La perte d'une servante ... | |
Topic visité 301 fois Dernière réponse le 03/01/2007 à 16:50 |
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Hrp/ je voudrais d'abord remercier ceux qui étaient à l'anniversaire de Lars ![]() Avachi sur un sofa, Tarlag était perdu dans ses pensés. A moitié allongée sur lui Ly-ön, bercée par la respiration de l'homme sauvage, lisait. Perdu dans ses souvenirs il se souvint du jour où il avait rencontré pour la première fois Ly-ön. Il y avait 43 ans, en rentrant d'une série de visite nocturne il avait voulu passer par le marché aux esclaves. Des groupes de pillards étaient rentrés de leurs missions, le marché allait être plein. Plein de bourses à vider. Après la nuit pitoyable qu'il venait de faire il avait espéré se faire quand même un peu d'or. Après deux trois heures de cette activité très lucrative il avait décidé d'aller enfin dormir. Il voulu sortir de la place mais la milice venait droit sur lui et elle fouillait tout le monde. Non qu'elle l'avait remarquée, mais si il continuait sur ce chemin il se ferait prendre à coups sur. Il lui fallait au moins regrouper toutes les bourses qu'il avait récupérées. Il se jeta dans une traverse et se dissimula entre deux énormes cages en bois. Accroupi, il sorti toutes les bourses et vida leur contenu dans les caches présentes dans sa veste. Une fois le transfert fini il se débarra des bourses vide puis releva la tête pour se retrouver face à face d'une petite elfe. La petite, immobile et silencieuse, le regardait depuis l'intérieur de la cage. Il lui sourit rapidement mais seul son visage fermé lui répondit. Il regarda rapidement autour d'elle. Des femmes, que des femmes. Elles allaient être vendu et allaient sans doute être violées, torturées ou saignées et laissées pour morte dans un coin. Leur seule chance d'avoir un avenir a peut près supportable serait que le lot soit racheté par un établissement de passe correcte. Pendant le court temps de réflexion la petite n'avait pas bougée et continuait de rechercher le regard de l'homme sauvage. Il plongea ses yeux dans les siens. Sa prunelle violette ne laissant transparaître ni haine, ni colère et encore moins de tristesse, juste une question : qui êtes-vous, vous qui nous faites cela ? L'homme sauvage retourna dans la ruelle. La milice continuait d'avancer. Il se rapprocha d'un stand et le vendeur l'accrocha aussitôt. Dans sa parure criarde l'homme faisait plus bouffon que vendeur d'esclave mais le fouet accroché à sa taille et les multiples griffures qui quadrillaient son visage rappelait son rôle. Il parlait avec une voie mielleuse et suintait la mauvaise foi. Il donna presque envie de vomir à Tarlag. - Vous voulez quelque chose ? Ne cherchez pas plus loin vous trouverez ici toutes celles que vous voulez, elfes olympiennes, j'en ai pour tout les goûts, lança-t-il en montrant ses marchandises du bras. - La petite là bas. Il montra du doigt la petite elfe qui ne l'avait toujours pas lâchée du regard. Combien ? - Ho quel excellent choix, que vous attendiez quelques années ou que vous en profitez maintenant. Tarlag avait du mal à cacher son dégoût. Le vendeur dû confondre sa répulsion avec de l'empressement aussi il envoya rapidement un de ses hommes chercher l'elfe. - Je la veux intacte, abîmé elle ne me servirait à rien... vous me comprenez, n'est-ce pas ? - Oui bien sur très cher client, nous l'avons traité avec la plus grande délicatesse et bien sur elle n'a jamais goûtée aux plaisirs de la chaire, voici le papier qui le prouve. A la dernière remarque l'homme sauvage remercia silencieusement les dieux, au moins personne ne l'avait violé. Un ventripotent dégoulinant de sueur reposa, après le signe du vendeur, l'énorme pince qu'il se servait pour attraper les esclaves pour aller chercher de ses mains la gamine. On présenta l'enfant à Tarlag. Elle était seulement vêtue d'un bout de laine mal coupé. Elle avait était lavée comme les autres, en leur jetant de l'eau dessus. - 3000 pièces d'or pour cette excellente pièce. La milice était juste derrière lui donc il devait jouer le rôle jusqu'au bout. Il s'approcha donc de l'enfant pour lui examiner les dents et tout le corps. Il priait silencieusement pour qu'elle ne résiste pas, il n'aurait pas la force de l'obliger. La petite se laissa docilement faire, comme si malgré ses trois ans elle comprenait ce qui ce passait. - 1500 pièces d'or, il faudra encore des années pour quelle puisse servir. Il s' écoeurait lui-même en disant cela. - 1500 une telle pièce ? mais vous êtes fou ? - 2300, pas une de plus. La milice venait de tourner dans une des allées de place, Tarlag voulait en finir au plus vite. - Accordé. |
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J'adooooore que dire de plus? Tu as un style vraiment sympa et comme je te l'ai déjà dit, il me semble, je trouve bien égoïste de ta part que tu nous en fasses si peu profiter ![]() Bon allez ! moi je veux la suite !! |
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Encore d'accord avec Lya ! ![]() |
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hrp/ c'est trop je vais rougir ^^
L'homme sauvage tapotait distraitement de ses doigts le ventre de Ly-ön. L'entré de Ly-ön dans sa vie fut un chamboulement. Finit la petite chambre au dessus d'une auberge et la paye entièrement dépensée en fête, Tarlag avait acheté un bout de terre à l'est de Quatar et s'y était installé. Finit l'insouciance, il avait maintenant une bouche à nourrir. Il se souvenait parfaitement de la première soirée. Il avait passé l'après midi à essayer de faire parler la petite mais seul son visage fermé répondait aux tentatives de Tarlag. Et il avait passé la soirée à boire en se demandant ce qui avait bien put le prendre pour adopter comme ça une enfant. Les jours passaient il arriva enfin à s'organiser, entre ses occupations et le temps consacré à l'elfe. Il n'avait pas voulu lui donner de nom car elle devait en avoir un. Mais vu qu'elle refusait obstinément de parler ils faisaient sans. Même lors de ses seize ans, alors que Tarlag lui avait donné le papier qui disait qu'elle était libre, elle n'avait pas réagie. Il lui avait dit que la porte serait toujours ouverte, que se soit pour sortir ou pour rentrer. Elle n'avait même pas tentée de partir. Vingt trois ans, c'est le temps qu'il aura fallu à Ly-ön pour prononcer son premier mot. Un souvenir marquant, en rentrant dans sa chambre Tarlag s'était pris les pieds dans le tapis et était tombé de tout son long. Son seul reflex avait été d'éclater de rire. Très rapidement il s'était rendu compte qu'un deuxième rire lui répondait et il avait vu Ly-ön dans le coin de la chambre rire aux éclats. Elle avait gardé le silence encore quelques heures puis était venu voir Tarlag pour lui dire un seul mot, son nom : Ly-ön. Tarlag avait sauté sur la brèche et ils avaient passés les trois jours suivant à parler. Trois magnifiques jours où le monde se limita à eux deux. Trois jours qui furent la base de leur amitié et de leur complicité. Par contre, pour la plus grande tristesse de l'homme sauvage elle avait toujours refusée de l'appeler Tarlag et continuait, encore aujourd'hui, à l'appeler maître. Mot que Tarlag c'était mis à détester dès qu'il sortait de la bouche de Ly-ön, mot immonde, un mur levé entre eux deux. Il avait fait tout ce qu'il avait pu pour cette fille, il l'avait protégé des rues de Quatar. Mais il comprenait, comment pourrait-il oser demander un merci alors qu'elle vivait avec ceux qui soutenaient ceux qui avaient tués ses parents, sa famille, son clan... De toutes façons il ne voulait pas de merci, son sourire lui suffisait largement... Ly-ön glissa ses doigts entre ceux de Tarlag. - Tarlag... ce ne fut qu'un soupir, une pensée peut-être, ou bien un rêve qui devenait réalité. L'homme sauvage vota pour le rêve, ne s'attendant pas à un aussi beau cadeau. Il sourit, il se rappelait la première fois où Ly-ön avait goûtée à l'alcool. Elle avait passée une bonne partie de la nuit assise devant la porte, dans le froid d'une nuit de l'engourdissement, à grelotter malgré les couvertures que Tarlag lui maintenait sur le dos. Il revivait le moment où il avait du la retenir pendant qu'elle lui repeignait les chaussures. Il avait eu du mal à l'emmener jusqu'à son lit, mais il avait réussi. Elle s'était même endormie en lui tenant la main et il av... Etait-ce vraiment un rêve ? Ly-ön le regardait droit dans les yeux, son regard gris violet lui rappela la première fois qu'ils s'étaient croisés, il retrouvait l'étincelle. Celle-là même qui l'avait fait retourner dans l'allée centrale plutôt que de partir de l'autre coté. Il n'avait pas rêvé. Félicité est un mot trop faible pour décrire le sentiment qui envahit le vieil homme sauvage. Il serra l'elfe dans ses bras. Un souvenir lui revint, les paroles d'une autre personne chère à son cœur. "Tu l'as élevée comme ta fille?" Il y a quelques lunes il avait peut être douté mais à cet instant, dans les bras de Ly-ön, il n'y avait aucun doute possible. Il venait de perdre sa servante, mais il y gagnait une fille... |
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Bon eh bien c'est vraiment bon tout ça!! On remarque que c'est toujours aussi prenant!! ![]() L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence.. Profitons-en et brûlons nos ennemis avec! |
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HRP/magnifique et la Ly-ön qui t'as inspirée n'est pas trés contente mais tu t'en doute non? HRP/
PS:Bonne année |
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hrp/ merci et arrete de dire n'importe quoi elle m'a dit elle même qu'elle adorait ^^ |