Par Hadès - Dieu des Enfers le 14/10/2006 à 15:23 Hadès avait pourtant prévenu... La marque infernale était liée à l'âme de chacune des personnes figurant sur le parchemin... Et elle l'avait jetée...
-Bien le bonjour mademoiselle... Vous pensiez pouvoir tromper un Dieu? Lança le Maître des enfers à la nouvelle venue.
L’elfe était toute désorientée. Elle était à l’instant même en train de saluer la première conseillère de Luminaë, Dame Elisenda, qu’elle se retrouva en un éclair allongée sur un sol tapis de cendres. Malgré les nombreuses flammes et coulées de laves qui l’entourait, Awandiel Leïthael frissonna devant cet endroit si obscure…
-Je… Où suis-je ???
-Dans votre futur demeure, et accessoirement, mon royaume…
Awandiel observa alors les alentours pour bien réaliser du lieu ou elle se trouvait.
-Seigneur Hadès, vous ne pouvez toutefois pas nier mon courage pour ce geste en osant consciemment me libérer de ce tournoi.
Bien décider à ne pas rester ici plus longtemps, l’elfe décida de prendre une direction au hasard.
-Vous faites route avec moi ?
-Soit, j’ai tout mon temps ! Pour revenir à votre sois disante prouesse, je crains que vous ne confondiez le courage et la bravoure avec l’inconscience et la lâcheté… Enfin, vous aurez tout le temps de réfléchir sur vos actes car maintenant, vous aussi, vous avez tout votre temps…
Awandiel, bien que nettement impressionnée par la personne d'Hadès, ne se laissait cependant pas démonter par les sarcasmes du Dieu des Enfers.
-Non je ne suis pas une inconsciente quoi que vous en pensiez. Je savais les risques que j'encourais à me défaire de votre marque mais j’admets ma lâcheté en fuyant ce tournoi, ne pouvant tuer des gens que j'aime... N'avez vous jamais été amoureux ?
-Amoureux ? Hadès s'esclaffa. Ce sentiment qui fais que l’on est dépendant de quelqu’un sans en savoir la raison ? Les sentiments des faibles ne m’ont jamais atteint mademoiselle. Par contre, comment pouvez vous affirmer l’être alors que vous vous êtes inscrite à un tournoi après avoir pris connaissance de la motivation de votre être tant aimé ?
-Je n'ai jamais eu l'intention justement de faire du mal aux personnes que j'aime. Pour moi ce tournoi était une sorte de test de résistance à une traque. Je sais que je ne suis pas faite pour combattre sans avoir une cause juste à défendre. Il n'y a donc rien d'autre que la mort qui vous procure de la satisfaction ? Votre vie doit être bien triste, seul dans votre royaume...
-Vous esquivez les questions jeune elfe… Mais parlons de ce qui vous intéresse, de toute façon, nous ne sommes pas prêt de nous quitter n’est-ce pas ?
Le dieu des enfers afficha un sourire en coin.
-Ainsi, vous trouvez que je suis seul… Regardez donc autour de vous, tous ces morts ne sont-ils pas une compagnie forte agréable ? Tous ces cris ne créent-ils pas une mélodie des plus ravissante ? Quoi que vous pensiez, il va falloir vous y habituer, et vous vous y habituerez. Vous, les mortels, aimez souffrir, nous Dieu, aimons vous regarder souffrir…
-Certes il y a ici beaucoup de morts cherchant à tâtons un moyen de se frayer un passage vers le monde des vivants. Mais d'après vos dires il n'y a que les cris de douleurs de ces âmes qui vous procurent un semblant de compagnie. Vous n'avez personne avec qui partager autre chose que ce spectacle ininterrompu de râles et de cohue. Je n’envie pas votre statut de Dieu d’après ce que vous m’en conté…
D’autre part peut être que certains mortels aiment souffrir comme vous dites, mais vous êtes certainement le seul Dieu à vous en réjouir.
-Disons plutôt que je suis le seul Dieu qui assume ce plaisir… Vous savez, je suis certainement la divinité la plus critiquée des mortels, mais je suis certainement beaucoup moins perfide que tout ces belliqueux qui se pavanent dans la soie pendant que les mortels prient pour eux en espérant une vie meilleure.
Pour ce qui est de ma compagnie, la votre ne me déplait pas, et puis sincèrement, je ne pense pas que vous puissiez comparer les plaisirs des Dieux et des mortels. Il est donc normal que vous ne m’enviez point, et je peux d’ailleurs vous faire la même remarque…
-Je trouve vos paroles très sages et je suis agréablement surprise que vous ne soyez pas tel que l'on vous décrit chez les mortels. En effet vous êtes certainement la Divinité la plus critiquée d'Olympia mais votre franc parler vous honore et c'est une chose si peu courante de nos jours qu'il faut bien le souligner. D’autre part, je suis consciente que les Dieux et les mortels vivent dans deux univers totalement opposés, ce qui ne peut pas aider à comprendre les points de vus des uns et des autres. Cependant, je me surprends à trouver fort agréable la compagnie d’un Dieu pourtant si craint et détesté.
-Sachez que je ne retiens guère les flatteries mademoiselle. Mais si vous parlez avec conviction, alors soit! De toute façon, qu'elle ne vous plaise où non, ma présence vous sera désormais inévitable.
Avez vous une préférence pour vos futur supplice? Je peux bien vous permettre cela, vous êtes mon invitée d'honneur après tout!
-Je ne suis pas très experte en matière de supplices, c’est plutôt votre domaine…Et bien, quel est le sort réservé à ceux qui osent vous défier ? Je suppose que ce doit être sanctionné plutôt sévèrement…
-Suis-je dans l’erreur ou y a t il réellement un soupçon d’ironie dans vos paroles ? Vous paraissez forte téméraire, mais j’ai surtout l’impression que votre arrivée en ce lieu vous a un peu secouée ! Je ne sais pas si vous vous rendez réellement compte de l’endroit où vous êtes tombée… Mais soit…Vous allez vite comprendre…
Les yeux d’Awandiel se figèrent et se remplirent soudainement d’inquiétude.
-Cela fait longtemps que je ne m’en suis pas servit, je vais pouvoir enfin dérouiller mes vieux os
Hadès dirigea sa main vers sa ceinture et empoigna son fouet. Il le déplia et le fit claqué dans le vide pour réentendre son bruit si doux.
-Vous aurez au moins l’honneur d’être pris en charge par le maître de ces lieux…
La jeune elfe en perdit tout son vocabulaire. Elle replia ses paupières comme pour se cacher du cauchemar qui ne faisait que commencer.
Bienvenue en enfer ! Cria le Dieu des enfers en ouvrant la chaire de la nouvelle martyr grâce à la longue lanière de cuir.
SLAAAAAAK !
L’elfe gardait les yeux fermés, serrant les dents sous le coup du fouet.
Malgré la douleur elle était fière de ne pas craquer face à lui. Si elle avait pu donner une autre réponse elle n’aurait rien changé. Elle se sentait une force incroyable en lui tenant tête mais comme l’avais dit Hadès c’était sûrement une forme de masochisme des mortels qui aiment souffrir. Son test de résistance qu’elle avait voulu, elle l’avait tout de même eu, et quel test…
Le coup affligé l'avait terriblement blessée, mais Awandiel continua tout de même son avancée, avec un peu plus de mal cette fois. Hadès marchait paisiblement à ses côtés en la fixant avec un regard neutre. il leva à nouveau sa terrible sentence pour la mettre à terre...
SLAAAAAAK !
Mais où comptez vous aller comme cela?
L’elfe était meurtrie dans ses chairs, mais son obstination la poussait à ne pas abandonner ce combat moral.
Cesser de poursuivre son chemin était pour elle l’ultime renoncement à lutter. Ses jambes ne la portait presque plus sous les coups de fouet du Dieu des Enfers mais elle avait cette hargne en elle, grandissant d’autant plus en réponse au sadisme de son bourreau. Elle savait qu’elle ne faisait qu’attiser le plaisir malsain de ce tortionnaire mais son ego ne pouvait pas dire non.
Je continue, que puis-je faire d’autre ? l'elfe avait le souffle coupé mais elle répondit d'un ton fort, lui tenant tête. Vous croyez que me tuer m’arrêtera ? Une nouvelle âme, une nouvelle vie… C’est notre lot à tous, nous souffrons, nous renaissons. Vous n’avez pas l’impression de n’être qu’un passage, douloureux certes, mais juste un mauvais souvenir qui nous permet juste de mieux renaître ? L'elfe se radoucie enfin. Quand mon âme quittera mon corps vous m’aurez libéré et je vous dirais alors à bientôt…
Hadès s'arrête quelques seconde pour faire semblant de réfléchir...
Hum... Mais... Qui te dit que je voulais vous tuer? Et qui vous a dit que tout le monde renaissait? Je donne la possibilité de revenir sur Olympia seulement à la minorité d'individu que je juge méritant à une seconde chance.
Et puis, entre nous, si j’avais souhaité vous tuer… Pensez réellement que je ne vous aurais infligé que ces quelques blessures ?
Le Dieu des enfers lança un regard dans la direction dans laquelle Awandiel tentait de fuir. Au loin, on pouvait apercevoir un immense portail où quelques âmes chanceuses avaient la possibilité de traverser pour revenir sur Olympia. Hadès eu alors un sourire sadique…
Hum… Soit… Votre compagnie me fut forte agréable et je vous en remercie. Sur ce, je vous laisse mademoiselle, bonne route !
Suivant ces mots, Le maître des lieu disparu dans un nuage de poussière, laissant l’elfe perplexe. Mais qu’importe, Awandiel avait bel et bien l’intention de revenir d’où elle venait et continua son chemin. La chaleur lui paraissait de plus en plus étouffante et les vapeurs toxiques la faisaient toussé à un tel point qu’elle en oubliait la douleur de ses blessures. Elle était maintenant à une centaine de mètre de ce qu’elle désirait depuis maintenant de longs jours…
Malgré sa volonté d’aller vite, l’elfe trébuchait sur son chemin, elle était encore faible et cela ne s’arrangeait guère durant l’approche. A chacun de ses pas, Awandiel avait l’impression qu’on lui serrait de plus en plus la gorge. La puissance des flammes qui l’entouraient lui faisait tourner la tête et l’air devenait de plus en plus rare. Il lui restait maintenant plus qu’une dizaine de mètres.
Tu peux le faire ! s’encourageait l’elfe, Plus qu’un… tout petit… effort… et… j…
La misérable s’écroula à terre, juste devant le portail qu’elle convoitait tant… Elle était morte…
Pourquoi n'ai je pas réussi ! Je m'étais juré de ne pas céder ! Je ne méritais donc pas mieux que d'errer dans les limbes de l'enfer pour toujours ?
Après ces quelques pensées, l’âme d’Awandiel s’éleva, prête à faire face à la sentence éternelle. Mais lorsqu’elle observa les alentours, elle crut rêver, mais les rêves n’existent pas en enfer. Il y avait bien à quelques mètre de là le fameux portail à travers lequel on pouvait observer les ruelles de Na’Helli…
Seuls les plus averti comprendront la démarche. En effet, seul un mort peut être ressuscité...
-Bien le bonjour mademoiselle... Vous pensiez pouvoir tromper un Dieu? Lança le Maître des enfers à la nouvelle venue.
L’elfe était toute désorientée. Elle était à l’instant même en train de saluer la première conseillère de Luminaë, Dame Elisenda, qu’elle se retrouva en un éclair allongée sur un sol tapis de cendres. Malgré les nombreuses flammes et coulées de laves qui l’entourait, Awandiel Leïthael frissonna devant cet endroit si obscure…
-Je… Où suis-je ???
-Dans votre futur demeure, et accessoirement, mon royaume…
Awandiel observa alors les alentours pour bien réaliser du lieu ou elle se trouvait.
-Seigneur Hadès, vous ne pouvez toutefois pas nier mon courage pour ce geste en osant consciemment me libérer de ce tournoi.
Bien décider à ne pas rester ici plus longtemps, l’elfe décida de prendre une direction au hasard.
-Vous faites route avec moi ?
-Soit, j’ai tout mon temps ! Pour revenir à votre sois disante prouesse, je crains que vous ne confondiez le courage et la bravoure avec l’inconscience et la lâcheté… Enfin, vous aurez tout le temps de réfléchir sur vos actes car maintenant, vous aussi, vous avez tout votre temps…
Awandiel, bien que nettement impressionnée par la personne d'Hadès, ne se laissait cependant pas démonter par les sarcasmes du Dieu des Enfers.
-Non je ne suis pas une inconsciente quoi que vous en pensiez. Je savais les risques que j'encourais à me défaire de votre marque mais j’admets ma lâcheté en fuyant ce tournoi, ne pouvant tuer des gens que j'aime... N'avez vous jamais été amoureux ?
-Amoureux ? Hadès s'esclaffa. Ce sentiment qui fais que l’on est dépendant de quelqu’un sans en savoir la raison ? Les sentiments des faibles ne m’ont jamais atteint mademoiselle. Par contre, comment pouvez vous affirmer l’être alors que vous vous êtes inscrite à un tournoi après avoir pris connaissance de la motivation de votre être tant aimé ?
-Je n'ai jamais eu l'intention justement de faire du mal aux personnes que j'aime. Pour moi ce tournoi était une sorte de test de résistance à une traque. Je sais que je ne suis pas faite pour combattre sans avoir une cause juste à défendre. Il n'y a donc rien d'autre que la mort qui vous procure de la satisfaction ? Votre vie doit être bien triste, seul dans votre royaume...
-Vous esquivez les questions jeune elfe… Mais parlons de ce qui vous intéresse, de toute façon, nous ne sommes pas prêt de nous quitter n’est-ce pas ?
Le dieu des enfers afficha un sourire en coin.
-Ainsi, vous trouvez que je suis seul… Regardez donc autour de vous, tous ces morts ne sont-ils pas une compagnie forte agréable ? Tous ces cris ne créent-ils pas une mélodie des plus ravissante ? Quoi que vous pensiez, il va falloir vous y habituer, et vous vous y habituerez. Vous, les mortels, aimez souffrir, nous Dieu, aimons vous regarder souffrir…
-Certes il y a ici beaucoup de morts cherchant à tâtons un moyen de se frayer un passage vers le monde des vivants. Mais d'après vos dires il n'y a que les cris de douleurs de ces âmes qui vous procurent un semblant de compagnie. Vous n'avez personne avec qui partager autre chose que ce spectacle ininterrompu de râles et de cohue. Je n’envie pas votre statut de Dieu d’après ce que vous m’en conté…
D’autre part peut être que certains mortels aiment souffrir comme vous dites, mais vous êtes certainement le seul Dieu à vous en réjouir.
-Disons plutôt que je suis le seul Dieu qui assume ce plaisir… Vous savez, je suis certainement la divinité la plus critiquée des mortels, mais je suis certainement beaucoup moins perfide que tout ces belliqueux qui se pavanent dans la soie pendant que les mortels prient pour eux en espérant une vie meilleure.
Pour ce qui est de ma compagnie, la votre ne me déplait pas, et puis sincèrement, je ne pense pas que vous puissiez comparer les plaisirs des Dieux et des mortels. Il est donc normal que vous ne m’enviez point, et je peux d’ailleurs vous faire la même remarque…
-Je trouve vos paroles très sages et je suis agréablement surprise que vous ne soyez pas tel que l'on vous décrit chez les mortels. En effet vous êtes certainement la Divinité la plus critiquée d'Olympia mais votre franc parler vous honore et c'est une chose si peu courante de nos jours qu'il faut bien le souligner. D’autre part, je suis consciente que les Dieux et les mortels vivent dans deux univers totalement opposés, ce qui ne peut pas aider à comprendre les points de vus des uns et des autres. Cependant, je me surprends à trouver fort agréable la compagnie d’un Dieu pourtant si craint et détesté.
-Sachez que je ne retiens guère les flatteries mademoiselle. Mais si vous parlez avec conviction, alors soit! De toute façon, qu'elle ne vous plaise où non, ma présence vous sera désormais inévitable.
Avez vous une préférence pour vos futur supplice? Je peux bien vous permettre cela, vous êtes mon invitée d'honneur après tout!
-Je ne suis pas très experte en matière de supplices, c’est plutôt votre domaine…Et bien, quel est le sort réservé à ceux qui osent vous défier ? Je suppose que ce doit être sanctionné plutôt sévèrement…
-Suis-je dans l’erreur ou y a t il réellement un soupçon d’ironie dans vos paroles ? Vous paraissez forte téméraire, mais j’ai surtout l’impression que votre arrivée en ce lieu vous a un peu secouée ! Je ne sais pas si vous vous rendez réellement compte de l’endroit où vous êtes tombée… Mais soit…Vous allez vite comprendre…
Les yeux d’Awandiel se figèrent et se remplirent soudainement d’inquiétude.
-Cela fait longtemps que je ne m’en suis pas servit, je vais pouvoir enfin dérouiller mes vieux os
Hadès dirigea sa main vers sa ceinture et empoigna son fouet. Il le déplia et le fit claqué dans le vide pour réentendre son bruit si doux.
-Vous aurez au moins l’honneur d’être pris en charge par le maître de ces lieux…
La jeune elfe en perdit tout son vocabulaire. Elle replia ses paupières comme pour se cacher du cauchemar qui ne faisait que commencer.
Bienvenue en enfer ! Cria le Dieu des enfers en ouvrant la chaire de la nouvelle martyr grâce à la longue lanière de cuir.
SLAAAAAAK !
L’elfe gardait les yeux fermés, serrant les dents sous le coup du fouet.
Malgré la douleur elle était fière de ne pas craquer face à lui. Si elle avait pu donner une autre réponse elle n’aurait rien changé. Elle se sentait une force incroyable en lui tenant tête mais comme l’avais dit Hadès c’était sûrement une forme de masochisme des mortels qui aiment souffrir. Son test de résistance qu’elle avait voulu, elle l’avait tout de même eu, et quel test…
Le coup affligé l'avait terriblement blessée, mais Awandiel continua tout de même son avancée, avec un peu plus de mal cette fois. Hadès marchait paisiblement à ses côtés en la fixant avec un regard neutre. il leva à nouveau sa terrible sentence pour la mettre à terre...
SLAAAAAAK !
Mais où comptez vous aller comme cela?
L’elfe était meurtrie dans ses chairs, mais son obstination la poussait à ne pas abandonner ce combat moral.
Cesser de poursuivre son chemin était pour elle l’ultime renoncement à lutter. Ses jambes ne la portait presque plus sous les coups de fouet du Dieu des Enfers mais elle avait cette hargne en elle, grandissant d’autant plus en réponse au sadisme de son bourreau. Elle savait qu’elle ne faisait qu’attiser le plaisir malsain de ce tortionnaire mais son ego ne pouvait pas dire non.
Je continue, que puis-je faire d’autre ? l'elfe avait le souffle coupé mais elle répondit d'un ton fort, lui tenant tête. Vous croyez que me tuer m’arrêtera ? Une nouvelle âme, une nouvelle vie… C’est notre lot à tous, nous souffrons, nous renaissons. Vous n’avez pas l’impression de n’être qu’un passage, douloureux certes, mais juste un mauvais souvenir qui nous permet juste de mieux renaître ? L'elfe se radoucie enfin. Quand mon âme quittera mon corps vous m’aurez libéré et je vous dirais alors à bientôt…
Hadès s'arrête quelques seconde pour faire semblant de réfléchir...
Hum... Mais... Qui te dit que je voulais vous tuer? Et qui vous a dit que tout le monde renaissait? Je donne la possibilité de revenir sur Olympia seulement à la minorité d'individu que je juge méritant à une seconde chance.
Et puis, entre nous, si j’avais souhaité vous tuer… Pensez réellement que je ne vous aurais infligé que ces quelques blessures ?
Le Dieu des enfers lança un regard dans la direction dans laquelle Awandiel tentait de fuir. Au loin, on pouvait apercevoir un immense portail où quelques âmes chanceuses avaient la possibilité de traverser pour revenir sur Olympia. Hadès eu alors un sourire sadique…
Hum… Soit… Votre compagnie me fut forte agréable et je vous en remercie. Sur ce, je vous laisse mademoiselle, bonne route !
Suivant ces mots, Le maître des lieu disparu dans un nuage de poussière, laissant l’elfe perplexe. Mais qu’importe, Awandiel avait bel et bien l’intention de revenir d’où elle venait et continua son chemin. La chaleur lui paraissait de plus en plus étouffante et les vapeurs toxiques la faisaient toussé à un tel point qu’elle en oubliait la douleur de ses blessures. Elle était maintenant à une centaine de mètre de ce qu’elle désirait depuis maintenant de longs jours…
Malgré sa volonté d’aller vite, l’elfe trébuchait sur son chemin, elle était encore faible et cela ne s’arrangeait guère durant l’approche. A chacun de ses pas, Awandiel avait l’impression qu’on lui serrait de plus en plus la gorge. La puissance des flammes qui l’entouraient lui faisait tourner la tête et l’air devenait de plus en plus rare. Il lui restait maintenant plus qu’une dizaine de mètres.
Tu peux le faire ! s’encourageait l’elfe, Plus qu’un… tout petit… effort… et… j…
La misérable s’écroula à terre, juste devant le portail qu’elle convoitait tant… Elle était morte…
Pourquoi n'ai je pas réussi ! Je m'étais juré de ne pas céder ! Je ne méritais donc pas mieux que d'errer dans les limbes de l'enfer pour toujours ?
Après ces quelques pensées, l’âme d’Awandiel s’éleva, prête à faire face à la sentence éternelle. Mais lorsqu’elle observa les alentours, elle crut rêver, mais les rêves n’existent pas en enfer. Il y avait bien à quelques mètre de là le fameux portail à travers lequel on pouvait observer les ruelles de Na’Helli…
Seuls les plus averti comprendront la démarche. En effet, seul un mort peut être ressuscité...
Par 
Par Shadowmonk le 14/10/2006 à 18:19
Par Thunziel le 14/10/2006 à 19:27
y aurait il tout de même un cœur derrière cet aspect froid et terrifiant ?