Legends of Olympia : La Litanie du Passé - Délit mineur et méthodes musclées
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Délit mineur et méthodes musclées
Topic visité 288 fois
Dernière réponse le 28/01/2007 à 18:03

nain Par Beregroth  le 24/01/2007 à 14:16

I ) Le voleur


Tout juste sorti de la banque, la bourse pleine à craquer, le Garde de Pierre se mélangea à la foule. Ses finances ne s’était jamais aussi bien portées et il était temps pour lui d’acheter des équipements digne de ce nom. La distance séparant la banque de la forge n’était pas très longue mais la foule très compacte empêchait de se déplacer rapidement. Cette surpopulation de nains dans les rues de Kazad était sans doute dut à l’arrivée massive des nouvelles marchandises qui recouvraient maintenant la quasi totalité des étalages de la ville.
Le Garde de Pierre avançait lentement mais n’avait aucun mal à se frayer un chemin, sa carrure en impressionnait plus d’un autour de lui et les badauds préféraient s’écarter à son passage.
Soudain, il sentit quelque chose le frôler. D’un mouvement de tête il aperçut une silhouette encapuchonnées se déplaçant rapidement en se frayant un passage par la force.
En un instant il comprit, il mis sa main sur sa bourse, ou plutôt à l’endroit où se trouvait sa bourse. Ses craintes étaient fondées, son argent venait de disparaître.
Il grommela quelques mots, incompréhensibles pour toutes autres personnes :

-Satané voleur...

La silhouette se trouvait déjà à une dizaine de mètres de lui et sans perdre un instant il se mit à sa poursuite, bousculant les passants qui protestaient à chaque coup d’épaule du Garde. Tout en s’excusant, il continua son chemin à travers la foule. Arrivé à hauteur du voleur, il lui attrapa le bras. Celui ci se retourna et découvrit avec stupeur le visage énervé de sa victime. Beregroth ne distingua pas clairement le visage du malandrin mais en attrapant son bras, il avait soulevé la manche du voleur et il aperçut l’énorme entaille qui lui parcourait la main gauche
Grâce à un habile tour de passe-passe le voleur réussi à se dégagé de l’emprise du Garde qui ne tenait plus dans sa main que les haillons du fuyard.
Le voleur se mit à courir, bousculant violemment les passants. Certains même se retrouvaient au sol. Le Garde de Pierre se mit à sa poursuite, le sillon tracé par le voleur lui permettant de courir sans être gêné par la foule.
En se retournant le larron put apercevoir que sa victime était à ses trousses et ne semblait pas vouloir le laisser partir avec son argent aussi facilement, alors il quitta la rue principale de Kazad a Gorog pour se diriger dans une étroite ruelle délaissée par la foule.
Une longue poursuite s’ensuivit, passant de ruelle en ruelle, les deux protagonistes venaient d’échouer dans les quartiers peu recommandables de la ville.

Le fuyard connaissait apparemment bien le quartier, Beregroth avait le plus grand mal à le suivre et les nains présents dans les rues semblaient amusés par ce spectacle. Chaque ruelle, chaque tournant, rien n’était laissé au hasard pour essayer de semer le Garde de Pierre .
Le voleur tourna à l’angle d’une rue, Beregroth le talonnait ,et tout à coup un morceau de bois vint s’abattre sur son visage. Puis, plus rien…

Lorsqu’il reprit conscience, Beregroth était allongé dans la rue, heureusement pour lui il ne portait pas sur lui d’objet de valeur ayant été susceptible d’intéresser le ou les voleurs. Le bout de bois qui l’avait frappé ne provenait pas du voleur mais bien de quelqu’un d’autre. Un complice ? Qui sait…Il n’en était plus très sur.
Il n’avait pas totalement repris ces esprits et rester dans cet endroit dans cet état n’était sans doute et sûrement pas la meilleure chose à faire. Il quitta donc cet endroit peu chaleureux sous les regards moqueurs de quelques individus douteux. Néanmoins, la direction qu’il prenait n’était pas celle de sa demeure, non, il se rendait au siège de la Garde de Pierre.

Sa marche venait de le mener jusqu’à un imposant de pierre, on pouvait admirer la qualité de la maçonnerie naine, les moindres détails de l’édifice avaient été étudiés, travaillés puis affinés de tel sorte que le siège de la Garde passait pour un des bâtiments les plus beaux de Kazad. Seulement aujourd’hui, Beregroth n’avait pas le temps d’admirer la finition de la façade du siège. Enervé et préoccupé, il ouvrit la lourde porte de bois et se dirigea rapidement en direction de la taverne. La taverne du siège de la Garde est réputé dans tout Kazad pour être celle dans laquelle on sert les meilleures bières naines, et bien sur, la seule et unique où l’on peut s’essayer à boire la célèbre « terreur des elfes », la boisson alcoolisée la plus forte de la région.
Arrivée dans la taverne il put constaté que tous les habitués étaient là. Il salua brièvement tout le monde d’un petit signe de tête puis se dirigea vers une table où deux nains discutaient.

-Gordrix, Attilla, j’ai besoin de vous !

S’ensuivit une longue explication de la situation et de l’opération qui allait s’en suivre.

-Et, ce soir…laissez vos tenues de Garde chez vous. Cette opération n’est…pas des plus officielle…



Oeil pour oeil, dent pour dent.

elfe Par Sylia Leïthael  le 24/01/2007 à 14:31

Héhé, vivement la suite. J'ai toujours adoré les opérations "pas des plus officielles"
Et pis voler, c'est mal



elfe Par Polonëll Hal'Uechïr  le 24/01/2007 à 17:37

Faut tous les pendre les voleurs...
*se cache en appercevant Sylia qui le regarde d'un air mauvais*



[Sentinelle]
Elfe Noble

nain Par Beregroth  le 24/01/2007 à 20:41

Bah vous allez voir comment on s'occupe des voleurs chez les nains...



Oeil pour oeil, dent pour dent.

nain Par Kardrim Gromthi Tête d'Acier  le 24/01/2007 à 23:00

A la tour c'est chouette



Kardrim Gromthi Tête d'Acier.
Gardien des Anciens.
Marteau des nains.

nain Par Beregroth  le 25/01/2007 à 19:36

II ) L’expédition punitive


Tard dans la nuit, trois silhouettes se réunir devant ce même bâtiment, les capuches qu’elles portaient sur la tête ne laissaient pas transparaître leurs visages. Apres quelques mots d’échangés, elles se mirent en route, se déplaçant silencieusement mais d’une extrême rapidité dans les rues de la ville.

Celui qui semblait être le chef avait pris la tête de la marche et menait le groupe en direction des quartiers pauvres. Arrivé un tournant il fit signe au deux autres de s’arrêter.

-C’est ici !

C’était dans cette même rue, que quelqu’un s’était fait assommer un peu plus tôt dans la journée. La rue était plongé dans le noir, seul quelques misérables lanternes étaient accrochées de-ci de-là mais leurs faibles lumières n’éclairaient pas à plus de quelques mètres.
De temps à autre on pouvait apercevoir des ombres passant furtivement à proximité de la lampe puis disparaissant dans l’obscurité de la rue.
Après quelques consignes données par le plus grand des trois, ils pénétrèrent dans la ruelle et, en prenant bien soin de ne pas se montrer à la lumière, ils avancèrent lentement sur l’allée de pavé. Assez proches les uns des autres, ils avançaient tout en regardant à droite et à gauche dans l’espoir d’apercevoir quelqu’un ou quelque chose de suspect.

Apres une vingtaine de mètre dans la rue, ils s’arrêtèrent net.
Deux ombres étaient en train de se disputer au coin d’une bâtisse faiblement éclairée. La discussion qui se déroulait ici semblait être des plus importante et les deux interlocuteurs paraissaient en avoir oublié de prendre leurs précautions. La virulence de leur conversation venait de rompre le silence de mort qui régnait jusqu’ici dans la ruelle et toute personne s’étant trouvée à proximité à cet instant aurait put entendre leurs propos.
Tendant attentivement l’oreille, les trois silhouettes encapuchonnées épièrent attentivement la discussion :

-C’était un Garde de Pierre imbécile !!!

-Et comment voulait tu que je le sache ?

J’ai vu que Glirhuin avait des problèmes alors je l’ai aidé. J’étais pas censé savoir qu’il s’en était prit à un Garde…

-En attendant tu l’as frappé et il serait pas étonnant dans les jours qui suivent que l’on en voit débarquer dans le coin.
C’est pas bon pour les affaires tout ça…Avec tous ces Gardes qui vont patrouiller y’aura plus moyen de bosser…


Apres une courte pause il reprit :

Je te félicite, t’as réussi ton coup, en plus d’avoir la moitié de l’armée à tes trousses tu va aussi avoir sur le dos tous les petits malfrats du quartier ne pouvant plus « travailler » par ta faute.

-Et qu’est ce que tu voulais que je fasse ? Glirhuin se serait fait choper si je n'étais pas intervenu.

-Bah, ça aurait pas été un drame, il nous apporte que des emmerdes de toute façon…


Trop occupés à épiloguer les deux personnages n’aperçurent pas les trois silhouettes sortir doucement de l’ombre.
-Bien, j’en ai assez entendu !
J’aurais quelques questions à vous poser Messieurs…



Oeil pour oeil, dent pour dent.

nain Par Tagazog  le 26/01/2007 à 08:55

Bonne chro ! j'espère que vous allez les attraper.^^



"L'esprit est la plus riche des mines, plus on y creuse et plus on y trouve de riches subtilités"

[GTN-Membre de la Chambre des Maîtres Mineurs]
[Coconuts Baroudeur de 122 ans][avec Sirocco "Kroak!"]

nain Par Zerk  le 26/01/2007 à 11:21

Bah, perso, je pense que c'est la meilleure manière de punir les voleurs...
De plus, je tiens a préciser une chose:

Il n'y a pas, ou plus, ou du moins pas pendant longtemps de voleurs a Kazad!

Et je pense que la suite du texte le prouveras!!!


HRP/ Vraiment très sympa comme texte



...Emmenez-moi, où coule la bière, emmenez-moi au pays des tonnelles...
Zerk, Grand Maître dans l'Art Délicat du Tabouret de Comptoir(De Zagnadar!!!)...
[Alcoolique Migrateur]

nain Par Beregroth  le 27/01/2007 à 06:42

III ) Interrogatoire brutal et balafre caractéristique


La plus petite des trois silhouettes plaqua l’un des deux nains contre le mur pendant que les deux autres s’occupaient de son compagnon. L’un deux lui tenait les bras dans le dos pendant que l’autre lui assénait des coups de poings.

-Pour la énième fois, où peut on trouver ce Glirhuin ?

Le visage ensanglanté, le nain ne répondit pas, il se contenta d’examiner le visage de son agresseur où plutôt la partie du visage n’étant pas dissimulé sous la capuche.
Devant le mutisme de celui ci, l’agresseur leva le poing, prêt à le frapper de nouveau quand une voix interrompit son geste.

-Arrêtez ! Je vais vous dire où le trouver.

Le second nain, plaqué contre le mur, venait de prendrepitié de son compagnon.

-Vous voyez la bâtisse là bas ?

Il pointa du doigt une habitation délabrée faite de bois. On apercevait une faible lumière s’échappant de la fenêtre maladroitement condamnée à l’aide de planches.

-C’est ici qu’il se réunit avec sa bande pour faire l’inventaire des récoltes de leurs larcins. C’est tout ce que l’on sait...

-Bien, en voilà au moins un qui a compris qu’il fallait mieux collaborer.


Puis se tournant vers le nain ensanglanté.

-Quant à toi ne crois pas que j’ai oublié ce que tu m’as fait !

La plus grande des trois silhouettes enleva sa capuche, laissant apparaître le visage du Garde de Pierre qui gisait à terre dans cette rue plus tôt dans la journée.
Celui ci disparut quelques secondes dans les ténèbres avant de revenir, un gourdin de bois à la main.

- Et comme le veut la célèbre loi du Talion : oeil pour œil…

Il leva le morceau de bois au dessus de sa tête.

-…dent pour dent !

Le bois se fracassa sur la tête du nain qui tomba aussitôt au sol, inanimé…
Le Garde de Pierre examina avec mépris le corps gisant par terre.

-Bien, il a eu son compte…

Puis il se tourna vers le second nain, toujours maintenu contre le mur par une des silhouettes.

-Gordrix, laisse le partir !

-Comme vous voudrez chef…


La silhouette lâcha aussitôt son emprise sur le second nain qui se sauva à pleine jambe. Les deux silhouettes portant encore leurs capuches les enlevèrent, laissant apparaître à leurs tours leurs visages. Eux aussi étaient membres de la Garde de Pierre.

-Bon, on va récupérer mon argent maintenant !

Les trois Gardes prirent alors la direction de la bâtisse précédemment indiquée par le fuyard. Arrivé à proximité de la baraque il firent attention de ne pas faire le moindre bruit. Beregroth fit signe aux deux autres de se placer en position autour de la porte, quant à lui il se dirigea vers la fenêtre.
Lorsqu’il fut assez près il approcha son oeil de la mince ouverture laissée entre les planches mal clouées. Il examina l’intérieur de la salle, de nombreuse lanterne éclairait la pièce et la luminosité était suffisamment bonne pour que le Garde puisse distinguer se qui se tramait dans la pièce. Quatre nains étaient regroupés autour d’une table sur laquelle s’entassaient bijoux, pièces d’or et autres objets de valeur. Les quatre nains étaient en pleine discussion, sûrement en train de faire l’inventaire de leurs larcins et de se mettre d’accord sur le partage des trésors volés.
L’ouverture entre les planches ne permettait pas à Beregroth d’apercevoir la tête des pilleurs mais il remarqua tout de suite la balafre parcourant toute la longueur de la main gauche d’un des brigands. C’était son homme…



Oeil pour oeil, dent pour dent.

nain Par Beregroth  le 28/01/2007 à 18:03

IV) La bagarre

La porte d’entrée se fracassa, laissant ainsi apparaître trois ombres dans l’encadrement. Les occupants de la pièce, surpris, se tournèrent en direction des invités surprises. Le nain à la main tailladée fut prit de stupeur lorsqu’il aperçut sa dernière victime en date franchir le pas de la porte. Un de ses acolytes remarquant son étonnement lui demanda :

-Et ben qu’est ce qui t’arrive Glirhuin ? Tu les connais ?

Toujours abasourdit, il regarda son compère et sans dire un mot s’enfuit en courant en passant par la porte de derrière.

-Ou vas tu… ?

-Et merde…


Beregroth s’élança à sa poursuite. Les compagnons de Glirhuin lui barraient la route mais ce ne fut pas difficile pour lui de se débarrasser de ceux ci. Lancé sur eux à pleine vitesse il donna un violent coup de pied frontal au premier qui lui barrait la route puis il enchaîna par un féroce coup de coude dans la mâchoire du deuxième. Avec les deux premiers tombés au sol et laissant un passage suffisant, il était inutile de s’occuper du troisième, il devait absolument rattraper son voleur. De plus Attilla et Gordrix étaient suffisamment compétents pour finir le travail seuls.
Beregroth disparu donc par la porte du fond…

Les deux fripouilles tombées à terre se relevèrent non sans mal, l’un d’eux saignait abondamment de la bouche. Celui n’ayant pas eu à faire avec Beregroth sortit un couteau de sa ceinture prêt à en découdre avec les deux Gardes de Pierre restant…
Armé de son couteau il fonça sur Attilla qui put esquiver le coup en se déportant au dernier moment sur la droite. Emporter par son élan le nain ne put arrêter sa course immédiatement et se retrouva donc derrière les Garde de Pierres. Attilla se retourna, attrapa d’une main l’arrière de la tête de l’attaquant et de l’autre immobilisa le bras armé puis il poussa la tête de son assaillant en avant. La face du nain s’écrasa avec force contre le montant de la porte.
Attilla, maîtrisant toujours le bras du nain d’une main, agrippa ses vêtements et d’un mouvement circulaire fit voler celui ci à travers la pièce. Le nain s’écrasa sur la table puis tomba à terre, emportant avec lui tous les trésors situés auparavant sur le meuble.
Gordrix et Attilla se regardèrent amusés.

-En voilà un de moins…

Les deux autres nains furent un moment prit de frayeur puis, voyant le corps inerte de leur compagnon gésir au sol, ils chargèrent en direction des Gardes.
L’un d'eux tenta de donner un coup de poing à Gordrix. Celui ci se baissa lors de l’attaque et contre attaqua rapidement en portant un uppercut à son imprudent attaquant. Sans laisser le temps à son adversaire de se remettre du coup, Gordrix prit une chaise qui traînait par-là, empoigna le dossier, la leva au-dessus de sa tête et l’abattit sur le dos de son ennemi qui s’écroula immédiatement au sol.
Attilla quant à lui était afféré à calmer les ardeurs du nain à la bouche en sang. Celui ci était plus coriace que ses compagnons et Attilla dut longtemps se contenter de parer ses coups avant de trouver une ouverture. Le nain s’arrêta quelques secondes pour reprendre son souffle après avoir lancé une multitude d’attaque en vain. C’est à ce moment qu’Attilla en profita pour frapper au niveau des chevilles de son ennemi. On entendit le bruit d’un os qui craque suivit d’un épouvantable cri de douleur. A la suite de cette attque le nain se roula par terre en se tenant la cheville, son visage crispé par la douleur.

Une fois le combat fini, les deux Gardes examinèrent la salle et s’en ne prononcer aucune paroles ni même faire attention au nain se tordant de douleur, ils se mirent à ramasser l’ensemble des richesses éparpillées aux quatre coins de la pièce et les glissèrent dans un sac. Une fois ce travail fini ils se dirigèrent vers la sortie.

-Bien, notre mission s’arrête ici…Rentrons au siège Gordrix, nous attendrons le chef là bas…

Gordrix et Attilla sortirent de la bâtisse et se mêlèrent de nouveau aux ténèbres de la rue.



Oeil pour oeil, dent pour dent.

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