Valten entamait déjà sa troisième chope de BdtG ( Baffe dans ta Gueule, boisson très alcoolisé d’origine géante, mais laissons ce genre d’étude à Sir Tagazog…)
Valten entamait donc sa troisième chopine en compagnie de son ami Lamenoire qui lui en était seulement à sa première…

-Lamenoire…Mon pote ! *hips* regarde-moi bien *hips*
-Je suis aveugle Valten
-A ouais, c’est vrai *hips*, répondit Valten passablement éméché, je voudrais savoir si tu pouvais commander une autre chope…Car le patron va pas vouloir ! *hips*
-Tu devrais peut être aller lui demander auparavant…
-*hips* Si tu le dis…Je…Je vais aller lui dire de ce pas !
Valten se leva avec une énorme difficulté et se dirigea vers le patron de la taverne « Le Bon Luron », ratant de peu de se casser la gueule trois fois avant d’arriver au dit patron, il demanda :
-Salut mon ami ! *hips* Ze voudrais savoir ! Si je pouvais avoir une autre choppe ! *Hips*
-Ecoute, répondit le barman en essuyant un verre tout en souriant, trois BdtG c’est déjà pas mal…. C’est de l’alcool géant mon gars…
-PPffffffffff…. *Hips* et alors ! *Hips* Je suis plus résistant ! Pas vrai les gars ! ! !
Lamenoire et les autres clients de la salle levèrent leurs verres en signe d’approbation.
-Alors…. Valten sourit bêtement, tanguant tant et plus tellement il avait du mal à se tenir droit.
-Non, non et non, tu n’auras pas d’autre boisson…
-Oulalla *Hips* regarde, Valten sorti une sorte de petite fiole de sa besace, il la montra au patron, ceci, *hips* c’est pire que de l’alcool Géant ! Fabrication maison *hips* un simple contact trop difficile et ça explose *hips*, il prit soudainement un air sérieux, un bruit, un mot, un geste, et boum !
-Arrête tes conneries, le tavernier poussa alors d’un geste de la main la fiole de Valten celle fut projetée en l’air.
-*hips*A Terre, hurla Valten en plongeant derrière une table.
Une explosion retentie et le comptoir entier fut soufflé…Au bout de quelques instants, alors que Valten avait rampé jusqu’à Lamenoire, le Tavernier hurla :
-Vaaaaaalteeeeeeeen OU ES TU ! ! ! ! ! !
-*hips* Je vais devoir utiliser une vieille technique elfique, dit-il à Lamenoire
-Ah…Et laquelle ?
-La fuite cher Ami ! *hips*
Valten couru vers la porte de la taverne, le patron courrant derrière lui avait un énorme maul, mais non sans avoir préalablement pris une bouteille et sa besace….
Valten marchait depuis au moins vingt minutes en titubant, quand il remarqua qu'il était près d'un Lac... Il jeta un regarda vitreux sur la bouteille puis ajouta:
-Eh Mais je dois être pas loin de chez Bouli! OOOoouuuuuuupyyyyyy!
Valten voulu faire une sorte de bond, mais, à la vue de tout l'alcool qu'il avait ingurgité, il rata son saut, et, par un mouvement inexpliqué, tomba dans le lac...
Après avoir évité extrémiste la noyade, Valten, complètement frigorifié, sortit du Lac…Cette douche froide l’avait à peine dessaoulé et il continua sa route vers la taverne du Lutin…Il marcha bien encore une dizaine de minutes, et arrivant plus très loin de la taverne, le bain forcé lui avait réveillé d’anciennes douleurs dans son dos… Il caressa ses anciennes marques de brûlures qui recouvraient tout son corps et il pensa à la façon dont il les avait eut…C’était la marque du Devoir…Soudain, il entendit comme des incantations étranges et les poils de sa nuque s’hérissèrent…Il y avait de la magie dans l’air… Prenant son courage à deux mains (ou tout simplement trop ivre pour comprendre le danger présent, Valten s’approcha du lieu des incantations, écarta un buisson de la main et se fut le noir total…

Mais... à part picoler, tu fais quoi de ta vie ?
Quant à cette explosion, tu me dois une livre de salpêtre^^

Bah...c'est ça le problème! -_^
Il fait rien dans la vie à part "boire manger et puis dormir, la vie ainsi livre tous ses plaisiiiiiiirs"...(je sais plus la suite, 'scusez!)
Cela dit, c'est très divertissant!
Boit-sans-soif, va! lol

masi euh!!!
c'est pas encore fini!!!

Kowü attendait depuis quelques heures dehors. Il voyait les Titans disparaître à l’horizon, lançant dans le ciel une magnifique luminescence. Les nuages se tintaient de roses et de rouges alors que le ciel arborait des tons turquoises, pourpres, bleu, orange, indigo. Il s’émerveillait devant un tel spectacle. La nature savait comment combler les esprits.

Et la nature le combla d’une autre merveilleuse vision. Lya venait de franchir le seuil de la Taverne, le regard balayant le patio à sa recherche. Il capta son regard, et bien qu’il fut loin, il sentit son cœur cogner plus fort dans sa poitrine. Le regard de la jeune femme l’envoûta à tel point qu’il ne bougea pas avant qu’elle ne l’eu rejoint. Instantanément, il se détacha de l’abîme de ses yeux. Si elle était consciente de l’attention qu’il lui avait portée, elle ne le montra pas. Elle lui lança un sourire qui acheva de consumer sa détermination à respecter l’engagement qu’il avait pris auprès d’elle : ne pas l’aimer, ou du moins ne pas lui montrer.

« Kowü… Ne me regarde pas comme ça s’il te plait… »
« Pardon, je… »
« Comment vas-tu ? »

De nombreuses phrases vinrent à son esprit : « Je vais bien, puisque tu es là. » « Ton regard a évaporé tous mes soucis. » « Etre en ta présence, c’est se cloîtrer dans la félicité. » Il avait fermé soigneusement son esprit, espérant que son contrôle mental tiendrait et il répondit.

« Je vais plutôt bien, et toi ? »
« Les choses ne sont pas toutes telles que j’aimerai. »
« Qui ne ressent pas cela ? »

Ils échangèrent quelques instants. Sans s’en rendre compte, la barrière mentale qu’il s’était érigé s’amenuisa. Il était trop dur de lui cacher des choses. Elle savait fort bien discerner les sentiments des gens, et encore mieux les siens. Et elle lisait en lui comme dans un livre ouvert, les lettres grossies derrière une loupe. En fait, elle avait fait beaucoup de progrès depuis qu’il lui enseignait la méditation. Son talent n’avait cessé de croître.

Cela l’inquiétait un peu. Que ferait-il lorsqu’elle saurait déjouer ses barrières ? Supporterait-il de se sentir exposé ? Peut-être… Peut-être pas. De toute manière, jamais il ne fermerait son esprit. Il avait trop peur qu’elle pense qu’il ne lui faisait pas confiance.

« Commençons, s’il te plait, Kowü. »

Il hocha la tête, alors qu’ils s’installaient à terre, face à face. Sachant ce qu’elle avait à faire, Lya entra en méditation alors que Kowü la couvait du regard, prêt à intervenir, profitant qu’elle ne le regardait pas pour laisser transpirer ses sentiments à travers son attitude. Il fermait son esprit, pour qu’elle puisse essayer de forcer la barrière mentale qu’il lui opposait.

Il sentait ses efforts pour dénouer les nœuds, chercher la porte. Soudain, il sentit qu’elle partait ailleurs…

Lya était parvenue, à force d’entraînements, à un niveau de méditation extrêmement avancé. Elle parvenait à ressentir ce qui l’entourait. La nature s’emparait d’elle et Lya vibrait au rythme d’Olympia. Alors qu’elle allait se concentrer sur les pensées de Kowu, elle fut comme aspirée par un trou sans fond. Une multitude d’images vinrent l’assaillir. Des mots, des phrases tournoyaient autour d’elle, sans logique aucune. Ce brouhaha s’amplifia jusqu’à devenir insupportable. Elle se prit la tête entre ses mains, hurlant pour que tout s’arrête. Et le silence se fit, tranchant, glacial, pétrifiant. Surprise, elle rouvrit les yeux et regarda autour d'elle. Tout bougeait, le sol, les arbres, le ciel... Le monde s’immobilisa en même temps qu’un bruit sourd montait peu à peu. Soudain surgit de nulle part, une cohorte elfique apparut.

Interdite, Lya ne bougea pas et poussa un cri d’effroi lorsqu’un des Elfes qui marchait dans sa direction, la traversa... Un sentiment de panique s’empara d’elle. Les Elfes, lui passaient au travers les uns après les autres, sans l’apercevoir. Que lui arrivait-il ? Où était-elle ? Elle essaya de se remémorer ce qu’elle faisait avant d’atterrir au milieu de cette cavalcade. Mais rien ne venait justifier la présence de ces Elfes fantomatiques. Elle pensa sur le coup avoir fait un saut dans la mémoire de Kowu. Mais ces images lui étaient inconnues, et pour avoir pénétré plusieurs fois son esprit elle savait que ce souvenir ne lui appartenait pas

Elle ne cessait de pivoter en tout sens, essayant de trouver un quelconque point de repère, un visage familier.

Rien, elle ne reconnaissait rien. Il y avait juste ces Elfes qui marchaient fièrement sur le sentier de ce qui semblait être une vieille forêt... et qui lui passaient les uns après les autres à travers le corps.

Troublée par sa situation, Lya s’apprêtait à suivre les Elfes qui commençaient déjà à s’éloigner, lorsque retentit un formidable cri de guerre qui n'avait rien d'elfique. Elle vit alors les buissons bouger et des dizaines de soldats Olympiens se jetèrent sur le groupe d’Elfes...

Bien qu'ils se battaient à un contre trois, les Olympiens avaient l'avantage de la surprise et aucun Elfes n'eut le temps de décocher une flèche, la rapidité d'action des Olympiens les avaient pris de court et ils tombaient sans aucune riposte, se faisant ainsi massacrer tel du bétail...

Un homme qui semblait être le capitaine de la compagnie elfique rallia ses hommes pour faire face aux attaquants inattendus et mena une audacieuse contre-charge, mais, alors qu'il se jetait sur un groupe d'Olympiens, leur chef se jeta sur lui !



Le capitaine lui asséna un terrible coup d'épée mais le guerrier Olympien esquiva sans peine le coup et sa riposte fut prompt car il décapita l'officier... La boucherie héroïque continua et évidemment, ce furent les Olympiens qui vainquirent...
Lya tétanisée assistait impuissante à ce carnage sans règle, et vit arriver la fin du combat avec soulagement, malgré le camp vainqueur. Les corps des Elfes jonchaient le sol et une horrible mare de sang commençait à se former dans un petit enfoncement du terrain.
Les Olympiens s’apprêtaient à fêter leur victoire et se débarrassaient de leurs armures. Boucliers et cuirasses ensanglantés tombaient au sol dans un vacarme métallique.

Quelle ne fut la surprise de Lya quand celui qui semblait être le chef des guerriers victorieux, enleva son casque lui dévoilant un visage connu... Le visage de Valten, enfin, son visage mais beaucoup moins marqué par l'alcool, et le temps...

Lya comprit alors qu’elle était prisonnière d’un autre temps, peut-être d’un rêve ou d’un souvenir. Elle était à présent certaine qu’elle ne naviguait pas dans les méandres tortueux de son ami Kowu.
Où était-elle ? Dans la tête de qui avait-elle atterrit ? A qui appartenait ce souvenir ? À l’un des Elfes ? Non, sinon le souvenir se serait arrêté… À l’un des guerriers Olympiens ? À Valten ?

Cette dernière idée ne l’enthousiasmait pas des masses et elle essaya de réfléchir à une façon de sortir de là. Mais rien n’y faisait… Toutes ses tentatives échouaient. La curiosité qui la dévorait l’empêchait de se concentrer suffisamment pour quitter le souvenir.

Se rendant à l’évidence, elle reporta son attention sur Valten et ce qui se passait autour de lui.


L’Olympien posait un regard empli de fierté sur ses dix hommes. Après les avoir tous considérés avec attention il déclara :

-Soldats de Lardanium! Je suis fier de vous !!!

Les guerriers poussèrent un cri de satisfaction et Valten ajouta :

-Bien, allons au campement, j'ai un rapport à faire, prenez les armes et les armures des Elfes, nous les enterrerons tout à l'heure...

Les hommes s'exécutèrent et Lya se mit dans la tête de suivre la petite compagnie à travers la forêt. Ils arrivèrent à un campement de fortune... Tandis que les gars déchargeaient, l'un des soldats qui semblait être le plus jeune demanda :


-Hé! Valten... On protège quoi dans cette forêt ?

Valten sourit et répondit :

-On protège une mine de cristaux de mana dont les Elfes ignorent l'emplacement exact...
-Et où est cette mine mon ami ?
-Je suis le seul à devoir le savoir mon ami...

Lya qui venait de trouver un intérêt plus que légitime à son excursion dans ce souvenir vit l'autre homme baisser la tête et disparaître vers le feu qui venait d’être allumé. Les vainqueurs, festoyèrent et burent jusqu’à plus soif durant une bonne partie de la nuit. Lya en eut vite assez d’écouter les blagues grivoises des Olympiens et décida d’aller fureter dans la forêt, afin de trouver un point de repère qui lui permettrait de revenir une fois sortie du souvenir. Elle avança vers l'orée de la clairière où résidait le groupe de combattants mais, elle ne put traverser, comme si un mur invisible lui interdisait de passer...
Lya pesta tant et plus sur l'esprit étroit des Olympiens... Elle retourna vers le campement et attendit la fin des discutions animées des soldats...
Après maints et maints verres levés puis bus, les soldats se décidèrent enfin à retourner sous leurs tentes communes. Seul prit la direction de la grande tente individuelle qui trônait de l’autre côté du bivouac...

*Privilège du Chef *pensa-t-elle. Elle se préparait à passer la nuit dehors comme elle aimait à le faire, lorsqu’elle se rendit compte que le mur invisible qui l’avait empêché de franchir l’orée de la forêt était entrain de la pousser dans la tente du jeune chef Olympien. Elle allait devoir passer le reste de la nuit lui!

Celui-ci commençait déjà à se déshabiller. Soudain prise d’un certain embarras, la jeune femme se retourna pour éviter de voir le corps dénudé de Valten... Mais elle ne put s'empêcher de jeter un léger coup d’œil par-dessus son épaule. Après tout personne n’était là pour s’en rendre compte…
Une fois Valten couché, celui-ci sembla s'endormir instantanément et la « chambre » devint floue puis se fut le noir...
La seconde d'après Lya voyait le jour se lever et Valten sortir de son lit et commencer à s'habiller, avant de sortir au dehors et d’attraper un morceau de viande qui cuisait sur le feu de camp... Tout était calme...

Soudainement, sorti de nulle part, le jeune guerrier qui avait posé des questions arriva en trombe et déclara:
-Des Elfes, une dizaine !
-Quelle direction ? demanda Valten avec une sérénité déroutante.
-A moins d’un kilomètre au Nord !
-Hum... allons-y, on sait jamais... Allez ! Nous partons en Guerre!

Tous les rôdeurs partirent alors comme des ombres vers le nord... Lya n’ayant pas vraiment le choix, se mit à suivre la troupe.

Au bout d'une dizaine de minutes de course effrénée, le groupe Olympien s'arrêta, Valten, d'une main de maître, leva son poing faisant ainsi comprendre à ses compatriotes que l'ennemi n'était pas loin. Prenant une profonde inspiration, celui-ci sorti son épée sans un bruit et, poussant un énorme cri de guerre, chargea avec ses hommes, le sabre au clair... Mais, les Elfes semblait ne pas être surpris, ils ouvrirent le feu avec tout le sang froid elfique, massacrant la plupart des Olympiens. Saisissant qu'il s'agissait d'un piège Valten, s'apprêtait à sonner la retraite quand il vit un second groupe d'Eldar arriver sur leur arrière, ils allaient être massacrés...

Lya restait immobile, face au jeu de massacre qui se déroulait sous ses yeux, les Olympiens étant victimes de leur propre piège, elle vit Valten former un dernier carré avec trois de ses guerriers, l’un assez vieux dont la barde grisonnante était couverte de boue, un autre aux cheveux paille et le jeune mince qui avait informé de l'attaque...

-Seule la mort met fin au devoir! hurla Valten, Pour Lardanium! Pour L'impératrice!

Lui et les deux Olympiens chargèrent le rang elfique qui ne bougea pas, puis la vision de Lya devint floue, derrière Valten, le jeune homme venait de l'assommer. Et tout fut envahi par les ténèbres...

Lorsque la lumière revint, la pièce où était l'Olympien était sombre, on aurait dit une grotte... Il était à moitié nu et enchaîné...



Lya pestait, car elle ne savait toujours pas où elle se trouvait. Un malaise instinctif s’installait doucement en elle et commençait à lui faire regretter de se retrouver dans cette situation où la curiosité l’avait menée.
La mort et la souffrance dont les murs de cette prison étaient imprégnés la prenaient à la gorge et lui donnaient la nausée. Elle voulut quitter le souvenir qui devenait trop glauque, mais elle ne put se concentrer suffisamment. La porte de la geôle s'ouvrit à la volée et un Elfe aux traits de marbre entra accompagné du traître Olympien qui tenait un brasero...

-Alors, d'après ce que j'ai compris vous êtes le chef de meute de ces chiens?
-Qu'avez-vous faits de mes hommes!
-Ho... eux... ils ne savaient rien... alors... je les ai tués...
-Humpff...

Valten essaya vainement de se débattre mais cela ne servait à rien tant les chaînes étaient solides.

-Geste futile... Votre... « ami » m’a dit que vous seul saviez où se trouvait la mine...
-Je préfère mourir que de vous dire où elle se trouve !

L'Elfe s'approcha alors de Valten avec un sourire sadique sur les lèvres:
-Il existe bien pire que la mort !

Sortant alors une tige de fer incandescente du brasero, il l'appliqua sur le dos de Valten, répandant dans la salle une odeur de chaire brûlée qui fut accompagnée d'un horrible cri de douleur...
-La douleur fait comprendre bien des choses...

Et l'Elfe replongea la baguette dans le brasero avant de la réappliquer sur le corps de Valten...

Lya, interdite, assistait à ce spectacle, au rythme des pertes de connaissance de Valten, incapable de se sortir de ce cauchemar.

La porte de la salle de torture s'ouvrit à nouveau, mais cette fois ci, ce ne fut pas un Elfe qui fit son entrée mais un Homme Sauvage... Il jeta un coup d’œil sur le corps brisé de Valten et dit :

-Héhéhé... Vous êtes résistant à la douleur physique jeune Olympien...
-Hum... si vous le dites...
-Alors qu’il vous suffit de dire un simple lieu pour que le calvaire s'achève...
-QUE VOULEZ VOUS!
-Je veux savoir où est la mine!
-Je ne vous le dirai jamais!
-Je vais donc devoir vous montrer ma technique de persuasion...

L'Homme sauvage commença alors à réciter une incantation que Lya ne reconnu pas, malgré sa haine des Olympien, la scène qui se jouait devant elle ne la laissait pas de marbre. Elle ne tolérait aucune forme de torture, même si elle avait lieu sur son pire ennemi.
Elle ne pouvait pourtant pas détacher ses yeux du corps de Valten qui se tordait de douleur sur le sol... Le magicien utilisait un sort qu’elle ne connaissait pas. Un sort qui donnait l'impression que la moindre partie du corps était en feu... Un sort qui brisait l'esprit et le corps de l'adversaire le plus coriace...
Malgré la résistance de Valten, arriva le point de non retour et l’Olympien finit par céder.
-Tout... je vous dirai tout mais par pitié arrêtez...
Le magicien sourit et appela l'Elfe... Le Sauvage répéta les dires de Valten avec une certaine fierté dans ses paroles et l'Elfe regarda l'Olympien avec un mépris plus qu'affiché :
-Vous devenez enfin raisonnable... Aidez-le à se relever, vous nous conduirez à la mine !

Deux Elfes entrèrent et habillèrent rapidement Valten qui tentait de se tenir debout. Lya sentit qu’elle n’avait pas assisté à cette séance de torture pour rien, elle allait se rendre près de cette mine qui contenait peut-être dans son présent des cristaux de mana.
Au bout d'une heure de marche dans la forêt, Valten les poings liés s’arrêta :
-C'est là !

Le traître Olympien avança vers la carrière et revint en fureur :
-Tu te fous de moi ?

Il attrapa Valten, le traînant presque et l'amena derrière la clairière, Lya les suivit ainsi que la compagnie elfique qui les avait accompagné...
Devant les yeux de Lya s'étendait une falaise... Une simple falaise...
Le traître Olympien esquissa le mouvement d'un coup de pieds, mais Valten esquiva le coup, et se positionna derrière le traître, l'étouffant à moitié avec ses chaînes... Il recula légèrement jusqu'à atteindre le bord du précipice...
Le chef des Eldars jeta un regard haineux au magicien sauvage et dit d'une voie presque mielleuse :
-Allons, allons, Valten, vous croyez que la vie de cet homme nous importe? Vous n'avez aucun endroit pour fuir... Devant vous une armée entière et derrière la mort assurée... Allons, vous n'avez aucune échappatoire...

Lya ne pouvait nier que l'Elfe avait raison, mais elle sut ce que Valten allait choisir. Elle devina plus qu’elle n’entendit Valten murmurer à son oreille :

-Dis-moi mon « ami »... tu te souviens de notre cri de guerre?

Lya lut alors dans les yeux du jeune homme une horrible terreur.

-Seule la mort met fin au devoir...

Valten sauta alors en arrière avec son prisonnier et Lya ne put s'empêcher de porter sa main à sa bouche...

Tout devint noir et elle se retrouva dans la clairière, le visage de Kowu penché sur elle. Elle regarda vivement autour d’elle et aperçut le corps inanimé de Valten et comprit qu’elle était restée coincée dans un de ses souvenirs.

Il ne va pas tarder à émerger à mon avis…