Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Un choix difficile
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Un choix difficile
Topic visité 236 fois
Dernière réponse le 25/01/2006 à 14:45

elfe Par Nygaël  le 04/01/2006 à 14:29

Na'Helli est décadente. C'est la réfléxion que je me fais, en regardant la ville que je viens de quitter. J'y ai passé toute mon enfance, le temps de la regarder s'écrouler lentement, au fil des siècles. C'était autrefois la perle d'architecture de ce monde, et c'est possible qu'elle le redevienne un jour. Mais des années de guerre et d'entretien de ses seigneurs qui ne se refusent rien n'oint laissé debout qu'un palais, qui a concentré a lui seul toutes les rénovations de Na'Helli.
Si je m'en vais, ce n'est pas par dédain pour Na'Helli, mais parce que je pense que son mode de vie est démodé. Des lois draconiennes y interdisent l'entraide mutuelle à l'entraînement avec dégâts, et je trouves ses lois trop étouffantes.
C'est pourquoi je vais rejoindre une autre ville, qui est encore jeune, et ou la vie n'est qu'un seul mot : liberté. Cette ville, c'est Sigdil. Sigdil la jeune, encore préservée de la décadence des autres vieilles cités, est un mode que nous devons construire dans la paix avec les autres races. Elle n'est encore qu'un bourgeon qui deviendra une fleur, si nous l'y aidons, et je vois un jour ou Na'Helli, enfin reconstruite, s'alliera avec elle pour le bonheur de tous les elfes libres d'Olympia.
Le jeune elfe jette un dernier regard a la ville de son enfance et pars sans se retourner vers l'ouest.



La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser.

elfe Par Nygaël  le 25/01/2006 à 14:45

J'ai laissé Na'Helli derrière moi, le souvenir des horreurs et des meurtres encore présents à mon esprit...
Après des jours de pénibles marche, je n'aperçois toujours pas ma destination. Soudain, au milieu de ce désert, des bruits de lutte me parviennent. Au détour d'une dune, j'en vois soudain la cause... Un grand olympien est là, en plein combat avec un gigantesque géant. Je n'aperçoit pas son visage, mais sa silhouette m'est familière.
Deux arcs éblouissants... L'épée de Dakon fend l'air comme la chaude brise du midi... Le rouge sur le jaune du sable... Un mouvement de retraite...
Mais il est trop tard : un elfe sorti de la ville le rattrape ; le frappe ; le tue.
La ville?
Je regarde autour de moi : Une muraille blanche comme neige se dresse, sous le soleil ardent, belle, jeune, fière : Sigdil. Les étendards flottent sur ses murs, encore neufs, incarnant l'espoir et la liberté... Au pied des murs, l'Olympien : Dakon.
Mais mon regard est irrésistiblement attiré vers le nord. Deux êtres se tiennent là : le premier est infiniment difficile à décrire, silhouette noire enveloppée de nuages, mais néanmoins très imposante, et reconnaissable entre toutes : Zeus, dieu du tonnerre... À côté de lui, une femme, belle, ses longs cheveux roux ondulant au vent, un air émerveillé mais un peu triste sur le visage... Humaine?




La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser.