Histoire d'un noble devenu mercenaire | |
Topic visité 288 fois Dernière réponse le 01/09/2006 à 18:41 |
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An XIII :
L’air était chaud et étouffant lors d’une après midi de l’an XIII. Constantin, jeune noble de quatorze ans écoutait attentivement les cours qu’assurait le sage de Lardanium. Il parlait d’une voix forte et grave qui s’étendait sur tout l’amphithéâtre qui siégeait en haut d’une colline. Le sage relatait les hauts d’armes des grands héros qui peuplait les terres de la cité blanche. Lorsque vint le nom de la dirigeante de Lardanium : Salminar. L’adolescent tendit l’oreille, sa soif de connaissance le gardait éveiller malgré la température pesante qui avait endormi de nombreux nobles, leurs têtes plongées dans leurs bras croisés, somnolant autour de Constantin. Le sage parla alors des grande batailles menées par Salminar, qui sauva à maintes reprise Lardanium de ses nombreux ennemis. « Salminar est la plus grande impératrice que notre peuple ai jamais connu… » Il décrivit durant toute une heure une bataille épique qu’avait gagner Salminar malgré des désavantages certains. Lorsque la voix du sage se tut, Constantin s’imaginait à la tête d’une puissante armée, sauvant lui aussi le peuple de Lardanium du chaos. Le jeune noble pensa trop fort et sa voix alors douce et naïve coupa le sage dans son discours. « Un jour moi aussi je serai à la tête d’une armée de chevaliers et je sauverai Lardanium de l’envahisseur, comme Salminar notre impératrice. » Tout les regards se posèrent sur Constantin. Des rires montèrent alors de l’amphithéâtre, tout les jeunes nobles assit à ses côtés se moquait de lui. L’adolescent abandonna les cours sous le poids de l’humiliation, refoulant sa haine au plus profond de lui. « Un jour viendra… » |
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An XXI :
Les clameurs du peuple résonnait dans le heaume de Constantin. Le jeune homme alors âgé de vingt deux ans était fièrement monté sur son destrier caparaçonné : Imrahil. L’impératrice avait organiser des jeux, attirant tout les nobles de Lardanium désireux de se battre pour Salminar, qui accorderai au vainqueur le commandement d’une contrée bordant la cité blanche, réputée pour ses valeureux chevaliers, protégeant l’impératrice au péril de leurs vie. Constantin avait battu tout ses adversaires, un à un, d’un coup de lance dans la poitrine, les éjectant de leurs monture. Celui-ci était le dernier, champion de l’impératrice et favoris du tournoi. Le noble baissa alors sa lance, la bloqua sous son bras puis donna un coup de talon dans le ventre d’Imrahil, courant vers sa cible. L’adversaire de Constantin allait lui aussi à sa rencontre, la pointe de sa lance dirigée vers lui. Les deux frappèrent en même temps, le champion de Salminar tomba au sol, s’écrasant de tout son poids contre la terre battu par les fers à cheval, mais Constantin resta solidement accrocher à sa monture, malgré le coup fatale qu’il avait reçu, le pointe de la lance plantée dans son armure de plate complète. L’olympien cabra son cheval, puis trotta jusqu’à Salminar, qui l’observait d’un visage radieux et reconnaissant. Avant qu’elle ne put prononcer la moindre parole, le noble tomba de son cheval, le regard vers le ciel, son sang coulant dans ses jambières. Il perdit connaissance, et se réveilla que deux semaines plus tard, totalement rétablit de ses blessure, avec le commandement d’un bastion, à la frontière du domaine d’Ordenum… Constantin prépara son équipement, monta en selle et partit pour la contrée, plein de fierté et d’espoir. Après une semaine à galoper à travers routes et champs, il arriva à destination, sans se douter de ce que le destin lui réservait… |
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An XXII :
Le village dont Constantin prit le commandant se situait non loin de la frontière d’Ordenum, aux pieds d’une immense forêt épaisse. Les habitants étaient de paisibles cultivateurs de la terre, et seul un bastion situé au centre du village représentait une réelle menace pour les pillards. L’olympien était alors jeune et peu expérimenté. Le commandement du village était un test aux yeux de Salminar, et ça, Constantin le savait. Il programma alors des entraînements intensifs et réguliers pour ses soldats, demanda aux villageois de rester vigilent et prêt à toute éventualités. Tout se passait alors très bien, les récoltes permettaient une autonomie totale, avec même du bénéfice pour Lardanium, les soldats devenaient meilleurs de jours en jours et les célèbres Chevaliers Noirs se tenaient tranquilles. « Oui comme cela, parfait! » Constantin jouait avec un enfant, une épée en bois à la main. Ce qu’appréciait tout particulièrement l’olympien, c’était la proximité avec les gens. Dès son arrivée il se sentait proche d’eux, et se plaisait à croire qu’ils l’appréciait. Ainsi le temps coulait paisiblement, à profiter des moments simples de la vie. « Tu progresses vite Tùrin. » Alors que Constantin jouait avec l’enfant, une femme se mit à hurler, sa voix effrayée traversant tout le village. « Seigneur Zeus… pourquoi? » Ses sanglots irréguliers coupaient ses phrases alors parfaitement audibles. L’olympien rendit l’épée de bois à Tùrin et tenta de calmer la femme. « Calmez vous, respirez… » Sa voix était douce, et son regard étoilés mit la mit en confiance, tandis que deux soldats rejoignait le jeune commandant. « Que s’est il passé? Expliquez moi du mieux que vous pourrez. » « Mon mari, il vient de se faire assassiner… Dans le bois, des ombres lui ont tendues une embuscade. » La femme ne pouvait en dire plus, prise de panique. Constantin la confia à une vielle dame avant de rejoindre deux soldats. « En selle, on part pour la forêt, restez vigilants. » Les trois olympiens gagnent la forêt, pensait avoir à faire à des Chevaliers Noirs. Après une heure à trotter entre les arbres, la troupe arriva dans une petite clairière, ou gisait le corps de l’homme. Constantin se pencha au dessus du cadavre et l’examina, surveillé par ses hommes. « C’est étrange… Il semble avoir été cribler de flèches, et ce n’est pas ainsi que les Chevaliers Noirs exécutent leurs proies. » La réflexion de l’olympien ne dura pas longtemps. Alors qu’il regardait encore le corps, un des ses deux soldats tomba au sol, atteint mortellement par une flèche plantée derrière le cou. Constantin sortit sa lame de son fourreau et chargea les silhouettes bouclier en avant, le soldat survivant à sa droite. Lorsqu’ils franchirent les dix derniers mètres qui les séparaient de leurs agresseurs, les deux olympiens reconnurent alors les hommes sauvages. Aussitôt le combat fut engager. Constantin donna un violent coup de bouclier dans le premier homme sauvage qu’il rencontra, qui le propulsa au sol. L’olympien l’acheva au sol tandis que son frère d’arme se battait vaillamment contre deux de ses agresseurs. Le malheureux ne portait pas de bouclier, et lorsque les hommes sauvages virent à autre de leurs frères succomber aux lames acérées des olympiens, l’un deux banda son arc et décocha une flèche dans la gorge du soldat. Son corps s’effondra alors qu’il s’étouffait avec son propre sang, avant de mourir. Constantin se retrouvait alors seul face à une dizaine d’hommes sauvages, qui l’avaient encercler dans la clairière. L’olympien luttait pour survivre, repoussant les assauts incessants des hommes sauvages tel un fauve… un loup alors poussé dans ses derniers retranchements, et ce, les Chevaliers Noirs le virent. Quatre ombres assassines fondirent sur leurs proies, tuant à chaque fois. Les hommes sauvages prirent la fuite, laissant les Chevaliers Noirs avec celui de leurs race. Dès que Constantin posa son regard sur ces chevaliers, son cœur pencha… « Qui que vous soyez, vous avez de la chance que l’ont soient passés dans le coin. » « Qui que vous soyez…. Je vous suivrai.» ( HRP// Je sais je sais je suis très en retard, mais au moins ya une suite ![]() ![]() |
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An XXIII :
Constantin entra chez les Chevaliers Noirs très jeune. Lorsque Slash l’avait vu se battre dans la forêt, seul contre une bande d’hommes sauvage, il sut à cet instant précis que cet olympien ferait un bon Loup. Le jeune Chevalier Noir s’intégra rapidement au sein de la meute, et Constantin tomba alors amoureux d’Ordenum. Moins impressionnante que Lardanium certes, mais ses nombreuses ruelles entremêlées lui donnait un aspect mystérieux très particulier qui charma l’olympien. Peu à peu Constantin devint un Loup à part entière, avec des responsabilités, le respect et la confiance. Quelques années plus tard, l’olympien construisit avec l’aide d’artisans une « Tanière », conçue spécialement pour accueillir une meute de Chevaliers… « Les habitants d’un village voisin se plaignent des hommes sauvages. Va voir ce qu’il en est, mais ne prends pas de risques inutiles Constantin. » « Bien Seigneur. » Les portes d’Ordenum s’ouvrirent, laissant passé la silhouette d’un cheval avec son cavalier : Constantin. Le Chevalier Noir chevaucha une journée entière, s’accordant une pause lorsque le soleil était à son zénith, pour reposer le cheval exténué. Le soir même les sabots du canasson trottèrent dans l’allée principale du village, accueillit par les clameurs des habitants. « Sir c’est le ciel qui vous envoie! » Le Chevalier Noir posa pieds à terres, sans faire attention aux propos du vieillard. « Que l’on mette mon cheval dans une écurie et qu’il soit nourri. Je veux voir le chef du village, ou puis-je le voir? » « Dans sa maison sir, à côté de la mienne. » « Conduisez moi y… » Les deux olympiens marchèrent en direction de la demeure du chef du village, la démarche nonchalante sous le regard des enfants. « C’est qui le monsieur en armure maman? » « Un Chevalier Noir mon chéri, il vient ici pour nous sauver! » Constantin apparut dans le cadre de la porte, essuya ses bottes sur un vieux paillasson et entra d’un pas décider. Un olympien le toisa longuement, les sourcils froncés. Celui-ci l’invita à s’asseoir pour parler tranquillement, sous la protection de la clarté des bougies. « Je pensais que le Seigneur Slash m’aurait envoyer un chevalier plus…expérimenté. » « Et moi je ne vous demande pas de me juger mais de m’expliquer les raisons de ma venue. » Les deux olympiens parlèrent pendant toute une heure, tandis que les autres villageois attendaient dehors, impatient de savoir ce qui allait se passer. Ainsi Constantin apprit qu’il y a trois jours déjà un homme sauvage avait tuer une femme qui glanait du blé dans un champ non loin de là, et que d’autre « pouilleux » comme il disait c’étaient risquer à la lisière du bois voisin. « Um… Envoyez un messager à Ordenum réclamant du renfort. Luminaë est loin d’ici mais il se peut qu’ils recherchent des ressources. Qu’en à moi je vais rester ici. Donnez moi vos deux meilleurs soldats pour des roulements la nuit. » Trente minutes plus tard, Constantin se trouvait dans le clocher de l‘église du village, avec deux inconnus armés. De là il pouvait voir les alentours et surveiller les lieux. « Je vais dormir trois heures, vous deux vous regardez autour de vous, et surtout restez vigilent. » Les yeux de Constantin se fermèrent à minuit, tandis que les deux olympiens ouvraient l’œil. Une heure plus tard, le Chevalier Noir sentit les secousses d’un des soldats. « Sir… Sir, là bas de la lumière. » Une petite lueur perçait le brouillard qui stagnait dans l’air, provenant sûrement du bois. Un nuage de brume s’était dissipait et Constantin put alors la voir, très nettement. « Ils pensent que le brouillard les couvres. Restez ici, je ne veux pas que cela recommence… » Les pas feutrés de Constantin ne s’entendait pas dans l’herbe mouillée de la nuit. Le Chevalier Noir avançait lentement dans la brume, lame à la main. La silhouette d’un homme sauvage commençait à être visible à travers l’épais nuage, trahis par la lumière d’un feu de camp. Un autre semblait dormir profondément, protéger par la vigilance très réputé de ces êtres. Constantin comprit alors qu’il n’avait pas le choix, s’il avançait encore il serait repérer… Dans un léger sifflement d’air, l’homme sauvage eu à peine le temps de voir la lame voler dans les airs, dans sa direction. Celle-ci lui transperça la gorge sans bruit, tuant l’être sur le coup. Le Chevalier Noir s’approcha ensuite de l’autre homme sauvage et posa la pointe de sa lame ensanglanté sur le torse. « Pourquoi êtes vous là? » Le peau verte regarda son compagnon mort au pied d’un arbre avant de reposer son regard sur le visage inexpressif de Constantin. « Je ne répéterez pas deux fois… » Tout était calme, seul le bruit du vent soufflant dans les feuilles de arbres venait troubler le silence de mort qui pesait ce soir . Étrangement le camp était vaste, beaucoup trop pour deux hommes sauvages. « Ou sont tes amis… » « Pas loin de toi, tu ferai mieux de partir au plus vite. » « Ou sont tes amis? Encore une réponse de ce genre et tu ne sera plus de ce monde. Ou sont tes amis? » « Mort! » ![]() Une autre voix venait de parler, celle d’une femme. Constantin leva instinctivement sa lame, prête à servir. Il vit alors une jeune olympienne adossée à un chêne, ses cheveux rouges comme les abysses n’étaient rien comparer à son regard de braise, insondable et intriguant. Elle portait une tunique noire, et une épée ensanglantée était attacher à sa taille. « Puis-je connaître le nom de la personne qui à tuer ces hommes sauvages. » « Althéa de Rioghan, Chevalier Noir au service du seigneur Slash. » « De même… » Constantin laissa le survivant partir, ne représentant plus une menace pour le village, avant de partir pour Ordenum en compagnie de l’olympienne. Le chemin du retour fut presque aussi calme qu’à l’allé, Constantin était un être très réservé et il n‘ouvrit pas la bouche de tout le voyage. De retour à l’antre, Constantin prit un quartier libre et divagua dans les entrailles d’Ordenum. Le Chevalier Noir se rendit à une chambre d’hôte qu’il lui était réservé. Pas à pas il grimpa les escaliers sans bruit, son armure étant rester à l’antre des Loups d’Ordenum. L’olympien ouvrit la porte de la chambre sans hésitation, et vit alors une femme, à quelque mètres de lui. « Que faites vous là? » L’olympienne s’avança lentement vers Constantin et commença à l’embrasser. Celui-ci lui prit violemment le bras avant de la repousser, son regard emplit d’une haine effrayante. « Je ne veux pas d’une sale putin! Pars avant que je ne te tue. » Le Chevalier Noir fut soudainement prit de tremblements, une colère animant tout son corps révolté. Sa voix c’était emballer, comme si une souffrance avait exploser. La femme s’avança vers Constantin, toujours aussi sure d’elle. L’olympienne posa sa main sur le torse du Chevalier Noir tandis qu’elle plongea son regard attendrissant dans celui de Constantin. « Je sais, ce que tu veux c’est une Femme… » Subitement l’olympien se calma, son énervement soudain se dissipait au fur et à mesure que la femme l’enlaçait alors que Constantin restait stoïque, le regard dans le vide. Il sentait ces lèvres se promener sur sa peau qui frissonnait là ou elles passaient, avant d’aller embrasser de nouveau le Chevalier Noir. Ce soir là personne ne vit l’inconnue ressortir de la chambre de l’olympien… « Je ne me rappelle presque pas de ma mère. Elle s’était mariée à mon père parce qu’il était un fier Paladin respecté, et surtout très riche. » Constantin était allongé sur le lit, la tête reposée juste sous la poitrine de la femme qui était rester avec lui cette nuit là. Elle lui caressait les cheveux d’une main, passant incessamment ses doigts dans sa chevelure brune. Son autre main était sur le cœur du Chevalier Noir, qui se sentait cruellement bien. Non pas parce qu’il avait fait l’amour avec cette personne, mais parce qu’il sentait la chaleur corporelle d’une femme, ce qui lui manquait terriblement. ![]() « Tu sais Tiesha, je lui en veux terriblement à ma mère. Elle m’a laissé seul alors que je n’étais encore qu’un enfant… seul avec mon père. C’était un très bon père, je ne pouvais espérer mieux. Il m’a enseigner l’art de la guerre, l’équitation, la philosophie, la littérature… Mais… le soir, personne ne venait me border, lorsque je me faisais mal, personne pour me consoler, personne pour me serrer contre son cœur, et tout ça à cause de ma mère. Elle devait sûrement s’envoyer en l’air avec les plus riches soldats, des officiers ou personnalités. » La lumière diffuse éclairait le visage de Constantin, éclairant les larmes de l’olympien qui brillant sous la lumière. « Mais j’en suis ressortis plus fort… » |