Putch raté | |
Topic visité 138 fois Dernière réponse le 19/11/2006 à 22:40 |
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Une brume froide et épaisse recouvrait Quatar, une soir d’hiver. Un léger manteau de neige recouvrait les murs et les toits des maisons, plongées dans l’obscurité permanente de la nuit. Les torches éclairaient passablement les visages des quelques soldats qui gardait le palais de Shadow, tandis le vent soufflait de plus en plus fort.
« Le Prime Général est-elle dans ses quartiers ce soir ? » « Oui Sir, comme prévu. » Le garde ouvrit la lourde porte qui protégeait le somptueux palais du froid, laissant passer un groupe d’hommes recouverts d’une tunique noire. Les visages défilèrent sous le regard peiné du soldat, sévères et inexpressifs. La porte se fermait sur eux dans un bruit de cliquetis de métaux, laissant le destin filer, devenu incontrôlable. Le groupe continuait sa marche funèbre le long du couloir, peu éclairé lui aussi. Ces hommes, chargés d’une mission délicate, se dirigeait vers ce qui allait être leur domination, ou leur mort. Celui qui semblait être le chef posa sa lourde main sur le loquet en argent d’une porte, alors le groupe s’arrêta derrière lui. Il resta ainsi durant d’interminables secondes, le gantelet de fer poussa fort, et la lumière éblouissante afflua dans le couloir. Après un temps d’adaptation à ce brusque changement, le groupe pouvait voir un homme-sauvage debout, les mains posées sur une imposante table qui représentait la carte d’Olympia. Face à lui, le visage quelque peu surpris mais pas étonné, siégeait le Prime Général Shadow, les bras croisés sur son plastron. Le groupe se décida à entrer d’un pas lourd et sur, l’épée à la main, et investit la salle. Les officiers, désarmés lors des réunions, furent tenu en respect par quatre tuniques noires, tandis que le chef du groupe s’avançait vers le Prime Général. « Bonsoir Shadow, quel temps affreux dehors. » « Constantin… J’avoue qu’il fait meilleur ici. » Le Maître Exécuteur donna une lame à l’homme sauvage, Tarlag. Celui-ci la prit sans hésiter et quitta la salle, pour aller chercher les deux gardes qui attendaient dehors. Constantin reposa ses yeux impénétrable sur le doux visage de Shadow, le visage grave. « Ma mission aurai été beaucoup plus difficile sans son soutien. Il a compris qu’il était dans son intérêt de m’aider dans ma quête, plutôt que de me barrer inutilement la route. » Le regard passa par dessus l’épaule de Constantin pour se planter dans le dos du Général des Bandeaux Sombres, qui s’apprêtait à fermer la porte. « Venant ont au fait je vous prie. » « Démissionnez de vos fonctions et quittez Quatar. Je vous accorde le droit de vous entourer d’une garde, et d’emporter assez d’or pour vivre convenablement. Je prends la direction de Quatar Shadow… » « A force d’attendre ce jour, j’ai fini par croire que votre ambition se limitait à diriger un groupe suffisamment réputé pour en être fière. » « Et je le suis. Mais Quatar a besoin d’un chef qui sache prendre les bonnes décisions, et ce n’est apparemment pas votre cas. Maintenant démissionnez ou je serai obligé de vous éliminer. » « Pensez vous sincèrement que je vais accepter ? » « Non, c’est pourquoi j’ai du faire appel à Hadès. Un marché a été conclu, Quatar sera sa ville, et pour cela il m’a donné la force et la volonté de vous tuer. Adieu Shadow. » Constantin leva son épée, tout en s’approchant dangereusement du Prime Général. La lame fendit l’air avec une rapidité et une force redoutable. Sans une intervention divine, la tête de Shadow roulerait sûrement déjà aux pieds de Constantin. Mais un aura protecteur enveloppa le corps du Prime Général qui n’essaya même pas de parer le coup, sur d’elle. Cette protection aurai du être annulée par Hadès, mais celui ne semblait pas être présent ce soir, comment cela se faisait-il ? Alors que le Maître Exécuteur tentait de trouver un sens plausible, Shadow elle, affichait un sourire certains, pourtant pas provocateur. « On ne s’accorde pas la faveur d’un Dieu aussi facilement Constantin. Vous feriez mieux de déposer votre arme et de me suivre. » L’olympien se retourna lentement vers ses hommes qui maintenaient toujours les officiers en garde. Un simple regard suffit à leur faire comprendre que tout avait échoué, pour des raisons encore inconnues, mais que leurs vies seraient sauve. Ils savaient aussi que ce serait sûrement la dernière fois qu’ils verraient leur chef, qui avait décider de porter toute les responsabilités d’un tel acte. Le groupe rangeait leurs armes dans leurs fourreaux et quittèrent le palais, tandis que Constantin se rendait dans un lieux privé, en compagnie de Shadow. |