Par Labyala le 29/05/2006 à 21:27 Un jour mémorable
Nippalur, Elwë, et Labyala, après avoir vainement récolté quelques ressources, décidèrent de tout simplement "laisser tomber", et de se consacrer à d'autres tâches, plus utiles. En premier lieu, ils prirent la décision de repartir vers Na'helli, pour d'une part retrouver le reste de leurs compagnons, puis de décider de ce qu'ils allaient faire à présent. Mais comme tout plan, il necessite tout d'abord d'être commenté le ventre...plein. S'apprêtant à cette tâche, Elwë choisit de rester près du campement pour monter les deux tentes, et de faire chauffer un sauté de truffes (dont il gardait soigneusement la recette) tandis que Labyala et Nippalur choisir d'aller récolter un peu de bois pour alimenter le feu. Errant sous les arbres millénaires, ils ne purent s'empêcher d'évoquer les souvenirs de leur enfance...
-Tiens tiens, cet endroit me rappelle quelque chose...Ah oui, cela me revient !! Par contre, ce n'est pas franchement glorieux...
Souriant déjà à l'avance, Labyala pria Nippalur d'une pression sur sa main pour le faire continuer.
-Allez, raconte moi !! J'men fiche que ce soit glorieux ou pas...En tout cas à ta tête, ca te fait déjà rire !!
-Bon bon, très bien, si tu insistes...Mes deux frères et moi, gamins, nous avions pris l'habitude d'aller jouer dans la forêt à chaque fois que nos parents nous le permettaient. Là bas, nous avions inventé mille et un jeux, partant du simple cache, aux fameuses recompositions de batailles que nos parents et grand-parents nous comptaient...
-Ah oui, tu m'en as déjà parlé ! Sylia aussi faisait partie de ces fameux jeux.
-Oui, notre cousine, bien qu'intimidante, se pliait volontier à jouer une grande Impératrice...Mais nous surprîmes plus d'une fois quelqu'un qui nous observait, perché sur les plus hautes branches des arbres. Voulant savoir de qui il s'agissait, nous tentâmes plusieurs fois de l'interpeller, sans succès. Avec une surprenente agilité, nous regardions les bras ballants, cette ombre s'évanouir à chaque fois. C'est alors que mes deux casse-cou de frères et moi imaginèrent un plan pour tenter de piéger cette personne...
-Continue, çà m'intéresse...
Elle s'était imperseptiblement rapproché de lui, et l'écoutait avec envie. Nippalur, ravie de tout l'intérêt que sa belle exposait, continua avec chaleur son aventure. Intérieurement, il s'avait que toutes ces histoires d'enfance la fesaient rêver, ayant passée une enfance plutôt solitaire en compagnie de son seul grand-père. Il poursuivit donc, mêlant suspens, et intonnations.
-Nous s'avions qu'il fallait absolument la contraindre à descendre sur le sol, où nous pourrions ainsi "l'attraper" en quelque sorte, ou du moins l'immobiliser pour tenter de comprendre...! Après une nuit de réflexion, nous passâmes à l'action. Au petit jour, nous cresâmes un grand trou, capable de contenir un enfant de notre taille, que nous dissimulâme ensuite par des branchages. Très fiers de nous, ce piège nous semblait parfait. Il fallait à présent attirer l'attention de notre espionneur...
Il reprit son souffle, conscient du piment qu'il ajouttait à chaque phrase...Sentant la chute proche, Labyala pressa son amant de poursuivre. Mes Nippalur remarquâ qu'un sourire était déjà posé sur ses lèvres. Il continua, jouant presque lui-même la scène.
-Nous commençâmes donc, à cet intérêt, et surtout à renfort de grand bruit, une des fameuses batailles que nous avions l'habitude de jouer. Nous guettions aussi les hauteurs, pour voir si "l'ombre" (comme nous avions choisit de l'appeler finalement...) répondait à notre appel. La bataille terminée, et les olympiens une fois encore écrasé, nous fîmes mime de rentrer vers la ville. En partant, Polonëll avait volontairement laissé tombé une des épées, et Haldamir son casque en bois. Prenant évidement garde de ne pas marcher dans notre propre piège, nous nous cachèrent dans un buissant, guettant l'arrivée de quelqu'un, et surtout le bruit de la chute dans notre trou !! Quelques instants plus tard, nous entendîmes ce fameux bruit...Nous accourûmes donc vers notre piège, souriant déjà jusqu'aux oreilles de notre farce. Mais notre sourire s'effaçà bien vite quant nous virent QUI nous avions attrapé...
Il reprit une dernière fois son souffle...Labyala semblait continuer de sourire intérieurement, mais il ne le remarqu'à pas, ou très peu, trop concentré sur son histoire...Elle le pressa une dernière fois de continuer, ce qu'il s'empressa de faire.
-"Bande de petits marouffles oser me faire ca à MOI ?? Me piéger AINSI ??? N'avez donc aucun respect pour votre COUSINE ???" Tu imagines notre tête en entendant cela, et en voyant Sylia se débattre au fond du trou que nous lui avions malheureusement creusé...Nous nous confondirent tous les trois en escuses, honteux de notre méprise, mais surtout malheureux de notre mauvaise "pêche"...
Labyla éclatait de rire
-Et voilà, tout ceci s'est passé sur l'arbre que tu vois en face de toi. Et je peux te confier que Sylia ne nous a jamais vraiment pardonné de lui avoir fait subir çà !! Elle qui voulait simplement nous dire qu'il fallait que nous rentrions plus tôt chez nous, la voilà qui se fesait complètement ridiculisée ! Mais le pire, c'est que "l'ombre" n'est jamais réapparut après cette histoire...Peut-être a-t-elle suivit l'affaire perchée, et a prit peur ? Je crois que je ne le saurais jamais.
Labyala riait de plus belle. Nippalur, surprit, fini par lui demander si son histoire était aussi...drole ? Elle lui pris alors les deux mains, plongea son regard dans le sien, et sans prévenir, l'embrassa. Surprit, mais dans le bon sens du terme, il la questionna du regard...
-Tu veux que je te dise un secret ?...C'était moi.
-Quoi ??! comment çà c'était toi ??
Il en avait le souffle coupé. C'était donc ELLE ?? Labyala lui expliqua alors.
-Oui mon amour, c'était moi...Curieuse, mais timide à souhait, je n'osais pas aller voir ces trois jolis garnements qui s'amusaient...sans moi. Je me contentais alors de les observer, riant moi aussi avec eux, mais sans qu'ils ne s'en apperçoivent...Ce fameux jour, j'étais bien évidement en haut de l'arbre comme à l'accoutumée ; mais je dûs malgré moi m'enfuir avant la fin de votre jeu, car je devais ce jour là, rentrer plus tôt chez moi. Tu m'apprends donc aujourd'hui la fin de cette histoire !!
Complètement abasourdit par cette révélation, il n'en souriait pas pour autant. Alors, depuis tout ce temps, c'était donc ELLE ?? Comme le monde est petit se dit-il...
-Si par la suite, vous ne me revîmes plus, c'est un simple concours de cisconstances...En effet, quelques jours plus tard, je surpris une conversation de mon grand-père avec un inconnu, qui me révéla par la suite mes origines...Je partis donc vers mon destin d'elfe de Lunes, vers un profond voyage au coeur de la forêt, d'où je ne revinre que bien plus tard.
-Je n'en reviens toujours pas...Depuis tout ce temps...On aurait dit que nous étions destinné à nous rencontrer ma petite Laby...
-Oui...Et c'est bien pour cela que je songe à ne plus te quitter.
A ces mots, Nippalur s'arrêtat de marcher (ils avaient repris leur chemin vers le campement, quelques branches de bois sous le bras), et plongea son regard aux fond des yeux de la jeune elfe. Il l'a fixa intensément, chose qu'elle lui rendit. Puis, par la passion qui les animaient soudain, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre, s'embrassant comme si c'était la dernière fois.
-Au comme si tu savais à quel point je veux moi aussi passer le reste de mes jours avec toi mon amour...Je t'aime...
Le soleil couchant derrière eux, une aura de lumière entourait le jeune couple alors qu'ils fesaient route, ensemble pour toujours, vers leur destin.
Nippalur, Elwë, et Labyala, après avoir vainement récolté quelques ressources, décidèrent de tout simplement "laisser tomber", et de se consacrer à d'autres tâches, plus utiles. En premier lieu, ils prirent la décision de repartir vers Na'helli, pour d'une part retrouver le reste de leurs compagnons, puis de décider de ce qu'ils allaient faire à présent. Mais comme tout plan, il necessite tout d'abord d'être commenté le ventre...plein. S'apprêtant à cette tâche, Elwë choisit de rester près du campement pour monter les deux tentes, et de faire chauffer un sauté de truffes (dont il gardait soigneusement la recette) tandis que Labyala et Nippalur choisir d'aller récolter un peu de bois pour alimenter le feu. Errant sous les arbres millénaires, ils ne purent s'empêcher d'évoquer les souvenirs de leur enfance...
-Tiens tiens, cet endroit me rappelle quelque chose...Ah oui, cela me revient !! Par contre, ce n'est pas franchement glorieux...
Souriant déjà à l'avance, Labyala pria Nippalur d'une pression sur sa main pour le faire continuer.
-Allez, raconte moi !! J'men fiche que ce soit glorieux ou pas...En tout cas à ta tête, ca te fait déjà rire !!
-Bon bon, très bien, si tu insistes...Mes deux frères et moi, gamins, nous avions pris l'habitude d'aller jouer dans la forêt à chaque fois que nos parents nous le permettaient. Là bas, nous avions inventé mille et un jeux, partant du simple cache, aux fameuses recompositions de batailles que nos parents et grand-parents nous comptaient...
-Ah oui, tu m'en as déjà parlé ! Sylia aussi faisait partie de ces fameux jeux.
-Oui, notre cousine, bien qu'intimidante, se pliait volontier à jouer une grande Impératrice...Mais nous surprîmes plus d'une fois quelqu'un qui nous observait, perché sur les plus hautes branches des arbres. Voulant savoir de qui il s'agissait, nous tentâmes plusieurs fois de l'interpeller, sans succès. Avec une surprenente agilité, nous regardions les bras ballants, cette ombre s'évanouir à chaque fois. C'est alors que mes deux casse-cou de frères et moi imaginèrent un plan pour tenter de piéger cette personne...
-Continue, çà m'intéresse...
Elle s'était imperseptiblement rapproché de lui, et l'écoutait avec envie. Nippalur, ravie de tout l'intérêt que sa belle exposait, continua avec chaleur son aventure. Intérieurement, il s'avait que toutes ces histoires d'enfance la fesaient rêver, ayant passée une enfance plutôt solitaire en compagnie de son seul grand-père. Il poursuivit donc, mêlant suspens, et intonnations.
-Nous s'avions qu'il fallait absolument la contraindre à descendre sur le sol, où nous pourrions ainsi "l'attraper" en quelque sorte, ou du moins l'immobiliser pour tenter de comprendre...! Après une nuit de réflexion, nous passâmes à l'action. Au petit jour, nous cresâmes un grand trou, capable de contenir un enfant de notre taille, que nous dissimulâme ensuite par des branchages. Très fiers de nous, ce piège nous semblait parfait. Il fallait à présent attirer l'attention de notre espionneur...
Il reprit son souffle, conscient du piment qu'il ajouttait à chaque phrase...Sentant la chute proche, Labyala pressa son amant de poursuivre. Mes Nippalur remarquâ qu'un sourire était déjà posé sur ses lèvres. Il continua, jouant presque lui-même la scène.
-Nous commençâmes donc, à cet intérêt, et surtout à renfort de grand bruit, une des fameuses batailles que nous avions l'habitude de jouer. Nous guettions aussi les hauteurs, pour voir si "l'ombre" (comme nous avions choisit de l'appeler finalement...) répondait à notre appel. La bataille terminée, et les olympiens une fois encore écrasé, nous fîmes mime de rentrer vers la ville. En partant, Polonëll avait volontairement laissé tombé une des épées, et Haldamir son casque en bois. Prenant évidement garde de ne pas marcher dans notre propre piège, nous nous cachèrent dans un buissant, guettant l'arrivée de quelqu'un, et surtout le bruit de la chute dans notre trou !! Quelques instants plus tard, nous entendîmes ce fameux bruit...Nous accourûmes donc vers notre piège, souriant déjà jusqu'aux oreilles de notre farce. Mais notre sourire s'effaçà bien vite quant nous virent QUI nous avions attrapé...
Il reprit une dernière fois son souffle...Labyala semblait continuer de sourire intérieurement, mais il ne le remarqu'à pas, ou très peu, trop concentré sur son histoire...Elle le pressa une dernière fois de continuer, ce qu'il s'empressa de faire.
-"Bande de petits marouffles oser me faire ca à MOI ?? Me piéger AINSI ??? N'avez donc aucun respect pour votre COUSINE ???" Tu imagines notre tête en entendant cela, et en voyant Sylia se débattre au fond du trou que nous lui avions malheureusement creusé...Nous nous confondirent tous les trois en escuses, honteux de notre méprise, mais surtout malheureux de notre mauvaise "pêche"...
Labyla éclatait de rire
-Et voilà, tout ceci s'est passé sur l'arbre que tu vois en face de toi. Et je peux te confier que Sylia ne nous a jamais vraiment pardonné de lui avoir fait subir çà !! Elle qui voulait simplement nous dire qu'il fallait que nous rentrions plus tôt chez nous, la voilà qui se fesait complètement ridiculisée ! Mais le pire, c'est que "l'ombre" n'est jamais réapparut après cette histoire...Peut-être a-t-elle suivit l'affaire perchée, et a prit peur ? Je crois que je ne le saurais jamais.
Labyala riait de plus belle. Nippalur, surprit, fini par lui demander si son histoire était aussi...drole ? Elle lui pris alors les deux mains, plongea son regard dans le sien, et sans prévenir, l'embrassa. Surprit, mais dans le bon sens du terme, il la questionna du regard...
-Tu veux que je te dise un secret ?...C'était moi.
-Quoi ??! comment çà c'était toi ??
Il en avait le souffle coupé. C'était donc ELLE ?? Labyala lui expliqua alors.
-Oui mon amour, c'était moi...Curieuse, mais timide à souhait, je n'osais pas aller voir ces trois jolis garnements qui s'amusaient...sans moi. Je me contentais alors de les observer, riant moi aussi avec eux, mais sans qu'ils ne s'en apperçoivent...Ce fameux jour, j'étais bien évidement en haut de l'arbre comme à l'accoutumée ; mais je dûs malgré moi m'enfuir avant la fin de votre jeu, car je devais ce jour là, rentrer plus tôt chez moi. Tu m'apprends donc aujourd'hui la fin de cette histoire !!
Complètement abasourdit par cette révélation, il n'en souriait pas pour autant. Alors, depuis tout ce temps, c'était donc ELLE ?? Comme le monde est petit se dit-il...
-Si par la suite, vous ne me revîmes plus, c'est un simple concours de cisconstances...En effet, quelques jours plus tard, je surpris une conversation de mon grand-père avec un inconnu, qui me révéla par la suite mes origines...Je partis donc vers mon destin d'elfe de Lunes, vers un profond voyage au coeur de la forêt, d'où je ne revinre que bien plus tard.
-Je n'en reviens toujours pas...Depuis tout ce temps...On aurait dit que nous étions destinné à nous rencontrer ma petite Laby...
-Oui...Et c'est bien pour cela que je songe à ne plus te quitter.
A ces mots, Nippalur s'arrêtat de marcher (ils avaient repris leur chemin vers le campement, quelques branches de bois sous le bras), et plongea son regard aux fond des yeux de la jeune elfe. Il l'a fixa intensément, chose qu'elle lui rendit. Puis, par la passion qui les animaient soudain, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre, s'embrassant comme si c'était la dernière fois.
-Au comme si tu savais à quel point je veux moi aussi passer le reste de mes jours avec toi mon amour...Je t'aime...
Le soleil couchant derrière eux, une aura de lumière entourait le jeune couple alors qu'ils fesaient route, ensemble pour toujours, vers leur destin.
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