Par Noir le 22/12/2006 à 21:46 Histoire de Noir.
De sombres évènements avaient appellés à eux de funestes personnes.
La mort d'une peuplade millénaire devait en effet attirer certains curieux,
énergumènes des plus obscurs, ceux-là même dont la soif de maléfices n'est pas étanchable,
ceux, rares, qui savent faire la différence entre le mal et la simple coïncidence, ou le fruit du hasard.
Ceux qui veulent découvrir qui pourrait assassiner un peuple et en être fier au point de signer son oeuvre. Ceux qui recherchent cette créature, quel qu'elle soit, afin de l'abattre.
Ceux qui veulent la tuer, non pas pour rendre justice, mais pour élargir le champ de leurs victoires, pour promouvoir leur gloire, pour étendre leur influence, marquer leur territoire. Par fierté, orgueil et intérêt.
Il existe beaucoup de ces personnes, les plus vicieuses sans doutes étant les chasseurs de prime.
Cachés derrière leurs faux airs d'hommes de mains dévoués, ce sont des hommes et des femmes sans pitié, traquant la moindre proie comme un gibier rare et précieux. A leurs yeux, ce n'est pas un être vivant qui court devant eux, ce n'est qu'une bourse d'or, avec des jambes, et la peur qui la dévore de l'intérieur, la rongeant de plus en plus, tandis qu'eux se rapprochent inlassablement et referment autour d'elle un piège mortel.
Mais quelle cruauté pourrait-on voir à celà ?
N'est-il pas normal que les criminels soient punis pour leurs actes ?
A cette question il peut y avoir plusieurs affirmations. Il est un fait certain que pour obtenir le pardon l'on doit se repentir, toutefois, certains doux rêveurs aiment à penser qu'une solution plus réfléchie ferait bien mieux office, que l'éxécution sommaire, d'office.
Oui, il existe moult sanctions envisageables, mais la peine de mort est quelque chose de courant, ce n'est que par plaisir. Chaque être vivant est en soi un animal, et ne peut s'empêcher de faire rejaillir sa bestialité, même par des sentiers détournés.
Notre histoire commence sur les traces d'un, ou plutôt d'une tueuse, lesquelles sont pistées par une de ces troupes de chasseurs de primes. La criminelle est plutôt charmante, du haut de ses cent quatre-vingts trois centimètres, elle foule avec rapidité le sol chaotique de la forêt de Quatar.
Au rythme de ses pas, ses cheveux noirs ondulent dans le vent.
Elle halète. Voilà déjà un bon quart d'heure qu'elle court à pleine vitesse, et elle sent toujours la présence, non loin, des hommes qui la poursuive.
L'effort fait perler des gouttes de sueur, au sommet de son front. Celles-ci glissent lentement sur sa peau de nâcre, douce et voluptueuse, avant d'aller disparaître dans les tourbillons tumultueux de vent qui s'écrasent sur son visage et qu'elle laisse derrière à chaque enjambée. Entre ses lèvres rouges et charnues, finement entrouvertes, elle laisse échapper son souffle régulièrement.
Veinement, elle tente tout ce qui est en son pouvoir pour économiser ses forces et échapper à ses poursuivants.
Elle essaye à nouveau d'alonger la distance qui les sépare, c'est alors qu'une vive douleur la prends, sans crier gare. Tandis qu'elle s'effondre à terre, ne sachant supporter la douleur plus longtemps, elle serre fortement son ventre entre ses bras.
Celui-ci à beaucoup grossis depuis neuf mois, et ce, sans arrêt. Elle en était heureuse au début, puis, lorsque les chasseurs de primes ont rattrappé son mari et l'ont tué, elle doutait de l'avenir de l'enfant.
A présent que c'était-elle qui allait être prise, elle regrettait.
Elle regrettait sa vie de débauche, baignée de violence, de sang, de sexe et de drogues.
Si elle n'avait eu à penser qu'à elle, cette vie l'eut satisfaite. Mais à présent qu'elle avait un enfant qui allait naître, sa perception des choses avait changé.
Qu'allait-il devenir, allait il vivre ?
Les douleurs reprirent bien plus fort cette fois.
Lentement, elle se traîna contre un arbre, inspirant, expirant, et poussant à la fois...
Le bébé sortait, à présent, et elle ne pu retenir un hurlement de douleur.
Elle ne le voyait pas, il était caché sous sa courte jupe, mais elle sourit à la perspective de ce qu'il pu être et continua à pousser.
Tsssssssssssssssssssssssssssssschk !
La tueuse eut un soubresaut, ses yeux se révulsèrent tandis que, hoquetant, elle propulsait du sang par la gorge. Une flèche, tirée de main de maître, venait de lui transpercer la carotide.
Elle ne mit que quelques instants de triste agonie à périr...
Ses poursuivants arrivèrent au pas de course, et observèrent leur besogne avec satisfaction, l'un, toutefois, avait l'air mécontent.
- Sären : Et voilà, encore une encoche pour Dären ! Je vous le dis, les arcs c'est de la triche ! on a même pas le temps d'arriver au combat, nous autres, qu'il a déjà tué toutes les victimes !
- Dären : Et oui, petit frère, que veux-tu, je suis le meilleur ! Mais ... Si tu préfères je peux prendre mon arbalète pour le prochain !
- Sären : C'est ça oui ! Comme ça on aura même plus besoin d'y aller avec toi, c'est ça?
- Dären : Mais si, il faut bien qu'il y ait un minimum de compétition, hahaha.
- Horkil : Dären, arrête de te vanter à tout va comme ça. Sären, regarde, ton frère les a pas tous eu, t'as encore une chance de rattrapper le coup ! Cette truie a mis un bâtard au monde !
- Sären : Ha le mioche ! Si il est pas déjà crevé avec tout le sang qu'il a perdu...
- Dären : Crétin, les bébés naissent comme ça ! En plus avec sa mère qui lui vomit son rouge dessus, ça peut rien arranger.
- Sären : J't'en pause des questions moi !?
- Horkil : C'est bon, arrêtez vous cinq minutes tous les deux. Sären, va récupèrer le gamin.
- Sären : Pourquoi c'est toujours moi qui ...
- Horkil : Rah ! Discute pas Sären !
- Sären : Alors ... ce mioche ... puah quelle horreur, il est tout gluant.
- Dären : Le tiens pas la tête en bas comme ça ! Tu vas le crever !
- Horkil : Raconte pas de bêtises Dären. Sären, fais le crier.
- Sären : Quoi ? Tu veux que j'le tappe ? Mais j'vais le réduire en poussière si j'fais ça !
- Horkil : Bah maîtrise ta force grand nigaud ! Frappe le doucement.
- Sären : Frapper doucement ... il en a de bonnes lui ... Bah tiens ! Voilà, il hurle maintenant le pourceau ! Bravo Horkil !
- Horkil : C'est voulu, foutre dieu ! Raah, qui m'as collé un con pareil !
- Sären : Hé ho ! C'est bon ! Calme toi ! J'en fais quoi du mioche moi, maintenant ?
- Horkil : Choppe la tenue de sa mère et frotte le avec pour enlever le sang, après roule le dans une de tes couvertures.
- Sären : Mais elle va empester après, ma couverture !
- Horkil : T'auras qu'à la lui donner.
- Sären : Comment ça, la lui donner ?
- Horkil : A partir de maintenant, ce p'tit est des nôtres ! Alors prends en bien soin. Et interdiction, à l'avenir, d'évoquer sa naissance ou ses parents. nous sommes ses parents à partir d'aujourd'hui, c'est bien compris ? Ha ... et, Dären, prends les affaires de la mère, sa pourra lui servir quand il grandira. Elle avait pas du matos de merde la cochonne. Bon allez les gars, on y va, on a pas que ça a foutre !
- Dären : Ho ho, j'aimerais pas être le paysan qui va la retrouver en pleine décomposition dans quelques jours !
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Suite à suivre.
De sombres évènements avaient appellés à eux de funestes personnes.
La mort d'une peuplade millénaire devait en effet attirer certains curieux,
énergumènes des plus obscurs, ceux-là même dont la soif de maléfices n'est pas étanchable,
ceux, rares, qui savent faire la différence entre le mal et la simple coïncidence, ou le fruit du hasard.
Ceux qui veulent découvrir qui pourrait assassiner un peuple et en être fier au point de signer son oeuvre. Ceux qui recherchent cette créature, quel qu'elle soit, afin de l'abattre.
Ceux qui veulent la tuer, non pas pour rendre justice, mais pour élargir le champ de leurs victoires, pour promouvoir leur gloire, pour étendre leur influence, marquer leur territoire. Par fierté, orgueil et intérêt.
Il existe beaucoup de ces personnes, les plus vicieuses sans doutes étant les chasseurs de prime.
Cachés derrière leurs faux airs d'hommes de mains dévoués, ce sont des hommes et des femmes sans pitié, traquant la moindre proie comme un gibier rare et précieux. A leurs yeux, ce n'est pas un être vivant qui court devant eux, ce n'est qu'une bourse d'or, avec des jambes, et la peur qui la dévore de l'intérieur, la rongeant de plus en plus, tandis qu'eux se rapprochent inlassablement et referment autour d'elle un piège mortel.
Mais quelle cruauté pourrait-on voir à celà ?
N'est-il pas normal que les criminels soient punis pour leurs actes ?
A cette question il peut y avoir plusieurs affirmations. Il est un fait certain que pour obtenir le pardon l'on doit se repentir, toutefois, certains doux rêveurs aiment à penser qu'une solution plus réfléchie ferait bien mieux office, que l'éxécution sommaire, d'office.
Oui, il existe moult sanctions envisageables, mais la peine de mort est quelque chose de courant, ce n'est que par plaisir. Chaque être vivant est en soi un animal, et ne peut s'empêcher de faire rejaillir sa bestialité, même par des sentiers détournés.
Notre histoire commence sur les traces d'un, ou plutôt d'une tueuse, lesquelles sont pistées par une de ces troupes de chasseurs de primes. La criminelle est plutôt charmante, du haut de ses cent quatre-vingts trois centimètres, elle foule avec rapidité le sol chaotique de la forêt de Quatar.
Au rythme de ses pas, ses cheveux noirs ondulent dans le vent.
Elle halète. Voilà déjà un bon quart d'heure qu'elle court à pleine vitesse, et elle sent toujours la présence, non loin, des hommes qui la poursuive.
L'effort fait perler des gouttes de sueur, au sommet de son front. Celles-ci glissent lentement sur sa peau de nâcre, douce et voluptueuse, avant d'aller disparaître dans les tourbillons tumultueux de vent qui s'écrasent sur son visage et qu'elle laisse derrière à chaque enjambée. Entre ses lèvres rouges et charnues, finement entrouvertes, elle laisse échapper son souffle régulièrement.
Veinement, elle tente tout ce qui est en son pouvoir pour économiser ses forces et échapper à ses poursuivants.
Elle essaye à nouveau d'alonger la distance qui les sépare, c'est alors qu'une vive douleur la prends, sans crier gare. Tandis qu'elle s'effondre à terre, ne sachant supporter la douleur plus longtemps, elle serre fortement son ventre entre ses bras.
Celui-ci à beaucoup grossis depuis neuf mois, et ce, sans arrêt. Elle en était heureuse au début, puis, lorsque les chasseurs de primes ont rattrappé son mari et l'ont tué, elle doutait de l'avenir de l'enfant.
A présent que c'était-elle qui allait être prise, elle regrettait.
Elle regrettait sa vie de débauche, baignée de violence, de sang, de sexe et de drogues.
Si elle n'avait eu à penser qu'à elle, cette vie l'eut satisfaite. Mais à présent qu'elle avait un enfant qui allait naître, sa perception des choses avait changé.
Qu'allait-il devenir, allait il vivre ?
Les douleurs reprirent bien plus fort cette fois.
Lentement, elle se traîna contre un arbre, inspirant, expirant, et poussant à la fois...
Le bébé sortait, à présent, et elle ne pu retenir un hurlement de douleur.
Elle ne le voyait pas, il était caché sous sa courte jupe, mais elle sourit à la perspective de ce qu'il pu être et continua à pousser.
Tsssssssssssssssssssssssssssssschk !
La tueuse eut un soubresaut, ses yeux se révulsèrent tandis que, hoquetant, elle propulsait du sang par la gorge. Une flèche, tirée de main de maître, venait de lui transpercer la carotide.
Elle ne mit que quelques instants de triste agonie à périr...
Ses poursuivants arrivèrent au pas de course, et observèrent leur besogne avec satisfaction, l'un, toutefois, avait l'air mécontent.
- Sären : Et voilà, encore une encoche pour Dären ! Je vous le dis, les arcs c'est de la triche ! on a même pas le temps d'arriver au combat, nous autres, qu'il a déjà tué toutes les victimes !
- Dären : Et oui, petit frère, que veux-tu, je suis le meilleur ! Mais ... Si tu préfères je peux prendre mon arbalète pour le prochain !
- Sären : C'est ça oui ! Comme ça on aura même plus besoin d'y aller avec toi, c'est ça?
- Dären : Mais si, il faut bien qu'il y ait un minimum de compétition, hahaha.
- Horkil : Dären, arrête de te vanter à tout va comme ça. Sären, regarde, ton frère les a pas tous eu, t'as encore une chance de rattrapper le coup ! Cette truie a mis un bâtard au monde !
- Sären : Ha le mioche ! Si il est pas déjà crevé avec tout le sang qu'il a perdu...
- Dären : Crétin, les bébés naissent comme ça ! En plus avec sa mère qui lui vomit son rouge dessus, ça peut rien arranger.
- Sären : J't'en pause des questions moi !?
- Horkil : C'est bon, arrêtez vous cinq minutes tous les deux. Sären, va récupèrer le gamin.
- Sären : Pourquoi c'est toujours moi qui ...
- Horkil : Rah ! Discute pas Sären !
- Sären : Alors ... ce mioche ... puah quelle horreur, il est tout gluant.
- Dären : Le tiens pas la tête en bas comme ça ! Tu vas le crever !
- Horkil : Raconte pas de bêtises Dären. Sären, fais le crier.
- Sären : Quoi ? Tu veux que j'le tappe ? Mais j'vais le réduire en poussière si j'fais ça !
- Horkil : Bah maîtrise ta force grand nigaud ! Frappe le doucement.
- Sären : Frapper doucement ... il en a de bonnes lui ... Bah tiens ! Voilà, il hurle maintenant le pourceau ! Bravo Horkil !
- Horkil : C'est voulu, foutre dieu ! Raah, qui m'as collé un con pareil !
- Sären : Hé ho ! C'est bon ! Calme toi ! J'en fais quoi du mioche moi, maintenant ?
- Horkil : Choppe la tenue de sa mère et frotte le avec pour enlever le sang, après roule le dans une de tes couvertures.
- Sären : Mais elle va empester après, ma couverture !
- Horkil : T'auras qu'à la lui donner.
- Sären : Comment ça, la lui donner ?
- Horkil : A partir de maintenant, ce p'tit est des nôtres ! Alors prends en bien soin. Et interdiction, à l'avenir, d'évoquer sa naissance ou ses parents. nous sommes ses parents à partir d'aujourd'hui, c'est bien compris ? Ha ... et, Dären, prends les affaires de la mère, sa pourra lui servir quand il grandira. Elle avait pas du matos de merde la cochonne. Bon allez les gars, on y va, on a pas que ça a foutre !
- Dären : Ho ho, j'aimerais pas être le paysan qui va la retrouver en pleine décomposition dans quelques jours !
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Suite à suivre.
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