Legends of Olympia : La Litanie du Passé - quelques jours sans prière
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quelques jours sans prière
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Dernière réponse le 07/07/2006 à 19:06

hs Par Elisenda  le 21/06/2006 à 18:42

Une fois de plus, la journée n'avait pas débuté sous le signe de la monotonie habituelle, les nains se voulaient de plus en plus agressifs, et un voyage aux enfers m'avait incité à mettre en doute mes capacités à défendre les miens, mais j'avais fait ce que je pouvais, je n'aurais pu demander plus.

Discuter avec les olympiens, tenter de jouer sur l'argument qui aurait le plus de poids : ne pas se retrouver seul. Tous ces efforts se virent récompensés, et bien heureusement, par l'accord des olympiens, ceux-ci étaient d'accord de partager les ruines de Tyrdas, ils acceptaient de côtoyer mon peuple. J'avais ressenti un réel désir de certains d'entres eux pour un accord, la force m'étant donnée d'y croire, ces discussions aboutirent à un traité, plus ou moins officiel, il n'était pas tacite, mais il n'avait été conclu que par moi-même et le diplomate conseiller de Lardanium. Je m'étais débrouillée pour en faire parvenir les exigences de celui-ci au peuple Luminéen, qui avait eu un avis mitigé sur la question : certains disaient que c'était un bond en avant, d'autres ne perdaient pas de vue le passé, mais dans l'ensemble, presque tous le respectèrent. Il y eu quelques incidents, l'un des nôtres périt, peut être à cause du manque d'information de leur coté, en tout cas, ce fut un cas plus ou moins unique. La force de mes espoirs m'était rendue, Mère merci. Le contrat fut rempli de chaque côté : les nains ne vinrent plus troubler les olympiens, et nous n'avions pas eu à faire aux géants à la suite de l'accord.

L'entrée dans les ruines se fit dans une certaine organisation, mais la sortie se fit en une hécatombe... Très peu furent ceux qui survécurent, et tous n'en réchappaient avec les trésors de la cité enfouie, me laissant pour seuls souvenirs l'un ou l'autre traumatisme.

Durant le même temps, un groupe avait été envoyé récolter des cristaux de mana, puisque notre accord avait également une option sur cette mine. Les elfes faisant partie du groupe ne furent pas acceptés, et ils durent rester en dehors durant un bon moment, jusqu'à ce qu'ils décident d'opérer en un forcing qui ne leur apporta que les foudres olympiennes.
Alors que je m'étais mise en route, j'appris que cela tournait mal, et surtout une parole du seigneur Slash qui voulait que tout présent soit mis à mort... Se sentant agressés, les présents dans la mine avaient répondu, mettant fin à la vie de l'olympien, mais il n'avait pas pris la décision d'annoncer ces paroles sans plan derrière la tête, et alors que je croisais quelques nains en fuites, j'appris la présence des Chevaliers Noirs... Il fallait se dépêcher, les olympiens n'avaient plus besoin de nous, et ils nous le faisaient comprendre...

Cependant, des jours plus heureux s'annonçaient, Luminae pourrait bientôt retrouver de l'activité, je m'y arrêterais quelques jours, ces temps-ci avaient été trop mouvementés, j'avais perdu de mon attention dans mes prières...



Tout ce que nous avons, nous l'avons reçu de notre mère, Gaïa.
Mes soeurs et mes frères, oeuvrons pour elle, pour nous, pour tous.

hs Par Khisanth  le 21/06/2006 à 22:25

Tyrdas...
Les histoires les plus folles courraient à propos de cette cité légendaire. Et la légende était devenue réalité : on avait retrouvé les ruines de Tyrdas!

Des expéditions partaient des 4 coins d'Olympia pour avoir l'honneur de fouiller la fameuse Tyrdas.
La petite Khisanth après quelques jours de marche forcée, était parvenue à rejoindre l'une de ces expéditions. Elle était rayonnante de bonheur car en plus de se rapprocher de Tyrdas, qui l'avait maintes fois fait rêver, elle retrouvait Light, son père adoptif qu'elle n'avait pas vu depuis plusieurs lunes...
Quelle joie pour elle de pouvoir voyager avec lui main dans la main.
Cependant très vite elle constata que tout n'était pas rose :
La guerre...
Khisanth capta des bribes de conversation à droite et à gauche. La guerre... des sections Naines avaient pris pied dans les marais entourant les ruines de Tyrdas et barraient le passage aux Hommes Sauvages. Et la guerre entre ces 2 civilisations avait une fois de plus éclaté.

La petite fille sauvage s'était une fois de plus mise à rêver : la guerre...
Les épées et les haches qui s'entrechoquent.
Les flèches qui décrivent des paraboles en déchirant meurtrières.
La magie qui déchaîne la force des 4 éléments.
Khisanth fut tirée de ses rêves par sa sacoche qui était agitée de vibration.
Khisanth regarda dans sa sacoche, qu'elle traînait partout où elle allait, et en retira plusieurs scalps de moustaches... L'une d'elles semblait vivante : elle s'agita encore et marmonna :
humpf... gggrrr...gggnnneeeuuu... Grimbar... hummppfff... gggrrr... vengeance...
Que signifiait tout cela ? Etait-ce une nouvelle collection ? Un espèce de futur herbier à moustaches ? Et pourquoi toute cette haine ?
Non... ces poils caractéristiques étaient à n'en point douter d'origine naine... Les tapes amicales de félicitations de ses compagnons HS confirmèrent ce qu'elle avait entrevu : la guerre faisait belle et bien rage et elle avait y était engagée jusqu'au cou...
Malgré son funeste tableau de chasse, Khisanth n'éprouvait rien de particulier envers les nains. Elle aurait préféré la paix malheureusement les morts tombaient dans les 2 camps et elle ne faisait que défendre son peuple...
Khisanth observa à nouveau ces drôles de trophées : ouf! Un sourire effleura ses lèvres. Elle n'avait pas, dans son moment d'absence, hypothéqué toute chance de rencontrer le plus fameux des nains vivants qu'elle avait pu suivre dans ses nombreux poèmes et traités scientifiques : le fameux (pour elle) Tagazog, poète et philosophe...

Après plusieurs jours de combats, les Hommes Sauvages avaient opéré une jonction avec les Olympiens et les Humains, nouveaux alliés grâce aux talents de diplomatie de certains. Et les nains avaient été repoussés loin de Tyrdas...
Ces quelques jours avaient permis de se mélanger avec ces autres peuples, et Light avait présenté à Khisanth une personne tout à fait inattendue dans cette atmosphère de violence...
Khisanth pu côtoyer pendant quelques jours Ender Darklighter, un guerrier Olympien et artiste peintre à ses moments perdus.
Les soirées étaient ponctuées par les multiples croquis et peintures qu'Ender avait dans sa besace. Le point culminant fut lorsque l'Olympien offrit à Khisanth une petite toile la représentant...

Et enfin les ruines de Tyrdas étaient apparues, majestueuse cité malgré son age avancé et magnifiquement drapée d'un manteau vert de végétation.
Toutes les forces en présence ont commencé à fouiller les ruines pour trouver un accès vers les trésors de l'antique cité. Tyrdas, tel un gigantesque vers solitaire qui jamais ne cesse de manger, engloutissait une à une les créatures vivantes...
Khisanth vit au loin son père Light rentrer dans les entrailles de la ville et se précipita dans sa direction.
Que lui réserverait Tyrdas la mythique ?
Des sortilèges oubliés ?
Un oeuf de dragon qu'elle pourrait ramener à la vie ?
Une plante que l'on croyait disparue ?

Lorsque Khisanth entra enfin dans les sous-sols de Tyrdas, elle faillit rendre son goûter. L'air était saturé de soufre et on respirait avec peine. Il faisait aussi sombre malgré des torches qui semblaient brûler là depuis l'éternité...
Et quelle était cette musique qui flottait dans l'air ? Une musique douce et mélancolique. Une musique envoûtante... Enfin c'est ce que pensait la petite fille. Etait-ce ça le trésor de Tyrdas ? Une boite à musique ? Est-ce qu'elle pouvait jouer des morceaux variés ? Fallait-il des connaissances spéciales pour en jouer ?
Alors qu'elle réfléchissait à cette future trouvaille, Khisanth trébucha sur quelque chose au détour d'un croisement dans le dédale souterrain.

Elle se mit à genoux et observa ce qui l'avait fait tomber. Des larmes roulèrent sur ses joues : devant elle était allongé le corps sans vie de Light, celui qui l'avait adopté sans jamais rien demander en retour...
Khisanth pleura ouvertement, ses gémissements s'accordant aux murmures composant la musique mélancolique.
Des ombres masquèrent la faible lumière qui éclairait le couloir. Khisanth redressa légèrement la tête et vit ceux qui avaient tué son père et qui étaient la source de cette musique. A quelques pas à peine se dressaient des sirènes, créatures mythologiques à demi féminines... Les sirènes étaient terriblement belles et susurraient cette musique envoûtante, mais Khisanth n'était pas dupe. Elle sentait au fond de leurs âmes toute la haine qu'elles portaient aux créatures de Gaia.
Khisanth aspira une grosse goulée d'air et, s'allongeant tout contre la poitrine de Light, ferma lentement les yeux...

Des explorateurs, qui n'avaient pas encore été tués par les cruelles sirènes qui cherchaient désespérément une sortie, croisèrent ce triste tableau :
Le corps sans vie d'une petite fille allongée auprès d'un homme mort lui aussi...



8 ans et toutes ses dents...

hs Par Lya  le 23/06/2006 à 01:31

Lya venait de quitter Na’helli, le cœur gros à cause de Kyrion et avec une seule idée en tête, rejoindre les siens à Héliké et comprendre cette histoire de traité avec les Olympiens.
Elle n’avait pu prendre part aux négociations concernant le pacte avec les Olympiens de part sa présence dans la cité elfique. En quittant Na’helli, sa chouette messagère avait été blessée, et elle était restée sans nouvelle de Luminae pendant une cinquantaine de jours. Lya n’avait pu leur faire parvenir les termes de l’alliance qu’elle venait de signer avec le peuple elfique. Lorsqu’elle avait pris connaissance de ce traité avec les Olympiens, il était trop tard pour qu’elle intervienne. L’incompréhension s’était mêlée de colère. Lya détestait plus que tout ce peuple aux yeux orange. Ils ne lui inspiraient que dégoût et répulsion. Elle savait ses réactions disproportionnées, mais elle était incapable de maîtriser sa haine pas plus qu’elle ne la comprenait. Une fois sa première réaction passée, la colère avait fait place à la tristesse et l’inquiétude sentant que le risque de perdre l’amitié des Elfes était grand.
Elle avait donc hâté sa marche en direction des Ruines, mais la route avait était longue et de nombreuses embûches l’avaient retardée.

Lorsqu’elle était arrivée enfin devant les Ruines et qu’elle s’interrogeait sur ce qu’elle trouverait à l’intérieur, Elisenda était sortit en piteux état. Lya était très inquiète à son sujet mais déterminée à rentrer tout de même. Mais Elisenda lui avait demandé de ne pas risquer sa vie et de la raccompagner à Luminae. Lya avait hésité un bref instant et s’était décidée à prendre la voix la plus raisonnable, et à suivre Elisenda, laissant sa curiosité s’éteindre peu à peu. Pendant le retour à Luminae, elles avaient longuement discuté sur cet accord avec les Olympiens
Il lui avait fallu un peu de temps pour admettre que les Elfes et les Hommes sauvages pourraient en tirer parti au final. Mais elle avait compris que ses Sœurs n’avaient eu d’autre choix et que les avantages (les cristaux de manas) tirés de ce pacte, seraient bénéfiques aux deux peuples.


Elle l’avait accepté et espéré que les elfes en feraient autant.



hs Par Sylva  le 23/06/2006 à 19:59

Quelque chose d'ancien était remonté à la surface et l'appel avait été brutal.
Une quantité stupéfiante de mana convergeait vers les ruines en une débauche d'énergie si colossale que même les plus insensible des non-initiés avaient put en ressentir l'afflux.
Cepandant cela ne constituait pas la raison première de ma venue en ces
lieux.
Un marécage putride jaillissait de la terre tel une blessure béante dans le corps de Gaia, la douleur sourde de la déesse était tout a fait tangible et guidée par les pulsations de la Sylve je me redit rapidement vers les ruines de tyrdras.
Nombre de mes frères et soeurs se dirigeait également vers les vestiges maudits.
La confrontation avec les nains était inévitable, n'écoutant que leurs avidité ceux-ci s'étaient précipités vers les trésors séculaires du royaume enfouis avec la ferme intention de tuer a la hache tous ceux qui oserai empécher leurs ignobles pillage.
je sais maintenant que je ne pourrai jamais oublier les évènements que le combat pour Héliké déclencha.
les récits suivants sont désormais parties intégrantes de ma mémoires...
je les compiles ici afin que chacun prennent conscience des dangers du pouvoirs des mages y compris pour leurs propres âmes...



hs Par Sylva  le 23/06/2006 à 21:21

Dans l'antre de sylva deux mois plus tot

Flottant dans la lumière bleutée de ma clairière de méditation je cherchais l'origine de la douleur si ténue mais si persistante qui occupait mon corps.
Seul mon lien avec la terre mère pouvait être responsable de ceci et je savais qu'en communiant avec Gaia je trouverai la réponse à mes questions.
la révélation vint et un sombre bourbier m'apparu fugitivement en son centre se tenai les restes de batiments anciens.
je devais en savoir plus mais une entité bien plus puissante que moi venait de faire émerger ce marais et ces constructions, aussi toutes mes tentives pour sonder l'endroit se révélèrent inutiles mon pouvoir n'était pas suffisant, se savais que pour en apprendre plus je devrai me rendre sur place.
Hélas, le récent combat contre les nains ayant profanés la partie sud de la forêt des ombres m'avait durablement affaiblie, arbres centenaires et hommes sauvages avaient été nombreux à mourir avant que nos pouvoirs et la fureur des bois ne repoussent ces êtres méprisables.
Je n'éprouve que du mépris envers ces esprits de métals mais je dois reconnaitre que leurs forces de volonté est impressionante, la concentration de pouvoir que je fus amenée à utiliser m'avait, une fois relaché vidée de toutes forces m'obligeant à retourner dans mon sanctuaire pour m'y ressourcer.
alors que je méditais sur la difficulté de partir vers le lieu de ma vision dès a présent "il" s'était réveillé:

- Je ressent de nombreuse âmes qui s'agite autours de l'endroit où tu désire te rendre, ton pitoyable état de faiblesse t'interdis de t'y rendre, les nains vengent leurs rancunes et tu sera morte avant d'avoir fais la moitié du chemin...

- J'irai pourtant maudit! Je n'attend pas que tu comprenne cette décision: dans ta folie tu a méprisé notre bien aimée déesse comment pourrais-tu désormais comprendre une de ses filles?

- Ton admirable dévouement te mènera a ta mort et à la mienne avec puisque je suis toujours enfermer dans ton corps frèle.
Oui...depuis 3000 ans je suis enfermé dans ta chair n'ai-je pas assez payé mes crimes passé? J'ai changé fille de Sylva les siècles de détention en ta compagnie m'ont transformé.

- Seule ta destruction pourrai payer tes crimes d'autrefois mais en attendant le jour ou je possèderai la puissance nécéssaire pour te mettre a mort tu restera enfermé en moi.

- Mon âme peut se racheter, aujourd'hui tu a besoin d'une source de puissance capable de t'amener dans ces ruines vivante et je suis cette source, je peut t'aider!

- Comment t'y prendra tu? tu n'a plus aucun pouvoirs en moi.

- Ma force est intacte même si je ne peut l'utiliser ni m'en servir sans ton consentement. Laisse moi glisser mon énergie en toi, je peut te redonner la puissance qui était tienne avant que ton corps et celui de tes frères ne soit maudits par les dieux, laisse moi agir, je t'en prie!

Je ne savais que faire en ces instants, il se pouvai que l'esprit dise vrai après tout lui aussi fut une créature de Gaia il y a si longtemps son repentit pourai se révéler sincère dans le futur et je n'avai de toute façon pas d'autre solution pour partir sur l'heure aussi...

- Au nom de notre bienveillante déesse je t'ouvre aujourd'hui ue partie de mon âme saisit cette chance qui t'est offerte et aide moi à soigner la blessure de la terre, si tes intentions sont pures ils se peut que que tu soit un jour pardonné...

- Afin que la décharge d'énergie ne te sois pas mortelle je déverserai doucement mon mana en toi, je te fais ce présent sans aucune malice et tu n'aura jamais a te plaindre de m'avoir fais confiance;
Maintenant nous pouvons partir! Va fille de sylve va tu n'est plus seule...




Par personne  le 24/06/2006 à 19:41

La mission en partance pour les mines m'avait beaucoup interessé et bien que je me battait farouchement aupres des miens a proximité des ruines de Tyrdras je me décidais a rejoindre Enid dans sa noble quete.
Mon frere Asadar était à mes cotés et du fait de notre jeune age nous fumes tres excités a l'idée de rejoindre les mines. "cette expérience sera un puit d'expérience et nous permettra a nous les Kruger de prouver notre valeur" me suis je dit!

C'est ainsi que moi et Asadar partâmes pour les mines en compagnie de nombreux hommes sauvages et quelques elfes soucieux du bien de leur peuple. En effet cette mission était d'une importance capitale pour notre peuple et nous savions tous que l'alliance avec les olympiens n'allaient pas durer éterenellement, il fallait donc en profiter.

La voyage était épuisant et nous arrivames enfin pres de luminae où des renfort nous attendait. Nous étions à présent une compagnie puissante d'une volonté implacable. Cette quete pouvait développer significativement la puissance de notre peuple et nous le savions.

Aux abord de la ville d'Ordenum certains olympiens se joignirent a nous et aucuns accidents notables ne furent à signaler jusqu'à ce que nous approchames enfin des mines engloutties. Nous étions tous tres fatigués le voyage avait été très long malgré la rapidité dont nous avions fait preuve pour rejoindre les mines. Il était clair que cette mission ne souffrait pas de délai.

L'île était assez effrayante mais l'importance de notre mission nous fit oublier toute peur et nous entrâme bravement dans les mines engloutties achevement de notre quête! Des olympiens étaient déja présent mais nous n'y prîmes pas garde.

Nous plongeames dans une obscurité totale, la grotte était sinistre. Des exhalaisons soufrés nous emmpechait de respirer convenablement. Nous prîmes notre courage a deux mains et à la lumiere de nos brandons enflammés nous découvrimes l'intérieur de la mine scintillant de milles petites lueurs argentés et parsemé de gros blocs de granit.
Nous nous attelames à notre extractions dès que tout le monde fut rassemblé et mon frere et moi essayâmes de collecter des minerais de cristaux de par notre force magique. La tâche se révela ardue et seuls les plus puissants magiciens arriverent a récolter des cristaux.

Des nains nous rejoignimes bientot mais nous ne fumes painquiets outre mesure. En effet ces nains faisaient partis des GTN, guilde de mineur neutre envers tous les peuples. Ces nains se révelerent etre d'une agréable compagnie et nous donnaient du coeur à l'ouvrage.

De longs jours s'écoulaient, j'était fourbu et ne pouvant transporter plus de minérais je me décida finalement à rentrer à Luminae mais les choses n'étaient pas aussi simple et au sortir de la mine quelle ne fut pas ma surprise....... !!!!



Par personne  le 04/07/2006 à 12:21

avant gout

Notre surprise première fut de voir l'entente qui reignait entre nos différentes races si souvent ennemies... l'esprit de gaïa flottait partout dans l'air des grottes pourtant des messages inquiétants provenaient de nos guetteurs en surface, les Olympiens devenaient nerveux...

J'avais appris que l'accord passé aux ruines de Tyrdras vacillé et le comportement Olympien ne m'étonna guère même si ceux présents restaient cordiaux et déçus de nous demander de partir, nous avions passé du temps ensemble et partagé des repas, nous avions appris à nous respecter sans heurts.

Comme les premiers cristaux tombèrent sous les assauts répétés des HS et des elfes comme des nains, la nouvelle arriva... le seigneur slash venait d'arriver sur l'île... et son attitude ne nous trompa pas sur ses intentions et celles des Olympiens.

De nos Hôtes de départ, je dois avouer que je ne sais ce qu'il est advenu mais je sais que Slash mourru dans les jours qui suivirent...

Peu de HS pouvaient extraire la mana et notre mission était de protéger les elfes et c'est ce que nous fîmes. Dehors, l'atmosphère était saturé de la magie de gaïa dont Slash essaya tant bien que mal d'éviter les effets. Quelle Puissance ! Quel combattant ! La différence était flagrante entre nous et cet Homme ; la guerre et les combats étaient une partie de sa vie et son talent à ces exercices étaient indéniables pourtant il dut fuir pour se régénérer en absorbant une potion ou deux contenant quelques liquides douteux mais efficaces. Il revint plus décidé que jamais à faire respecter la loi de Salminar, ce jour là son obstination, sa loyauté lui valurent une mort héroique mais certaine.

Ces compagnons avaient mis trop de temps à arriver à son aide et lorsque ceux-ci arrivèrent, ils furent accueillis par la dépouille de leur chef et nos sorts. La vraie bataille commençait car ils étaient forts et nombreux. Certains elfes quittèrent la mine car ils n'étaient pas habitués aux confinements souterrains et se défoulèrent de toute leur haine et frustration sur leurs ennemis déclarés.

Les Olympiens tombèrent en plus grand nombre que les nôtres pourtant chaque jour ils étaient plus nombreux au contraire de nous. Nous devions encore tenir, nous n'avions pas encore suffisamment de cristaux pour satisfaire nos deux peuples. Les HS se jetèrent alors réellement dans la bataille d'autant plus que nous avions appris la proximité d'Elisenda.

Mon Amie pensai-je fait vite, je ne sais combien de temps nous allons tenir

Deux ou trois des nôtres étaient tombés dont Rain et Hagar dont le courage, l'abnégation et la puissance psychique et moral étaient à prendre en exemple alors que les Olympiens avaient étaient repoussés dans l'eau. Une période d'accalmie, le calme avant la tempête dit-on. Elisenda arriva peut après sur l'île, le début de l'ultime offensive olympienne.

Peu de temps avant, j'avais ordonné aux Elfes dans la mine de stopper toutes actions et de sortir, nous devions fuir avec nos trésors sous peine de les voir se perdre entre les mains olympiennes.
Jusqu'à la dernière seconde , ils minèrent ; jusqu'à la dernière seconde, nous les protégeâmes.

Elisenda arriva lorsque nous commencions à fuir, je m'assurais que le dernier elfe avait quitté la mine et nous nous jetâmes tous dans l'eau pour fuir l'île comme nous le confirmait Dame Elisenda à son arrivée. Avec sa présence, je me sentais désormais serein d'autant plus en apercevant Mirie, la conseillère de luminae. Ainsi donc le conseil s'était déplacé en personne.

Je regardais autour de moi et je vis que nous étions encore beaucoup en vie à barbotter, enfin surtout les elfes... ils sont de bien piètres nageurs mais ils étaient en vie et nous avions accomplis en grande partie notre mission.

fatigués, épuisés, nous prîmes la route vers Luminae. Des Olympiens nous ne vîmes plus aucune trace et la route du retour se fit plus joyeuse.

Enfin Luminae, je me jetais dans une épaisse ramure dont j'avais tressé et enlacé les branches depuis mon plus jeune âge pour obtenir comme un sol naturel aussi dense et solide que la pierre et surtout plus doux et je m'y endormi, harassé laissant désormais aux experts, l'étude des cristaux... seraient-ils d'assez bonne qualité pour réaliser les travaux de construction...

Dans un demi-sommeil, j'accordais une prière à Gaïa pour les morts qu'il y avait eu - Olympiens, elfes ou HS et le pardon pour la violence dont nous avions usé à cet effet. Et pour les moments d'harmonie que nous avions vécu. Je m'endormis dans les bras de l'arbre et sous le souffle bienveillant de l'esprit de mère-nature...



hs Par Lokmilar  le 07/07/2006 à 19:06

Le Soleil commençait à se coucher sur Luminae. La ville commençait à se préparer à la proche nuit. Il y avait quelques passants dans les rues, mais leur nombre allait en décroissant. L’un d’entre eux semblait savoir où il voulait aller. La ville était encore en développement et certains bâtiments se faisaient désirer. C’était le cas de l’université.

L’emplacement de l’université avait été choisi. Pourtant, lorsque Lokmilar s’approcha de l’endroit où il s’attendait à trouver l’université, il ne trouva que quelques pancartes : « EN GREVE !! »

"En grève… Nom d’un passe-partout rouillé… C’est pas sympa, ça !"

Le jeune homme sauvage regarda les environs, il ne vit personne. Le chantier était désert.
Une grille protégeait le chantier, mais ce n’était pas ça qui allait empêcher Lokmilar de rentrer. Il sauta par dessus la grille sans se faire repérer et entra sur le chantier.
Il n’y trouva pas grand chose. Rien n’était commencé.

Une cabane de chantier avait été construite, elle était fermée par un cadenas. Le jeune homme jeta un regard dans les environs, et, ne voyant personne, il commença à crocheter le cadenas.

Le mécanisme était résistant, et il fallut près d’une dizaine de minutes avant qu’il ne s’ouvre. Un petit cliquetis d’ouverture fit apparaître un sourire de satisfaction sur le visage du jeune homme.

Lorsqu’il entra, il s’aperçut que les plans avaient été laissés sur la table. Il les observa un moment avant de comprendre à quoi correspondaient les emplacements indiqués sur ce dernier.

"Bon… Puisque c’est comme ça, j’y mettrais le temps, mais je leur construirais, moi leur université !!"

Sortant discrètement de la cabane. La nuit commençait à devenir de plus en plus sombre, et il fut obligé d’allumer une petite bougie. Il fit ainsi le tour du futur bâtiment et, prenant une brouette, commençant à apporter la pierre près de l’endroit où se présenteraient les murs du bâtiment. Des marques sur le sol avaient déjà été faite par les ouvriers avant la grève. Prenant les pierres, Lokmilar commença à les placer de manière ordonnée le long du sol, puis il continua ce qu’il pensait être la construction du mur.

Le jour commençait à pointer lorsqu’il se décida à s’en aller. Il rangea rapidement les outils qu’il avait utilisé au cours de la nuit, et se dirigea vers la grille qui protégeait l’accès au chantier. Il venait de sauter par dessus la grille lorsqu’un grand bruit le fit se retourner. Le mur qu’il avait construit tant bien que mal venait de s’effondrer.

Retenant un hurlement de désespoir, il estima préférable de repartir le plus discrètement possible, avant que toute une foule ne soit attirée par le bruit occasionné par l’effondrement du mur.



La réussite est brillante, mais l'échec est mat.