Legends of Olympia : La Litanie du Passé - [RP blason] Les Larmes du Caracal.
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[RP blason] Les Larmes du Caracal.
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Dernière réponse le 17/12/2006 à 05:47

elfe Par Aislinn  le 11/10/2006 à 22:24

Version REVUE et CORRIGEE.
Un merci aux joueurs du Caracal qui participent avec moi à LoO et souvent indirectement aux chros.

Chronique de clan par encore validée par un anim.
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« Aurais-je pu m’attendre à une telle tournure des évènements ? »
« Non, tu ne le pouvais pas,... toi ou un autre d’ailleurs.. » lui répondit une voix intérieure.

Aislinn, étendu paresseusement sur une épaisse branche d’un des plus imposants arbres de la Clairière aux lynx, se surprit à se poser cette question pour le moins étrange. La nuit tombait tout comme la température et dans la fraîcheur du crépuscule, l’elfe observait avec tendresse une lune scintillante drapée dans ses plus beaux atours...

« Chacun n’a qu’à lever la tête pour te voir comme une mère bienveillante. A chaque nuit, tu nous accompagnes comme une amie fidèle apaisant nos craintes, nos peurs, nos soucis…Ingrat est celui qui pense à toi comme l’astre des inconstants…. »
« Tu es un rêveur...Aislinn... » Murmura une voix des ombres alentours.
Aislinn, un peu surpris mais reconnaissant la voix de son ami répondit :
« tu te trompes Aërendil, même de rêves, je suis pauvre...

Aislinn se tut à ses propres mots, se sentant cruellement poignardé par une vérité injuste lorsqu’il entendit cette même voix amicale et douce :
« Pourquoi cette amertume dans tes mots ? N’est-ce pas déjà rêver que d’aimer regarder les étoiles ? »
« Non, la porte des rêves ne trône pas au milieu des étoiles ! » Coupa sèchement Aislinn.
« Alors qu’y vois-tu ? »
« Un refuge pour un monde qui me donne le vertige ! Je te trouve bien curieux et indiscret ce soir....et moi bien stupide de divaguer ». L’elfe sauta de l’arbre et atterrit avec aisance à côté de la discrète silhouette tapie dans l’ombre des arbres à peine discernable avec la nuit qui tombait. « N’en parlons plus, la fatigue me fait dire des bêtises… »
« Je ne crois pas que c’étaient des bêtises…. »
« Hum…peut-être. » Aislinn haussa des épaules, salua d’un geste et se retira pour la nuit lorsque Aërendil continua sur un ton de reproche :
« Ne vois-tu donc pas le chemin parcouru ? Les signes qui s’annoncent et se dévoilent petit à petit ? Combien de lunes depuis notre première rencontre ? Combien depuis que tu es leur chef ? N’y vois-tu aucune signification ? »

Aislinn s’arrêta net à ses mots, tant de souvenirs l’assaillaient, certains plus incisifs que d’autres.

**FLASHBACK**


Elle était belle comme le jour, pensa Aislinn bien conscient que nombres de choses ont changé depuis ce jour-là, dans cette taverne pourrie où Aislinn avait demandé à Aeclamonion de jouer les divas, histoire de distraire les imbéciles un peu goujat et assez niais pour être soulager de leur bourse à ‘l’insu de leur plein gré’. L’embrouille était lucrative et idéale pour se faire de l’argent rapidement, mais fallait être prudent ; si le jeu en valait la chandelle, s’y risquer trop souvent était stupide, si bien qu’Aislinn aimait s’y adonner judicieusement : en cas de ‘besoin urgent’ dirait-on!! Jamais il n’avait connu le déplaisir de se faire prendre, pourtant ce soir-là un plus filou allait le vexer...

Rayonnant et arborant un de ces sourires ravi des bonnes affaires, il en était à sa quatrième ou cinquième bourse lorsqu’il tomba des nues pour cette dernière pleine de surprises…Alors que l’elfe s’évertuait à consciencieusement fouiller son nouvel ami encapuchonné qui lui tournait momentanément et malencontreusement le dos, il eut la soudaine et désagréable sensation de se sentir, sous le manteau, saisir sa main baladeuse tout en se sentant poinçonner amoureusement et avec conviction le bas ventre...Aislinn se souvint amusé qu’à ce moment il s’était dit que la situation devenait délicate. Pouvait-il se douter que cela annonçait une aventure étonnante ?

« Es-tu aussi doué à recoudre les plaies que tu l’es à t’occuper des avoirs des clients de l’auberge ? » Murmura une voix derrière Aislinn en même temps qu’une deuxième lame vint lui entailler presque soyeusement le creux des reins. L’elfe grimaça, la situation se corsait à en devenir épineuse à souhait...Aeclamonion vit rapidement les traits d’Aislinn se raidirent mais celui-ci lui intima l’ordre d’un coup d’œil de continuer son show ; elle restait son joker, mais celui-ci apparut vite éventé : la silhouette toujours encapuchonnée devant lui qui semblait tenir sa main et ses balloches en respect finit par se retourner et s’exclama amusé :
« Ta copine est douée mais cela n’enlève rien au fait que tu ne trouveras rien qui ne soit à toi dans cette poche... »
« Cela, je veux bien le croire... » Siffla d’une voix étranglée Aislinn visiblement ennuyé.
« Mais par altruisme, tu t’es senti obliger de veiller toi aussi à mes biens ? »
« C’est une façon pas dénuée d’intérêts de voir les choses... » S’essaya à plaisanter le vagabond.
« Et bien, laisse moi l’occasion de te remercier...» Regardant autour de lui et dédaignant le brouhaha ambiant: « allons au dehors, ce sera plus intime...et puis, tu ne souhaites pas qu’on te surprenne la main dans ma poche, n’est-ce pas ? » Ponctua-t-il alors qu’on serrait de plus belle la main d’Aislinn.

« Ok, donc ils sont avec toi », pensa ce dernier en examinant les deux voisins accoudés au bar du mystérieux interlocuteur, tous les deux tournant plus ou moins le dos à la discussion et trompeusement affairés à leurs verres, néanmoins même leurs manteaux amples ne pouvaient complètement cacher le bras qui saisissait Aislinn. Celui-ci hocha la tête lançant un regard pour tempérer l’envie d’intervenir d’Aeclamonion ; elle n’avait sûrement pas vu le piège. Le vagabond se fit amener dehors. Le petit groupe sortit de la taverne poisseuse et s’éloigna d’une bonne centaine de pas, derrière un bosquet suffisant pour éviter les indiscrétions. Là, Aislinn fut relâcher sans ménagement.

« Cinq donc, ils sont cinq.... » Pensa l’elfe en se massant l’épaule tout en épluchant déjà les possibilités pour s’éclipser d’une embrouille qui s’annonçait mal. Le devinant probablement, le chef de la bande coupa court :
- « Tu es celui que l’on nomme Aislinn, n’est-ce pas ? »

- « Si c’est pour un dîner, je suis déjà pris ! » répondit l’intéressé en pointant la taverne du doigt, là où Aeclamonion en ce moment même devait s’évertuer à mettre les bouts pour le rejoindre et l’aider quand l’occasion se présenterait.
- « On m’a avertit en ville que tu étais un plaisantin... » S’amusa cyniquement l’inconnu qui continua : « Ainsi mes amis, nous avons devant nous le ‘grand’ Aislinn dont l’arrogance n’égale que sa fierté, celui que certains appelle... l’ami du Lynx... »
- « Et bien, on m’en donne des sobriquets….Et qui en ville ose m’affubler d’une si sotte réputation ? Je devrais m’expliquer avec ce bouffon…. » L’inconnu éclata de rire et s’exclama :
- « La liste serait trop longue et je n’ai pas de temps à perdre en des détails stupides…. »
- « Stupide…stupide, ça dépend pour qui… » Maugréa Aislinn, il était exaspéré et sentait une envie grandissante de se faire oublier ; la situation prenait un virage inattendu et s’engager dans une partie ou il n’y a que des inconnues sur un terrain qui l’est autant a toujours poussé Aislinn à foutre le camp au plus vite.
- « Est-ce pour me poser des questions dont vous connaissez les réponses ou pour des remerciements que j’ai été amené ici ? Vous m’ennuyez profondément et le fumet de votre haleine est plus déplaisant que les effluves de cette taverne de poivrots...je vais devoir prendre congé en raison de ma santé fragile! » S’essaya Aislinn tout en faisant mine de partir. De solides mains l’agrippèrent subitement et le maintinrent en place.
- « Bon, j’aurais essayé... » Sourit béatement l’elfe. Plus soucieux, il reprit : «Vous me voulez quoi?».

L’inconnu ne répondit pas mais sortit une dague effilée de son ample manteau, Aislinn enchaîna : « Quand je parlais de remercier, en fait...rien ne presse..euh vraiment » et s’arrêta de surprise lorsque l’inconnu coupa sa propre chemise au niveau du torse, l’ouvrit largement pour laisser se dévoiler un large dessin tribale qu’on devinait se continuer sur son corps aude-là de la simple ouverture pratiquée. Aislinn reconnut immédiatement ce qu’il avait en face lui et s’exclama hypocritement :
- « Vous êtes avant-gardiste mais quel joli motif...je vous aiderai bien mais j’ai quitté le monde de la mode et du tatouage il y a bien longtemps vous savez et puis, je ne vous cache que je ne comprend rien à votre charabia...L’ami du Lynx ? Sûrement un délire de paysan bourré trop content de voir son imagination vous plaire pour boire un peu plus... »

« Tu le penses donc si imaginaire ? » L’inconnu, du menton, pointa un monticule derrière Aislinn à une dizaine de mètre. Ce dernier se retourna et aperçut aussitôt cette silhouette féline qu’il connaissait si bien, elle trônait majestueusement au sommet du promontoire. Le lynx semblait lancer des regards interrogateurs à Aislinn, tandis que celui-ci était dépité de le voir. « Ah t'es là? Ca t’aurait fait mal au cul de leurs sauter à la gorge ? De m'aider? » Lança ce dernier pensivement à son ami. Le félin surprit alors l’elfe tellement ses regards semblaient même le désapprouver et, comme pour le signifier, le caracal se coucha sur le monticule, hermétique à la requête sourde de son compagnon.

Aislinn se retourna sur l’inconnu et ne dit mot. Un long silence s’installa dans la clairière, chacun se dévisageant méticuleusement avec des visages impassibles ne trahissant plus aucune émotion. Il n‘eut pas plus de mots, ni même de réactions lorsque le grand félin vint se frotter aux jambes de celui qu’Aislinn dévisageait d’un regard pour le moins dépourvu d’affection. L’elfe intérieurement était excédé : Qui était donc ces elfes qui semblaient si bien deviner ses réactions, et même connaître ses propres compagnons ?

Aislinn se décida à briser le silence : « Pourquoi voulez-vous me rencontrez ? Car c’est bien de cela qu’il s’agit n’est-ce pas ? Qui êtes-vous exactement ? »

- « Je suis heureux de voir que nous avons enfin pu éveiller ta curiosité et obtenir ton attention. Il est exact que nous voulions te voir depuis quelques temps mais on s’est vite aperçu que tu ne te laisserais pas approcher facilement, nous avons dû ruser… » Répondit l’apparent chef de file du groupe en montrant ses compagnons… « Cela nous à demander du temps pour essayer de te laisser venir à nous grâce à tes mauvaises habitudes… ».

- « Peu m’importe ! Que me voulez-vous ? »
- « Sais-tu ce que c’est ? » L’inconnu rouvrit des deux mains sa chemise et montra sa saïka.
- « Bien sûr, la trace désuète d’une époque révolue » Répondit Aislinn volontairement blessant. Sa réplique fit mouche. Plusieurs silhouettes s’approchèrent visiblement outrés de ses propos.
- « Laissez-le ! » Coupa sèchement la silhouette devant Aislinn. « Ne le laissez pas vous étourdir par ses provocations ! » Se reprenant, elle rajouta : « Aislinn, je me nomme Aërendil » Ce faisant, un visage net se dévoila enfin. « Initié du félin et elfe du clan Caracal détruit par la folie d’Acrim le dément lors de la sanglante guerre des clans...».
- « Enchanté, Aislinn . . . voleur » Salua le vagabond d’une fausse courtoisie.
- « Je n’engagerai pas la partie sur ton terrain, Aislinn. Tu peux nier l’évidence mais l’intérêt qu’on te porte, tu dois t'en douter, n’est pas forfuit. Car au même titre que nous, tu es un elfe du Caracal ! »

Aislinn feignait l’indifférence mais il se savait tourmenter. L’elfe était réellement perplexe, il ne se sentait aucune volonté consciente de s’opposer à une quelconque vérité ou réalité, ni ne se reconnaissait pas plus dans ce que baragouinait Aërendil mais percevait néanmoins un infime et croissant écho à chacune des déclarations de ce dernier.

"Du caracal, moi? Peut-être..."Pensa le vagabond qui baissant machinalement les yeux se mit à regarder ses pieds comme pour être sûr de ne pas les voir vaciller tellement l’écho de chaque parole d’Aërendil semblait s’accentuer sensiblement chaque seconde un peu plus...Et soudain là, Aislinn le vit : l’Abysse, un gouffre de ténèbres sous ses pas... si gigantesque et vivant ! Il semblait flotter comme une nébuleuse sombre dans les airs bien en-dessous des pas d’Aislinn, le suivant comme son ombre et attendant un signe...De violents vents se mirent à souffler en des tourbillons rageurs autour de l’elfe qui flottait lui aussi sur d'étranges nuées , celui-ci ne paraissait pas conscient de la présence des vents...Ceux-ci ne l’attaquaient pas mais le préservaient. Tel un écrin rigide, dans leurs fureurs, ils enveloppaient Aislinn de leur puissance face à cette masse huileuse d’un noir obsidienne qui moins désireuse de le suivre ou lui obéir voulait s’unir à lui, elle aussi...

Subitement, Aislinn était complètement en transe, de la sueur perlait sur tout son corps. Le groupe qui avait piégé le vagabond était aussi stupéfait de la scène : Témoins d’une lutte inattendue dans un monde que bien peu ont encore osé atteindre… L’elfe hurlait, ses muscles tendus à en exploser semblaient tous dans un même élan s’essayer à s’extirper d’un danger que la panique d’Aislinn rendait tellement perceptible et proche...Dans un effort désespéré, Aislinn réussit à s’arracher à sa mystérieuse étreinte au bout de douloureuses secondes. Il s’écroula inconscient, complètement épuisé sur le sol…

- « Que s’est-il passé Aerendil ? Il est vraiment entré en transe ? » se permit une silhouette.
- « Etonnant non ? Pour un elfe ayant rompu les anciens Liens, enfin le croit-il...Je dois l'obliger à regarder là où il ne veut plus porter le regard...je veux qu’il sache qui il est, nous en avons besoin! » Répondit Aerendil tout en se penchant sur le corps inanimé étendu devant lui. Etrangement, Aerendil déshabilla le vagabond voulant visiblement voir un signe sur son torse. Un hoquet de surprise contrariée s'échappa d'une silhouette lorsque tous purent voir le torse de l'elfe inconscient au sol ; deux larges cicatrices surmontaient un vieux tatouage difforme.
- « Il a peut-être coupé ses liens plus profondément qu'on ne l'a suspecté!!» S'étrangla une autre silhouette.
- « A-t-on réellement besoin de lui pour retrouver le Joyau ? Il sera plus enclin à nous créer des ennuis qu’à nous aider, ne le vois-tu donc pas? » Eructa une autre.
- « Vous voulez rire ? Je vous l’ai déjà dit, nous avons besoin de lui. Depuis combien de temps suivons nous ces traces ? combien d’années ? Elles nous ont emmenées ici, n’y voyez-vous pas un indice? » Calma Aerendil.
- Pas de réponse.
- « Depuis combien de temps, un grand Caracal n’a plus été vu dans la région ?» Pointant du doigt Aislinn, Aerendil reprit gravement : « Cet elfe et ses compagnons d’ailleurs se sont alliés à pareils compagnons tandis qu’au même moment, sa piste nous égare ici. Cela ne vous parle pas ? J’y vois un message ; partout où il est passé, la grâce du félin s’éveille d’un sang nouveau, nous ne pouvons négliger ces détails...ou notre échec sera total ! Non...mes amis, notre route est encore longue avant que le Joyau ne se laisse approcher et ce vagabond sera une des clés pour y parvenir...Puissions juste l’utiliser correctement. De toute façon, a bien y réfléchir, nous sommes de nouveau semés et Aislinn connaît mieux la région que n’importe lequel d’entre nous...Nous n’avons pas beaucoup d’autres options ! »

Aislinn, toujours au sol, cligna des paupières ; laissant deviner deux yeux alertes :
- « C’est donc ça ? »
- « Oui…. » Répondit dans un souffle Aerendil.

**FIN DU FLASHBACK**

Aislinn sourit en chassant ses derniers souvenirs :
- « Rien à changer depuis ce jour, tu as toujours le chic pour voir des signes ou des indices que nul ne voit ! Pourtant, tu es avec moi depuis des mois, aucune trace du shaman et moi-même, je me sens toujours aussi étranger à ce clan même si j’ai apprivoiser un gros matou...»
Aerendil surenchérit :
- « Pourquoi rechignes-tu tant à nous aider? As-tu donc si peur de ce néant contre lequel tu as lutté lors de notre première rencontre? Que peut-il sortir de pareilles abysses si ce n’est une monstruosité qui y aurait été piégée, enfermée par une conscience même depuis longtemps éteinte ? N’est-ce pas ce que tu te dis ?»
Aislinn d'une moue surprise et exaspérée :
- « Je déteste quand tu fais ça...me lire avec autant de facilités me met en colère ! »
- « Tu te trompes. Je te l’ai dit, comme moi tu es du Caracal... »
- « Tu veux dire que...? »
- « Non, chacun le vit différemment mais chaque sentiment est semblable..un manque et de l'incompréhension. Mais ton cas me parait plus complexe en vérité...»
- « Comment fais-tu cela ? »
- « Je suis attentif et surtout ce n’est pas bien dure, tu es plus expressif que tu ne le crois...dans ton sommeil ! »
- « Ah, c’est donc cela ? » Maugréa Aislinn.
Aerendil acquiesça d’une mine amusée.
- « Comment te croire, ami? tu poursuis une ombre que toi seul a vu. Le clan du Caracal appartient à un autre âge. Les elfes de Lunes ne sont plus que brigands ou folklore désuet maintenant, rien de plus que des enfants perdus sans avenir.
- « Aislinn, le Joyau est toujours vivant ! Il l'a toujours été ! Notre clan n’a jamais été éteint et ce, malgré tous les sombres artifices d'Acrim! Il est temps que le Caracal retrouve son identité et son guide! »
- « Dessein plaisant ! mais... tu es fou Aerendil! »
- « Crois-moi fou si ca te rassure...mais aide-nous! »
Aislinn se vexa à la supplication de son ami, cinglante de reproche quand à sa bonne volonté pour ce qui était de s'impliquer dans la quête d'Aërendil qui depuis le premier jour lui semblait si folle...
- « On chasse un rêve...Non, une ombre!...Ne reproche pas à un chasseur de dédaigner chasser dans le brouillard... »
- « ferait-il toujours aussi sombre si tu daignais regarder d'où tu viens et où tu vas? »
- « Nous verrons! »


A suivre...



elfe Par Aislinn  le 09/11/2006 à 03:07

[HRP: je vais tenter de présenter plus précisément les particularités (don du totem, histoire,...) du clan à travers une série de textes sensés être les seuls vestiges de l'histoire et de l'identité du Caracal]


Aislinn accompagna son mystérieux hôte dans une vieille batîsse, lui enjoigna de s'asseoir confortablement devant un élégant bureau et, d'un pas rapide, lui amena quelques feuillets déchirés ayant probablement constitué un épais livre à une époque maintenant bien lointaine...

- " Voici qui devrait te combler , ceci est le seul récit connu qui témoigne de l'existence de notre clan. Malheureusement, ce dernier vestige d'Histoire est romancé et très incomplet, ne révèlant au final que bien trop peu sur le clan...Ces quelques feuillets parlent du dernier voyage connu du shaman du clan au moment même où Acrim frappait le conseil, un voyage dont le clan ne s'est jamais remis..."

Aislinn allait se retirer lorsqu'il rajouta calmement :
- " Etranger, ne me demande pas son nom. la tradition veut qu'on ne le prononce plus depuis sa disparition, et je ne dérogerai pas à la régle. Tu devras donc te contenter de notre appellation pudique : le Joyau."

Aislinn s'éclipsa pour laisser l'étranger lire.

Feuillet 1 : Contre-temps


Le shaman s’assit épuisé sur le siège que de fidèles naos avaient amené discrètement. De la sueur perlait sur son visage marqué par l’effort. Toute l’assemblée avait le souffle coupé, le spectacle auquel ils venaient tous d’assister était unique. A la fois violente, hypnotique et poétique, la transition runique du jeune edoniel était terminée au grand soulagement de ses rares proches et amis présents à ses côtés. Noyé dans la foule, ceux-ci étaient aisément reconnaissables par leurs habits sombres sur lequel un croc peint indiquait là leur appartenance à un autre totem que la communauté qui les accueillait. Dans l’assemblée présente, aucun mot n’était prononcé, tous contemplaient la scène dans une ambiance lourde d’angoisse : Un élégant jeune elfe habillé d’une pompeuse robe pourpre de cérémonie finement ouvragée d’or était étendu au milieu de la clairière sur un établi de fortune. Une étincelante chevelure blanche soigneusement peignée lui retombait délicatement sur les épaules couronnant un visage blafard figé dans la sérénité au point qu’il semblait appartenir à la mort elle même.

Des paires d’yeux inquiètes semblaient scruter le shaman, celui-ci hocha la tête négativement… « Il va bien… ». Un murmure de soulagement se répandit fugace dans la foule.

« A-t-on déjà vu finye si corrompu ? », la question fusa de la foule anonyme à l’adresse du shaman.

Celui-ci prit quelques secondes avant de répondre, tant d’images lui vinrent en tête, tant de récits et d’histoires, et toutes voulaient répondre à cette question…D’un geste, le shaman fit place nette dans son esprit et il répondit : « Chaque nouvelle transition sera plus dure que celle-ci et ainsi de suite, trop de peur, de colère souille le finye de nos enfants. Sa farouche volonté lui a permis de passer cette épreuve mais qu’en sera-t-il des autres ? Nos guerres de clans nous affaiblissent de jour en jour, et le finye de tout un chacun s’en ressentira tant que dureront ces folies.»

Une pensée angoissante vint ponctuer sa réponse :
« Son songe pourrait-il être la solution? Ce serait si inespéré… ?».

« A-t-on des nouvelles de Esus ? » reprit le Shaman.
- «Non, Ami du Félin, le Premier Adrakil n’a étonnamment pas encore donné de nouvelles et je ne puis cacher la nervosité qui… ».
« Peste que je ne sois pas là-bas ! » Le Shaman s’approcha du jeune elfe étendu et affectueusement lui embrassa le front. « Bienvenue chez nous, jeune Aerendïl, puisse l’œil bienveillant du Caracal veiller sur toi…et les tiens».

Se retournant sur un naos à proximité, il continua :
« Dites à ses proches que nous serons honorés qu’ils restent ici…même en gardant leur saïka totemique ! Plus que des invités, ils seront des nôtres s’ils le désirent.»
- « Il en sera fait selon vos souhaits…» répondit le naos.
« Maintenant, préparez mes armes, je m’en vais rejoindre Esus. Le petit va bien et je ne peux plus perdre de temps sans… ».

Dans l’instant, alors qu’on lui tendit ses armes, le Shaman se figea sur place.

Devant lui, là où portaient son regard, il vit un jeune groupe de Kitalïes leurs saïka flamboyants telle un feu d’alarme sur leur peau blanche. Le Shaman était stupéfait…
« Comment est-ce poss… » Il ne finit pas sa phrase et d’un violent mouvement se déchira la tunique au niveau du torse : Un magnifique saïka brûlait d’une flamme couleur améthyste sur la peau du Shaman…Celui-ci sentit ses membres se crisper et même se raidir douloureusement. Désignant le jeune elfe étendu, un elfe dans la foule s’avança et lança d’une voix étranglée : « il a monopolisé votre attention, Ami du Félin, vous ne pouviez percevoir le signe et personne n’a voulu… »

Le Shaman ne l’écouta pas tant il pensait : « Comment ai-je pu être aussi idiot au point de ne pas voir un présage si angoissant que même nos plus jeunes kitalïes en ressentent la force ??? Je ne suis qu’un imbécile…».

« Il me faut partir tout de suite alerter le conseil, un formidable danger semble nous menacer…je pars immédiatement ». Tous les érudits présents s’inclinèrent aux paroles du Shaman et, lorsqu’ils relevèrent la tête, celui-ci était déjà loin.



elfe Par Aislinn  le 09/11/2006 à 03:18

Feuillet 2 : le charnier


Rien ne pourrait effacer les morts cruelles, Il le savait mais toujours le Don a permis aux siens de se mettre à l’abri suffisamment tôt de toute menace quelle qu’elle soit. La Voie du Félin a toujours été différente des autres voies shamaniques, là où les autres développaient grandement telle ou telle aptitude physique chez les elfes de tel ou tel totem, la voie du Félin était plus intérieure, bien plus reliée à la maîtrise du finye. Les elfes du Caracal en développèrent un don envié ; « l’intuition », comme les poils d’un félin qui se hérissent au devant d’un danger qui approche, ils arrivèrent à développer un instinct infaillible lié à une sensibilisation accrue de leur finye...Un elfe pouvait être complètement insouciant ou même dormir paisiblement, bien entraîné, son énergie pouvait l’avertir d’un danger imminent et mortel, il sentait alors un frémissement de son saïka et on voyait dans le même temps son glyphe s’illuminer tel une petite flamme naissante. Les elfes expérimentés pouvaient même acquérir une telle sensibilité de leur finye qu’ils sentaient les menaces les plus sournoises bien à l’avance (sans pour autant avoir de facilités pour les identifier (*)), parfois même ils la sentaient pour leur entourage proche... Le Joyau, lui, était l’Ami de Félin, le premier elfe que l’esprit du Caracal honora de son amitié...Longtemps, Il médita seul ce don pour l’élever au rang d’art envié et enseigné à ses pairs. De par son respect et sa droiture, Le Joyau a toujours été shaman respecté et aimé parmi les siens mais aujourd’hui, il n’a pas senti un puissant signe...

La nuit commençait à tomber pourtant, rongé par une sourde angoisse, Il avançait toujours avec la même célérité. Il ne comprenait pas pourquoi, lui shaman, il n’avait pas senti son finye l’avertir. Une raison devait exister mais aucune ne pourrait jamais l’excuser, il le savait. Hésitant dans sa course, il jeta un regard sur son glyphe, celui-ci était sombre et ne brillait plus. « Reste calme, reste calme… » Pensa-t-il en accélérant le pas…

C’est bien tard dans la nuit qu'il arriva à l’endroit choisi pour ce conseil exceptionnel des shamans...c’est dans cette nuit d’horreur que le Joyau fut souillé à jamais.

Hébété, il tomba à genoux. Devant lui, des cendres mélangées à des braises encore vives, un immense charnier à l’odeur nauséabonde de chairs brûlées. De la terre avait été jetée sur les braises comme pour cacher un crime si malfaisant que son auteur en avait lui-même eu honte. Ont-ils eu honte ou se sont-ils régalés? Le Shaman se mit à pleurer à cette pensée.

Il se sentait dévasté, meurtri, assassiné lui aussi dans son être. Il a cru comme beaucoup d’autres à un signe d’espoir pour les elfes de lune mais ce n’était qu’un piége ! L’engrenage d’un plan parfaitement insensé et mégalomane d’un des leur qui a décidé de servir ses ambitions démesurées. Un effrayant sentiment de solitude envahit tout son être lorsqu’il tomba au sol, vaincu.

Le serein shaman aimé de tous n’était plus. Sur les cendres ne se trouvait qu’un animal blessé qui hurlait effrayé par sa propre agonie, sa propre douleur. Chacun de ses cris faisaient passer pour un murmure le précédent. Les yeux du Joyau étaient rouges de chagrin, ses traits fins s’enlaidissaient par la tristesse et les pleurs. Sa gorge lui brûlait atrocement mais ses cris redoublaient à chaque souffle. Il se débattait au sol au milieu des cendres... et de ses amis perdus, ceux, qu’il n’avait pas su protéger ou tout du moins prévenir !

Prévenir ? ...mais de quoi ? Se surprit-il à penser entre deux râles.

Cette question n’eut pour seule réponse qu’une fulgurante douleur. Celle-ci, lui traversant le crâne comme l’éclair un ciel orageux, le terrassa d’un seul assaut. Le noble shaman gisait maintenant, là, épuisé et inconscient sur une tombe qu’il aurait voulu être la sienne.


***************************[TROU]******************************************


Le soleil était haut quand le Joyau reprit conscience. Un seul nom lui venait en tête : « ESUS !! ». Le shaman n’était plus que l’ombre de lui-même. Crasseux, les yeux rougis et hagards, il cherchait du regard un signe de son plus fidèle compagnon, le plus talentueux des elfes du clan dans la maîtrise du Don, ESUS le fier adrakil du clan du Caracal. Mais les cendres semblaient ne rien vouloir dire, tout paraissait avoir été dévoré, consumé par un feu vif…

L’idée que l’adrakil se soit laissé prendre au piège lui semblait folle, « il n’a pas pu se laisser piéger !! Son don est trop vif !! Il a du le sentir…»

Soudain une voix lui murmura : « tu l’as senti toi ? »Le shaman retint de nouvelles larmes.
Les poings de l’elfe se serrèrent, des coups frappèrent le sol...ce sol souillé de larmes, de sangs et de cendres. Plus que du chagrin, une monstrueuse rage était à présent perceptible dans chacun des gestes du shaman hagard. Ses yeux se plissèrent, sa mâchoire grinça pour siffler : « Acrim, tu as commis l’acte le plus vil qu’il m’aie été donner de voir, tu as préféré nous humilier pour asseoir tes ambitions! Je ne te le pardonnerai jamais.

La joyau soudain eu son attention attirée autour de lui, il n’était pas seule. D’autres que lui était là...Ami ? Ennemi ? S’effleurant le glyphe, il ne sentit aucun signe de danger. « Mais est-ce que mes perceptions en ce domaine sont encore justes ? » Pensa-t-il furtivement.

« Je dois retourner près des miens à la clairière aux lynx ! Ils auront besoin de moi ! »



(*) HRP: nuance importante, les elfes du clan ont des prédispostitions pour sentir un danger qui les menacent mortellement mais pas pour identifier cette menace. Cela va s'en dire, vaut mieux pour eux d'éviter les quiproquos.



elfe Par Aislinn  le 09/11/2006 à 03:32

Feuillet 3 : Le retour au village

Les elfes du lynx avaient établi leur communauté dans la partie extrême Sud de la forêt des cendres. C’étaient les seuls elfes à aimer s’aventurer dans la plaine désertique sauvage et rocailleuse qui sépare la forêt des monts de la désolation. Là où beaucoup voyaient ces paysages comme mornes et tristes, les elfes du clan y chérissaient leurs terrains de jeu, d’escapade ou encore de chasse. L’affection des initiés du Félin pour ces coins désolés venait du fait que pendant longtemps la légende voulu que le Félin lui-même en serait descendu pour honorer les elfes de son amitié. En remerciement les elfes taillèrent à son image un imposant éperon rocheux massif noir obsidienne qui saillait une large clairière jouxtant le village et l’appelèrent ‘la Dent de Sabre’. L’endroit devint avec le temps un haut lieu de la mystique shamanique du clan et fut jalousement mis aux secrets par tous les initiés. Il n’était pas question d’insulter l’honneur fait au clan en le mettant à la portée de tous, il fut donc rapidement décidé de le cacher. Ainsi par quelques procédés magiques, la clairière se vit enfermée dans un écrin de végétation que seuls ceux invités par le Félin ou réellement honnêtes et désireux d’aller Le rencontrer parviendraient à pénétrer.

Le Joyau sentit un regain de courage des plus revigorant à la pensée de revoir les siens surtout après cette vision du charnier. Ces responsabilités, face à l’horreur, lui avaient redonné énergie si bien qu’il se sentait des ailes de se savoir prochainement à la clairière. De toute façon, le danger et la menace étaient trop imminents et sournois pour traîner, il fallait réagir vite face à ce qui venait de se produire...

Bien qu’ayant retrouvé un peu de sa lucidité, le shaman au fur et à mesure de sa course ressentait une sensation de vide de plus en plus intense qui paradoxalement devint même douloureusement enivrante. Celui-ci s’essaya à la repousser par la seule force de sa volonté mais l’épuisement et le chagrin de la veille lui signifiait clairement qu’il ne gagnerait pas cette bataille...Après encore quelques heures de course au train soutenu, le digne fils du Caracal en vint à tituber comme l’aurait fait un ivrogne au sortir d’une taverne poisseuse où l’alcool avaient imbibé jusqu’aux murs.

« Noonn...Pas maintenant…J’y suis presque ! » S’insurgea-t-il en silence alors qu’il trébuchait lourdement au sol. Etendu de tout son long dans la fange et reprenant son souffle sur de longues minutes, il finit par relever la tête et vit un ami, Son Ami qui le surplombait l’air bienveillant et la pose majestueuse du haut d’un arbre. le shaman, désespéré, éclata d’un rire nerveux tandis que l'élégant Caracal sautait pour s’approcher de l’elfe tout de crasse vêtu. Sa sensation de vertige et de vide ne disparut pas mais l’apparition de l’animal l’avait atténuée, apaisée même à chacun des coups de langue tendres du Lynx.

« J’ai besoin de toi et tu es là…. » s'émut le shaman mélancolique.

Celui-ci en se redressant fut stupéfait de voir que d’autres caracals s’étaient regroupés autour de lui, lui enjoignant de se relever et de continuer sa course malgré la douleur et la fatigue. Un sentiment de détresse sourde semblait les affliger derrière les encouragements qu’ils prodiguaient au shaman mais celui-ci n’y prêta pas attention ; nombres de détails échappent souvent à ceux qui flirtent avec l’épuisement.

Ce fut entouré d’une escorte forte d’une douzaine de lynx que le shaman reprit la route.


les écritures des feuillets se continuent encore en peu mais deviennent illisible même pour le plus acharné...Voila tout ce qui reste du clan Caracal



elfe Par Aislinn  le 09/11/2006 à 03:55

aislinn revint quelques temps plus tard, une tisane bien chaude pour son invité qui finissait de lire...

- " Je ne pense pas que ces textes t'aideront a mieux nous connaître mais c'est tout ce qui nous reste..."
- " Que....que s'est-il passé ensuite?" Se permit spontanément l'invité.
- " Nul ne le sait réellement...Ce qui est sûr, c'est qu'Acrim ce jour-là ne s'est pas contenté de piéger le conseil des shamans, notre clan, ainsi que d'autres, se sont vu exterminé en moins d'une nuit par les hordes des guerriers de l'ombre d'Acrim..."
- " Mais comm..."
- " On n'a jamais compris les sombres artifices qu'a utilisé Acrim pour nous tromper si parfaitement, Aucun elfe du clan n'a été capable de comprendre et de réagir à temps ce jour-là! Sa sombre magie n'avait d'égale que son incommensurable ambition, elle nous a foudroyé mortellement au premier coup....Nous n'aurons probablement jamais de réponse satisfaisante, juste des doutes et d'inconsolables regrets..."
- " Et Lui qu'est-il devenu? "
- " Là aussi pas de réponse...pour certains, il a été blessé motellement. D'autres survivants ont soutenu que la folie avait happé Celui que la mort a dédaigné : nous ne savons pas...Il y a même certains sots qui le cherchent encore..." Aislinn se mordit les lèvres...

L'étranger se leva.
- " Je te remercie de m'avoir éclairer sur ton ancien clan, je ne connaissais pas cette histoire..."
Aislinn salua courtoisement d'un silence pesant et triste. Lorsque la sombre silhouette repris encore :
- " Pourquoi l'appeler le Joyau?"
- " Au Caracal, Le Shaman était considéré comme l'unique richesse du clan. Son nom secret d'initié du félin était l'Améthyste en hommage à la couleur flamboyante de sa Saîka qui surpassait en éclat celle de tous les elfes du clan. Lorsque le clan disparut, la douleur d'avoir perdu notre guide et ami était si insoutenable qu'on décida bien vite de ne plus prononcer son nom, spontanément apparut alors cette appellation pudique pour le plus grand trésor qu'a jamais posséder le clan...."

La silhouette acquièça d'un grand respect, et s'inclinant, prit congé.



elfe Par Aislinn  le 09/11/2006 à 04:32

Présentation du clan.

[On commence LoO avec ce bagage]

Le clan du caracal fut parmis les clans piégés par Acrim le fou, même plus durement que les autres. Car le don shamanique du clan était craint par Acrim, lui même, car potentiellement gênant pour ses projets. De fait, dans le même temps où Acrim se débarassa du conseil de Shamans qu'il convoqua, il extermina le clan du Caracal. Quelques survivants se dispersèrent et disparurent... Le shaman du clan, celui que l'on nomme du bout des lèvres : le Joyau, fut de ceux-là, disparaissant à moitié fou selon certains, mortellement blessé selon d'autres... Toujours est-il que le clan aurait sombré définitivement dans l'oubli si un survivant du nom d'Aerendil ne pensait pas fermement avoir retrouvé la piste de l'ancien shaman du clan....

[Actuellement]

Ebruitant la nouvelle, l'on voit bientôt d'autres survivants ou leurs descendants ressurgir et se regrouper dans un élan d'espoir après tant de siècles et d'années. On voit même des elfes sans lien avec le clan qui présentent de fortes affinités avec le don du félin comme si le clan de lui même voulait renaître de ses cendres. Meneur d'elfes bouillant, un certain Aislinn est à la tête d'une bande d'elfes pour la plupart lié comme lui à l'ancien clan disparu du Caracal. Face à l'apparition en nombres d'elfes présentant les affinités du Félin, Aislinn, poussé par les siens, commence, de son côté, à mûrir le projet d'un écolage pour tous les jeunes elfes désireux d'être encadrés pour leurs premiers apprentissages à la fois, pour aider son peuple mais surtout pour découvrir ces enfants elfes marqués par la grâce du Caracal. Nourrirrait-il le secret espoir de revoir l'esprit du Félin revenir lui aussi?.... "

Précision :

*les [larmes du Caracal] n'a pas d'objectif a proprement parler, si ce n'est se redécouvrir, s'essayer à recouvrer une identité et qui sait retrouver son vieux shaman. Le clan, composé de vagabonds plutôt filous, n'en est pas moins fidéle à NA'Helli. Le groupe aura tendance à afficher avec force ses opinions.

*L'idée est que le Caracal, bien que mort, revît de façon désordonnée à l'image d'une nature qui réenvahirait un terrain vague : de façon chaotique et surprenante.

*La présentation du clan est volontairement confuse à l'image de son histoire pour assouvir toutes les imaginations.
[Je Remercie les petits lynx qui m'accompagnent et ont nourrit cette idée, j'espère donner à d'autres l'envie de tripper avec nous en partant sur ces bases.]