Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Histoire de la famille Hal'Uechïr...
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Histoire de la famille Hal'Uechïr...
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Dernière réponse le 14/01/2007 à 00:06

elfe Par Polonëll Hal'Uechïr  le 14/01/2007 à 00:06

I. Une rencontre, la naissance d'une histoire...()




Le soleil se leva sur Na’helli, faisant scintiller les gouttes de rosées qui s’étaient déposées sur les verts feuillages de la cité. La brise berçait les arbres et jouait une douce mélodie dans leur ramures élancées. Quelques passants déambulaient dans le froid de ce matin d’hiver, emmitouflés dans de chauds manteaux. Leur pas régulier cassait le silence des ruelles. Le vagissement d’un nouveau né vînt soudain troubler le calme qui régnait dans les grandes demeures du centre de la capitale. Une flamme apaisante illuminait le corps du nourrisson, bercé tendrement par sa mère. Fithrandil Hal’Uechïr regardait sa femme avec douceur tout en tenant dans ces bras deux tout jeunes enfants. A la vue de cette si belle elfe étendue sur son lit, qu’il aimait de tout son cœur, il ne put empêcher le souvenir de leur rencontre de ressurgir…

C’était un elfe noble, de taille moyenne, ce qui est rare pour les habitants de la forêt des Cendres, mais de longs cheveux blonds aux reflets d’or et des yeux légèrement bridés d’un bleu océan masquaient cette anomalie. Il avait beaucoup combattu pour sa ville, accumulant les actes de bravoures et son sang avait souvent épanché la soif des terres car les armes de ses ennemis n’avaient pas laissé son corps intact. Il s’était toujours relevé de ses blessures avec un amour plus profond pour sa cité et un courage accru par la souffrance. Ses parents ne pouvaient qu’être fiers de lui, car il avait été jusque là exemplaire. Lorsqu’il ne défendait pas sa cité, il arpentait la bibliothèque afin d’accroître sa culture, et son désir de connaissance ne semblait pas pouvoir être épanché.

Mais c’est dans un des rares moments de loisir qu’il s’accordait qu’il rencontra l’âme sœur. Quelques un de ses camarades et lui même avaient décidé de se rendre dans une taverne pour se distraire après une dure journée de travail. Fithrandil avait commandé son verre d’hydromel mensuel et parcourait la salle du regard, écoutant d’une oreille distraite les plaisanteries de ses camarades sur les nains. Ses yeux distinguèrent bientôt une convergence des regards des elfes présents dans la pièce vers un point précis. Ils semblaient avoir trouvé quelque chose de plus beau que leur verre à regarder. C’est alors qu’il l’aperçut. Elle discutait paisiblement avec une amie, ne semblant pas prêter attention à ceux qui la dévisageaient.

Mais, alors que Fithrandil se préparait à se plonger dans une longue contemplation, un individu au teint blafard, ne connaissant sans doute pas le sens du mot honneur, s’approcha de la jeune elfe et lui fit des remarques des plus impertinentes. La lourde épée qui pendait à son côté dissuadait les autres elfes présents d’intervenir. Mais alors que le bras du goujat allait entourer les épaules de sa victime du jour, il fut violemment saisit par la gorge, tant et si bien que sa tête vînt bientôt heurter le comptoir. Fithrandil n’avait supporté cet abus et avait décidé de rétablir un certain équilibre des forces. Après avoir été soulagé du poids de son épée, le fourbe quitta la pièce rapidement, estimant qu’il avait bien assez subi pour aujourd’hui. La jeune elfe fut des plus reconnaissante, il y put ainsi admirer un jolie visage entourée d’une longue chevelure brune dont le charme fut immédiatement rehaussé par un sourire discret. Elle se présenta comme étant Celil-Gwawien, fille de Tinlidur. C’est ainsi qu’ils se rencontrèrent : ils décidèrent de se revoir et nous pouvons aisément deviner la suite, car on sait ce qui arrive lorsque deux être s’attirent mutuellement et que rien ne fait obstacle à leur amour !

Ils se marièrent bientôt ; très jeunes, mais ils étaient désireux de fonder une famille, un foyer… Ce n’est malgré tout que fort longtemps après qu’ils eurent leur premier enfant, Polonëll. Mais celui-ci fut à la base d’une natalité accrue chez les Hal’Uéchïr, car dans les deux années naquirent coup sur coup Haldamir puis, pour finir, le dernier, Nippalür !



[Sentinelle]
Elfe Noble