Fable I : Du haut de la butte




Maître Polonëll sur une butte perché
Regardait l'armée elfe avancer
Son frère Nippa par la guerre alléchée
Cavalait bien loin devant le guerrier
"Hé mes amis géant, vos jambes sont immenses
Et que dire de vos bras
Mais si votre courage se rapporte à votre puissance
Vous êtes la plus faible des races d'Olympia »
A ces mots les géants furent vexés
Mais sous une pluie de sort ne purent riposter
Ou bien peut-être n'avaient ils pas entendu
La voix d'un mage étant si peu soutenue !
Voyant son frère si vif, Polonëll s'inquiétait
Etait ce le mariage qui lui donnait des ailes
Ou la saveur de la victoire qui le possédait ?
Bientôt non loin de là, une silhouette apparut
Dame Sylia arrivait, « enfin » devrait on dire
Un retard expliqué d'une grenade malvenue,
Mais qui sans sa vitesse aurait été bien pire!
Un esprit de revanche ayant germé en elle
Elle avait repoussé devant elle une armée
La peur des géants en ce jour était telle
Qu'ils refluaient en masse, vers leur ville, hébétés.
Apprenez chers amis que les elfes remportent
Toutes le guerres qu'ils mènent
Sylia est parmi nous, craignez son chatiment
Nippa est amoureux, craignez son bouillonement

Fable de propagande durant la guerre Elfo / Géants

Je crois que je vais finir par aimer les fables...

Fable II: Sylia et le Celibat



Dans un pays plein d'elfe, Dame Sylia restait seule
Allez comprendre ce choix qu'était le célibat.
On la voyait errer à l'ombre des tilleuls
Regardant les passants, cherchant on ne sait quoi.
« Bonjour chère consule » lui disait le premier
Il passait son chemin, heureux de l'avoir vu
Puis après quelques mètres on l'entendait crier
« Au voleur, c'est terrible, ma bourse a disparu »
Le second plus méfiant s'approchait doucement
La jeune elfe souriait, le passant répondait
Il saluait enfin, puis avançait gaiement
Soulagé sans le voir d'une menue monnaie
Ce phénomène connu expliquerait peut être
Que nul individu n'ose vraiment l'approcher
A moins d'avoir en vue l'intégral de son être
Ce qui pour un calin n'est pas des plus aisé.
Mais peut-être aspire t'elle à de doux sentiments
Cherchant dans sa belle ville et espérant trouver
Jeune elfe attentionné, sympathique et charmant
Mais on peut avouer que la difficulté
Vient du fait qu'elle a mis, on ne peut en douter
Ces cousins Hal'Uechïr comme talent référent !


Fable ecrite par Polo à sa cousine, un beau jour de printemps, alors qu'il avait vainement tenter de la marier à ... ( SUSPENS ! )

Je crois que je vais finir par aimer les fables..

Hein ? Non j'ai pas copié le commentaire de Nippalur ! Et pis je vole pas non plus ! Ca se saurait sinon...

Fable III : Lettre à Salminar



J'ai ouïe dire il y a peu que de très vieux amis
Se languissant de nous et voulant nous revoir
Avait organisé, avec l'aide de Salmi
Une marche placée sous le sceau de l'espoir.
Dans son esprit social la belle impératrice
Avait donné une chance aux Quatarites voisins
Les tuant habituellemnt , les punissant d'leur vices
Près d'eux elle s'est battu, pour tuer du Na'hellien.
Cette première expérience, soldée par une défaite
La politique d'alliance fut remise en cause
Les Humains peu nombreux n'étaient pas à la fête
Les Géants, abattus, étaient plutôt moroses...
Nous les comprenons bien, voyez le traumatisme
Vaincus une première fois et fessés une seconde !
Je plongerai pour eux dans un profond mutisme
Pour ne pas réouvrir cette plaie sans doute profonde.
Je m'adresserai donc à ma Reine préférée
Qui par une belle soirée m'avait fait rejoindre
Par la voie des Enfers ma très belle cité.
En ce jour les rumeurs que j'entends poindre
Annonce votre retour avec grande insistance
Vous avez assemblé dans la plaine une armée.
Pensez aux Ordéniens, ils aiment ces réjouissances
Si vous les oubliez ils pourraient vous manquer...
Que dire de ces chers Nains qui vous servent à outrance
Bloquant en leur cité nos uniques alliés
Quel talent je dois dire d'avoir fait oublier
Les tourments infligés à vos nouveaux guerriers
Par vos troupes, par vos sbires, durant toutes ces années.
Je remarque et admire vos merveilleux talents
Je m'incline devant votre immense charisme
Et demain, quand je verrai sous vos bannières marchant
Vos multiples recrues fondant tel un séisme
Je tiendrai droit debout, me battrai fièrement
Et j'aurais en mon cœur une pensée sincère
Pour ma liberté, pour mon opposition
Pour tous les Elfes présent à qui vous faites la guerre
Pour les Hommes Sauvages... et ensemble nous vaincrons !


Euuuuuuh, que dire de plus

Alors celle-là... celle-là... Super bien foutue, et surtout tout à fait vraie !

Fait une grimace à Salminar, aux géants et à tous les autres missants peuples concernés.

Arrête tu vas finir plus poête que guerrier...quoi que, n'est ce pas une plus belle mort que de mourir en poésie?
Il faudra demander aux terres d'olympia qui verront couler ce sang ennemi...

j'adore, et puis ça se lit tellement bien et ça parle d'un sujet tellement vrai.

Fable IV : La coccinelle et le puceron




Un puceron vert sur sa branche oeuvrait
Avec calme et tranquillité il se nourrissait
Non loin de là une jeune coccinelle
Se promenant toute seule, fort avide et cruelle
Observait sadiquement sa proie inoffensive
Espérant se nourrir de cette potentiel prise
L'insecte indifférent ne vit pas le danger
La fourbe bondit sur lui sans aucune pitié
Elle enserra sa gorge, déversa ses entrailles
Et le coeur léger se mit à faire ripaille.

Heureuse de son festin elle s'envola soudain
Sa route dériva vers un étang voisin
Elle continua sûr d'elle, confiante en son destin
L'air béat elle songeait qu'elle ne risquait rien
C'est là qu'elle fit erreur, une grenouille observait
Voyant l'insecte ailé, repas qu'elle attendait
Elle étendit sa langue et la happa soudain
La faisant disparaître dans ses intestins
La coccinelle périt, on ne la revit plus
Son souvenir là bas a jamais fut perdu.

Apprenez chers amis que lorsqu'on broie du vert
Celui-ci le remarque, et jamais ne l'oublie
Et quand il prend revanche, chaque fois l'ennemi perd !
A ceci j'ajout'rai tenez le vous pour dit !



Et j'avais oublié... Merci à mon cher Vassili, instigateur de cette fable...

Mouahaha quelle fin ! Quelle chute !
Encore, encore ! L'est encore mieux que les autres celle-là.

Très bone fable, je me souviendrai de sa maxime !

Merci pour la dédicace, mais tout l'honneur revient au fabuliste qui sais si bien manier les mots !