Où le soleil ne se lève jamais. | |
Topic visité 160 fois Dernière réponse le 24/12/2006 à 16:28 |
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HRP: cette chronique est la suite d'Ombres sur l'Exil mais elle arrive un peu tard, désolé.:HRP
Jour 11 de la Grande Cuvée, An 2032 du calendrier géant. « Aïe, ma tête. Qu’est ce qui s’est passé ? - Tu es mort, lui répondit une voix sifflante. » Morgoth se redressa d’un bond. Oui, il était en Enfer. Le monde où tout est noir. Mais qui avait parlé ? Il eut beau scruter l’horizon, il ne voyait rien. « Qui a parlé ? » Il sentit un mouvement dans son dos. Il frissonna. Une ombre s’approchait de lui. Un être, ce devait être un olympien il y a longtemps, mais son teint était blanc, ses yeux laiteux. « Qui es-tu ? - Je ne suis personne, siffla-t-il. » Morgoth n’était pas particulièrement peureux, mais le mort lui donnait la chair de poule. Il essaya de se dégager de cette présence. Il fallait qu’il trouve les tunnels de Lumière. Le mort continuait de se rapprocher. « Fait attention, dit-il. Où il te trouvera. - Qui ? - Le maître des Lieux. - Hadès ? - Oui... Il te trouvera et jamais plus tu ne verras la Lumière. - Qui es-tu ? Comment t’appelles-tu ? - Mon nom ? Je ne m’en souviens plus. Mais tu peux m’appeler le Guide. - Pourquoi un tel nom ? - Je suis l’âme qui aide, je suis le Guide vers le monde supérieur. » La voix du mort était empreinte de tristesse et d’amertume. Il avait l’air résolu de son sort. Il sourit cependant. « N’aies pas peur de moi... » Le dialogue aurait pu continuer longtemps s’il n’avait pas jeté Morgoth à terre sans prévenir. Le géant tomba lourdement sur le sol et se débattit. « Pourqu... » Mais le mort lui fit signe de se taire en lui plaqua sa main glacée sur la bouche. Un être, plus noir que les alentours passa. Il était difficile de lui trouver une forme. On entendait seulement un grognement grave. Enfin, celui-ci disparu. « Qu’était-ce ? demanda Morgoth. - Tu t’es aventuré bien trop loin dans le noir, Géant. - Mon nom est Morgoth. - Enchanté. Cette chose, comme tu dis, c’est une âme noire, qui ne pense qu’à la vengeance. C’est un mort qui n’a jamais pu remonter à la surface. Mais il surveille le royaume du monde souterrain. - Il travaille pour Hadès ? - Non, il cherche à se venger de tout être vivant ou pas encore totalement mort. S’il met la main sur toi, il te tuera. » La situation n’avait rien de rassurante. Il fallait retrouver les escaliers. Mais aucune lumière n’apparaissait à l’horizon. C’était bien différent de la dernière fois, lorsque la sirène l’avait envoyé ici. Mais aujourd’hui, il avait avec lui quelqu’un qui pouvait l’aider. « Peux tu me montrer la route ? - Bien sûr, je suis là pour ça. Mais elle n’est pas sans danger. » Morgoth avait-il le choix ? Ils partirent donc côte à côte, vers une destination incertaine. Le monde souterrain n’était pas comme l’imaginait Morgoth. Loin d’être une plaine, il avait son relief, ses pics déchiquetés. Ses yeux s’habituèrent peu à peu à l’obscurité. Il pouvait déceler les formes des rochers. Il avait aussi envie d’en apprendre plus sur son nouveau compagnon. « Depuis combien de temps es-tu là ? - Trop longtemps. J’arpente cette zone depuis bien trop longtemps. » Le mort lui apprit que lorsqu’il était vivant, il vivait dans la campagne et s’occupait de toute sa fortune : une ferme et deux vaches. Un jour, abandonnant la vie de paysan, n’étant pas mariée, il était parti en voyage autour d’Olympia. Il avait fait des découvertes intéressantes, jusqu’à ce que, au détour d’un chemin, des brigands l’aient attaqué. Il était mort, n’ayant pu se défendre face à leur nombre. Tout en parlant, ils arrivèrent au bord d’une rivière. « Eh, fais attention où tu mets les pieds. - C’est bon, ce n’est qu’un cours d’eau. - Tu ne sais pas ce que c’est ? C’est le Styx, c’est là dedans que périssent la plupart de ceux qui ne remontent jamais. Après ils deviennent des âmes errantes, comme celle de tout à l’heure. Une seule goutte suffit à te tuer pour de bon. » Morgoth scruta alors plus attentivement le sol. Le Guide rigola, d’un rire étouffé, métallique. Ils avancèrent à grand pas, mais toujours aucune lueur à l’horizon. « Tu es sûr de la route ? - Bien sûr que je connais le chemin. - Pourquoi alors ne remontes-tu pas à a surface ? - Parce que je n’y survivrais pas. Regarde comment je suis. Je mourrais au moindre rayon de Soleil. Ici, je survis, mais là-haut, c’est la mort. » L’histoire du Guide était triste. Après être mort, il sombra dans les ténèbres. Il s’était réveillé et avait erré sans relâche pour trouver les chemins de Lumières. Mais il mit trop longtemps à découvrir ces routes. Le mal ronge les êtres, les rendant incapable de remonter à la surface. Il trouva bien un chemin, mais la métamorphose avait déjà commencé. Il était devenu livide, et rien que le fait de regarder la route Lumineuse l’aveuglait. Il avait du s’y résigner : « J’ai du rester en Enfers, pour ne pas mourir la haut et pour sauver ceux qui pouvait encore l’être. « Ce fut un choix difficile à prendre, et à chaque fois que je le fais, j’en suis fier. - Ce doit pourtant être un supplice de voir les autres remonter et de rester en bas. » Il ne répondit pas, se contentant de regarder droit devant. Morgoth aurait presque crut qu’il pleurait. Ils continuèrent leur route silencieusement. Il n’y avait en bas ni de nuit, ni de jour, toujours le noir. Mais de temps en temps, un petit flash. La voûte alors s’allumait en un point. Le Guide secouait alors la tête. Encore une âme qui descendait. « Bon, on va se reposer ici, dit le Guide. » Il désigna une cavité rocheuse. « Ici, personne ne te trouvera. Moi, je n’ai pas besoins de dormir. Ne bois rien, elles sont toutes mauvaises. Les Enfers te préserveront. » Puis il disparut, comme il était venu. Morgoth tira sur lui une couverture. On a beau être dans le monde des morts, on tient à son confort. Apprenti grenadier, explorateur et géant avant tout
Voyageur de la plaine. |
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Jour 12 de la saison de la Grande Cuvée, An 2032 du calendrier géant
« Combien de temps est ce que j’ai dormi ? se demanda Morgoth. » Le Guide n’était pas là. Le géant sortit de son sac du pain de voyage. Il croqua un bout, avec un peu de terrine de lapin. « Bien dormi Morgoth ? - Oui, pas trop mal. - De la nourriture…Je ne me souviens même pas de mon dernier repas. - Tu en veux un bout ? demanda Morgoth. - Pourquoi pas ? » Morgoth coupa un deuxième morceau et étala la terrine. Puis il le donna au mort. Celui-ci le prit délicatement et observa longtemps cette maigre pitance. Puis, comme si cela était un objet précieux, il mit le morceau de pain dans sa bouche. Une lumière s’alluma dans les yeux du mort. Le morceau disparut au fond de son gosier et un frissonnement de joie le parcourut. « J’avais oublié le goût que ça avait. C’est sublime. La nourriture…c’est quelque chose qui manque vraiment en Enfer. » Il resta plongé dans ses réflexions, un sourire blanchâtre sur les lèvres. Puis il s’écria : « C’est pas tout, mais il faut continuer notre route. Il reste beaucoup de chemin. Et il va falloir être prudent, c’est une zone plus « peuplée ». Marchons sans bruit, comme des ombres. » Ils parlèrent à voix basse, s’arrêtant à chaque bruissement suspect. De temps en temps, ils sentaient une autre présence, sans pouvoir l’identifier. Passé un rocher pointu, le Guide soupira de contentement. « C’est bon, on vient de passer le plateau de vengeance. - Le plateau de vengeance ? - Oui, c’est un endroit où les âmes les plus noires se réunissent. En fait, que faisais-tu avant de mourir. - J’étais en voyage, avec mon cousin. J’espère qu’il ne lui est rien arrivé. On défendait un géant, engagé au concours d’Hadès. - Concours d’Hadès ?! Qu’est ce que c’est ? - Le Dieux des Enfers s’ennuie en ce moment. Il a donc lancé un tournoi pour que les habitants d’Olympia s’entre tue. Le dernier engagé sera considéré comme digne du Dieu. - Cela explique le nombre important de morts ces temps-ci… Mais toi, pourquoi es-tu parti en voyage ? » Le visage de Morgoth s’assombrit. Il expliqua la situation avec l’elfe. Le Guide sourit : « Vraiment, je ne te comprends pas. Si c’est la personne la plus belle et gentille, pourquoi la fuis-tu ? - Parce que j’ai peur de mes sentiments. C’est étrange, un géant, aimer une elfe. C’est impossible. - Pourquoi ? Je ne comprends pas. T’as pas pourtant l’air bête et tu te soucies de l’opinion publique… - J’aimerais mieux ne pas en parler… C’est un sujet que j’ai du mal à expliquer. - Et ben t’en fais pas, ici t’as tout ton temps. Et parles en, tu comprendras que ce que tu penses n’est rien comparé à ce que tu loupes. - Comment peux-tu savoir ce que je vis ? - Mais tout simplement parce que je sais ce que j’ai perdu !!! » Le guide s’était tourné vers le géant. Il ne souriait plus. « Tu te rends compte que tu loupes la plus belle occasion de ta vie ?! - Je… - Laisse moi finir. Ici, je suis bloqué, je ne peux plus rien faire, j’aide les âmes à remonter comme j’aurais aimé qu’on m’aide. Mais je me rends compte que ce que je fais avec toi ne sert à rien. - Mais si… - Laisse moi terminer ce que j’ai à te dire. La vie, elle est courte et c’est la plus belle chose qui existe. Ne la gâche pas à cause d’une telle histoire. Vas de l’avant. - Je…euh…je ne sais pas quoi dire… » Ils se turent, et Morgoth put réfléchir à ce que lui avait dit le mort. Ils marchèrent longtemps en silence. « Je suis désolé, dit le Guide. - Non, tu as raison. J’ai manqué la plus belle chance de ma vie. - Pas encore, j’espère bien te sauver. Nous n’arriverons que dans trois jours aux escaliers si tout se passe bien. » Trois jours, encore trois jours à passer dans ce Royaume ! Morgoth avait du mal à y croire. Ils se retournèrent tout à coup. Un bruit métallique approchait. « Viens par ici, souffla le mort. Cache toi. » Morgoth eut juste le temps de se mettre derrière un énorme rocher. Les pas se rapprochaient. Il se risqua à passer une tête dehors. Il était là, il arpentait son domaine. Le maître des Lieux. Il passa devant les deux compagnons et continua son chemin. Morgoth avait vu un sourire sur les lèvres d’Hadès. « Il doit être content à propos du concours, se dit Morgoth. » Après ce petit incident, Morgoth et le Guide passèrent dans un goulet étroit. Le Guide demanda au géant de lui raconter la vie là-haut. Morgoth lui conte Héliké, la guerre face aux olympiens, la visite touristique près de Lardanium. Il allait commencer l’épisode de la Chasse aux Bisons lorsque le Guide l’interrompit : « Tu ne pourrais pas parler d’autres choses ? Tu sais, si tu veux parler de guerre et de morts, je suis plus calé que toi… - Désolé, mais là-haut, ce sont les évènements importants. - Raconte moi le soleil, raconte les animaux et le souffle du vent sur ton visage. Raconte moi la vie, pas la mort. » Morgoth comprit alors que là-haut, il y avait des choses bien plus importantes, mais dont il ne se rendait pas compte. Il lui raconta son enfance à vagabonder dans les prairies et la forêt. Il lui raconta sa vie à Zagnadar, ses journées au sommet des bâtiments en construction à communiquer avec l’air. « Tu sais, le Guide. Là-haut, il existe Un endroit merveilleux. C’est les quatre autels élémentaires, enfin, plutôt celui de l’Eau, de l’Air et de la Terre. Sur l’autel de la Terre, la végétation y est luxuriante toute l’année. Des arbres magnifiques y poussent. Des fleurs parsèment le sol. - Ce doit être fantastique. - Oui, ça l’est. Les Eléments nous ont faits de magnifiques dons. Il y a aussi celui de l’Air. » Morgoth lui parla des roseaux qui bruissaient en chantant une mélodie, et de la fontaine d’eau, scintillante au soleil couchant. Puis il lui parla de la forêt des Cendres et aussi de ses amis. Mais le Guide lui fit signe de se taire. Il avança vers une faille. Il regarda à l’intérieur et un sourire illumina son visage. « C’est bon, y a personne. On va se reposer ici. » Ils s’installèrent tous les deux et pendant que le géant dormait, le Mort monta la garde. Morgoth rêva de lapins, de soleil, de lumière, il ressentit la caresse du vent sur son visage. Ce n’était pas seulement les autels élémentaires les endroits les plus beaux. C’était la plaine d’Olympia. Apprenti grenadier, explorateur et géant avant tout
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Plusieurs jours de la Grande Cuvée, An 2032 du calendrier géant.
Le réveil fut plus difficile. Morgoth avait soif mais il ne pouvait boire. Il avait fini sa gourde, celle de secours ayant été percée par un carreau d’arbalète. Le Guide n’était pas là. Morgoth sortit de sa cachette. Toujours aussi calme. Aucune forme devant. Il avait hâte de remonter à la surface. Il n’avait jamais autant aimé la vie. « Fais attensssion, le géant, quelque chose nous suit. » Cette voix, Morgoth ne pouvait pas s’y habituer. « Salut. - Allez, on continue la route, il faut nous dépêcher. » Le mort avait l’air d’avoir peur. Il pressa le géant et ils se remirent en marche. Morgoth le questionna sur la chose qui les suivait, mais le mort ne voulut rien dire. Ils marchèrent en silence. Sans prévenir, le Guide partit sur la gauche. Le géant le suivit. Ils arrivèrent dans un petit canyon, la tête du géant atteignant presque le sommet. Puis ils bifurquèrent à droite, puis à gauche. Ils passèrent dans une zone couverte de pierres acérées. « Tu veux le semer ? » Le Guide lui intima le silence. Arrivés près d’une façade rocheuse, ils s’arrêtèrent. « Je crois qu’il nous a perdu. - Qui ? - Une de tes anciennes connaissances. » Il continuait à parler avec des énigmes. Puis, contre toute attente, le Guide fouilla dans une petite cavité. Il sortit un linge en très mauvais état. Dans ce linge, il y avait quelque chose de dur. Le Guide observa cet objet puis jeta un coup d’œil au géant. « Si je te sors d’ici, est-ce que tu voudras bien faire quelque chose pour moi ? - Bien sûr, répondit le géant. » Le mort lui tendit une tablette. Il faisait bien trop noir pour voir les motifs, mais il paraissait y tenir. Morgoth fourra l’objet dans son sac et ils reprirent leur route. Après quelques mètres, le mort pensa bon de se justifier. « C’est un objet assez précieux. Je l’ai trouvé par hasard lors de mon voyage, près de la chaîne des Dieux, à l’est de Zagnadar. Vu la taille des quelques écrits, je pense que c’est un objet de géant. Mais je n’ai pas pu la déchiffrer. - Comment sais-tu que c’est important ? - Ce sont les dessins qui... » Le mort ne put terminer sa phrase. Une ombre le poussa par terre. Morgoth observa le nouveau venu. Il avait du être un géant, mais il y a bien longtemps. Il avait des yeux fous, et un sourire horrible. Sa peau avait fondu en plusieurs endroits, découvrant la chair. « Il a du tomber dans le Styx, pensa Morgoth. » Mais il avait l’impression de le connaître. L’autre, toujours un pied sur le dos du guide lui parla : « Alors Morgoth, tu ne me reconnais pas ? Pourtant tu devrais. C’est à cause de toi si je suis comme ça. » Cette voix, Morgoth la connaissait. Slythor. « Tu vas périr pour ce que tu m’as fait. » Il voulut saisir le bras du géant. Mais c’était sans compter avec la vitesse de Morgoth. Il évita de justesse le bras et courut. « Cours Morgoth, cours. La sortie n’est plus très loin, tu verras la lumière derrière le piton rocheux. » Morgoth courut de plus belle. Il sentit ses muscles chauffaient, sa respirations s’accéléra tout comme son cœur. Il se disait : « Ce serait trop bête de ne plus jamais pouvoir ressortir. » Il dépassa le piton rocheux. La Lumière le dirigea dans le noir. Il sentit la présence de Slythor dans son dos. Il se risqua un coup d’œil. Slythor se rapprochait. Le Guide se tenait debout sur le piton rocheux, lui faisant un signe. Morgoth repensa à Zagnadar, aux vertes prairies, au Soleil. Il fallait sortir. Il courut de plus belle. Il sauta par-dessus un énorme rocher, s’affala sur le sol et se redressa tout de suite. Il ne restait plus que quelques mètres. Slythor le rattrapa. D’une main, il essaya d’accrocher le géant. Morgoth reçut une décharge dans le dos, qui le parcourut de la base du coup au bas de la colonne vertébrale. Il se jeta en avant. Il venait de pénétrer dans la zone Lumineuse. Slythor recula. Il se cachait les yeux. Puis il fuit dans le noir. Morgoth resta allongé, parcouru de tressaillements. C’était horrible. Sa vue se voila. Il ressentait toute la haine du Mort. Lorsqu’il put rouvrir les yeux, la première chose qu’il vit fut le Guide. Mais celui-ci était couché sur le sol, dans la zone de lumière. Sa peau translucide se désagrégeait. Pourquoi s’était-il autant approché ? Il n’avait pas vu Slythor derrière. C’était lui qui avait du punir son compagnon. Le Guide avait fini son temps aux Enfers. Peut-être y avait-il autre chose après. Qui sait ? Morgoth s’approcha du Guide et pleura sur sa dépouille. Celui-ci rouvrit les yeux, ses yeux blancs. « Vis pour moi. Oublie moi et vis ta vie. N’oublie pas la tablette. » Morgoth recula alors vers la sortie. Il ne sut combien de temps dura l’ascension. Il pleurait à chaudes larmes. Il réapparut dans Zagnadar. Il releva la tête. Ce n’était plus le même regard. Ses yeux trahissaient son âme. « Si c’est comme ça que doivent périr les gentils, alors je serais là pour les protéger. » Il garda la tablette au fond de sa poche et ne pensait plus qu’à une chose : envoyer Lujan Falk au fond et ainsi tuer le responsable de la mort du Guide. C’est de sa faute s’il était mort. Il venait d’oublier un principe appris par Deathscythe qui le tenait lui-même de Deflagrator : Leçon n°9 de Deflagrator : Ne combat que lorsque c’est nécessaire et ne laisse jamais la vengeance guider ton épée. La vengeance te mènera à ta perte. Apprenti grenadier, explorateur et géant avant tout
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Bon, la suite pour comprendre un peu mieux ce qu'est la tablette dans les prochaines chros:
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