Legends of Olympia : La Litanie du Passé - La Nuit des Longs Couteaux
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La Nuit des Longs Couteaux
Topic visité 186 fois
Dernière réponse le 29/11/2006 à 21:49

olymp Par Constantin Commode  le 28/11/2006 à 19:19

Quatar était de plus en plus agitée ces temps-ci. Le nouveau régime imposé n’avait pas plus à toute la population, en majorité les officiers théoriquement proches du Prime Général Shadow. Pourtant cette nouvelle structuration était infaillible et grandement utile pour la cité, mais le Général en second Tarlag ne le voyait pas de cet œil : il perdait de l’influence. J’avais tout fait pour venir en aide de l’humaine, tout ! y compris ma démission de Guide de la Section Sécurité.

« J’annonce officiellement ma démission au poste de Guide de la Section Sécurité. Des éléments perturbateurs troubles les Exécuteurs d’Archéos, menés par l’imbécillité de Tarlag. A jouer ainsi avec le feu, Archéos lui même viendra vous punir, car moi Constantin Commode, quand je commets une erreur comme celle faite en tentant de prendre le pouvoir, je l’assume, et je l’admets. Voilà pourquoi Shadow ne m’a pas puni, voilà pourquoi elle a confiance en moi tout comme Archéos, Dieu de Quatar et protecteur de ses habitants. Vous, les soi-disant fils d’Archéos, ne voyez pas le tord que vous faites, et le courroux de votre Dieu vous ouvrira les yeux, mais il sera alors trop tard pour vous. Mon destin est incertain, ce qui est sur, c’est que je ne peux rester chez les Exécuteurs d’Archéos pour le moment. Quant à la trahison de Tarlag, admettons que j’ai menti, qu’il ne me suivais pas de cette attentat, même si rien n’étaye cette affirmation, ses actes eux, sont une preuve. Maintenant peu m’importe l’opinion que vous avez de moi, vous savez autant que moi que ma vie n’est celle qu’un noble personnage aimerai avoir, meurtre, assassinat et tout autres crimes ont rythmé mon passé, pourquoi changer aujourd’hui ? Sachez cependant, pour ceux qui savent réellement de quoi je suis capable, que je reste disponible, et mon cœur est avec eux. »

Ce discours, je l’ai prononcé il n’y a que deux jours, deux longs jours au bout duquel je me décidais enfin à agir, pour le bien de Quatar. Cette mission que je m’imposais n’était pas très « propre », mais j’étais habitué à cela, les tâches pénibles. Tuer ne me posait plus de problèmes, je suis Constantin Commode, celui qui tue par plaisir, qui trahi sans remord, alors pourquoi changer ?

Ce soir là, la nuit commençait à tomber sur Quatar. L’attaque prématurée et subite des L’OdS avait obligée Shadow a envoyer toute son armée hors de la ville, et seul quelque gardes patrouillaient. Arxalis mon fils m’accompagnait. Je quittait l’armée d’Archéos postée dans le bois en sa compagnie, solidement sceller sur nos montures. Les pas réguliers des fers frappant le sol nous menaient peu à peu vers Quatar. La ville semblait calme, reposée malgré les perturbations intérieur. Dans le ciel, les nuages rosis par le soleil couchant sombrait dans l’obscurité de la nuit. Face à nous se présenta la porte de bronze, surveillée par plusieurs gardes cette fois-ci. « Ouvrez la porte gardes, je suis pressé. » Sans broncher les soldats obéirent, me laissant passer sagement avec mon fils. Nous attachâmes nos chevaux et grimpèrent sur les murailles, il fallait encore attendre. Nos regards se posèrent sur les toits des maisons tandis que nous nous assoyons sur un créneau, sans rien dire, sans même nous regarder. Arxalis portait une armure olympienne, que je lui avais acheté plusieurs mois auparavant. Son épée quand à elle était de frabication Ordenienne, souvent utilisée par les Chevaliers Noirs. Cet équipement lui sciait parfaitement, il était jeune, beau et intelligent, avec le temps il pourrai devenir un chevalier réputé, craint et respecté, de quoi me rendre fière. Pourtant une sensation étrange m’habitait. Je n’osais même pas le regarder, ni lui parler. Un froid persistant me hantait dans les viscères, des remords, un regret peut être ? Le silence se faisait de plus en plus lourd et gênant, finalement je me décidais à parler. « Tu sais pourquoi nous sommes là ? » lui dis-je d’une voix faussement détendue. « Non. » - « Les Fils d’Archéos représentent une menace pour Quatar, Shadow elle même est menacée… Je dois agir. Ce soir je vais assassiner certains d’entre eux, bien qu’elle m’ai formellement interdit de toucher à Tarlag et ses officiers, elle n’a rien préciser pour les autres. » Je remarquais du coin de l’œil qu’il tournait son visage dans ma direction, son lourd regard fixé sur mon visage inexpressif, encore baigné par les rayons oranges. « S’il m’arrive quoi que ce soit Arxalis, tu restera à Quatar, c’est une excellente cité pour apprendre, la vie y est difficile, tu progressera… » C’est tout ce que j’avais à lui dire, moi père indigne que je suis, je continuais de montrer une indifférence totale envers mon fils ! Sa mère était morte à cause de moi, je n’ai pas été là pour faire son éducation, et aujourd’hui encore je l’envois au combat pour qu’il soit encore meilleur. « Tu sais Arxalis, ta mère, je ne l’ai jamais aimé. Je ne me souviens même plus pourquoi j’étais avec elle, peut être pour en oublier une autre. » - « Une autre femme… que tu aimais ? » - « Oui, et je l’aime toujours. » - « Pourquoi tu ne te maris pas avec elle alors ? » Je ne sus lui répondre franchement, je ne pouvais admettre ma défaite, mon échec, la perte de ce que je désirais le plus. « Je suis un soldat Arxalis, pour cela je dois mettre mes sentiments de côté… Il est l’heure maintenant. » La lune avait remplacer le soleil depuis longtemps déjà, c’était le moment. Nous descendîmes silencieusement de la muraille. Plusieurs charrettes nous attendaient, soutenues par des chevaux. Décidément, j’avais un frère sur je pouvais compter. Je quittais mon armure, trop lourde et trop bruyante. Ma mission demandait une discrétion extrême, et les bruits métalliques que provoquaient les frottements de plaques était un inconvénient trop important. Je sortis d’une des charrettes un paquetage étrange, poussiéreux. J’ouvris le sac sans hésitation, sous le regard inquiet de mon fils. Il put alors voir un équipement très étrange, presque invisible dans la pénombre de la nuit. Je me déshabillais rapidement, déposant mon armure lourde avec précaution. Cinq bonne minutes plus tard j’étais vêtu de l’équipement « officieux » des Chevaliers Noirs que j’avais pris soin de garder. Mes pieds étaient couverts d’un tissu sombre et épais, une armure de cuire noire ficelé de cordes en chanvre était enveloppée d’une cape bleue comme une nuit sans lune, cachant aussi bien mon corps que ma tête. Dans mon dos était accrochée une lame courte mais tranchante, tandis que deux dagues se tenaient à ma taille. « Arxalis, nous appellerons cette nuit, la Nuit des Longs Couteaux ! »

( HRP// J'essai un autre style d'écriture, à la première personne ^^, je sais pas si c'est mieux ou moins bien... )



olymp Par Constantin Commode  le 29/11/2006 à 20:29

La Nuit des Longs Couteaux ! Elle promettait d’être sanglante. Maintenant que j’étais équipé, je pris la route qui menait dans un grand bâtiment, un ancien manoir abandonné, puis investit par une partie des fidèles de Tarlag. La nuit couvrait mes déplacement, et Arxalis me suivait silencieusement, sûrement préoccupé par la suite des évènements. Je ne lui adressais pas un regard, je tenais la sangle d’un cheval qui tirai une charrette dans un bruit régulier et incessant.

Finalement le bruit cessa, nous nous arrêtâmes face au manoir, plongé dans la pénombre. Aucun lumière ne s’échappais des fenêtres, ni même un garde devant la petite porte, décidément ils étaient aussi stupides et aveugles que leur soi-disant maître. « Reste là Arxalis, occupes toi de surveiller les alentours, si un rôdeur s’approche, imites le croassement d’un corbeau. » Sans savoir pourquoi, je me sentis obligé de préciser une autre chose, un doute ou une certitude, toujours est-il qu’il fallait clarifier cet incident éventuel. « Si il le faut, sers toi de cela ! » Je désigna son épée du regard, avant de me tourner vers la porte.

D’une main recouverte d’un gant noir, je poussai la porte, sans faire de bruit. Mes pas étouffés glissaient sur les dalles de l’entrée, froide et inflexible. Le rez-de-chaussée semblait servir de salle à mangée, salle de réunion et autre lieux communs, les chambres devaient être au dessus. Je grimpa les escaliers uns à uns, toujours aussi silencieux, seul un grincement vint troubler le silence de mort qui régnait. Un long couloir poussiéreux s’offrait à moi, de chaque côtés une rangée de porte entrouvertes se faisaient face mutuellement, sans hésitation j’entamais mon œuvre, sordide mais nécessaire. J’entra dans la première chambre, j’attendis quelques secondes avant que mes yeux s’habituaient au noir qui envahissait la pièce, peu de temps après je distinguais une forme. Un olympien d’une vingtaine d’années, tout comme Arxalis mon fils. Je m’approchais telle une ombre se faufilant sur le sol, et levais ma courte lame au dessus du lit. Dans un léger sifflement d’air l’épée frappa en plein cœur, l’olympien ouvrit les yeux, frapper par la mort qui l’emporta une fraction de seconde plus tard. Au suivant, le temps pressait. L’autre proie était un elfe, il m’était impossible de lui donner un âge, mais je pouvais distinguer quelques rides apportées par le temps, superficielles mais bien présentes. Ma lame frappais de nouveau, sans bruits notables. Cette scène se reproduisit sept fois encore, trois elfes, un homme sauvage auquel je brisa le cou, et trois olympiens. La dernière chambre se trouvait tout au fond, entrouverte elle aussi. J’y entra la lame posée le long de mon avant-bras, propre et terne, j’avais pris soin de l’essuyée après chaque assassinat pour ne laisser aucune trace derrière moi, au cas ou le liquide vermillon coulerait. L’olympien était âgé d’une quarantaine d’années, plutôt charmant, sans aucune cicatrices ou détails notables. Je le regardais quelque secondes quand un enfant entra dans la pièce, j’eu à peine le temps de me coller contre le mur, ma cape levée juste en dessous de mes yeux gris. « Papa… » disait-il doucement, comme par peur de le réveiller. « Papa, j’ai vu des morts… Papa… » Je devais agir, il risquait de réveiller son père. Que faisait-il là, à son âge, je n’étais pas un endroit pour lui ! Le doute s’empara de moi quelque secondes, pas plus, avant que je lui tranche la gorge par derrière, dans un bruit d’étouffement atroce. Avant même que le corps de l’enfant ne tombe au sol, ma lame se planta dans le cœur du père, avant qu’il ne se réveil, avant qu’il ne voit son fils entrain de mourir. Moi par contre je le vis, il était au sol, se tortillant tant bien que mal, ses deux mains collées contre son cou ensanglanté. L’enfant ouvrait sa bouche pleine de sang qui l’étouffait, tandis que des larmes s’y mélangeaient. Ce bruit atroce cessa enfin, devant moi, impassible. C’était fini, il ne restait plus personne. Je porta tout les corps uns à uns, avant de les balancer sans retenue dans la charrette, sous le regard effaré de mon fils. Le pire restait à venir. Je remonta rapidement, sans bruit, et prit le corps de l’enfant dans mes bras, comme une mère porterai son fils, avec attention. Ses yeux restaient ouverts sur moi, être infâme qui venait de le tuer, lui, un enfant qui ne connaissait encore rien de ce monde affreux et malsain. Je le déposa sur les autres corps inertes, dans la charrette, doucement, avant de recouvrir le tout d’un immense draps noir. Enfin je levais mon regard sur Arxalis, ses yeux contenaient difficilement une haine incommensurable, pourtant il ne dit rien. Je pris la sangle qui pendait de la tête du cheval et le tira vers la sortie de la ville, suivit par mon fils. Nous passâmes la porte sans difficulté, les gardes ne posèrent aucune question à un haut dignitaire tel que moi. « Pars maintenant, enterres les corps dans la fosse que nous avions repéré hier. » Arxalis resta planté face à moi, son regard pesant enfoncer dans mon âme meurtrie, mais lui, mon fils ni personne, ne le savait. « Pars te dis-je ! » Le convoi quitta le sentier alors que la lune commençait déjà à s’effacer au profit du soleil.
Moi je grimpa sur les remparts pour m’y asseoir, seul, adossé contre les briques. Je posa mon front sur mes bras et pleura comme un enfant craquant après une bêtise, mais cette bêtise était grave et je le savais, mais c’était nécessaire. Finalement je restais celui que je suis, être immonde et sans pitié, mon fils devait me détester encore plus, mes hommes aussi, peut être, la femme même que j’aimais, devait avoir des doutes, pourtant par Amour je serai devenu bon et aimant, l’enfant que j’ai tué je l’aurai entraîner et aider, pour se protéger des assassins tels que moi, je donnerai la vie plutôt que de la prendre. Au lieu de cela je continus de tuer, c’était mal, je le savais, mais c’était nécessaire, nécessaire…

( HRP// Si vous pouviez me donner votre avis sur ce changement de "technique", l'emploi de la première personne ^^, ca serai sympathique merci //HRP



olymp Par Morbred  le 29/11/2006 à 21:44

HRP// L'écriture est éxéllente sincérement mais je trouvais que l'emploi de la troisième personne donnait un air plus sombre et plus mystérieux à ton personnage.Avec la première personne, le lecteur est plus en confiance car il a l'impréssion de mieux connaître le personnage.Ce n'est que mon avis bien sur, en tout cas l'histoire est géniale!Bonne coninuation.



olymp Par Légan Falk  le 29/11/2006 à 21:49

C'est pas mal au sens ou ça nous plonge plus dans l'action, mais c'est dommage qu'il y ait toutes ces fautes d'orthographe et de conjugaison ...



[Famille Falk]
La Liberté est enfin à portée !