Par Sylia Leïthael le 08/06/2006 à 22:59 « Ludmar ? C’est toi ? »
Pas de réponse…
L’elfe se tenait seule au milieu d’un brouillard de vapeur d’eau. Impossible de distinguer la moindre forme nette. Autour, désagréable impression que tout bouge et change… Ses bottes étaient couvertes de vase nauséabonde et son armure noire arborait elle aussi quelques tâches verdâtres de très mauvais goût. Elle renifla avec une moue dédaigneuse avant de se remettre à fixer la forme floue en approche.
« Ludmar ? … … Rhaa, mais qu’est-ce que je fous là moi… »
Cela avait commencé il y avait déjà plusieurs saisons, lorsqu’un individu aux airs détraqués s’était avancé à la Grande Assemblée pour clamer la réapparition de Tyrdras à qui voulait l’entendre. Tyrdras, personne n’en n’avait entendu parler, évidemment. Il s’agissait, selon lui, d’une cité morte emplie de trésors fabuleux, et depuis son intervention tout Olympia n’avait plus que ce nom à la bouche.
Tout Olympia, alors pourquoi pas elle ?
Sylia avait toujours été réputée pour sa soif d’aventure et qui plus est, même si personne jusqu’ici ne l’avait découvert, les perspectives de renflouer son compte en banque ne la laissaient jamais de marbre…
Elle s’était équipée le soir même, et s’était précipitée le cœur battant vers le portail de Na’helli. Ce n’était qu’en posant son premier pied hors de l’enceinte qu’elle s’était souvenue…
« Nom d’un Uech ! Les hommes sauvages ! »
Une délégation de Luminae était en visite à Na’helli pour signer des accords de la plus haute importance… Et bien entendu les Sentinelles étaient réquisitionnées. Elle avait pesté, hésité, avancé, reculé… Et puis elle était rentrée dans les quartiers administratifs en donnant au passage de grands coups de pied dans les racines qui avaient le malheur de traîner là.
Les rôdeurs avaient trouvé la cité perdue peu de temps après. Il y avait eu des massacres, toutes sortes de rumeurs couraient… Des énigmes, des chants mélodieux, des monstres et des richesses… Pendant ce temps elle avait distribué des friandises aux hommes sauvages.
Elle avait appris de source plus sûre, par la suite, que les elfes avaient été mis en déroute, et là encore elle avait pesté… Et puis les élections en cours s’étaient closes sur sa victoire. Elle était devenue consule avec Kyrion Hîr-Minuial, un noble imbu de traditions, mais sympathique malgré tout… Il l’avait fait venir dans une petite salle de réunion à l’abri des oreilles indiscrètes. Elle le revoyait accoudé au bureau de pin, les mains jointes, l’air à la fois sérieux et hésitant… Elle s’était attendue à un long discours au sujet de la politique à mener, à l’énonciation de nouveaux devoirs qui allaient la contraindre à rester une fois de plus cantonnée entre quatre murs… Mais Kyrion avait juste souri en lui lançant un regard pétillant de complicité.
« On y va ? »
Et maintenant elle pataugeait dans ce maudit marécage, sous la voûte d’une cité sans plancher qui ressemblait davantage à un gros tas de pierres croulant qu’à la merveille architecturale évoquée avant de partir. Et elle pestait toujours. A l’extérieur, les nains. Jusqu’à présent ils étaient restés hache-basse à son grand soulagement, mais la guerrière n’était pas du genre à se contenter de peu, surtout quand de la mousse infecte dégradait son humeur en lui collant aux bottes.
« Pourquoi ils rentrent pas… Dégonflés… »
A l’intérieur, contre toute attente, de la vase. De la vase et de la vapeur d’eau qui l’empêchait de voir le reste. Les elfes étaient là, normalement. Quelque part… Mais à ce qu’on disait, ils n’étaient pas seuls…
« Sylia !
_ AAAH !
_ Sylia c’est moi, Ludmar ! Drôlement content que ce soit toi !
_ A qui le dis-tu…
_ On n’y voit rien avec cette brume… Un moment j’ai cru que…
_ Ouais, je sais… »
Ludmar était un blondinet à l’air toujours très déterminé et volontaire. Elle était plutôt contente que le sort l’ait jetée avec lui.
« Et à part moi, Ludmar, tu as vu quelque chose ?
_ Oui… »
Son sang se figea. C’était un « oui » plein de mystère, aussi elle devina sur-le-champ… Ainsi c’était donc vrai… Les sirènes existaient bel et bien… Ces créatures gardiennes du monde déchu répandaient leurs charmes mortels pour retarder un pillage depuis longtemps inéluctable… Et il les avait bravées, avec son lance-pierre. Sylia fixa son compagnon avec respect et incrédulité, en attente de précisions. Il annonça d’une voix enjouée :
« C’est là-bas !
_ Oh ! Et tu y retournes ? Mais t’es malade ! Il faut fuir les sirènes et trouver les bâts !
_ Je n’ai pas vu de sirène… C’est un bât que j’ai vu, justement. Il flotte pas loin, en deux enjambées j’y suis !
_ Ah… ouais, évidemment… Vas-y je te couvre ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ludmar disparut puis revint, un énorme sac à l’épaule dégoulinant d’eau moisie.
« Je l’ai !
_ AAAH !
_ Tu ne m’as pas vu arriver ? C’est comme ça que tu couvres ?
_ Ne refais plus jamais ça…
_ Quoi ?
_ AAAH !
_ Qu’est-ce qui… ?! »
Elle se dressait devant eux, menaçante. D’immenses ailes argentées entouraient ses formes féminines tandis qu’une chevelure d'or voletait au rythme des battements. Les plumes agitées avec frénésie avaient dissipé le brouillard, dévoilant plus clairement son visage délicat mais ô combien effrayant. Un monstre de beauté…
« Bordel, voilà un de ces sales trucs ! »
La bête s’était ruée sur Ludmar et planta bientôt ses ongles dans le précieux bât avec un cri strident.
« Chant mélodieux, mon œil ! Bon c’est par où la sortie ?
_ Plus au Sud il me semble.
_ Alors cours ! »
Et ils coururent.
« Ludmaaar !
_ Elle t’a touché ?
_ Non, tu m’éclabousses.
_ Euh… désolé. On l’a semée ?
_ Elle nous lâche pas.
_ La sortie est encore loin ?
_ Je croyais que c’était toi qui savais où elle était…
_ Approximativement.
_ Génial.
_ Attends… y a un truc là-bas, c’est pas une porte ?
_ Non c’est une autre sirène.
_ Euh… et elle nous a vu ?
_ Ouais… »
Les deux fugitifs furent rapidement entourés de sirènes. Elles convergeaient sur le porteur du bât à une vitesse inimaginable, tentant de lui bloquer le passage tout en le noyant sous les coups. Heureusement Ludmar semblait avoir une constitution assez solide…
« Sylia tu ne vois toujours rien ? Parce que ça fait mal à la longue…
_ Si ! Cette fois c’est bien ça ! Fonce tout droit et tu y es !
_ Heureusement que tu es là pour la stratégie… »
Au milieu d’une flaque particulièrement glauque, apparaissait une raie de soleil qui laissait présager l’ouverture tant recherchée. Les elfes s’y précipitèrent et se retrouvèrent à l’air libre en un rien de temps. Une fois dehors Sylia s’arrêta net, à bout de souffle. Elle se plia en deux et resta prostrée de longues minutes avant de retrouver un rythme de respiration acceptable. Son compagnon avait stoppé lui aussi, pour des raisons similaires ou presque… Sa tunique était tachée de sang. Lorsqu’il croisa le regard horrifié de la Sentinelle, il se contenta de hausser les épaules.
« Je ne suis pas mort, c’est ça qui compte… Et j’ai le bât !
_ Attention !!! »
Deux pierres heurtèrent le crâne du blessé qui vacilla sous l’effet de la surprise et de la douleur. Sylia leva vivement la tête, juste à temps pour voir le fautif ranger son lance-pierre avec un petit sourire suffisant. C’était un nain, retranché derrière ses congénères pacifiques. Elle lui lança un regard noir mais il ne le remarqua pas : il s’était tourné vers un autre nain de plus grande carrure et se dandinait devant lui, manifestement ravi d’en avoir fait le témoin de la scène. Son interlocuteur posa alors son regard sur les deux elfes…
« Ahaha ! Regarde Ludmar, cet imbécile a été se vanter devant Kardrim Gromthi en personne ! J’en connais un qui va se faire taper sur les doigts…
_ Hum… il n’a pas trop l’air de le réprimander…
_ Ca ne va pas tarder si tu veux mon avis. Héhé, je veux voir ça ! »
A sa grande déception, le Gardien des Anciens choisit de délaisser le tireur. Il se fraya un chemin jusqu’à eux et parvint rapidement à leur niveau.
« Fais gaffe de ne pas rougir Ludmar, et profite bien… Ca doit pas être tous les jours qu’on reçoit des excuses naines officielles ! »
A sa grande déception encore, le Gardien des Anciens ne donna pas d’excuses, mais deux grands coups de marteau remarquablement ajustés. L’elfe tomba à genoux en crachant quelques gouttes rouges. Une nouvelle pierre le frappa en plein visage tandis qu’il s’agrippait désespérément au sac de trésors, puis il s’écroula sans vie aux pieds de la consule hébétée. Kardrim ramassa le bât maculé de sang sous ses yeux sans qu’elle n’esquisse le moindre mouvement pour l’en empêcher. D’un coup, elle se sentait vidée…
« Nan… »
Pas de réponse…
L’elfe se tenait seule au milieu d’un brouillard de vapeur d’eau. Impossible de distinguer la moindre forme nette. Autour, désagréable impression que tout bouge et change… Ses bottes étaient couvertes de vase nauséabonde et son armure noire arborait elle aussi quelques tâches verdâtres de très mauvais goût. Elle renifla avec une moue dédaigneuse avant de se remettre à fixer la forme floue en approche.
« Ludmar ? … … Rhaa, mais qu’est-ce que je fous là moi… »
Cela avait commencé il y avait déjà plusieurs saisons, lorsqu’un individu aux airs détraqués s’était avancé à la Grande Assemblée pour clamer la réapparition de Tyrdras à qui voulait l’entendre. Tyrdras, personne n’en n’avait entendu parler, évidemment. Il s’agissait, selon lui, d’une cité morte emplie de trésors fabuleux, et depuis son intervention tout Olympia n’avait plus que ce nom à la bouche.
Tout Olympia, alors pourquoi pas elle ?
Sylia avait toujours été réputée pour sa soif d’aventure et qui plus est, même si personne jusqu’ici ne l’avait découvert, les perspectives de renflouer son compte en banque ne la laissaient jamais de marbre…
Elle s’était équipée le soir même, et s’était précipitée le cœur battant vers le portail de Na’helli. Ce n’était qu’en posant son premier pied hors de l’enceinte qu’elle s’était souvenue…
« Nom d’un Uech ! Les hommes sauvages ! »
Une délégation de Luminae était en visite à Na’helli pour signer des accords de la plus haute importance… Et bien entendu les Sentinelles étaient réquisitionnées. Elle avait pesté, hésité, avancé, reculé… Et puis elle était rentrée dans les quartiers administratifs en donnant au passage de grands coups de pied dans les racines qui avaient le malheur de traîner là.
Les rôdeurs avaient trouvé la cité perdue peu de temps après. Il y avait eu des massacres, toutes sortes de rumeurs couraient… Des énigmes, des chants mélodieux, des monstres et des richesses… Pendant ce temps elle avait distribué des friandises aux hommes sauvages.
Elle avait appris de source plus sûre, par la suite, que les elfes avaient été mis en déroute, et là encore elle avait pesté… Et puis les élections en cours s’étaient closes sur sa victoire. Elle était devenue consule avec Kyrion Hîr-Minuial, un noble imbu de traditions, mais sympathique malgré tout… Il l’avait fait venir dans une petite salle de réunion à l’abri des oreilles indiscrètes. Elle le revoyait accoudé au bureau de pin, les mains jointes, l’air à la fois sérieux et hésitant… Elle s’était attendue à un long discours au sujet de la politique à mener, à l’énonciation de nouveaux devoirs qui allaient la contraindre à rester une fois de plus cantonnée entre quatre murs… Mais Kyrion avait juste souri en lui lançant un regard pétillant de complicité.
« On y va ? »
Et maintenant elle pataugeait dans ce maudit marécage, sous la voûte d’une cité sans plancher qui ressemblait davantage à un gros tas de pierres croulant qu’à la merveille architecturale évoquée avant de partir. Et elle pestait toujours. A l’extérieur, les nains. Jusqu’à présent ils étaient restés hache-basse à son grand soulagement, mais la guerrière n’était pas du genre à se contenter de peu, surtout quand de la mousse infecte dégradait son humeur en lui collant aux bottes.
« Pourquoi ils rentrent pas… Dégonflés… »
A l’intérieur, contre toute attente, de la vase. De la vase et de la vapeur d’eau qui l’empêchait de voir le reste. Les elfes étaient là, normalement. Quelque part… Mais à ce qu’on disait, ils n’étaient pas seuls…
« Sylia !
_ AAAH !
_ Sylia c’est moi, Ludmar ! Drôlement content que ce soit toi !
_ A qui le dis-tu…
_ On n’y voit rien avec cette brume… Un moment j’ai cru que…
_ Ouais, je sais… »
Ludmar était un blondinet à l’air toujours très déterminé et volontaire. Elle était plutôt contente que le sort l’ait jetée avec lui.
« Et à part moi, Ludmar, tu as vu quelque chose ?
_ Oui… »
Son sang se figea. C’était un « oui » plein de mystère, aussi elle devina sur-le-champ… Ainsi c’était donc vrai… Les sirènes existaient bel et bien… Ces créatures gardiennes du monde déchu répandaient leurs charmes mortels pour retarder un pillage depuis longtemps inéluctable… Et il les avait bravées, avec son lance-pierre. Sylia fixa son compagnon avec respect et incrédulité, en attente de précisions. Il annonça d’une voix enjouée :
« C’est là-bas !
_ Oh ! Et tu y retournes ? Mais t’es malade ! Il faut fuir les sirènes et trouver les bâts !
_ Je n’ai pas vu de sirène… C’est un bât que j’ai vu, justement. Il flotte pas loin, en deux enjambées j’y suis !
_ Ah… ouais, évidemment… Vas-y je te couvre ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait. Ludmar disparut puis revint, un énorme sac à l’épaule dégoulinant d’eau moisie.
« Je l’ai !
_ AAAH !
_ Tu ne m’as pas vu arriver ? C’est comme ça que tu couvres ?
_ Ne refais plus jamais ça…
_ Quoi ?
_ AAAH !
_ Qu’est-ce qui… ?! »
Elle se dressait devant eux, menaçante. D’immenses ailes argentées entouraient ses formes féminines tandis qu’une chevelure d'or voletait au rythme des battements. Les plumes agitées avec frénésie avaient dissipé le brouillard, dévoilant plus clairement son visage délicat mais ô combien effrayant. Un monstre de beauté…
« Bordel, voilà un de ces sales trucs ! »
La bête s’était ruée sur Ludmar et planta bientôt ses ongles dans le précieux bât avec un cri strident.
« Chant mélodieux, mon œil ! Bon c’est par où la sortie ?
_ Plus au Sud il me semble.
_ Alors cours ! »
Et ils coururent.
« Ludmaaar !
_ Elle t’a touché ?
_ Non, tu m’éclabousses.
_ Euh… désolé. On l’a semée ?
_ Elle nous lâche pas.
_ La sortie est encore loin ?
_ Je croyais que c’était toi qui savais où elle était…
_ Approximativement.
_ Génial.
_ Attends… y a un truc là-bas, c’est pas une porte ?
_ Non c’est une autre sirène.
_ Euh… et elle nous a vu ?
_ Ouais… »
Les deux fugitifs furent rapidement entourés de sirènes. Elles convergeaient sur le porteur du bât à une vitesse inimaginable, tentant de lui bloquer le passage tout en le noyant sous les coups. Heureusement Ludmar semblait avoir une constitution assez solide…
« Sylia tu ne vois toujours rien ? Parce que ça fait mal à la longue…
_ Si ! Cette fois c’est bien ça ! Fonce tout droit et tu y es !
_ Heureusement que tu es là pour la stratégie… »
Au milieu d’une flaque particulièrement glauque, apparaissait une raie de soleil qui laissait présager l’ouverture tant recherchée. Les elfes s’y précipitèrent et se retrouvèrent à l’air libre en un rien de temps. Une fois dehors Sylia s’arrêta net, à bout de souffle. Elle se plia en deux et resta prostrée de longues minutes avant de retrouver un rythme de respiration acceptable. Son compagnon avait stoppé lui aussi, pour des raisons similaires ou presque… Sa tunique était tachée de sang. Lorsqu’il croisa le regard horrifié de la Sentinelle, il se contenta de hausser les épaules.
« Je ne suis pas mort, c’est ça qui compte… Et j’ai le bât !
_ Attention !!! »
Deux pierres heurtèrent le crâne du blessé qui vacilla sous l’effet de la surprise et de la douleur. Sylia leva vivement la tête, juste à temps pour voir le fautif ranger son lance-pierre avec un petit sourire suffisant. C’était un nain, retranché derrière ses congénères pacifiques. Elle lui lança un regard noir mais il ne le remarqua pas : il s’était tourné vers un autre nain de plus grande carrure et se dandinait devant lui, manifestement ravi d’en avoir fait le témoin de la scène. Son interlocuteur posa alors son regard sur les deux elfes…
« Ahaha ! Regarde Ludmar, cet imbécile a été se vanter devant Kardrim Gromthi en personne ! J’en connais un qui va se faire taper sur les doigts…
_ Hum… il n’a pas trop l’air de le réprimander…
_ Ca ne va pas tarder si tu veux mon avis. Héhé, je veux voir ça ! »
A sa grande déception, le Gardien des Anciens choisit de délaisser le tireur. Il se fraya un chemin jusqu’à eux et parvint rapidement à leur niveau.
« Fais gaffe de ne pas rougir Ludmar, et profite bien… Ca doit pas être tous les jours qu’on reçoit des excuses naines officielles ! »
A sa grande déception encore, le Gardien des Anciens ne donna pas d’excuses, mais deux grands coups de marteau remarquablement ajustés. L’elfe tomba à genoux en crachant quelques gouttes rouges. Une nouvelle pierre le frappa en plein visage tandis qu’il s’agrippait désespérément au sac de trésors, puis il s’écroula sans vie aux pieds de la consule hébétée. Kardrim ramassa le bât maculé de sang sous ses yeux sans qu’elle n’esquisse le moindre mouvement pour l’en empêcher. D’un coup, elle se sentait vidée…
« Nan… »
Par 
Par Lya le 09/06/2006 à 01:38
Pour une fois que je suis dans une chro j'allais pas me laisser trainer avec une hache au lieu de mon marteau 
Par 
Par Kröh le 09/06/2006 à 18:01