Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Douteuse correspondance, enlèvements sournois et études magiques
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Douteuse correspondance, enlèvements sournois et études magiques
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Dernière réponse le 31/08/2006 à 20:15

elfe Par Necrid Hîr-Minuial  le 13/07/2006 à 14:12

Dans le ciel d‘un noir d’encre -je dis ça, mais c’est plus une espèce de sale mélange bleu marine…C’est pour le style, quoi, noir d’encre ça fait mieux-, des myriades d’étoiles scintillaient, illuminant d’une clarté irréelle les frondaisons des arbres millénaires s’élevant à des centaines de pieds du sol. Leurs branches immenses, couvertes de feuilles dont les reflets argentés luisaient chichement sous la lumière nocturne, reflétaient les radiations stellaires sur Na ‘helli, la glorieuse capitale elfique aux marchés florissants, aux échoppes colorées et…Ah non, ça c’est le jour.
Les échoppes précitées étaient donc démontées, et les commerçants, artisans, soldats, tous dormaient du sommeil du juste. Même les Consuls et Kaeniel, c’est dire si c’était tranquille comme nuit. Pas de démarches administratives à exécuter tard le soir ou tôt le matin, pas de cambrioleur à égorger pour lui apprendre à vivre, rien. Et Zeus sait que c’était rare.
Or donc, profitant de ce calme complice, une ombre emmitouflée dans une lourde cape bordeaux sauta depuis une fenêtre pas trop haute, sinon ça peut faire mal, et retomba avec style, effet de vêtement et bruit d’étoffes, bien campé sur ses jambes solides qu’on aurait pu deviner entraînées potablement à la course s’il n’y avait eu cette foutue cape qui ne servait pas à grand-chose à part à donner du style. Mais c’est important, le style. Et en l’occurrence, il était quelque peu gâché par le fait que l’individu portait sur ses épaules un sac de taille conséquente, rempli de diverses choses que l’on vous révèlera plus tard, mais dont on peut vous dire qu’il y avait entre autres des livres et des plantes.
L’elfe, car c’en était un, sinon il ne serait pas là, commença à marcher d’un pas vif vers les écuries de la caserne des Sentinelles de la fenêtre de laquelle il venait de sortir –allez, je vous avoue tout, l’elfe s’appelle Necrid Hîr-Minuial.Surpris, hein ?-, étant normalement de garde ce soir et bien sûr non rémunéré, avant de s’arrêter, surpris par la présence non souhaitée d’une forme sombre et mouvante, dans une ruelle glauque à sa droite. Ni une ni deux, notre gaillard lui envoya une grosse pierre à la figure, pour lui apprendre à se promener la nuit, l’air louche et pendant son tour de garde.
Un sourire narquois greffé sur le visage, il s’approcha lentement de sa victime et la saisit par le col, pour mieux voir les dégâts causés par le lancer.

-Tiens, t’es pas un de ces zonards qui glandent toute la journée et qui viennent se plaindre que Na’helli peine à se reconstruire, toi ?
-Gnnnn…Fuckhö T’horiti.
-Ouais, c’est ça. Moi aussi j’parle l’elfique ancien, crétin. Allez, dodo.

Sur ce, Necrid lui en remit une, l’envoyant au royaume des songes pour une durée indéterminée. Il attrapa ensuite une des longues lianes qui pendaient depuis des décennies des branches des arbres démesurés et servaient généralement à accéder aux appartements construits plus haut, creusés dans le tronc ou bâtis tout contre celui-ci, tira un peu dessus pour en faire descendre une bonne longueur, la sectionna et la dédoubla afin d’en faire une dizaine de cordes simples et solides, dont une alla ficeler le vaurien en lui causant des fourmis dans les jambes tellement c’était serré. On est sadique ou on ne l’est pas, mais il n’y pas de demi-mesure.
Empoignant son fardeau sans ménagement, il le tira par un bras dans la poussière jusqu’aux écuries, et le chargea dans une charrette. Il y a attela ensuite cinq montures puissantes et véloces, et, sur un « Yah, avancez, sales carnes pourries ! » des plus autoritaires, il s’en fut vers la porte ouest de la ville, avec moult bruits de roues écrasant les animaux domestiques et force jurons ayant tous rapport avec la mère des chevaux, qui apparemment serait olympienne, croisée avec un sanglier. On ne sait vraiment plus à qui se fier…Bref.

« Halte-là, qui vive ? »

Diantre, les gardes de faction à la porte Ouest l’avaient repéré. Il était temps, il avait fallu qu’il s’approche à deux mètres…Necrid descendit de la charrette et s’avança d’un pas sûr vers ses compatriotes, son blason de Sentinelle bien en évidence.

-Eh, tu me reconnais pas ? Toujours aussi débile, toi…
-Ah, pardon, ‘sieur Hîr-Minuial. Passez, on vous en prie.
-Quand même, ça fait pas de mal, un peu de discipline. Dites-moi, vous deux, comment ce fait-ce que vous ne m’ayez pas vu arriver ?
-Euh…Eh bien…C’est-à-dire…
-Et c’est qui, la fille légèrement vêtue, sur le rebord de la fenêtre du poste de garde, là ?
-C’est…Ce qui a fait qu’on vous a pas entendu arriver.
-Crétins.
-Oui, m’sieur.
-J’devrais vous faire foutre en taule, tiens, pour abandon de poste…Mais j’ai une meilleure idée.
-Ah ?
-Ouais. Je ferme les yeux sur vos bêtises si vous me laissez emmener la fille avec moi.
-Eh, non, on a payé !!
-N’a foutre. J’ai plus de pouvoir que vous.

Le Sentinelle s’avança vers la fille de joie apeurée, qui commençait à se demander s’il ne valait pas mieux fuir que de rester en compagnie de quelqu’un réputé pour son goût des exactions en tous genres. Elle n’eût néanmoins pas le temps de mettre son plan à exécution et fut assommée d’un bon gros pain dans la face, bâillonnée et ligotée pour être finalement jetée dans la charrette, à côté du jeune contestataire.
Le descendant des Hîr-Minuial adressa un sourire narquois aux deux gardes, sauta à l’avant de la charrette et fouetta ses chevaux, tandis que s’ouvrait la lourde porte renforcée dans un grincement sinistre.

-Euh…M’sieur ?
-Quoi encore ?
-Vous allez, loin, comme ça ?
-Ca m’regarde. Et si t’en parles, je t’égorge….Euh…Pourquoi, au fait ?
-Ben…Evitez de croiser de l’olympien, quand même. Avec le gros blason « Na’helli » incrusté dans le bois de vot’ charrette, c’est pas que je doute de vos capacités, mais je vous donne pas longtemps d’espérance de vie par là-bas.
-Ah, euh…Ouais, c’est ça. Rien à foutre. Allez, je trace, moi.

Et l’elfe s’en fut dans la légendaire et ombreuse Forêt des Cendres, saluant les gardes d’un signe de reconnaissance elfique très connu, à savoir le poing dressé, le majeur relevé et tous les autres doigts pliés, le tout dans une virile posture de défi.
Le voyage hors de la forêt se fit sans encombre, malgré quelques ornières traîtresses et ronces fourbes, sans parler de ces animaux endormis qui font du bruit en passant sous les roues. Mais bon, on n’a rien sans rien, et ça donne une jolie couleur malgré les morceaux.
Arrivé en bordure des bois immenses et touffus, Necrid se retourna pour regarder une dernière fois sa terre natale, et aperçut, vautrés contre un arbre, à deux pas de lui…

« Roh, un tas de Luneux endormis…La chance me sourit ! »

Silencieusement, le pyromancien sauta de son véhicule et se rendit à pas feutrés au côté des elfes silencieux. Avec d’infinies précautions, il les ligota les uns aux autres, prenant soin d’entraver leurs mains et leurs pieds en serrant bien les cordes, puis les réveilla à coups de claques.

-Le soleil vient de se lever *vlan*, encore uneuh belle journée*vlan*, allez, debout tout le moooooonde !!*vlan, vlan, vlan, vlan, vlan, vlan*
-Que…Un Sentinelle ?
-Les dirigeants ont enfin compris que nos idées de renouveau les mettaient à mal, et t’envoient nous faire taire !!
-Mais c’est toi qui vas…
-Eh, on est attaché.
-Et ouais, bande de nazes. Pas cette nuit que vous allez trahir Na’helli, encore. Dommage, non ?
-Tu ne perds rien pour attendre, nos semblables te retrouveront !
-Ouais, si tu veux. Allez hop, sautillez jusqu’à la charrette, s’il vous plaît. Ca serait aimable à vous, sinon je fais brûler vos vêtements. En plus, vous êtes huit, et y a dix places à l’arrière, air frais à tous les étages et vue sur les étoiles ! J’envie presque votre chance…

Ne pouvant pas faire grand-chose pour se libérer, et craignant pour leur épiderme, les elfes montèrent les uns à la suite des autres dans le convoi, et les solides montures, fouettées par leur cocher, reprirent leur route avec pas mal de kilos d’elfe en plus derrière.

Longtemps, la carriole chemina, à travers les plaines herbeuses et les steppes semi-arides de proches de Sigdil, la ville des sables, dans les rocailles des carrières, à nouveau dans les plaines fertiles, sous la pluie et le vent, ou bien les rayons impitoyables des étoiles jumelles, profitant des marchands de passage pour leur soutirer la nourriture et la boisson des voyageurs, dix d’entre eux étant régulièrement assommés lorsqu’ils se faisaient trop désireux d’être traités convenablement, et le dernier commençant à trouver le temps long.

Au bout d’une durée indéterminée, Necrid décida que sortir sa carte des terres connues ne serait pas un mal.

-Bon…Il est où, son bosquet…Et puis en plus, avec la nuit tombante, ça va être galère pour trouver…

« Flotch, sproutch, vlortch », entendit notre alchimiste. Regardant à ses pieds, il jura. Et jura de nouveau. Et encore, jusqu’à satiété. Remarquez, il y avait de quoi. Paumé dans un marécage putride, de nuit, avec des bestioles pas comestibles qui font des bruits étranges à côté…Il regarda autour de lui, cherchant une issue pas trop boueuse à cette situation spongieuse, et pesta. Et pesta de nouveau. Et encore, jusqu’à satiété.
Il y avait à côté de lui un bois. Ou plutôt, un bosquet. Au sol sec, pas un truc tout mangroveux et fangeux. Un vrai bosquet avec des plantes marrantes comme la digitale et la ciguë, avec des ormes, des bouleaux…Et tout ça, à un dixième de lieue à sa gauche.

« Foutre », se dit notre elfe, et il commença la manœuvre dite du « demi-tour dans la boue », redoutée de tous les conducteurs de toutes les époques. Suant, soufflant, le bas de sa cape bordeaux -et chère, surtout- trempant dans l’eau douteuse, Necrid ramena la charrette au sec, peinant à tenir les chevaux épuisés par le voyage, et rendus nerveux par la proximité possible de prédateurs affamés.
Il s’appuya ensuite avec la nonchalance que donne la fatigue sur l’arrière du convoi.

« Bon, ‘a plus qu’à attendre… »

Et il attendit, et attendit encore. Jusqu’au moment où…

« Hum, hum. »

L’elfe regarda autour de lui, tous ses sens en alerte. Et, à son plus grand désespoir, ne vit rien. Il se souvint alors de quelque chose qu’il avait lu, étant jeune. Lorsqu’on n’est pas nain, pour parler à un nain, il vaut mieux regarder vers le bas.
Utile lui fut cette leçon, puisqu’il vit un certain nombre de nains, quatre en fait, attendant là depuis quelque temps visiblement. L’un d’entre eux portait une longue robe de bure, des cheveux longs, blancs, visiblement bien entretenus et une barbe du même acabit. Les autres étaient…des nains. Aussi hauts que larges, avec des grosses haches, la barbe longue eux aussi.
Necrid s’épousseta inutilement –c’est juste pour le style, une fois encore-, jeta un œil vers son « chargement », et lança un solennel :

« Bonsoir Durin, bonsoir sieurs nains. J’ai failli me paumer dans ce marécage pourri…Tsssk. ‘loperie, tiens. Sinon, j’ai amené un certain…chargement. Quelque chose qui peut toujours servir. »



[Sentinelle]
[Juge suppléant]

Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe.

nain Par Durin Sköldrak  le 13/07/2006 à 16:16

Durin avait pris soin de choisir des nains de la plus haute confiance, loyaux à lui avant tout autre nain, fut-il d’une autorité supérieure. Il les convoqua simplement comme il le faisait régulièrement pour des missions, ce qui passa donc inaperçu aux yeux de tous. Les 3 nains arrivèrent simultanément, ayant finis leurs tours de garde, dans le bureau de Durin, avec n’oublions ce parquet métallique qui engendre des cliquetis à chaque pas.

Bonjour commandant ! Fit Gurdil, habitué à discourir avec le commandant de par son statut de capitaine.

Bonjour Gurdil, Gotrek et Tyger.

Les frères Bugman étaient de farouches guerriers très habile au maniement des armes, dans la force de l’age pour Gurdil, Gotrek étant un peu plus jeune. Tyger quand à lui, bien qu’étant un bon guerrier était avant tout un athlète capable de parcourir des distances incroyables, et plus encore, le nain le plus loyal envers Durin, qui lui aurait donné sa vie sur le champ s’il lui avait demandé. Durin continua de parler.

Je vous ai rassemblé ici pour une mission, délicate. Ceci doit rester entre nous, et par conséquent je compte sur votre discrétion, officiellement nous partons en mission éclair au bosquet en petit groupe, car soi-disant y aurai- il des troubles, peut-être des mouvements ennemis, en réalité nous allons trouver un elfe, que nous allons escorter secrètement à Kazad, qui doit m’aider dans des recherches occultes.

Tyger crût bon de prendre la parole. Nous savons de quelle nature sont les mouvements ennemis ?

Gurdil lança un regard assassin. Il n’y a pas de mouvements ennemis.

Durin re-expliqua. C’est une couverture, nous allons faire croire à tout le monde que c’est ce que nous allons faire, mais en réalité nous allons chercher un elfe, qui doit m’aider dans des recherches, ramener un elfe dans l’enceinte de Kazad sans visa est interdit, donc ceci restera entre nous.

Gurdil demanda : Comment allons-nous le faire pénétrer ?

Durin répondit : J’ai tout prévu, ne vous en faites pas, nous partons maintenant, prenez votre équipement.

Le petit groupe de nain sortit de Kazad au zénith, l’effervescence de la ville était à son comble et se frayer un chemin fut difficile. Une fois éloigné de la ville, ils purent accélérer le rythme à travers les montagnes de Radar Beck qui leur étaient familières, puis ils mirent le cap vers le nord-est en direction du bosquet, traversant la plaine en contrebas des montagnes. Le groupe avançait vite malgré l’âge du commandant, et n’hésitait pas à couper à travers les champs de tabac, si vite qu’on aurait pu croire qu’ils avaient Hadès aux trousses. Après quelques jours de marche, les nains établirent le camp dans le bosquet, un endroit déserté, à l’extrême limite du territoire nain, composé d’un bois sombre et d’un marécage, l’endroit paraissait morne et lugubre, et la tombée de la nuit n’arrangea en rien le panorama. Les nains étaient assis autour du feu, et discutaient.

Nous savons quand il doit arriver ? Demanda Gotrek.

Na’helli est loin, il n’est pas même pas sur qu’il vienne, un tel voyage et dangereux et semé d’embûches, répliqua Durin.

Gurdil avait retenu ses questions jusque là, mais ne put se contenir davantage. Dites Durin, depuis les ANEs nos rapport sont légèrement amicaux avec les elfes, bien que ceci soit un grand mot, car beaucoup s’en méfient comme de la peste, je vous suivrai sans hésiter, mais qu’est-ce qui vous pousse à mener une entreprise aussi périlleuse ?

Durin prit le soin de bien construire sa réponse : Vois-tu, au-delà de mon travail de commandant, je suis passionné par la magie et les arts occultes, j’ai des projets et j’aimerais les approfondir, hélas je suis le seul nain qui étudie la magie aussi profondément actuellement, et par conséquent je n’ai aucun confrère avec qui travailler, échanger des idées, de plus la magie runique n’est qu’une part étroite de ce qu’il est possible de faire.La quasi-totalité des maîtres des runes ne sont que des brutes qui utilisent ce savoir pour augmenter leurs capacités au combat. Certes c’est efficace, mais je vise autre chose, je cherche la connaissance, je veux percer des secrets et découvrir des choses que personne n’a jamais faites jusque là, et c’est pourquoi je requiers l’aide d’un magicien elfe.

Tout le monde avait écouté Durin attentivement, et Gurdil continua de poser des questions :

Vous n’avez pas l’impression d’utiliser la garde à des fins personnelles ?

Durin sourit. Tu es très lucide Gurdil, et tu as en partie raison. Ces recherches magiques, je les fais d’une part pour assouvir mon besoin de recherches occultes, mais tout ce que je découvrirai, j’en ferai part au peuple nain et à la communauté magique. De nouveaux sorts ? De nouveaux charmes ? De nouvelles potions ? Une autre vision de la magie ? Tout ceci ne peut être que bénéfique.

Vous êtes talentueux Durin, je suis sur que tout ceci n’est pas vain.

Gurdil fut coupé par des rires gras et sonores.

Qu’est-ce ? Demanda Tyger, aux aguets.

Prenez vos armes et soyez attentifs.

En quelques instants les gardes obéirent et furent parés au combat, ils suivirent Durin dans la pénombre et le brouillard qui venait de tomber sur le lugubre et morne bosquet.

Trois sans barbes ! Déclara Gotrek.

Quelle aubaine , fit Durin.

Nous attaquons ? Demanda Gurdil.

Et comment, mais attention, ne les tuez pas. Tyger, va les provoquer et reviens ici illico presto.

Tyger, courut à la vitesse de l’éclair vers les trois sans barbes. Les trois nains étaient embusqués dans les taillis, l'oreille tendu. Déjà les jurons des sans-barbes brisaient le silence pesant de la nuit. Gotrek trépignait d'impatience, cela faisait longtemps qu'il n'avait pas combattu de vrais ennemis, Gurdil lui était concentré, serrant le manche de sa hache. Quand à Durin, il incantait à voix basse, préparant ses sorts pour le combat. Après quelques secondes d'attente, Tyger passa devant eux comme une flèche. Les sans-barbes le suivant de près, titubant légèrement à cause de l’alcool et vociférant, furent pris de court lorsque les frères Bugman surgirent hors des buissons devant eux. Les lames dansèrent dans la pénombre de la nuit, éclairées par les sorts du vieux commandant. Tyger qui avait pris de l'avance revint en entendant les cris de stupeur des sans-barbes, sautant depuis une souche d'arbre sur l'un des opposants.
Gurdil et Gotrek faisaient tournoyer leurs armes avec habileté et bientôt, dans une passe d'arme habile, Gurdil passa sous la garde de son adversaire et lui brisa les doigts d'un coup du plat de son arme, le forçant à lâcher son arme et à poser genoux à terre. L'adversaire de Gotrek se retourna en entendant le cri de douleur de son compagnon et se vit récompenser d'un coup de manche sur le haut du crâne pour son imprudence. Le coup relativement violent de Gotrek plongea son adversaire dans un état semi-conscient.
Pendant ce temps, Tyger était toujours aux prises avec son adversaire, ne parvenant pas à l'atteindre. Durin conclut le combat d'un magistral coup de bâton sur la nuque du dernier sans-barbe, l'assommant sur le coup.

Les nains se réjouirent de leur victoire facile quand un bruit se fit entendre. Tous prirent leur hache et tendirent l’oreille. Un chariot.


Tyger, ligote et emmène les prisonniers au campement. Gurdil, Gotrek, avec moi.

Les trois nains se mirent en route et tombèrent sur des traces de roues dans le sol spongieux. Ils les suivirent naturellement, puis s’embusquèrent quand ils tombèrent enfin sur le chariot. Une silhouette encapuchonnée était à l’avant, et bizarrement, l’arrière semblait chargé d’un amoncellement de manteaux. Les nains jugèrent que la situation n’était pas dangereuse et se dirigèrent vers la silhouette, qui n’était autre que l’elfe qu’ils cherchaient.

HRP : Je remercie grandement Gurdil qui a réécrit la partie de combat et l’a considérablement améliorée /HRP



Durin Sköldrak, vieux Maitre des Runes, en quête de réponses à travers Olympia.

Le siège de la garde de pierre

nain Par Durin Sköldrak  le 22/08/2006 à 11:18

L’elfe semblait gêné, Durin l’étudia, il semblait à peu près normal, pour un elfe…

Votre voyage s’est déroulé sans encombres ? Engagea t-il.

Heu, ouais. Ca c’est très bien passé, le paysage est très joli. Répondit Necrid, faussement innocemment.

Gotrek lança un regard naïf autour de lui, regardant le sol marécageux et les arbres morts. Il fut sévèrement réprimandé par un regard dur de Durin.


Vous voyagez chargé ?

Oui, j’ai amené du matériel : des livres, des plantes, des gens…

Durin écarquilla les yeux.

Des gens ? Des elfes ?

Oui, 10, je me suis dit que ça serait utile, ce sont des raclures inutiles, geignards de surcroît.

Durin commença à faire fonctionner son cerveau à 100 à l’heure. 11 elfes à faire entrer dans Kazad… Ils avaient une charrette, c’est déjà ça.

La charrette est blindée, lança Gurdil, et on a déjà 3 nains à ramener.

Des nains ? S’exclama Necrid.

Des sans barbes, des hors-la-loi quoi. Expliqua calmement Gurdil.

Ah bien ! J’espère que ce sont de beaux spécimens ! S’exalta l’elfe.

Durin commença à se poser des questions sur l’intégrité de l’elfe, mais il se résigna : il devait faire avec.


On peut essayer de mettre les nains par dessus. Ou les faire marcher à côté, se dit Durin, à voix haute.

J’aurais plutôt dit les elfes par dessus, ils sont plus minces, rétorqua l’elfe.

C’est vrai, admit le nain.

Comment on va passer ça aux portes de la ville ? S’inquiéta Gotrek.

Il faudrait mettre quelque chose dessus, dit Gurdil.

On peut emprunter de quoi faire une bâche. Du tissu, un peu d’huile de coude, déclara Durin, sur de lui. Rentrons au campement.

Les 3 nains, l’elfe, et les dix corps inconscients rentrèrent au campement, où Tyger attendait sagement en compagnie de 3 sans barbes plutôt amochés. Les présentations faites, ils s’attelèrent à l’aspect technique de leur forfait.

Les elfes on les met dans le sens de la largeur ou de la longueur ?

Si on mettait les elfes dans le sens de la longueur et les nains au fond dans le sens de la largeur alignés ?

Ils sont petits mais ils tiendront pas à trois de rang dans la largeur.

Diantre, c’est vrai.

Par contre si on les met en diagonale, ils pourront combler les bouts, les elfes seront au milieu.

C’est trop compliqué !

On a qu’à mettre les sans barbes au fond, et les elfes par dessus, en vrac.

Tout le monde acquiesça et se mit au travail, après avoir assommé ou re-assommé tout le monde, le résultat fut plutôt encourageant, bien que sans bâche, cela faisait quand même bien désordre. Les 3 Gardes étaient assis à l’arrière devant le monticule de bras et de jambes, Durin et Necrid encapuchonné assis devant. Ils engagèrent la discussion.

J’ai hâte de voir Kazad de l’intérieur.

Vous ne serez pas déçu, le spectacle est toujours formidable aux yeux d’un étranger, bien que nous y entrerons à l’aube, pour éviter la foule, bien que cela soit aussi à voir.

Puis je vous demander où nous allons travailler ?

Je dispose d’un appartement à la plus haute tour de Kazad, deux étages complets, le haut de la tour m’appartient tout entier. J’y ai disposé de quoi travailler, il y a entre autres la bibliothèque privée à l’étage inférieur, la salle d’alchimie et d’astronomie à l’étage supérieur. Vous verrez tout ceci est très spacieux.

Vous avez beaucoup de salles ?

Vous verrez, en fait il n’y a pas de salle proprement délimitée, c’est juste que chaque partie de l’appartement est spécialisé, et non séparé par des murs.

Vous avez de quoi garder les prisonniers ?

Nous installerons nous-mêmes une sorte de geôle à l’intérieur, ça n’est pas la place qui manque.

Necrid était profondément satisfait. Ils firent une halte à un petit village, s’arrêtant non loin, et laissant les Garde ramener les matériaux nécessaire à l’élaboration d’une bâche. Une fois construite ils se dirigèrent vers Radar Beck, les chemins se faisant de plus en plus sinueux et escarpés. Les Gardes étaient obligés de descendre et de pousser le chariot afin de soulager les chevaux d’un travail qu’ils n’étaient pas habitués à faire. La traversée de Radar Beck fut aussi longue que celle des plaines, alors que la distance à vol d’oiseau était presque 3 fois moindre.
L’aube était déjà bien consommée alors qu’une petite tombée de neige recouvrit le sol d’un mince manteau blanc, et lorsque Kazad la belle apparut au loin, c’est un paysage typiquement nain que Necrid découvrit, au bonheur de ses pupilles. Toutefois Necrid se sentait faible, et Durin sentit qu’il s’inquiétait quelque peu.


Du calme Necrid, l’air de la montagne est dur pour les étrangers, mais vous y serez familiarisé dans quelques temps.

Les compagnons continuèrent leur route, ayant grimpé le dénivelé jusqu’à atteindre l’altitude la ville, qui leur tendait les bras à quelques kilomètres, Durin arrêta le chariot.

Ecoutez-moi tous : Nous rentrons de mission, tout va bien, Necrid allez à l’arrière et cachez-vous, Gurdil vient avec moi à l’avant, Tyger et Gotrek mettez-vous devant l’entrée du chariot de façon à ce qu’on ne voie rien.

Tout le monde s’exécuta, et ils purent reprendre leur chemin, malgré une anxiété à peine perceptible. Le temps les séparant des portes de la ville leur sembla terriblement long. Et c’est tout banalement que la charrette se fit contrôler à l’entrée.

Le garde (non pas Garde de pierre, mais simple garde de porte, qui n’a donc pas de majuscule, ceci étant réservé aux Gardes, de pierre donc) avait le regard embué de celui qui a derrière lui une longue nuit à rester debout dans le froid.


Veuillez décliner votre identité !

Durin Sköldrak, Commandant de la Garde de pierre, Professeur à la caverne runique et conseiller royal de notre souverain Kyp.

Gurdil Bugman, Capitaine de la Garde de pierre et maître brasseur.

Ah moui bonjour ! V’la du gros calibre dis donc, vous venez d’où comme ça ? J’ai un registre moi à compléter.

Du bosquet.

Ah très bien, vous transportez quoi ?

Deux Gardes : Tyger Naonak et Gotrek Bugman sont à l’arrière, ainsi que des prises de guerre que nous ne prendrons pas la peine de vous détailler dans le souci de ne pas surcharger votre registre.

Bah vous savez je dois tout noter.

Durin utilisa son talent de persuasion, il parla en prenant soin de bien articuler tout en faisant un mouvement latéral de la main devant le nez de son interlocuteur.

Vous n’avez pas besoin de savoir le contenu de cette charrette.

Mais si il faut !

Diantre, normalement ça marche à tous les coups. Bon est ce que tu veux perdre ton travail et avoir le derrière en flamme ?

Heu ?

Laisse moi passer stupide garde ! Je suis Commandant !

Durin prit les rennes et entra illico presto dans la ville devant un garde qui prit bien soin de ne pas le contrarier.

Les rues étaient calme, et ils purent passer tranquillement, au détour d’une rue, et d’un virage un peu serré pris trop rapidement par Durin ( bien que celui ci ne l’admit absolument pas, rejetant la faute sur le pavage ) un bruit mat se fit entendre. Durin arrêta le convoi.


Qu’est ce ?

On a perdu un colis ! Dit Gotrek.

Hein ?

Excusez moi, un elfe est tombé !

Nom de nom ! Gurdil viens.

Gurdil et Durin descendirent prestement et empoignèrent l’elfe à demi conscient, quand un nain un peu éméché les aborda.

B’jour ! J’hallucine pas, c’t’un elfe ça ! Vous le transportiez !

Une prise de guerre, un trophée. Expliqua Durin.

Il bouge encore !

Mais non, regardez on le transporte donc il bouge.

Durin et Gurdil remuèrent l’elfe comme un pantin, quand celui-ci se mit à geindre.

Il parle !

Gurdil, mais tape le ! Glissa Durin discrètement.

Gurdil lança un direct dans la tempe du nain qui s’écroula, Durin était catastrophé.


Il fallait taper l’elfe ! Pas lui !

C’était ambigu commandant.

Le mal est fait, bon qu’attends tu ? Tape-moi cet elfe et chargeons-le.

Gurdil s’exécuta de gaieté de cœur, quand quelque chose le dérangea.

Heu, commandant ?

Moui ? Fit Durin, qui s’apprêtait à monter.

C’est normal qu’il y ait un gros arbre vert sur le côté de la charrette ?

Nom de Zeus ! Le symbole de Na’helli ! S’exclama Durin.

C’est embêtant ?

Un peu oui. Admit Durin.

Durin arrêta toute activité et se concentra.
« Non, ça ne serait pas raisonnable, mais il le faut »

Gurdil, va acheter un litre de sang frais au marché, pendant que je gare le chariot dans un coin. Voici quelques pièces.

Durin gara le chariot dans un endroit en attendant le retour de Gurdil. Celui-ci fit très rapidement, revenu du marché qui venait à peine d’ouvrir, il portait une outre contenant du sang frais, probablement de bovidé.

C’est pourqu…

Durin lui arracha des mains et jeta le sang sur la charrette, cachant ainsi le symbole de Na’helli. Gurdil et Durin contemplèrent leur œuvre.

C’est sympa. Dit Gurdil.

Oui, ça donne du style. Répondit Durin .

On fait quoi pour lui ? Demanda le capitaine en désignant le nain toujours assommé.

On le laisse là, vu qu’il a bu, il oubliera. Rétorqua le commandant.

Les deux nains remontèrent à l’avant et se mirent en route vers la tour centrale de Kazad, aux rennes d’un chariot ensanglanté remplis d’elfe et de sans barbes inconscient, ainsi que d’un magicien elfe embusqué et de deux autres Gardes.



Durin Sköldrak, vieux Maitre des Runes, en quête de réponses à travers Olympia.

Le siège de la garde de pierre

elfe Par Necrid Hîr-Minuial  le 31/08/2006 à 19:38

La tour centrale de Kazad-a-Gorog, chef-d’œuvre de l’architecture naine. Plusieurs dizaines d’étages de blocs de granite ocre, empilés les uns sur les autres par une force inimaginable. Des contreforts gigantesques, qu’on eût dits découpés dans la montagne elle-même. Des pinacles et des gouttières soigneusement ornés, des fresques guerrières retraçant les exploits des anciens, tout ceci gravé avec un style dénotant avec le reste, bien plus brut et massif. Mais on s’en fout, car ça avait du style. Et c’est tout ce qui compte, on le répètera jamais assez. On peut faire n’importe quoi, du moment que c’est fait avec style.

-Ah foutre de ‘tain de saloperie comment qu’elle arrache bien, votre tour ! S’exclama le Sentinelle, connaisseur.
-C’est le chef-d’œuvre de l’architecture naine, détailla Durin. Plusieurs dizaines d’étages de blocs de granite ocre, empilés les uns sur les autres par des centaines de travailleurs. Des contreforts gigantesques, qu’on pourrait croire découpés dans la montagne elle-même.des pinacles et des gouttières soigneusement ornés, des fresques guerrières retraçant les exploits des anciens, tout ceci gravé avec un style…un style…
-Ouais, c’est vachement racé, ‘faut avouer.
-Ouais.
-Ouais.
-Ouais
-Ouais.
-On peut baisser la tête? S’enquit Necrid. J’ai une crampe, là.
-Trop tard, on est bloqués.
-Erf.
-Foutre.
-‘chier.
-‘tain.
-Arf.

Nos compères garèrent tant bien que mal la charrette derrière un contrefort, sur un emplacement où était représenté de manière stylisée un nain sis dans une sorte de siège pourvu de roues, tandis que les nains ricanaient d’un air complice et que Necrid ne remarquait rien, vu que chez les elfes, on balance les handicapés depuis une arbre très très haut à la naissance…Non, je rigole. C’est juste que c’est plus difficile de faire des marques qui durent en herbe qu’en cailloux, du coup il n’y pas de places handicapés chez les elfes. C’est un phénomène sociologique très intéressant, par ailleurs, puisqu’il oblige les infirmes à se mouvoir de la même manière que les gens en pleine possession de leurs moyens, n’induisant ainsi aucune sorte de discrimination physique, puisque ces personnes acquièrent par ce moyen une masse musculaire supérieure au niveau des bras et donc se déplacent aussi rapidement sur béquilles que les autres sur leurs jambes. Ca vous la coupe, hein ?
Faisant craquer leurs cervicales endolories, les quatre nains et l’ elfe se retrouvèrent face à un problème de taille : comment monter discrètement, rapidement et efficacement tous les prisonniers dans la tour ?

-Et en plus, mes appartements sont aux 29 et 30èmes étages, signala aimablement Durin.
-Ca va être tendu…
-Bah, avec un peu d’huile de coude, ça se fait bien.
-Sans doute, mais on fait comment, on les monte par groupes de 3 ? Demanda Gurdil.
-Eh, je suis pas mal bâti, pour un elfe, mais je suis pas un nain non plus. Trois, ça fait un peu beaucoup pour moi.
-Ah ouais, bah euh…
-Et il faut aussi compter sur le fait qu’on a trente étages à se faire. Même en étant nains, faudra qu’on fasse des pauses…Et si on se fait avoir là, on aura de la paperasse à remplir, affirma sagement le maître des runes.
-Alors on n’a qu’à se les faire un par un. Au petit trot, ça ira vite, non ? Suggéra Tyger. Et puis on est habitués à courir dans les montagnes.
-Ca me va.
-Moi aussi.
-Pas mieux.
-Idem.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Chaque Garde empoigna un sans-barbe, lui mit un coup de poing préventif, au cas où il leur prendrait une envie de se réveiller, Necrid prit un des elfes les plus lourds, préférant garder les plus légers pour la fin, et Durin se chargea du plus potelé, démontrant que malgré son âge, il était encore tonique comme il fallait.
Profitant de l’obscurité, ils ouvrirent la lourde porte le plus silencieusement possible et entreprirent une rude montée des marches, en petites foulées, une deux une deux, hop hop hop vingt pompes et deux tours de caserne bande de tantouzes.
Je décrirai la suite étage par étage, afin de vous présenter un compte-rendu clair des actions et paroles de nos héros :

1er étage :
-Eh, c’est joli aussi, vu de l’intérieur.
-Ouaip. Gravé avec style, comme l’extérieur.
-Il avait bon goût, l’architecte.

2ème étage :
-Et puis les éclairages, c’est vraiment bien foutu, ça fait très sacré.
-Nos artificiers s’en chargent, ils sont pas mauvais.
-C’est stylé, les feux magiques.
-Très important, le style.

3ème étage :
-Tiens, il se réveille, mon sans barbe, constata Gotrek.
-Ouais, tape-le !!! (tous les nains en chœur)
-On le répètera jamais assez, commenta l’elfe, mais le plus important, dans la frappe, c’est le style. Sans style, ça impressionne pas.

10ème étage :
-Allez, déjà un tiers de fait !
-Et, juste pour savoir, combien de marches dans les chaque escalier ?
-Trente. L’architecte avait une sorte de tic.

9ème étage :
-Ah, ces elfes on peut pas compter dessus !
-‘pas fait exprès, mon prisonnier transpire, il a glissé et il a roulé dans les escaliers.
-Faut le prendre par les cordes, ça tient mieux.

20ème étage :
-Allez, plus que 10 !! Eh…y a quelqu’un qui nous regarde, ou quoi, en haut ?
-Combien on parie qu’il nous mollarde la tronche ?
-Il va tout de même pas…Rah le saligaud ! Il m’a loupé de peu, vociféra Durin.
-On l’chope et on lui carre une hache dans le c…
-OUAIS !!

27ème étage :
-Alors, on fait moins le fier, hein ?
-Eheh, comment il marche maintenant !
-On le prend pour nos recherches ? S’enquit le Sentinelle.
-Bah…Pourquoi pas. Quelqu’un qui crache sur la garde de Pierre, fût-elle en mission louche, ne mérite que ça. Allez, hop, on le charge, fit Durin en attrapant le malpoli par un pied.

29ème étage :
-Ah, enfin. On ouvre, on pose, on referme, et on redescend chercher le reste.

Après un autre aller-retour semblable au premier, la charrette fut vidée et les Gardes autorisés à aller dormir, alors que le Commandant invitait Necrid à entrer dans son domaine.

-Eh, c’est pas mal non plus ici…Aïeuh. Même si le lustre est un peu bas. Et donc, au-dessus, c’est le labo ?
-Exactement, et j’ai aussi une bibliothèque privée avec de nombreux ouvrages traitant de la magie runique.
-Excellent, tout ça…Bon, on réveille les prisonniers, et on les enferme au-dessus ?
-Ca serait bien, effectivement.

Ainsi fut-il fait. Après quelques beignes bien senties, les prisonniers acceptèrent leur sort et montèrent au labo, liés les uns aux autres, en sautillant pitoyablement, sous les regards malsains et les sourires Colgate des deux mages.

HRP/ Mon prochain écrit sera pour je-ne-sais-quand, étant donné que mon emploi du temps à venir ne me permettra pas de longs moments de détente...Je préviens, au cas où./HRP



[Sentinelle]
[Juge suppléant]

Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe.

elfe Par Sylia Leïthael  le 31/08/2006 à 20:15

Comment ça, comment ça, comment ça ? On torture des pauvres elfes quasi innocents et je n'en suis pas avertie ? Depuis le temps que j'en rêve, on ne m'invite pas à la fête ? Bouh que c'est vil.

Sinon j'aime bien cette chro. Y a du style (si si c'est important !).