Valten fut projeté la tête la première dans la boue a travers la porte de la taverne des « Trois Loups »…
-Mais euhhhhh !!!*hips* a ta place je…
-Ta gueule Ivrogne !!!Tu n’as plus d’argent alors casses toi !!
-Non mais ho ! *hips* je fais ce que je…
Valten n’eut pas le temps de finir sa phrase que l’énorme Tavernier lui colla son poing dans le visage…Il sombra dans l’inconscience


-Ma tête…Mais…Où…Où je suis ?
Valten regarda tous autours de lui, il était d’une une maison totalement en ruine
-Héhé !C’est certainement pas le coup qui doit te faire mal à la tête !!
Devant l’olympien, se dressait un vieil Homme, une jambe de bois avec ne longue barbe grise et quelques dents en moins :
-Mais…Qui êtes vous…Et c’est ou ici ?
-Ah…tant de question ces jeunes ! Je suis le Vieux Louis ! Et ici…C’est chez moi !! Héhé !
-Et…Euh…Je fais quoi chez vous ?
-Mon pauv’ gars ! Je t’ai sorti de la Boue ! !
-Je…Merci
-T’inquiètes mon gars ! !Allez…Tiens…Mange
Le vieil homme tendis alors a Valten une assiette de soupe
-T’es pas tombé chez les riches mon gars…Mais y a pire ! Héhéhé !
-Merci…
Valten but sa soupe avant de s’endormire profondément, le cœur lourd et le ventre à peine remplit…


Le lendemain matin, Valten fut réveillé en sursaut :
-Allez mon gars ! ! On part travailler !
-Je…hein quoi ! ? !
-Bah oui, on va faire la quête pour que les bonnes âmes de Lardanium nous donnent un peu d’argent !
Répondit le Vieux souriant…En effet, Valten pouvait bien passer pour un mendiant…Avec ses vêtements déchirés, ses cheveux crasseux et son visage cireux par le manque de nourriture et l’abus d’alcool, il ressemblait bel et bien a ces mendiants de Lardanium qui tendent la main en quête de quelque menu monnaie pour pouvoir assurer leur nourriture du lendemain…
Les deux compères sortirent de la maison…Enfin…Si on pouvait appeler cette demeure délabrée une maison pour se diriger vers le centre de la Citée Olympienne
-Ecoute mon gars, fais comme je fais et tout ira bien !
Le vieillard tendit alors sa main et se mit a crier :
-Des ch’tit pièce Pour un ancien soldat ! Une ch’tite pièce et les dieux vous le rendrons bien !
Des badauds qui passaient alors prêts de Louis déposèrent quelques pièce de bronze dans sa main. Celui-ci leur dit mille merci avant de faire un énorme clin d’œil à Valten et de s’approcha de lui :
-Tu vois mon gars ! Suffit de faire pareil ! !
-Je ne crois pas aux Dieux de L’Olympe…
-Ah ! Vous les jeunes ! !Tu sais faire quelques choses de tes dix doigts ?
-Euh…Je…Je savais faire des petites sculpture de bois quand j’étais à…
-C’est très bon ça mon gars ! !Allez ! Suis moi je sais où trouver ce qu’il te faut !
L’ancien et Valten partirent alors en direction des quartiers ouvriers de la ville…
Au bout d’une petite heure de marche, le vieux s’arrêta et dit :
-Nous voilà à côté de la boutique d’un menuisier…Quand il videra les poubelles, nous serons là pour récupérer les chutes de bois !
-Hum…Bien…
Les deux hommes s’assirent par terre et commencèrent a attendre…Au bout de plusieurs heures dans un silence le plus complet, Valten demanda :
-Tu as été soldat dans ta jeunesse ?
-Bah ouais mon Gars ! A ton avis ! Une jambe de bois sa vient tout seul ? Mais toi aussi t’a été dans l’armée…J’arrive à voir une armure et une épée dans ta besace
Valten jeta un rapide coup d’œil vers sa besace…Il y avait en effet toujours son armure et son épée…Vestige d’une gloire révolue…
-Oui.. Mais j’ai abandonné cette profession il y a déjà quelques temps j’ai décidé de ne plus me battre
-Bah mon Gars t’es pas prêt de t’en sortire…Ici c’est la loi la survie…Où tu survie en te battant ou tu meurs !
-Et bien je mourrais…
-Ah sacré jeunot vas ! Il dit cela genre pacifiste de mon c…
Le vieil Olympien fut interrompu par le bruit des poubelles que l’on jette dehors…
-Allez p’tit gars ! C’est le moment !
Les deux olympiens se relevèrent et commencèrent alors à fouiller dans les poubelles et après quelques minutes de ce travail pénible, ils rentrèrent à la « maison » de Louis avec quelques morceaux de chêne et autre bois noble…
« -Vas-y mon gars ! Montres ce que tu sais faire ! »
Valten se saisit alors d’une dague qu’il portait toujours a la ceinture et commença à sculpter un morceau de noyer…
Au bout de quelques heures passées sur le dit morceaux de bois, Valten s’arrêta et déclara :
-Voilà, je crois que c’est pas mal…
Devant leurs yeux, le bout de bois avait laissé place a une sublime rose et en bois qui semblait tellement délicate mais à la fois tellement fragile…
Le vieillard se mit alors à rire :
« hahahahhahah On va être riche ! ! C’est superbe ! ! Donne ! !
-Non…Je…Je voudrais au moins garder celle-ci…
Le vieux Louis grimaça puis ajouta :
-Bon, c’est ok tu la garde…Mais fais-moi une autre sculpture !
Valten hocha de la tête et se remit au travail…

Au petit Matin, Valten avait fini de sculpter tout le bois qu’il avait, créant des chevaux, des roses, des cœurs…
-C’est parfait Gamin…Mais dit moi…Cette rose…Elle est pour qui ?
-Une femme que j’aime…
-Ah ! ! Les Femmes ! Elle est jolie ?
-Elle est morte…
-Ah… Désolé gamin…Je…
-Elle est toujours dans mon cœur…
-Tu devrais l’oublier tu sais…
-Je sais…Mais je n’y arrive pas…
-Les blessures du cœur sont les plus difficiles à cicatriser…J’ai eut trois femmes !
Le vieillard se mit a rire et tout les deux repartirent en direction du centre-ville

Cela faisait presque deux mois que Valten partageait le quotidien du mendiant dénommé Louis, et chaque jours, il en apprenait de plus en plus, il avait appris a soigner des blessures, guérire une infection, préparer un piège…
Et le revenu que leur accorder la vente des petits objets en bois leur permettait même des fois de manger à leur faim !
Un soir, alors que le vieil olympien était parti chercher du pain, Valten lui attendait dans une des nombreuses ruelles sombres de Lardanium, devant lui était étalé ses sculptures et sa besace gisait près de lui…Il y avait très de peu client…Il se commençait en effet à se faire tard et rares étaient les clients assez courageux pour se promenait aussi tard le soir…
Valten attendait d’hypothétiques clients quand un petit groupe de trois olympiens assez fortunés passèrent devant lui, tous les trois portaient avec opulence de l’or et à leur ceinture pendait une belle épée de très bonne facture. Celui qui semblait être leur chef regarda l’étalage de Valten et dit à ces deux acolytes :
-Regardez moi ce sale manant ! Humf ! Ces objets doivent certainement être volés !
L’Homme prit alors l’un des objets et se prépara à reprendre sa route quand la main de Valten attrapa son pantalon :
-Noble seigneur, ceci n’a point été volé et je vous prie de…
Le riche olympien donna un énorme coup de pieds dans le visage de Valten qui fut projeté en arrière :
-Arrière sale Gueux ! Tu n’es même pas assez propre pour me toucher ! N’est-ce pas les Gars ? !
Ces deux hommes de mains se mirent alors à rigoler bêtement à la remarque de leur employer et les trois hommes continuèrent leur chemin quand le Vieux Louis arriva :
-Et les ch’tit Con ! Remettez où vous avez trouvé cet objet ou bien payer-le !
-Mais comment il me parle ce vieux clochard ! Tabassez-le !
Les deux brutes s’avancèrent alors vers le vieil Olympien et lui décochèrent un crochet du droit et commencèrent à lui donner des coups de pieds quand Valten cria en se relevant :
-Bande de sale débile, attaquez à un homme de votre age !
Les deux olympiens arrêtèrent de frapper le vieillard et regardèrent leur maître attendant que celui-ci leur donne un ordre :
-Tuez-le, dit le riche olympien
Les deux hommes sortirent alors leur épée du fourreau et se jetèrent sur Valten.
Celui-ci esquiva rapidement les premiers coups, mais, à deux contre un ils avaient l’avantage, l’une des épées l’atteignit au ventre en le transperçant de part en part, Valten s’écroula alors au sol, son corps se vidant petit à petit de sa vie…Sa vue se faisait de plus en plus trouble, il arrivait à peine à distinguer les deux grosses brutes s’approchaient du vieil homme au sol…

-Chute ne dit rien mon Amour…
Valten se demanda si c’était le fait qu’il allait mourir ou qu’il été déjà mort, mais penchait au-dessus de lui, sa tendre aimée, Ariane, le regardait tendrement, elle semblait être auréolé d’une aura de calme et de plénitude…
-Je…Je…
-Non pas encore mon Amour…Mais tu ne dois pas mourir…Ce n’est pas ton destin…
-Je…Sans toi je n’arrive pas à aimer la vie…Je…
-Il le faudra mon Bien-Aimé…Maintenant lève toi et bat toi !
-Je…Je ne veux plus me battre…Je ne peut plus me battre
-C’est ton destin Valten…Tu n’y pourras rien…
Ariane saisit alors la main de Valten et se la passa sur son visage :
-Ne m’oublie jamais mon amour…Mais vie ta vie…
Et sortie l’épée de la besace de Valten et lui mit dans sa main :
-Bats-toi pour la Justice et Pour ce qui est juste…
Le visage d’Ariane se fit de plus en plus floue et elle disparut…Maintenant Valten ne voyait que les deux énormes brutes s’approchaient de plus en plus du vieillard pour lui asséner le coup de grâce :
-Et les Moches, dit Valten en se relevant, l’épée au poing, venait vous attaquer à quelqu’un de votre âge !
Les trois lâches regardèrent alors Valten d’un air hébété pendant quelques secondes quand leur chef se mit à hurler :
-Tuer-le ! ! ! ! ! !
Ses deux acolytes chargèrent Valten, qui, d’une rapide feinte, para les attaques avec une facilitée déconcertante et mis rapidement fin aux vies des malfrats en les décapitant…
Le troisième luron s’enfui sans demander son reste et Valten couru vers le vieux Louis :
-Louis vous allez bien !
-J’ai connu mieux, répondit l’ancien et souriant, j’ai fait la guerre mon p’tit ! Si j’avais eut une épée et quelques années de moins je leur aurais foutu une sacrée raclée !
-Je sais bien…
-D’ailleurs, tu aurais pu sortir ton épée avant !
-J’ai appris certaines chose ce soir…
Le vieillard sourit et continua :
-Allez, rentrons à la maison…

Les deux Olympiens rentrèrent à leur « maison » et là ils soignèrent leurs plaies…
Le lendemain, alors Valten s’approcha du vieil homme qui préparé le repas du matin :
-Louis…Je…Je dois…
-Je sais mon gars, j’avais compris…Vas la voir…Ne t’inquiètes pas pour moi…
-Je…Merci…
Les deux hommes prirent leur petit déjeuner puis partirent en direction du cimetière :
-Nous voilà mon Gars…
-Oui…Merci Louis de tout…
-Merci à toi Valten, surtout prends bien soin de toi…
-Vous aussi Louis…
Valten se retourna pour entrer dans le cimetière quand il se retourna brusquement :
-Mais comment connais-tu mon nom je ne l’ai jamais…
Mais déjà le vieil homme avait disparut…Valten fit alors un léger sourire et traversa les rangée de tombes…Au bout de quelques minutes, il se mit à pleuvoir, et soudainement Valten s’arrêta, il était devant la tombe de son Amour :
Ici Gît Ariane
A mon Amour Eternelle

Valten s’agenouilla alors dans la boue qui commençait à se former, la pluie froide et glaciale tombait rudement sur son corps, mais il n’en avait cure, c’était un dernier au revoir…
Il sortit la rose en bois de sa besace et la posa délicatement sur la tombe de sa Bien-Aimée…
Puis, il se releva lentement, la pluie continuant de tomber sur ses épaules qui se faisait un peu moins lourde, il fit quelques pas et se retourna, il la vit alors, elle était toujours aussi belle, elle tenait entre ses mains fines la rose avec une telle délicatesse… :
-Au revoir Mon Amour
-Au revoir Mon Amour

Valten reprit alors la route sous cette pluie purificatrice, le cœur un peu moins lourd :
-Juste Un denier Au Revoir…

Ta chronique est magnifique Valten... Tout simplement magnifique, pleine d'émotion et très bien écrite.
Je tenais à mettre un message car elle me touche beaucoup !

Bouh ! Valten clochard^^

Sympa ton histoire... faudra que tu me présente Louis...

Et bien, je dirais comme Hachiko: magnifique!
Ca change beaucoup du Valten de la Taverne des Paladins, ça!!!^^

...Disons mon chèr Dlog que le Valten de la taverne est surtout présent au début