Le passé lointain.

Yeda aida son père à charger le dernier fagot de bois. Toute la coupe de cet hiver était là, sur ce petit chariot à mains. L'homme et son fils regardaient le tas de bois et soupirèrent.
"-Tu vois Yeda, commença son père. Nous travaillons très dur pour notre patrie.
-Ca c'est sûr, comfirma Yeda. J'espère que les Grandes Gens en font bon usage."
Le grand homme sourit et se prépara pour partir. Yeda regarda son père, comme il était fort et grand. Il espèrait être comme lui plus tard.
"-Tu garderas la maison pendant mon absence. Je ne devrai pas rentrer avant une semaine.
-Papa, demanda timidement Yeda. Est-ce-que je pourrai venir avec toi la prochaine fois ?"
L'homme se contenta de lui claquer l'épaule. Il prit son manteau, donna une claque amicale à son fils et s'en fût jardin. Il saisit les bras du chariot et partit en direction d'Ordenum.
Yeda resta sur le palier, regardant son père s'enfonçer dans la forêt.
Puis, il fit chauffer sa soupe et partit dans le jardin pour jouer avec son poney qu'il avait nommé Spicky. Lorsque la soupe fût enfin chaude, Yeda prit son écuelle et sa cuillère et enfourna sa ration comme un loup affamé. Une fois reput, il réfléchit.
" Je vais aller couper du bois, pensa-t-il. Comme ça, ça nous avançera pour l'été prochain."
Il prit donc sa hache et sortit dehors à la recherche d'un arbre pas trop grand pour lui. Il trouva dans une clairière un magnifique cédre bleu. Il commença à fendre le bois. Puis, au bout d'une heure de travail, l'arbre tomba. Yeda commença donc à enlever les branches. Il sifflotait tranquillement en coupant les morceaux dépassants quand il donna un violent coup et sa hache dérapa. Le manche vibrait et Yeda n'arriva à reprendre le contrôle de la hachette qu'après trente bonnes secondes. Alors qu'il s'aprêtait à donner un autre coup de hache, il fût piqué d'une vif douleur à la main gauche. Il examina la plaie et remarqua avec horreur que sa main était tombé dans la neige fondante. Prit de panique, il courut à la maison en hurlant et en essayant de trouver des lambeaux de tissus. Il en trouvit dans l'armoire de son père et fit aussitôt un garrot autour de son poigné.

Les jours passés et Yeda restait allongé sur son lit, blanc comme neige il ne bougait pas. Il sentait que sa vie s'enfuiyait. Une semaine passa et le père de Yeda fût enfin de retour. Il vit le cédre bleu à terre et la hache de son fils dans la neige. Il éclata de colère. Il avança vers l'outil pour le ramasser en hurlant :
"YEDA, JE T'AI DEJA DIT DE NE PAS LAISSE TRAINER TES OUTILS..."
Il s'arrêta net en voyant une main à côté. Fou d'inquiètude, il courut dans la maison et appela son fils. Il le trouva allongé sur son lit. Il lui serrat la main et lui demanda :
"-Yeda, tu m'entends ? Cela fait combien de temps que tu es là ?
-Une semaine, répondit faiblement Yeda.
-Une semaine !!! Il faut que tu manges quelque chose."
Alors qu'il descendait à la cuisine voir ce qu'il y avait, Yeda s'endormit dans un profond sommeil.

"-Yeda... Yeda ! C'est moi ton père. Cela fait trois jours que tu dors et que je te nourris. Il va falloir te lever."
Le jeune homme ouvrit alors les yeux et constata avec satisfaction que la plaie de son poigné avait cicatrisé. Il s'assit avec précautions sur le bord de son lit. Une rapide douleur lui fit comprendre qu'il devait se rallongé. Son père le suréleva un peu pour qu'il puisse manger son bouillon de légumes
"-Tiens, bois ça, ' va te remettre en bon état."
L'homme s'accroupit près du lit et commença à parler à Yeda :
"-Il faut que je te dise quelque chose Yeda, prononça-il d'un ton très sérieux. Il y a bien longtemps, un alchimiste fou pensait avoir trouvé une potion pour l'immortalité. Mais il était peureux et fit donc essayait sa potion à son fils, moi. Pendant plus de trois ans, je suis resté allongé dans un lit. Tous le temps en train de vomir. Mais après, j'ai pû me relever et retourner marcher et courir dans la forêt. Un jour, un elfe m'attaqua, il se jeta sur moi et me planta son poignard dans la jambe, je ne ressentis aucune douleur. Je compris que mon père avait créé une potion contre la douleur. Je tuas l'elfe d'un coup de bâton dans le coup et rentra chez moi pour dire à mon père ce qu'il avait véritablement créé. Il était fou de joie et partit dans son labo pour en refaire d'autres. Malheureusement, sa potion tourna mal et fit explosé toute la maison. Je suis l'unique survivant de cette explosion. Après m'être marrié avec ta mère, j'ai procédé à des tests sur toi pour savoir si tu avais le même don que moi. J'ai constaté que non car tu a souffert pour cette maudite main..."
Yeda se rappela doulouresement cet accident.
"-Mon don ne t'a pas était transmit, cepandant, il se trouve que ta vie ne peut s'arrêter."
Yeda ecarquilla les yeux et balbutia :
"-Tu veux dire que ... L'invention de papy a fonctionner ? Et que je suis immortèle ?
-Oui, seul le poison peut te tuer, mais ce poison, a été brulé dans l'explosion de ma demeure."
Yeda n'en croyait pas ses yeux, il avait, jusqu'ici, vécu comme simple garçon, mais là, il venait d'apprendre qu'il était immortèle.
Il était boulversé.
Il fût pris d'une nouvelle douleur et s'endormit.
A son reveil, il se remémora les derniers mots de papa :"tu es immortèle".
Il entendit son père monter l'escalier et lui demanda :
"-Est ce que ma plaie à si vite cicatrisée ?
- Oui, cela fait partie des dons d'un immortèle je pense."
Papa sortit de son sac un gant de chevalier.
"Regarde ce que j'ai trouvé en revenant, un gant gauche de chevalier. Je vais aller faire couler du métal à l'intérieur pour qu'il soit dur et je trouverai un moyen de t'en faire une main immobile et metalique. De quelle forme la veut-tu ?
-De façon à tenir ma dague répondit Yeda."
Cette réponse étonna un peu l'homme mais il s'en fut dans son atelier. Il revint une heure plus tard avec une fiole à la main.
"-J'ai trouvé cette potion dans mes tiroirs de rangements, je crois que je vais m'en servir pour ta main.
-Pour main, mais tu es fou ? Je vais peut-être souffrir !!"
Les yeux du père de Yeda devinrent rouge de colère et l'homme commença à délirer d'une voix dément :
"-J'ai peut-être oublié de te dire que la potion de l'autre imbécile ma rendu totalement fou... hahahaha !
-Papa, cria Yeda. Que fais-tu ?"
L'homme mit la main de fer contre le poignet de Yeda et versa tout le contenu de la fiole. Le métal commença à fondre et à s'incruster dans la peau du jeune homme.
"HAHAHAHAHAHA....., pouffa l'homme. Tu souffres ? Je ne veux que ca te faire souffrir !!
-AAAAAAAAAAAAARRRRRGGGGGGGGGG, hurla Yeda."
L'acier en fusion collait à sa peau et lui faisait toujours plus mal.
Il réussit à attrapé sa dague et la mit douloureusement sous la gorge de son père.
"Arrêtes, qu'as-tu ? Arrêtes ou je te tue!!
-Me tuer ??? Tu en es incapable Yeda, je suis tout de même ton père non ? HAHAHA."
Le sang de Yeda ne fit qu'un tour et le garçon, une larme à l'oeil, tira violament sur le manche de son arme. Une entaille gigantesque se traça sur la gorge de son père et le sang gicla. Papa tomba raid mort sur le plancher.
Yeda regarda sa main, elle était droite et bien positionnée mais l'acier avait coulé jusqu'à son coude dessinnant comme d'épaisses veines.Il toucha, rien... Puis il s'agenouilla près de la dépouille de son père mais aucune larme ne lui vint. Il enterra la depouille puis partit dans l'atelier pour voir si il restait du metal en fusion. Chance, il en restait à peine un litre. Il mit correctement le manche de sa lame dans la main de fer et fit couler l'acier en fusion. Il fit un sac de provision prit tout l'argent qu'il trouva et partit en Ordenum. Il avait atteint sa majorité depuis moins d'un mois qu'il était déjà obligé de fuir.

hrp : Vous pouvez poster vos commentaires ... C'est ma première chronique donc n'hésitez pas. Il n'y a que les critiques qui font progresser!
Info:les fautes d'orthographes vont êtres prochainement corrigées.

Bourré de bonnes idées, très barbare. j'ai aimé même si ton récit est à mon goût trop concis pour toute les aventures qu'il t'arrive. Prometteur pour les suivantes en tout cas... j'attend la suite

Bien ! Moi j'ai trés apprécié ce rp!

Oui pareil qu'aislinn j'attend la suite de ton histoire!

HRP : Je ne m'attendais pas à autant d'enthousiame de votre part. Merci!

HRP : Rassurez vous, il y aura moins d'action dans la suite.

Le passé qu'on doit connaître.


Yeda avait donc prit la route pour Ordenum tout en réfléchissant à ce quii lui était arrivé. Pourquoi son père était devenus fou ? Il voulait le savoir et pour cela il devait rentré au chalet et fouiller sa demeure. Mais cette idée ne lui plaisait pas. La nuit commença à tomber. Il observa le soleil se coucher derrière les collines qui le séparaient d'Ordenum. La route allait être longue... Yeda fit un feu et fit cuir ses lambeaux de viandes. Repus, il prit son sac de couchage et s'enfila dedans. Il ne tarda pas à tomber dans les bras de Morphée. Au petit matin, il se leva et scruta le ciel, il était gris et bas.
"-Va y avoir une tempête, grogna-t-il."
Il prit la route et après cinq bonnes heures de marche, la tempête éclata. Le vent soufflait fort et la pluie battait le visage de Yeda. Il s'aggripa à un arbre pour ne pas s'envoler. Il sentit ses forces l'abandonner alors il prit avec difficultés une corde dans sa besace et la noua autour de lui et de l'arbre. Les minutes et les secondes paraissaient longues, très longues. Puis tout d'un coup, l'arbre sur lequel était arrimé Yeda se déraçinna. Le poids du vieux chêne résistait férocement au vent pour ne pas être emporté. Des heures passèrent et enfin, la tempête s'arrêta. Yeda dénoua sa corde et observa le paysage autour de lui. Des arbres à terre, des flaques d'eau, des marres inondées. Le chaos était total dans la forêt. Il regarda de plus prêt les racines de son arbre. Il y vit quelque chose de sintillant. Surpris, il creusa la terre humide de ses doigts.

Deux heures de travail après, il détérra avec fièrté et émerveillement, une vieille épée rouillée. Sa lame avait une teinture assez sombre, voir même rouge sombre... Le manche était incrusté de petits pétales de roses en rubis. Lorsque Yeda essaya de la soulever, il tomba dans un coma jusqu'alors inconnu. Il se reveilla dans une pièce claire et blanche. Il se demanda d'abords comment il était arriver ici, et il n'allait pas tarder à le savoir.
"- Ahhhhh, fit une voix grave derrière son dos. Je vois que notre voyageur solitaire et revenus à lui."
Yeda se retourna et vit un homme de haute stature.
"- Bonjour, je me nomme Yeda. Comment suis-je arriver ici et qui êtes vous ?
- Je suis Gartamus, tu es dans ma demeure. Je suis tavernier dans cette bonne vieille ville d'Ordenum.Un chasseur t'a trouvé et t'a emmener ici. Cela fait un jour et demi que tu roupilles."
Yeda le remercia et l'homme partit de la pièce. Yeda n'avait pas l'intention de rester mais il n'avait aucun endroit où aller.

Les semaines passaient et Yeda avait lié d'amitié avec Gartamus. Sans demander son reste, l'homme lui avait proposé, au fil du temps, de devenir son fils adoptif. Car Gartamus était veuf d'une femme qu'il avait jadis aimé. Yeda avait accepté et travailler maintenant à l'auberge avec son "père". Il essayait d'oublier son passé mais la pensé de son père le ratrappée toujours. Gartamus n'avait pas posé de question sur la main gauche de Yeda. Mais le temps reprend ses droits et au bout de quinze années passaient avec Yeda, Gartamus était sur le point de mourir.

Yeda était à son chevet et Gartamus posa alors cette fameuse question.
"- Racontes moi ton histoire."
Yeda fut très supris puis douloureusement, il se remémora les événelents gravés dans sa mémoires. Il lui raconta toute l'histoire de sa main. Puis, sans aucun commentaires, il s'en fut. Le lendemain, Yeda passa chez le forgeron, et lui demanda de lui installer un système qui lui permettrait d'enlever la lame de sa dague à volonté car pendant le cours de cette nuit, il s'était encore entaillé la jambe. Le forgeron observa la main sans un mot et lui dit:
"-je peux t'installer un dispositif de rotation que je modifirai de façon à ce que tu puisses l'enlever. Yeda le remercia et mit sa main sur l'enclume. Le forgeron fit chauffer sa main dans le four. la chaleur fit fondre le métal en fusion qui tenait la dague, mais la potion que le père de Yeda avait versé, semblait indestructible. Yeda sentait la chaleure mais pensa qu'il était immortèle et cette pensée le rassura. Le forgeron installa et modifia le système rotation puis remit la dague dans la main de Yeda. Il fit couler du métal en fusion et fixa la dague comme il faut. En rentrant à l'auberge, Yeda s'aperçut qu'une grande foule se pressait tout autour. il écarta le monde juste pour passer et découvrit aver horreur la dépouille de Gartamus, une dague plantée dans la gorge ...









Suite dans le prochain épisode et correction de celle ci dans pas très longtemps. Lachez les commentaires. Comme je le dis : Les critiques font progrésser.

Après la mort de Gargantus, Yeda partit en érrance sur tout Olympia. Il s'habillait maintenant d'un grande cape noire avec un large capuchon lui retombant sur le bas du front. Il marchait sans s'arrêter sans même savoir pourquoi. La lame de son épée était devenus noire comme par magie lorsque Yeda avait tué le cerf d'hier. Mais il n'essaya pas de savoir pourquoi, il marchait...
Il ne savait plus quoi faire de sa vie. Il rencontra sur son chemin des tas et des tas de gens de diffèrentes races, mais il ne s'en souciait pas.
Un jour, un mage elfe l'arrêta et lui dit:
"- Qui es-tu ? Que fais tu si loin de Lardanium ? Je ressens un quelque chose d'anormal chez toi..."
Yeda ne répondait pas, il baissait la tête. Il pensait à son immortalité. Il haissait les elfes, il les considèrait comme une race impure. Il regarda alors les yeux verts de son interlocuteur qui recula vivement avec un air d'horreur.
"-Par tous les Dieux, tes yeux..."
Yeda se demandait ce qui ce passait. Le mage n'aurait-il jamais vu des yeux oranges ?
"-Ils sont blancs comme neige... Va t-en et ne revient plus jamais ici fils du mal."
Hors de lui, Yeda dégaina son épée et s'avanca vers le mage en le fixant droit dans les yeux. Alors que l'adversaire s'appretait à récupérer son bâton qu'il avait laissé tomber, Yeda lui trancha le bras. Il s'étonna de la rapidité de son geste, ainsi que de sa préscision. Le mage hurla de douleurs. Deux autres elfes sortir d'un buisson et se ruèrent sur Yeda qui se mit immédiatement en position de défense. Ils combattirent longtemps. La cape noire Yeda volait avec élégance. Tout d'un coup, les elfes lui donnèrent un coup à la côte avec puissance. Yeda s'agenouilla, s'en pour autant ressentir la douleur. Il ôta son capuchon, enleva sa cape et fixa les elfes qui furent horrifiés à la vue de ses yeux blancs. Yeda les attaqua alors et tua le premier. Le deuxième s'accroupit et supplia le gagnant de le laisser en vie. Yeda lui coupa la tête sans pitié. Lorsque la lame de son épée rencontra la nuque de l'elfe, il vit, dans la lame, son reflet. Il fut fort surpris en constatant que ses yeux était effectivement blancs. Mais pourquoi ? Il l'ignorait. Il fouilla les cadavres et monta un campement à plusieurs miles du combat. Pendant son sommeil, il sentit qu'une présence encore inconnue effloré son esprit. *
Le matin vint et Yeda déjeuna. Une voix lui parvint du fond du ciel. Elle était grave et assombrie.
"Ton destin est tracé, tu dois servir ta patrie par n'importe quels moyens. La couleur de tes yeux et la marque d'un Dieu encore inconnu, tu devras l'honoré chaque matin et chaque soir. Il se révèlera à toi quand il aura jugé que tu en seras digne."
Yeda ressentit alors une force interne lui remonter le moral. Il savait désormais comment faire sa vie, et comment honoré son Dieu mystèrieux. Ses yeux blancs lui servaient à mieux voir dans la nuit.