Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Premier meurtre !
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Premier meurtre !
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Dernière réponse le 10/07/2006 à 03:37

hs Par Lya  le 10/07/2006 à 03:37

HRP : Je sais c'est pas dans l'ordre chronologique, l'autre chronique n'est pas finit , mais cet incident me permets de mettre en place mon nouvel avatar, et je remercie les participants (Stoo, Ish, Shub, Akhs, et bien sur Khisanth et Dharkore sans qui rien n’aurait été possible) qui ne pouvaient imaginer me rendre ce service.




Lya avait vu passer l’Olympien, mais s’était retenue de se jeter sur lui. Ils étaient rassemblés autours d’un bosquet de genévrier et, tous, Nains, Olympiens, Elfes et Hommes Sauvages étaient là dans un même et seul but, récolter. Elle avait donc pris sur elle et décidé qu’elle ne créerait pas d’incidents. Mais elle l’avait eu à l’œil. Pourtant l’infâme traître avait profité de la nuit pour asséner ses premiers coups à la petite Khisanth. Elle n’avait pas crié, et personne n’avait entendu l’Olympien commencer son noir dessein.

Lorsqu’elle s’était éveillée, Lya avait sentit la douleur l’envahir, puis la colère lui prendre le pas, en s’apercevant de l’état de l’enfant.

Comment pouvait-on faire cela à une enfant, 8 ans, elle avait 8 ans…

Le sang de Lya ne fit qu’un tour, elle se concentra et balança à l’Olympien toute la puissance de sa magie. Deux salves de dards partirent en direction de Dharkore et l’atteignirent en pleine poitrine, ne lui faisant que peu de dégâts.

Mais elle n’était pas la seule à l’attaquer, et ses frères de sangs, se chargèrent d’une bonne partie des dommages. Stooroosh et Akhs ne lui laissait pas une minute de répit, Ish et Shub se relayaient pour l’affaiblir, seule Khisanth semblait ne pas réagir, comme bloquée dans une transe irréelle.

Pourtant l’Olympien qui encaissait dards sur dards, et qui aurait pu, qui aurait du s’enfuir, ou se défendre, continuait son œuvre et acheva Khisanth sous les yeux incrédules des Hommes et Femmes Sauvages présents.

Puis il était partit tout simplement, en leur tournant le dos, profitant de la sourde douleur qui montait dans leur cœur. Il était partit, lançant des propos incompréhensibles, et inimaginables…

Vous pouvez me tuer, j’ai accomplis ma tâche !

Lya était sortie de sa torpeur et avait fixé son regard sur le dos de l’Olympien qui s’en allait. Il ne fuyait pas, il partait juste.

Sa tâche ? Était-ce un contrat ? Qui pouvait vouloir la mort d’une enfant de 8 ans ?

Et puis il lui avait répondu, comme s’il avait lu dans ses pensées, lui apportant un semblant de logique.

Light, tu perds rien pour attendre ...

C’était donc ça ? Elle était morte car elle était la fille de Light ?

La colère qui submergea Lya à cet instant, fit changer son apparence. Sous les yeux de ses frères éberlués, la blondeur de ses cheveux s’assombrit jusqu’à devenir d’un noir de jais. Ses yeux, naturellement si innocents, s’animèrent d’un éclat nouveau. La flamme de la colère semblait avoir pris possession de son regard.

Puisant dans cette colère, elle tendit le bras une fois vers l’Olympien qui s’était déjà éloigné et déchargea sur lui, sa rage, qui se traduisit par une pluie de dards. Elle regarda l’Olympien s’effondrer puis reporta, son attention sur sa main qui fumait à présent, abasourdie par la puissance qu’elle avait déclenchée et qu’elle ne pouvait soupçonner.

Elle se détourna du corps sans vie de l’Olympien, retournant lentement vers ses frères, un sourire nouveau sur les lèvres. Elle avait tué ! Tué un Olympien ! Elle qui étudiait depuis si longtemps pour être la meilleur dans son domaine : les soins ! Elle qui rêvait de devenir une grande guérisseuse ! Elle avait ôté la vie ! Pour la première fois…

La satisfaction qui l’étreignait lui fit peur une seconde, mais finit par envahir tout son être, l’emplissant d’un agréable bien-être. Les yeux fixés droit devant, Lya s’adressa silencieusement à l’enfant qu’elle n’avait pu sauver.

Petite Khisanth, te voilà vengée ! Bientôt viendra mon tour…

À peine avait-t-elle rouvert les yeux, que sa blonde apparence avait repris ses droits. Laissant sans voix les témoins de sa métamorphose.