Histoire d'une vie | |
Topic visité 224 fois Dernière réponse le 25/01/2006 à 18:48 |
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- Vieux ! Moi vieux ?! cria Tarlag, ce qui imposa le silence dans l'auberge.
- Ne crie pas, on sait tous que t'es un vieux, mais… - DIS ENCORE UNE SEUL FOIS QUE JE SUIS VIEUX ET JE T'EXPULSE DE MON AUBERGE !!! - … - Bon c'est vrai que je suis pas nais de la dernière pluie non plus, mais je ne suis pas vieux! - Bon d'accord… mais c'est quoi déjà ta date de naissance ? Tarlag ne répondit qu'après un petit temps de réflexion, comme a contre cœur. - J'en sais rien, les calendriers n'étaient pas encore créés. - Même le calendrier olympien ? - Même le calendrier olympien. - A ouai quand même… L'olympien resta bouche bé pendant un certain temps. - N'essaie même pas de compter, lui chuchota son voisin de comptoir, y'parait qu'il est aussi vieux que les dieux. Cela faisait quelques jours que l'olympien venait dans cette auberge, et il avait vite sympathisé avec tous les habitués. C'est en cherchant Quatar qu'il avait trouvé Les Trois Ruisseaux. Perdu au nord de Quatar l'auberge ne désemplissait jamais. "Quel étrange endroit pour une auberge, pensait l'olympien, pas une seule habitation à des lieux à la ronde et pourtant il y a toujours du monde" - Hé! Tarlag emmène moi une autre chope. - Hola garçon. T'as de quoi payer ce coups ci ? - … Tu sais avec l'inflation des prix, les variations de… - Vas chercher une autre bûche pour le feu et je t'offre ta chope, le coupa Tarlag en souriant. Il n'en fallu pas plus pour l'elfe ruiné, il sauta de sa chaise et sorti de l'auberge en luttant contre le vent et la neige. - Avant les calendriers…, pensa l'olympien à haute voie. - Et oui, je suis un des premiers fils de la grognasse, répondit Tarlag tout en continuant d'essuyer des verres. - La grognasse ? L'olympien prit un coup de coude dans les côtes. - C'est comme sa qu'il appelle Gaïa, lui chuchota son voisin affalé contre son verre, mais chuuuut, on a pas le droit de prononcer son nom ici. Tarlag qui avait fini de laver ses verres se rapprocha. Les voisins de l'olympiens se mirent subitement à dormir. - Mon garçon si tu as des questions c'est le moment. - J'ai lu quelque part que les hommes sauvages n'ont pas toujours étés faibles et… - Tu me crois faible ? - Non non, mais on peut pas dire que vous soyez super endurant. - C'est vrai… vas y finit ta question. - Oui, j'ai lu que c'est une malédiction qui vous avez fait devenir ce que vous êtes, mais vous étiez quoi avant ? - Nous étions ce pourquoi nous avions été créé. Nous étions la magie au service de la nature. Imagine, on vivait dans la paix, on n'avait jamais faim ni froid, nous ne connaissions pas le sommeil, nous n'avions même pas conscience du temps. C'était une joie de servir et de protéger la nature… Mais, toutes joies ont une fin, et la notre fut horrible. En quelques heures Chronos massacra une grande partie d'entre nous, mais il c'est vite rendu compte qu'il n'arriverait jamais à tous nous tuer… Alors il a lancé sa Malédiction. Et la grognasse n'a même pas levé le petit doigt! J'aurais mille fois préféré mourir lors de l'attaque de Chronos plutôt que de subir sa Malédiction. J'ai vécu pendant sans doutes des milliers d'années sans me soucier de savoir quoi manger, ou savoir où dormir. Et du jour au lendemain je me retrouve avec un corps et plein de nouvelles sensations, la faim, la soif, la douleur, le froid et de la colère, beaucoup de colère envers notre "mère", Tarlag sembla cracher le dernier mot. On lui a obéi tout le temps et résultat, elle nous crache dessus, elle laisse Chronos nous massacrer, nous détruire… On pouvait sentir la colère à peine contenue parcourir son corps. - Tarlag ? l'appela un des habitué du fond. - Quoi ?! - Calme toi. Tu l'auras bien un jours ou l'autre ta vengeance. - … Il m'a fallu du temps pour m'en sortir, et, Tarlag se tourna vers son corbeau, c'est grâce à ses ancêtres que j'ai réussis. Puis c'est pas vraiment le fait d'avoir tout perdu et souffert pendant des années qui me gène, enfin si un peu, c'est surtout cette nouvelle génération d'Hommes sauvages qui ce sont mis en tête de retrouver la grognasse. Au lieu d'essayer d'avancer ils régressent en cherchant partout leur mère qui a "juste eu un moment d'oublie". Ben oui tiens elle a été trop occupé pendant 30000 ans pour faire un signe a ses enfants. Tarlag eu un rire forcé. - Bon c'est pas tout mais il faut que j'amène sa bière à l'autre la sinon il va mourir déshydraté. |
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La soirée avançait à grand pas lorsque Tarlag regagna enfin son bar. Il avait passé une bonne partie de son temps à affronter divers clients au lancé de dagues et le reste à servir à boire aux clients.
- Donc si j'ai bien compris vous avez eu quelques jours de galères après la malédiction? L'olympien avide de savoir revenait à la charge. Une chance pour lui Tarlag était d'humeur à raconter son histoire se soir la. - Quelques jours ! Non pas vraiment, ce fut plutôt des siècles. - Des siècles ?!! - Oui il m'a fallut du temps pour retrouver goût à la vie. Comme je l'ai di c'est grâce à ses ancêtres que j'ai pu survivre, mais aussi grâce à une volonté sans faille, je n'avais qu'un seul but, me venger de la grognasse. Les premiers jours ont étés difficiles, très difficiles. Mais à force de travaille et de leçon des corbeaux j'ai réussi à survivre. Mes premiers repas furent à base de graines, pas terrible je dois bien l'avouer. Je suis très vite passé à la charogne, nettement plus nourrissant. Je me souviens du premier animal que j'ai tué. *** Cela faisait bien quatre jours que Tarlag errait dans la forêt à la recherche de nourriture. La neige l'avait surprit alors qu'il cherchait un abri pour la nuit. Il luttait maintenant contre la neige qui lui arrivait jusqu'à la taille. La faim le tenailler de plus en plus, il lui fallait trouver de la nourriture, et vite. Au bout de quelques mètres il put enfin se reposer contre un arbre. Le froid, la faim le torturait depuis des jours, il avait perdu toute notion de temps, il ne savait même plus où il était. Son estomac, cette abîme de douleur, le rendait fou. Il hurla, il n'arrivait plus à ce maîtriser. Il dut se mordre pour arrêter de hurler, le goût de son sang l'apaisa et il sombra dans l'inconscience. Ce n'est que plusieurs heures plus tard qu'il reprit connaissance. La faim, obsédante le poussait à aller plus loin. Alors il se leva et d'enfonça dans la forêt. Ce n'est qu'au bout de quelques minutes qu'il aperçu un groupe de cerfs. Il n'avait jamais attaqué ni tué mais à cet instant précis il ne pensait qu'à se nourrir. Il fut comme possédé, un éclair rouge sortit de sa main et frappa le cerf le plus proche. Il tomba, mort, dans la neige. Les autres cerfs eux avaient pris la fuite. Tarlag ne put se retenir, il utilisa ses dernières ressources pour sauter sur le cerf mort et mordit à pleines dents la nourriture enfin disponible. *** - Ça doit faire bizarre de tuer un être que l'on est créé pour protéger. - Oui, il m'a fallut plusieurs heures pour m'en remettre, mais l'esprit de survie gagne sur tout. Puis, la protection des animaux était une mission donnée par la grognasse, donc après la malédiction se n'était plus vraiment une priorité pour moi. Sauf pour les corbeaux, mais sa c'est autre chose. - Autre chose ? - Oui, eux mon recueilli juste après la malédiction. J'ai donc jurais de servir et de protéger les corbeaux, en échange ils m'aident. - Ha, ok. Et après vous avez fait quoi ? - D'abord tu vas arrêter de me vouvoyer. Pour le reste de ma vie on verra demain, il se fait tard je vais fermer. Mais si tu veux il reste des chambres de libre. - Oui je veux bien. - Tu trouveras un brasero dans la cuisine si tu as froid, mais ne t'inquiète pas les couvertures sont épaisses. Puis il se redressa. On ferme!! Cria-t-il aux clients de l'auberge. Quelques clients finirent leurs verres puis quittèrent l'auberge, mais une grande parti étaient la pour la nuit. Comme toutes les nuits de l'engourdissement. |
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moi je direr plutot l'histoire d'un HS tous simplement |
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Bah moi j'aprécie, c'est un point de vue qui me fait penser que t'as ptêt du sang nain, et pas que sur les mains^^
Je viendrais sûrement entendre la suite... ...Emmenez-moi, où coule la bière, emmenez-moi au pays des tonnelles...
Zerk, Grand Maître dans l'Art Délicat du Tabouret de Comptoir(De Zagnadar!!!)... [Alcoolique Migrateur] |
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L'olympien descendait les escaliers qui menaient à la salle commune.
- Alors bien dormis ? fit Tarlag en le voyant - Ça faisait beaucoup trop longtemps que je n'avais pas eu l'occasion de dormir dans un lit. - Je te sers quoi ? - Heu… Jambon, pain, œufs, c'est possible ? - Vas t'installer j'arrive avec ton petit déjeuner. Et Tarlag s'enfonça dans sa cuisine. L'olympien s'avança dans la salle et s'installa entre les deux énormes cheminées qu'un elfe était en train de nettoyer. Dans un coin de la salle se trouvait deux hommes sauvages et un nain en train d'éplucher des légumes. Le nain le remarque et lui dit en souriant : - Ici c'est ou tu payes ou tu travailles. Et le nain se remit à la tache. L'olympien profita du calme de la salle commune pour l'examiner un peu. Rectangulaire et se terminant par un triangle la salle commune semblait être un arbre qui avait poussé tel quel. Et d'après ce qu'il savait des hommes sauvages, il se pouvait très bien que cela soit vrai. Deux cheminées répandaient leur chaleur dans la pièce et une vingtaine de tables étaient installé ici ou la. Certaines, séparées par de grandes teintures formaient des petits salons. L'olympien fut sortit de sa rêverie par la douce odeur qui s'échappait de l'assiette que Tarlag venait de poser. En sentant son ventre crier famine l'olympien se jeta goulûment sur le plat. - Et alors après vous… tu as fait quoi? Arriva à articuler l'olympien malgré la nourriture qui s'entassait dans sa bouche. - C'est long, très long, pour le savoir il va falloir que tu restes ici une paire d'années pour pouvoir connaitre toute l'histoire. L'olympien qui venait de finir de manger, resta silencieux. - Alors, repris Tarlag en souriant, tu as de quoi payer ton repas ? - Heu… non pas vraiment. - Alors suis moi, j'ai de la sève d'oroa à récolter. |