ils ne me le disent pas. Une autre elfe, apparemment amie de l'un d'entre eux, se promène avec eux, elle est aussi gracieuse que le vent dans les branches de la forêt des cendres et me fait penser à une panthère noire, tellement son charisme est grand. Nous partons ensemble vers le sud et les montagnes... C'est l'un des moments les plus heureux de ma vie. Ces moments de pur bonheur sont interrompus par un serpent, qui mord un des loups, Thunziel, à la jambe ; celui ci souffre et son visage est grisâtre... Tout le monde, sauf la jeune elfe, se met à chercher un antidote, en capturant un autre serpent. Elle reste ici pour lui remonter le moral. On à enfin réussi à en capturer un, et on revient avec l'antidote. Son pied a désenflé, et il refuse de nous dire pourquoi en rougissant violemment et en regardant la jeune elfette. tout semble aller mieux; mais un autre loup s'effondre soudain en sanglots, sans cause visible... On le laisse seul avec une jeune louve, qui à l'air de le connaître mieux que les autres. Ils nous rejoignent le lendemain, mais ils semblent très fatigués. On a rejoint les montagnes ; et d'autres elfes se dessinent en contre jour sur le soleil. Ils me reconnaissent comme un rebelle. La joyeuse compagnie me regarde d'un air abasourdi. Ces elfes, que j'avait cru mes amis, me regardent avec méfiance... Je comprend qu'il est temps de rejoindre Sigdil, et je pars, le cœur gros. Au détour d'une dune, je rencontre les deux amants qui viennent me dire adieu. Je leur transmet un message pour Thunziel : -Dites lui que, quelque soit mon point de vue ou le sien, dans mon cœur il sera toujours mon ami... Je rentre à Sigdil, seul dans le désert, sous un soleil de plomb. Les dunes sont comme les vagues d'une mer asséchée, le sable me pique comme des embruns sur ma peau meurtrie. Je reçoit une lettre de Dakon, me signalant que nous devons bientôt repartir pour le nord : des ruines d'une ancienne civilisation disparue ont été découvertes, ainsi que des richesses non négligeables, qui pourraient aider Sigdil. Une armée de nains nous accompagne. Ils sont petits, endurants et musclés : efficaces... Même le roi des nains est là, avec sa garde personnelle. Nous arrivons enfin à Héliké, ou nous apprenons que l'armée des elfes à déjà été défaite, mais les olympiens nous chargent avant que nous puissions nous réjouir de ce fait. La bataille est brève, mais meurtrière, le vert des marécages d'Héliké se teintent de rouge sang, sous le brouillard... Soudain, un flottement dans nos lignes : Zeus, dieu de la foudre, apparaît et attaque Dakon. Celui-ci, surpris et choqué, ne riposte pas... Mais l'issue de la bataille est déjà inchangeable, et Zeus préfère téléreporter ses troupes en deçà des marais : Héliké est à nous. Mais le roi des nains ne semble pas contrôler certains de ses sujets dissidents et déshonorés... Ma compatriote Fïna est frappée dans le dos par un lâche nain, et peut à peine riposter tellement elle est épuisée par la bataille. Le sang est plus douloureux quand il est versé par d'anciens amis. Elle meurt quelques instants plus tard, achevée par un géant qui ne savait rien de notre alliance. Je suis moi aussi frappé, par ces mêmes personnages, lors de notre retraite sur Sigdil... Il y a vraiment des nains sans honneur, qui font honte à leur souverain. Je suis en enfer, le noir est ponctué de lueurs violettes et vertes, qui font penser aux feux follets sur les marais d'Héliké. J'y retrouve Fïna, qui a l'air assez énervé par un certain nain... Elle court vers la sortie, me distançant rapidement. Je sors moi aussi, et me retrouve à Sigdil... Je fut brutalement tiré de mes songes par un poids soudain qui écrasa mon gros orteil gauche... -Aiee, Fïna, t'as fumé des violettes ou quoi? Ça va pas de lancer ton marteau en l'air comme ça! Mon pauvre orteil. Fïna prit un air contrit, démenti dans son regard par la joie d'avoir fini enfin la banque de Sigdil. -Pfff, Nygaël, c'est pas en faisant la sieste à l'ombre des muraille que tu nous a aidé beaucoup. C'est bien fait pour toi! -Je prenais un repos bien mérité après des heure de travail acharné, figure toi! Dakon intervint dans cette discussion bon enfant pour nous signaler que... -Un nouveau futur rebelle vient d'arriver, il s'appelle Kheldan. Tout le monde pivota vers la porte nord de Sigdil, et un olympien entra. -Heu... Bonjour... Salutations... Mes respects... -Salut! Je suis Nygaël. -Enchantée, je suis Shana! -Moi, c'est Fïna... -Et moi, Bleu! Nous sortîmes en continuant les présentations, et rejoignîmes Illùman, un jeune magicien elfe ayant rejoint les rebelles à peut près en même temps que moi. Retour à Héliké, avec les nains et nos nouveaux compagnons de route, le frère de Kheldan, Joe. Avant que le combat ne commence, nous fumes rejoints par un autre olympien qui voulait se libérer de la tyrannie de Salminar, Torak. Nous attendons que les olympiens chargent... Puis ce sera de nouveau l'horreur de la bataille, le sang dans les marécages, la mort, et le renouveau... Ainsi va la vie sur Olympia. Hrp/ Pour plus de renseignements sur la joyeuse compagnie, voyez le RP de Navis. -------------------------------------------------------------- Les Olympiens ne chargent pas... Nous ne les chargeons pas non plus. Nous nous avançons lentement vers les premiers Olympiens isolés, pour laisser le temps aux derniers rebelles d'arriver. Déjà, un Olympien essaye de s'enfuir; il est rattrapé par Shana et rapidement achevé. Celle ci aperçoit alors, sortant des ruines, un olympien bizarrement armé. Il porte une arme visiblement ancienne, l'air très lourde, sans doute récupérée à Héliké. Avant que nous ayons eu même l'idée de le poursuivre, une surprise de taille nous attend... S'avançant de l'est, un groupe d'humains, impressionnants dans leurs armures noires constitués d'une matière inconnue, armés d'épées d'énergie et de fusils d'assaut, se dirigent vers nous, accompagnés de suppôts de Salminar et de paladins... Enfin, les derniers rebelles arrivent! Je regarde avec espoir vers Kröh, Illùman et Bleu, qui cherchent à nous rejoindre, harcelés par les paladins... Soudain, Bleu s'écoule, une attaque Olympienne ayant fait mouche... Sa mort a cependant permit aux derniers de nos compagnons de nous rejoindre... A travers les lignes olympiennes, un elfe s'avance soudain, il a dut traverser toute la pleine entre ici et Na'Helli sous un drapeau blanc. Il s'incline et dit: -Salut Nygaël, salut Fïna... Je le reconnais soudain : c'est un ami, que je n'avais pas vu depuis mon départ de Na'helli, un elfe qui comme moi envisageait à l'époque de rejoindre les rebelles, mais à préféré rester un peu à Na'helli pour parfaire son entraînement au combat. Il souffle à Dakon une information que je n'entend pas. Celui ci approuve de la tête. Il nous annonce tout bas : -Il nous propose de prendre contact avec les elfes de l'autre côté des lignes olympiennes, pour les encercler. Je lui ai donné mon feu vert. Un ange passe... Le silence s'installe sur les marécages, le calme avant la tempête... Les deux armés s'avancent, égales en nombre, inégales en armement... Au milieu de l'armée ennemie, nous apercevons alors Dame Minuit, notre ancienne hôte. Légèrement gênée par la situation, elle nous annonce qu'elle n'attaquera ni Dakon, ni Fïna durant cette bataille, mais qu'après cela, sa dette sera considérée par elle comme remboursée. Les deux armés se rejoignent enfin... l'engagement est brutal, et les tireurs d'élite de l'ennemi lui permettent rapidement de prendre l'avantage. L'un des Olympiens, qui était aux ruines durant notre arrivée, et jusque là se prétendant neutre, tue Dakon de deux coups dans le dos, alors même que celui-ci engage son premier combat... Il ne nous reste qu'une solution pour espérer remporter cette guerre : faire retraite vers l'armée des nains à allure forcée, pour ensuite revenir en leur compagnie... Nous avons perdus une bataille, mais pas la guerre! La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |
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NIkel !! xD Y'a que ca a dire !
A quand une suite ? ![]() |
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Super Nygaël ! Et dire que tu me soutenais que t'étais pas bon en rp... petit modeste va! "La féminité est un art de vivre !"
Elfe des Lunes/Adoptée des Loups/fille de Kowü/soeur de Labyala [Membre des Rôdeurs des Lunes avec Nippalur, Labyala, Khelefkin, Takila et Elwë] |
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C'est parce que j'ai pris exemple sur toi...
Tu sais que tu a la chronique la plus lue d'Olympia? Un record!^^ La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |
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Suite publiée... La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |
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Nous n'avons pas à aller chercher les nains bien loin ; et ils seraient déjà arrivés si en route ils n'avaient rencontrés quelques hommes sauvages. Nous reprenons d'assaut les marais, avec cette fois une plus grande armée. Malheureusement, la encore, les armes des humains font mouche, et notre fureur s'enlise dans l'eau boueuse des marais. Soudain, Fïna, qui est devant nous, nous appelle : le bat d'Héliké est encore là, son porteur ayant été tué par un homme sauvage arrivé de l'ouest. Je me précipite, mais l'armée olympienne, alliée des humains, n'est pas totalement anéantie. Un de ses membres s'empare du bat et s'enfuit avec. Fïna et moi le poursuivons, mais je suis rapidement distancé par la jeune guerrière. Après une course effrénée, elle arrive enfin à tuer notre ennemi et à s'emparer de son arme millénaire. C'est alors qu'elle aperçoit devant elle les tireurs d'élite humains, qui ont enfin les champ dégagé pour lui tirer dessus. Personne ne peut survivre à leurs armes de lâches. Je m'aperçoit alors que Dame Minuit n'a pas encore attaqué, fidèle à sa promesse de ne pas attaquer Fïna et Dakon... "Et Nygaël? Non, pas Nygaël! Cours! " me dis-je en moi même..."Hem, et si j'essayait plutôt de dévier son attention? Heu: "
-Minuit, ton lacet est défait! Une lueur d'incompréhension dans son regard me donne l'espoir de fuir, tandis qu'elle regarde ses bottes... Mais une autre lueur, de rage, la remplace bien vite... Outch... On dit que les sors font plus mal quand ils sont lancés sous l'effet de la colère... C'est pas moi qui vais dire le contraire. Je me trouve rapidement en danger de mort... Et même mort! Quel est cet endroit glacé ou des âmes en peine se dirigent toutes vers un même point? Je décide de les suivre, sous la lumière violette émanant de toutes choses, lugubre, mais promesse d'espoir et de renaissance... Enfin, droit devant moi, je trouve une porte derrière laquelle j'aperçoit le sable et ma bien aimée citée de Sigdil. Je franchit la porte et m'y retrouve, les idées un rien brouillés... Un pigeon fond sur moi pour m'apporter des nouvelles d'Héliké. Apparemment, Dakon est parvenu à entrer dans les ruines. Il y à combattu des créatures d'une beauté et d'une cruauté inelfique (Hrp/ ?? /Hrp)... Apparemment aidé d'elfes qui avait compris qu'il était leur seul chance de salut, Il à réussit a en sortir à y rencontrer un olympien porteur d'un bat, et qui veut se joindre à nous. Il s'appelle Ash, le vent noir. Je retourne là bas à temps pour voir sortir Shana, qui, déjà blessée par les chutes de stalactites, nous préviens de nous éloigner de l'entrée : tout va s'effondrer! Nous retournons à Sigdil avec de nouveaux compagnons : Ash, Adsannaïr et un groupe d'olympiens qui est venu se joindre à nous, et Beregoth, un nain de Kazad qui nous accompagne pour une mission diplomatique. Mais à peine arrivés à la ville, il nous faut retourner au combat : un groupe d'olympiens arrivants de sud ouest se dirige vers les fosses. Il est composé des Paladins et de la légendaire Ombre De Salminar, ainsi que de Chevaliers Noirs. Ils ne semblent pas désirer combattre, mais nous les y forçons. Le combat le plus impressionnant s'engage entre Dakon et Ackron, leurs armes semblent virevolter à la vitesse de l'éclair... Mais enfin Dakon fait mouche, et aussitôt, le charme est rompu : les deux armées se précipitent l'une vers l'autre... Déjà, un ennemi court vers moi ; je ne puis esquiver toutes ses frappes, mais je parviens à en rendre quelques unes. Ackron enfin touché à mort, les rangs des olympiens se dispersent pour fuir vers le nord. Nous les prenons en chasse. Je ne croit pas que beaucoup d'entre eux aient survécu ce jour là. J'espère qu'on se souviendra longtemps de leur sang souillant le sable jaune, rouge sur l'or... Soudain, je me rend compte que Fïna se dirige vers le sud, continuant au mépris de toute prudence. Nous l'appelons, et elle nous en explique la raison : -Je... Je suis fatiguée de toutes ces batailles, ces combats, ces morts... Je vais continuer vers Lardanium, j'irais jusqu'où je pourrais, et là, quand j'agoniserais, je demanderais à Hadès de me laisser faire le dernier voyage, de me laisser continuer mon chemin vers la vraie mort. Les Rebelles ont été toute ma vie, et je suis désolée de vous quitter, mais mon temps est fini en ce monde. Nous la laissons partir, le cœur gros, la regardant s'éloigner jusqu'à ce qu'elle ne fut plus qu'une silhouette au loin, puis un minuscule point. Dakon nous dit alors : -Il est temps pour nous de conclure une alliance avec les nains, et d'aller présenter nos respects au roi qui ne saurait tarder à être choisi. Le long voyage vers les montagnes commence, seuls quelques Rebelles étant restés aux fosses pour la protection de la ville, et sa construction. Enfin, sous les chutes de neige timides en cette saison, nous approchons d'un pic d'une forme bizarre. Non, ce que j'avais pris pour un pic est en fait une ville, aux murailles forgées en des temps anciens par des maîtres au savoir si grand que ces murailles doivent être aussi indestructibles qu'elles sont impressionnantes. Devant les portes, une surprise nous attend : une haie d'honneur se dresse pour nous accueillir, composée d'être plus petits que nous, mais bien plus massifs. Cet accueil est à la fois chaleureux et impressionnant : nous avançons lentement entre deux haie de métal poli et brillant. Arrivé au bout de la Haie, Dakon s'avance vers le nouveau roi des nains : Kyp. Je suis un peut en retrait, mais je sens un odeur... Elle me rappelle quelque chose. J'y suis! Là bataille des humains, ces armes étranges! Ce roi sens la poudre noire, une poudre servant à faire exploser tout et n'importe quoi. En dehors de ce phénomène, ce roi me semble tout à fait sage, mais cela ne semble pas l'opinion d'une autre naine, derrière le roi, qui épie ses moindres faits et gestes, à l'affût de la moindre lueur orangée, du moindre éclat subit. Le roi fini par autoriser Dakon à entrer dans la ville pour poursuivre les négociations, avec deux d'entre nous. Je me porte volontaire, ainsi qu'Adsannair Vueperçante. Nous entrons dans Kazad a Gorog. La ville contient une concentration incroyable de nains. Je ne souhaiterais à personne de se retrouver en face d'une telle armée. Nous visitons la ville en essayant de nous procurer des informations sur les cristaux de mana qui manquent cruellement à Sigdil ; et nous nous procurons aussi beaucoup d'informations sur la bière naine. Pendant ce temps, Dakon part se recueillir sur le tombeau de l'ancien roi, sur un proche sommet des montagnes. Une escorte de nains lui est fournie : des bêtes mi elfanoides mi cheval rodent de plus en plus dans les environs. À son retour, il entretient enfin le roi des nains sur les cristaux : j'entrevoie un éclat brillant passer d'une main à l'autre, et j'applaudis avec la foule à la conclusion de cette alliance. Nous rentrons en hâte aux fausses, accompagnés des nains sourçeurs, car un message des nôtres restés là-bas nous est parvenus : ils sont confrontés à une attaque olympienne. Quand j'y arrive, le combat est déjà terminé ; les olympiens avertis de notre arrivée se sont enfuis. Nous nous séparons en trois groupe : le premier est chargé, accompagné d'un ami homme sauvage, d'aller chercher d'autres cristaux à l'île de la mer émeraude, et il est composé des Rebelles les plus forts, magiquement au physiquement, et les plus rapides. Le second, dont je fait partie, vas récolter des ressources aux grandes fosses ; tandis qu'un troisième, formé de Dakon et Bleu, vas à la fête organisée par les géants de Zagnadar. À peine arrivés aux fosses, nous nous apercevons que la mine de fer est épuisée, il n'y reste plus qu'une carrière de pierres. Nous commençons à récolter de la pierre de taille pour les bâtiments. Nous recevons rapidement de mauvaises nouvelles du second groupe : à mi-parcours, il est engagé dans une bataille entre les hommes sauvages et les nains. Il se fait décimer, et seul Illùman, qui s'était écarté avec un groupe de rôdeurs des lunes de Na'Helli, est en mesure de continuer son chemin. Mais il apprend en chemin que les cristaux de l'île ont tous étés récoltés, et revient vers le sud ouest avec les autres elfes. Le troisième groupe s'est lui aussi divisé : Dakon est reste en arrière, tandis que Bleu continuait vers Zag. Nous recevons un message de Dakon, qui à été sauvé alors qu'il était seul par les Gardes Des Cendres, une communauté d'elfes des lunes, d'une attaque olympienne. Il les autorise donc à venir se fournir en pierre aux fosses. Mais la paix aux fosses ne dure pas longtemps : des Paladins sont signalés au nord. Je vais aider les elfes des lunes, accompagné par Dolf, qui est revenu des alentours de Luminae par le royaume d'Hadès. Je rattrape l'armée des elfes des lunes et vient à peine d'apercevoir mon premier olympien quand tout à coup, je me retrouve face à face avec... Hrp/ To be continued./ Hrp La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |
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(Musique)
-Thunziel... Toi ici... Quelle surprise... -Nygaël? Que fais tu là? -Eh bien, je chasse l'olympien. Des elfes de la Garde Des Cendres ont sauvés Dakon d'une attaque Olympienne alors qu'il n'était pas en forme, ensuite ils sont venus aux fosses pour sourcer, et ont étés attaqués par des Olympiens. Dolf et moi avons décidés de nous joindre à eux pour les repousser. -En tout cas, je suis content de te revoir! -Moi aussi, mon ami, moi aussi... Nous esquivons pour parler à l'écart de la bataille presque terminée, les olympiens ayant fui vers le nord, quand tout à coup, devant tout le monde, Thunziel s'étala de tout son long dans la boue putride du marais. Splotch. -Thunzy! Qu'est ce qui ne vas pas? Mais Thunziel, inconscient, est bien en mal de répondre. Cinq minutes plus tard, alors que je cherchais encore la cause de sa soudaine perte de conscience, il se réveilla comme s'il ne s'était rien passé : -Pourquoi je suis tout sale, moi? Et pourquoi je suis allongé et je sens la racine de mandragore moisie? -Euh, en fait, je sait pas trop... T'était là... Pis après t'étais par terre... J'ai pas trop compris ce qui s'était passé... -OK, j'ai eu un malaise. Raconte ça à personne, tu veux? -Ben, ouais, mais, les trois quarts des elfes des lunes t'ont vu te vautrer dans la boue. -... -Enfin, n'en parlons plus, t'est réveillé, c'est le principal. On repart vers les fosses? Nous allons aux fosses en courant à grande vitesse, comme seuls les elfes savent le faire. Enfin, certains elfes... -Thunzy, attends moi, je suis crevé! -On est presque arrivés, courage! Et il repart en courant. -Beuh, je parie que je te rattrape. Le truc à pas dire. Il s'est mis à courir encore plus vite. J'arrive enfin aux grandes fosses, et je ne le voit nulle part. Un elfe des lunes m'apostrophe : -Vous ne me connaissez sûrement pas, moi non plus je dois vous dire mais j'ai surpris un Elfe pas très bien. J'ai voulus l'aider et voici ce qu'il m'a dit : "Je ne me sens... plus très... très bien! Va... parler... Nygaël! " Et à peine sa phrase achevée... Il s'est écroulé. Je pense que vous devriez faire vite a la rejoindre... vous ne pensez pas? Ah oui excusez moi cette personne n'est autre que Thunziel. Je cours (encore) aux côtés de Thunzy, qui cette fois s'est écroulé (Bunk) sur la pierre dure de la montagne. Ca fait plus mal, mais ça sent moins mauvais. Cette fois, je décide de faire un examen plus complet. Je ne cherche pas longtemps : une longue estafilade barre son avant-bras gauche. Un peu de sang en suite, mais mêlé à ce sang, une substance noirâtre. Etant alchimiste, j'ai sur moi un ou deux livres de médecine Sigdilite. Je trouve au bout de quelques minutes que cette infection est due à une plante des marais. Il a du se la faire à Héliké. Il s'avère que ce poison ne se soigne qu'avec l'aide d'une plante du désert, la "gangrène des sables" qu'on ne trouve justement qu'aux alentours... des fosses. Le hasard fait bien les choses. J'en trouve une touffe qui s'accrochait bravement à une dune, et en fait un cataplasme dont je bande son bras. Au bout de quelques heures, Thunziel est toujours dans les vapes, mais sa blessure vas mieux. Je décide de me prendre un peu de repos bien mérité, la vitalité exubérante de Thunzy fera le reste. Le lendemain, je suis réveille par une grande masse molle : l'oreiller de plantes de l'elfe malade d'hier vient de me tomber sur la tête. La vitalité exubérante a bel et bien repris le dessus... Un peu trop même. -Oh, réveille toi, tu dors depuis au moins dix heures. C'est MOI le malade! -Ouais, moi je suis le médecin, et j'ai des clients très fatigants, tu peux me croire. -De qui tu parles? -Laisse tomber... -Bon, on repart? Les elfes des lunes sont au Sud, il y à quelques amis à moi. -Je te suis... MAIS PAS SI VITEUH! Bon, cette fois-ci, il était guéri, pas de doutes. Un peu plus tard, nous sommes dans la région au sud ouest de Quatar. Nous rejoignons un groupe de géants et d'elfes occupés à récolter de la pierre de taille. Tout à coup arrive un olympien, l'air ferment décidé à casser l'ambiance. Je ne reconnais pas en lui un Lardannien, mais bien un Quatarite, considérant cette mine comme son territoire. -Bouge pas Nygaël, je m'en occupe... J'ai un compte à régler avec lui : il a tué Kowu! -Vas-y si tu veux, je te le laisse. Une fois ce combat terminés, nous redescendons vers la forêt des cendres, mais avant d'y arriver, je distingue dans le soir naissant quelques silhouettes se détachant sur les étoiles. Deux s'approchent de Thunzy, ne semblant pas m'avoir remarqué. Il me fait signe d'approcher. Je reconnais enfin, malgré la lumière déclinante, une elfe à la beauté et la personnalité semblablement remarquable : Nävis. -Je vois que tu a reconnu Nävis, elle n'est pas facile à oublier, n'est ce pas? Et je te présente une autre amie, Takila. C'est une très bonne amie, mais ne te fie pas à sa jeunesse apparente, quand elle s'énerve, c'est une véritable furie. -Enchanté Takila, et heureux de te revoir, Nävis. Je vois que Thunziel sait toujours bien s'entourer... Avec un petit groupe d'elfes des lunes, nous repartons vers le nord, faire je ne sait quoi, mais sûrement important, car aucun ne veut révéler notre destination. Nous somme de retour à la carrière de pierre, quand tout a coup, je sens mes barrières magiques céder et trois sorts me perforer le dos. Je me retourne et voit, me regardant avec un sourire vengeur, un ex alchimiste ténébreux, Nortyphar. Le voyant s'apprêter a me lancer un sort final, je lui sort un discours pour le détourner de ma mort prochaine : -Bon, OK, t'as l'air plus obtus que la moyenne olympienne, ce qui n'est pas peu dire, en passant, et ton sens de la diplomatie est aussi atrophié que ton cerveau! Tu est un elfe... Je suis un elfe... Je me ballade avec des elfes, et je m'efforce de mettre mes préjugés de côté pour ne pas frapper tous les olympiens que nous croisons dans le coin, et ce pour le bien de nos deux peuples. Alors, si tu pouvais arrêter de me frapper et éviter de provoquer un incident diplomatique, ce serait gentil de ta part. Nävis prit la parole, l'air assez énervée : -Nygaël, il ne sert à rien de parler de diplomatie avec cet elfe : cela fait longtemps qu'il a été banni de Na'Helli, et heureusement. Bon, maintenant, Nortyphar, tu arrêtes tes frappes et tu t'en vas, sinon je pourrais être tentée de te planter quelques flèches dans le c... ventre. L'elfe sembla hésiter, regarda Nävis qui n'avait pas l'air de plaisanter et se retira vers l'endroit d'où il était venu. Une fois guéri, je m'attendais à reprendre la route avec eux, mais Nävis me dit : -Je suis désolé, Nygaël, mais tu ne vas pas pouvoir poursuivre plus loin avec nous : la suite de la mission est secrète, et un rebelle ne dois pas en être informé. Tu peux partir ou tu veux, mais pas nous suivre. -Oui, désolé, Nygaël, et à la prochaine... -Très bien, gardez vos petits secrets, de toute façon, il était temps que je reparte à Sigdil, je ne peux pas passer ma vie sur les chemins. Mon retour vers les fosses, ou je sait que mes frères d'armes montent la garde, n'est pas sans soucis : un elfe, Na'Hellien cette fois ce, semble me prendre pour cible de ces sorts, et me suis jusqu'à Sigdil, sans un instant de répit, tout en restant en dehors de portée de ma fronde. Je sait ne pouvoir l'affronter, blessé comme je suis, et cours de toute la vitesse dont je suis capable. Enfin, devant moi, venant rompre la monotonie de la plaine, les monts aux pieds desquels sont les cavernes de sigdil. Mes blessures commencent à se cicatriser, car depuis peu, ce lanceur de sort semble avoir abandonné ma piste. Avec soulagement, je remarque un groupe devant moi... Enfin... Une voix m'apostropha, celle de mon chef Dakon : -Eh bien, Nygaël, tu étais le dernier. Nous t'attendions pour partir en expédition. Tu as sûrement entendu parler du tournoi d'Hadès : je suis participant, et doit ramener la tête d'au moins un de mes concurrents. Nous allons nous diriger en premier temps vers le pays des géants, ou nous allons rejoindre Bleu. On part demain, à l'aube. -Tous? Mais... Je ne voit pas... Ou est Adsannair? Cette fois, ce fut Illùman qui prit la parole : -Il... nous a quitté. Il avait à choisir entre les rebelles et une femme, une olympienne, une ennemie. Il n'a choisi ni nous, ni elle. Il est parti seul à la découverte d'Olympia, et je ne sait pas si un jour nous le reverrons. (Musique) Et ainsi, pour la première fois depuis ce qui me semble une éternité, je dors près de Sigdil, ou les étoiles me semblent plus brillantes et la lune plus blanche. Le feu de camp mets longtemps à s'éteindre, et j'entends les discussions étouffées de voix Olympiennes et Elfiques discuter sans animosité. Ici, je suis en paix. Ici, je suis chez moi. La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser. |