Par Dakon le 02/08/2006 à 23:16 Nichés dans les hautes tours d’une cité…
La troisième lune s’éteignait à travers les rayons de la nouvelle aube, laissant ainsi aux peuples d’Olympia célébrer la nouvelle saison des fruits. Le temps s’était écoulé lentement en ces terres, loin de ce qui pouvait être habituel. La caresse du vent n’était plus aussi douce, la vie était tellement présente qu’il en devenait parfois difficile de le supporter. Tant de chantiers en pleine croissance ne faisaient que consolider la présence de tous les volontaires, prêts à édifier l’art ancestral nain. Cette cité ne dormait en réalité jamais…
Le séjour passé au sein de la forteresse de Kazad ne fut pas coutume pour le régent Sigdilite et d’autant plus pour ses compagnons Elfes. Une main soulève l’épaisse toile d’un carreau à peine translucide, lorgnant les alentours d’un œil attentif. Il était un monde bien différent oui.
- Nous y voilà, tenez-vous prêts…
Rapidement Nygaël et Adsannair traversèrent la pièce, balayant tout indice de leur présence en ces lieux. Une fois chose achevée, tous prirent l’unique porte et se glissèrent dans les couloirs étroits de la citadelle. Le chant d’une trompe retentit, balayant sur son passage tout esprit assoupi. Les nains se tenaient eux aussi prêts, la marche du trio n’en fut alors que plus empressée. Un servant du roi - pour l’apparence qu’il dégageait - vint à leur rencontre.
- Seigneur Dakon ! Le nain s’inclina dignement avant de poursuivre.
- Je venais vous trouvez à vos appartements, suivez moi et je vous mènerai à nôtre roi.
Serpentant à travers quelques longs escaliers pour enfin parvenir au pied de l’édifice, une garnison de nains s’éveilla alors à la vue de leur roi, qui rapidement fut rejoint par le petit groupe.
- Salutations à vous, Roi Kyp.
- Heureux de vous voir, mes salutations Dakon et à vous aussi. Un échange entre les deux Elfes et le roi s’échangea.
- Bien, nous pouvons nous mettre en marche. Aujourd’hui sera un grand jour, que les cors de Kazad chantent nôtre marche, en avant !
Une longue traversée s’en suivit à travers un sentier de terre battue, offrant quelques pointes de pierres aiguisées aux marcheurs les plus distraits. Et lorsque ils arrivèrent au lieu dit… Des cris sauvages retentirent des hauteurs, la suite du roi prit la tête du peloton tout en abreuvant d’ordres leurs troupes.
- Pourquoi dégagent t’ils une mine aussi farouche, que se passe t’il ?
- Ce pic abrite une partie noire de l’histoire de nôtre peuple… Une bataille longue de quatre saisons s’est autrefois déroulée sur cette crête, les anciens en présence de leur roi ont vaincus au prix d’innombrables sacrifices. En ce jour, revoir des créatures en ces terres n’anime que nôtre animosité transmise aux nouvelles générations. Des créatures hostiles ont cru siéger en toute quiétude ces lieux, il est temps pour elles de verser leur sang…
- Nous pouvons vous venir en aide Kyp.
- Non, surtout pas. Cette bataille ne vous concerne nullement, nous répondrons nous même.
A ces mots Kyp s’échappa du groupe et vint rejoindre la seconde ligne aux côtés de ses frères.
C’est ainsi sous une pluie de cri de bataille, faisant résonner leur présence sous le fer des armures et des boucliers, que les nains vinrent à la rencontre de l’un de leur ennemi ancestral. Des centaures se dévoilèrent en nombre, lançant d’un trait mortel javelots taillés en bois. Inexorablement la crête revivait ses anciens jours sous la fièvre du combat. Un pan de falaise accompagna la chute d’une de ces créatures mystiques. Enseveli sous un amas de roches ce dernier n’avait visiblement pas survécu à la chute mortelle.
A la croisée des chemins de la haine, quel chemin dois-je suivre…
Gravir silencieusement tel l’aveugle triomphant de sa malédiction.
De combien de façon peut-on errer sur cette route maudite du destin…
Il ne dépend peut être que d’un seul, de toi pour que s’ouvrent les chemins.
Le hurlement d’une créature raviva une crainte, l’olympien scruta les hauteurs encore inconnues la main resserrée sur le pommeau. De grandes enjambées s’en suivirent et enjambant à travers les cadavres, leur élan s’accentua pour rattraper les troupes les plus avancées. Les voilà parvenu au sommet, sillonnant déjà du regard les alentours jusqu’à ce qu’un nain ne vienne heurter de plein fouet l’Olympien. Une créature imposante se dressa devant la horde sauvage des nains, raflant sur son passage tout indésirable par les mouvements circulaire de sa queue.
- Une aînée manticore !
Prit d’une colère noire un nain se tenant aux côtés de Dakon lança de plein fouet une hache sur la bête enragée. La réaction non attendue créa une imminente hésitation sur le cercle de nains qui venait de prendre forme autour de l’entité. Il ne suffisait que d’un instant de doute pour que l’on ne s’empare d’une âme… D’un bond surnaturel elle vira sur le nain impudent déjà prit de terreur avant qu’il ne finisse happé par la mâchoire de la bête. Un pieu de bois se logea à travers la chair de la bête jusqu’à ce qu’une lame ne vienne renforcer la plaie. D’une hargne elle rejeta le nain en prise aux crocs acérés, une gerbe de sang ruisselait à présent de sa mâchoire ne dévoilant qu’une infime partie de la mâchoire meurtrière. Fouettant l’air de ses ailes en direction de l’Olympien, il ne songea que trop tard à son action et la frappe d’une patte vint le balayer non sans force. La garde royale ne fit qu’une alors qu’elle prit à contre sens la bête, l’assaillant de toute part malgré l’épaisse fourrure naturelle. Brisant les articulations des pattes elle s’effondra de l’avant en essayant en vain de se retourner. Une hache vint lui mordre le flanc du cou, une autre, encore, jusqu’à ce que le souffle de la bête s’éteigne à jamais et que les chants ne remplissent les cœurs. Victoire…
- N’avais-je pas demandé de rester en dehors Dakon ? Le nain lui adressa une main pour l’aider à se relever
- L’un de vos congénères à eu l’extrême chance de nous attirer son courroux, et puis… Nôtre temps est aujourd’hui différent, ma décision est faîte Kyp. Céda Dakon d’un sourire alors qu’il empoigna la main du roi pour se relever.
- Cette terre nous auraient peut être bien lancée un défi, celui de connaître si vous reposiez en de valeureux alliés. Les Sigdilites vous aideront, quoi qu’il puisse nous arriver.
La barbe du roi trahi une mine amusée.
- Voilà qui me plaît à l’entendre, alors au nom de nôtre nation Dakon…
Kyp sortit un épais rouleau et l’apposa sur le plat d’une roche avant de lire son contenu, concluant sur ces mots...
- Que nôtre sang coule pour une unique cause, moi Kyp en fait le serment devant tous.
- Que nôtre union rende l’avenir de nos nations meilleur, moi Dakon vous fait le serment d’une telle volonté.
Deux signatures gravées à jamais par les mots et le sang, que le malheur s’effondre sur celui qui ne sera reconnaître le poids d’une telle signification. C’est ainsi que deux peuples devinrent en ce jour de précieux alliés.
Lorsque tout s’acheva et que le moment était venu de reprendre la route, quelques heures après un détachement composé de nains, d’Elfes et d’un Olympien prirent la route pour les terres du sable. Embrassé une dernière fois du regard le vaste Royaume Nain, où, la vision incroyable du Pic prenait une apparence rougeoyante sous les derniers rayons de la journée. Les anciens garderaient eux aussi en mémoire cet évènement, une pensée que Dakon songea alors qu’il détourna définitivement son regard de cette incroyable légende…
La troisième lune s’éteignait à travers les rayons de la nouvelle aube, laissant ainsi aux peuples d’Olympia célébrer la nouvelle saison des fruits. Le temps s’était écoulé lentement en ces terres, loin de ce qui pouvait être habituel. La caresse du vent n’était plus aussi douce, la vie était tellement présente qu’il en devenait parfois difficile de le supporter. Tant de chantiers en pleine croissance ne faisaient que consolider la présence de tous les volontaires, prêts à édifier l’art ancestral nain. Cette cité ne dormait en réalité jamais…
Le séjour passé au sein de la forteresse de Kazad ne fut pas coutume pour le régent Sigdilite et d’autant plus pour ses compagnons Elfes. Une main soulève l’épaisse toile d’un carreau à peine translucide, lorgnant les alentours d’un œil attentif. Il était un monde bien différent oui.
- Nous y voilà, tenez-vous prêts…
Rapidement Nygaël et Adsannair traversèrent la pièce, balayant tout indice de leur présence en ces lieux. Une fois chose achevée, tous prirent l’unique porte et se glissèrent dans les couloirs étroits de la citadelle. Le chant d’une trompe retentit, balayant sur son passage tout esprit assoupi. Les nains se tenaient eux aussi prêts, la marche du trio n’en fut alors que plus empressée. Un servant du roi - pour l’apparence qu’il dégageait - vint à leur rencontre.
- Seigneur Dakon ! Le nain s’inclina dignement avant de poursuivre.
- Je venais vous trouvez à vos appartements, suivez moi et je vous mènerai à nôtre roi.
Serpentant à travers quelques longs escaliers pour enfin parvenir au pied de l’édifice, une garnison de nains s’éveilla alors à la vue de leur roi, qui rapidement fut rejoint par le petit groupe.
- Salutations à vous, Roi Kyp.
- Heureux de vous voir, mes salutations Dakon et à vous aussi. Un échange entre les deux Elfes et le roi s’échangea.
- Bien, nous pouvons nous mettre en marche. Aujourd’hui sera un grand jour, que les cors de Kazad chantent nôtre marche, en avant !
Une longue traversée s’en suivit à travers un sentier de terre battue, offrant quelques pointes de pierres aiguisées aux marcheurs les plus distraits. Et lorsque ils arrivèrent au lieu dit… Des cris sauvages retentirent des hauteurs, la suite du roi prit la tête du peloton tout en abreuvant d’ordres leurs troupes.
- Pourquoi dégagent t’ils une mine aussi farouche, que se passe t’il ?
- Ce pic abrite une partie noire de l’histoire de nôtre peuple… Une bataille longue de quatre saisons s’est autrefois déroulée sur cette crête, les anciens en présence de leur roi ont vaincus au prix d’innombrables sacrifices. En ce jour, revoir des créatures en ces terres n’anime que nôtre animosité transmise aux nouvelles générations. Des créatures hostiles ont cru siéger en toute quiétude ces lieux, il est temps pour elles de verser leur sang…
- Nous pouvons vous venir en aide Kyp.
- Non, surtout pas. Cette bataille ne vous concerne nullement, nous répondrons nous même.
A ces mots Kyp s’échappa du groupe et vint rejoindre la seconde ligne aux côtés de ses frères.
C’est ainsi sous une pluie de cri de bataille, faisant résonner leur présence sous le fer des armures et des boucliers, que les nains vinrent à la rencontre de l’un de leur ennemi ancestral. Des centaures se dévoilèrent en nombre, lançant d’un trait mortel javelots taillés en bois. Inexorablement la crête revivait ses anciens jours sous la fièvre du combat. Un pan de falaise accompagna la chute d’une de ces créatures mystiques. Enseveli sous un amas de roches ce dernier n’avait visiblement pas survécu à la chute mortelle.
A la croisée des chemins de la haine, quel chemin dois-je suivre…
Gravir silencieusement tel l’aveugle triomphant de sa malédiction.
De combien de façon peut-on errer sur cette route maudite du destin…
Il ne dépend peut être que d’un seul, de toi pour que s’ouvrent les chemins.
Le hurlement d’une créature raviva une crainte, l’olympien scruta les hauteurs encore inconnues la main resserrée sur le pommeau. De grandes enjambées s’en suivirent et enjambant à travers les cadavres, leur élan s’accentua pour rattraper les troupes les plus avancées. Les voilà parvenu au sommet, sillonnant déjà du regard les alentours jusqu’à ce qu’un nain ne vienne heurter de plein fouet l’Olympien. Une créature imposante se dressa devant la horde sauvage des nains, raflant sur son passage tout indésirable par les mouvements circulaire de sa queue.
- Une aînée manticore !
Prit d’une colère noire un nain se tenant aux côtés de Dakon lança de plein fouet une hache sur la bête enragée. La réaction non attendue créa une imminente hésitation sur le cercle de nains qui venait de prendre forme autour de l’entité. Il ne suffisait que d’un instant de doute pour que l’on ne s’empare d’une âme… D’un bond surnaturel elle vira sur le nain impudent déjà prit de terreur avant qu’il ne finisse happé par la mâchoire de la bête. Un pieu de bois se logea à travers la chair de la bête jusqu’à ce qu’une lame ne vienne renforcer la plaie. D’une hargne elle rejeta le nain en prise aux crocs acérés, une gerbe de sang ruisselait à présent de sa mâchoire ne dévoilant qu’une infime partie de la mâchoire meurtrière. Fouettant l’air de ses ailes en direction de l’Olympien, il ne songea que trop tard à son action et la frappe d’une patte vint le balayer non sans force. La garde royale ne fit qu’une alors qu’elle prit à contre sens la bête, l’assaillant de toute part malgré l’épaisse fourrure naturelle. Brisant les articulations des pattes elle s’effondra de l’avant en essayant en vain de se retourner. Une hache vint lui mordre le flanc du cou, une autre, encore, jusqu’à ce que le souffle de la bête s’éteigne à jamais et que les chants ne remplissent les cœurs. Victoire…
- N’avais-je pas demandé de rester en dehors Dakon ? Le nain lui adressa une main pour l’aider à se relever
- L’un de vos congénères à eu l’extrême chance de nous attirer son courroux, et puis… Nôtre temps est aujourd’hui différent, ma décision est faîte Kyp. Céda Dakon d’un sourire alors qu’il empoigna la main du roi pour se relever.
- Cette terre nous auraient peut être bien lancée un défi, celui de connaître si vous reposiez en de valeureux alliés. Les Sigdilites vous aideront, quoi qu’il puisse nous arriver.
La barbe du roi trahi une mine amusée.
- Voilà qui me plaît à l’entendre, alors au nom de nôtre nation Dakon…
Kyp sortit un épais rouleau et l’apposa sur le plat d’une roche avant de lire son contenu, concluant sur ces mots...
- Que nôtre sang coule pour une unique cause, moi Kyp en fait le serment devant tous.
- Que nôtre union rende l’avenir de nos nations meilleur, moi Dakon vous fait le serment d’une telle volonté.
Deux signatures gravées à jamais par les mots et le sang, que le malheur s’effondre sur celui qui ne sera reconnaître le poids d’une telle signification. C’est ainsi que deux peuples devinrent en ce jour de précieux alliés.
Lorsque tout s’acheva et que le moment était venu de reprendre la route, quelques heures après un détachement composé de nains, d’Elfes et d’un Olympien prirent la route pour les terres du sable. Embrassé une dernière fois du regard le vaste Royaume Nain, où, la vision incroyable du Pic prenait une apparence rougeoyante sous les derniers rayons de la journée. Les anciens garderaient eux aussi en mémoire cet évènement, une pensée que Dakon songea alors qu’il détourna définitivement son regard de cette incroyable légende…
En un homme repose le sacrifice d’innombrables vies, en un homme surgira la volonté d’une nation.
Pour Sigdil, vivre libre ou mourir !
Pour Sigdil, vivre libre ou mourir !