Ouverture des Portes du Palais Royal | |
Topic visité 123 fois Dernière réponse le 26/01/2007 à 20:16 |
Par Comité des Fêtes du Huitième Millénaire  le 26/01/2007 à 20:14 |
A la suite du retour salvateur de Kyp et de son discours à l’occasion de la Fête du Couronnement ainsi que des festivités pour le huitième millénaire, les portes du Palais Royal furent ouvertes au public pour que tout un chacun puisse visiter ce lieu symbolique du pouvoir chez les nains. L’édifice, bien qu’élégant avec ses nombreuses armoiries taillées à même la pierre, pouvait être transformé en une véritable forteresse en un rien de temps, une sorte d’ultime donjon à l’intérieur des remparts naturels de la montagne.
Pour l’occasion, les tapis rouges ont été déroulés et de nombreuses salles privées sont accessibles aux visiteurs. Un service de sécurité important garde un œil vigilant sur tout risque d’acte malveillant et les maîtres des runes ont usé de leur magie pour sécuriser les précieux artefacts exposés à l’occasion des diverses expositions célébrant huit mille ans d’histoire naine. Dans la salle du Panthéon des Rois sont exposées, en une longue procession, les statues de tous les souverains ayant un jour présider à la destinée du peuple nain, de Telchar I à Kyp I. En effet, la tradition veut qu’au lendemain de l’intronisation d’un nouveau souverain, une statue de ce dernier soit réalisée par la Guilde des Artisans afin de graver dans la pierre l’histoire des monarques du peuple souterrain. Certains Rois sont inhumés sous cette salle, dans les cryptes du palais. Dans de nombreux salons privés sont exposés, sous très haute surveillance, quelques uns des plus grands artefacts du peuple nain, issus du Trésor Royal, comme : - La Couronne du Roi des Nains : Cet artefact a été forgé pour le premier souverain du peuple nain par un forgeron runique exceptionnel qui avait appris son talent, disait-on, directement d’Hephaïstos. La couronne a été modelée à partir de Pierre de Feu ou Métal-Etoile. Ce matériau est, selon les légendes, issu d’un astre qui s’écrasa dans les Monts Radar Beck il y a de cela des éons alors que les premiers exilés venaient de s’installer en ces contrées inhospitalières. La couronne luit d’un éclat intense, comme si l’objet avait une vie propre. Des runes y ont été ciselées par les premiers Maître des Runes du peuple nain et des joyaux de mana sont censés alimenter quelques puissantes magies attachées à l’artefact. La tradition veut que le Roi ne porte cette couronne que le jour de son intronisation et en de très rares autres circonstances. Ainsi, pendant le reste de son règne, le Roi portait une Couronne de Fer, plus pratique pour les déplacements et les campagnes guerrières. - Le Marteau des Halberk : Ce marteau, composé d’airain et de pierre, visiblement usé, est celui de Kalir Halberk. Ce mineur, devenu Maître d’armes, fut le premier nain à transposer cet instrument de démolition dans l’arsenal des armes de guerre naines. Par une série de coups puissants, les guerriers privilégiant ce style de combat ont toujours su profiter de leur force pour mettre à mal leurs adversaires, que ceux-ci soient lourdement armurés ou non. - La Tête de Syrion - Roi des Cyclopes : Alors que les nains prenaient tout doucement le contrôle du Radar Bek, ils furent confrontés pendant longtemps aux premiers habitants des lieux, centaures et autres cyclopes. L’un des plus grands conflits de la région fut la Guerre du Pic Sanglant où un cyclope du nom de Syrion, rassembla diverses tribus de la région et opposa une farouche résistance aux guerriers nains. Sa tête, tranchée par la hache de Voran Fagnar, Commandant de la Garde de Pierre de l’époque, et ramenée en trophée au Roi des Nains fut embaumée et recouverte d’une fine couche de métal pour conserver ce symbole de victoire à la postérité. - La Plaque Runique de Valdrik le Sage : En 523 de notre ère, le peuple nain du faire face à un énorme scandale lors de l’élection de Gloimli I. De nombreux troubles éclatèrent au sein de la société naine. Valdrik le Sage réussit à user de toute son influence pour apaiser les troubles et permettre l’élection du roi Tholin II. C’est depuis cette époque que l’institution du Gardien des Anciens a été instaurée. Cette armure de bronze, ciselée de runes protectrices, reste le symbole de cette époque et celui du rôle de Maître de la Garde de Pierre du Gardien des Anciens. Ayant toujours été porté par les Gardiens successifs, elle a subit au fil du temps de nombreux ajout et si la structure de base n'a pas changé, elle n'a toutefois plus grand chose à voir avec l'originale. Une petite stèle dorée a été apposée au bas du socle de la pièce d’armure : « Avec l'aimable autorisation du Gardien des Anciens » - La Rune de Fondation : Pour fêter la « fondation » de Kazad A Gorog en 2179, le roi Mîm ordonna au Principal de l’Ecole des Runes, Lagnar Poing-brisé, de réaliser une rune unique, symbole de la cité. Celle-ci a été tracée sur une pierre prélevée au cœur du Radar Bek. A la fin de sa conception, une lueur dorée a commencé à luire du motif. Les légendes disent que le jour à la Rune de Fondation s’éteindra, Kazad a Gorog devrait craindre pour sa survie. Personne ne sait si c’est vrai, en tout cas, les plus croyants des nains ont cru observer une baisse de la luminosité de la Rune lors des derniers tremblements de terre. - L’Exo-Armure de Megnus Fer-Forgé : Créé par l’ingénieur Megnus Fer-Forgé pour la Grande Guerre contre les Olympiens de 7012, cet étrange dispositif de bois et d’acier, hérissé d’engrenages est le dernier spécimen en état de cette machine de guerre. Haute comme un olympien, l’ingénieur nain qui l’utilisait se tenait debout sur une petite plate-forme située à l’arrière et actionnait en permanence une série de manivelles métalliques. Ce dispositif avait pour effet de faire avancer le « véhicule » tout en activant toutes sortes d’armes rotatives, allant de la hache au fléau, ce qui rendait la machine difficile à approcher. Cependant, son extrême lenteur fut un handicap notable lors de son application sur les champs de bataille et hormis cet exemplaire, tout les autres ont été détruits durant la Grande Guerre. Dans d’autres salles, les visiteurs sont attendus pour partager une chope et quelques champignons et discuter des festivités alors qu’aux étages, les nains peuvent découvrir les nombreux appartements du palais. |
Par Comité des Fêtes du Huitième Millénaire  le 26/01/2007 à 20:16 |
Les appartements royaux sont situés au deuxième étage du bâtiment. On aime dire que tous les rois depuis Telchar I y ont dormi, mais quelques connaissances en Histoire suffisent à prouver que ces appartements ont fréquemment changé de place dans le palais au cours des différents travaux de rénovation. Le dernier en date ne remontait d’ailleurs qu’à 40 jours, date à laquelle le Roi Kyp, pour fêter son retour et profitant de ce qu’Alema était malade, avait fabriqué une mine (certains fument des pétards, d’autre fabriquent des mines. On s’amuse comme on peut…). Etonnement, la mine était fort stable et bien conçue, mais un serviteur un peu trop zélé l’avait déclenchée en voulant la dépoussiérer. Il est évident que dans ces conditions, la chambre avait eu besoin d’être entièrement nettoyée et repeinte. Avec moins de deux ans de règne, Kyp avait déjà battu tous les records de frais d’entretien du palais, ce qui lui donnait un air constamment neuf (au palais, pas à Kyp).
Pour l’occasion, la chambre royale était ouverte à tous. Une demi douzaine de membres de la Garde de Pierre se trouvaient présents afin de s’assurer que personne n’emporte rien ou ne cache quelque chose. A la grande déception des visiteurs, le pièce ne contenait rien de ce qu’ils avaient espérer… Bien sûr, la salle était magnifique et très grande, de splendides tentures couvraient les murs finement dorés, des bas-reliefs représentant des Nains dans diverses activités viriles faisaient le tour, le lit à baldaquins rouges aurait pu loger deux Géants (un peu serrés quand même), il y avait des toilettes privés avec une merveille de tuyauterie, digne témoin de l’ingéniosité architecturale Naine, des braseros sculptés dans de la roche éclairaient cette pièce qu’on aurait pu croire tirée de la Caverne d’Ali Baba (si quelqu’un sur Olympia connaissait ce conte…). Enfin bref, que des merveilles. Mais rien de vraiment croustillant… Les draps étaient impeccablement lissés, pas le moindre sous-vêtement féminin caché sous le lit, pas de trésors secrets cachés dans les tiroirs (tous les explosifs habituellement planqués un peu partout avaient été déplacés dans la cave secrète avant que le peuple ait le temps de quitter le grand hall), pas d’esclaves lascives en petite tenue… Décidément, être Roi était un privilège grandement exagéré… Alors que les chercheurs de scandales se désintéressaient de la chambre et laissaient la place aux amateurs d’arts, un certain Riton Kouak, plus fin que son nom ne l’aurait laisser penser, s’aperçu que Kyp était présent dans la pièce et qu’il avait l’air extrêmement tendu. L’air de rien, notre ami Riton s’approcha d’un magnifique candélabre en forme de pioche et jeta un coup d’œil discret vers son Roi… C’était bien ça ! Quand il pensait qu’on ne le regardait pas, il jetait un coup d’œil particulièrement stressé vers un coin reculé derrière le lit. Le coin en question ne semblait pas présenter grand intérêt, mais un examen plus attentif permettait effectivement d’apercevoir un léger courant d’air dans les baldaquins. Oh oh ! Un passage secret à n’en pas douter ! Voilà une rumeur qui va faire plaisir à vérifier… Sûrement là où il cache son trésor. Un léger déclic à l’entré de la pièce lui permit de presser son avantage. Le Nain maladroit qui avait bien malgré lui déclenché le piège se trouvait maintenant complètement blême, n’osant plus faire le moindre geste. Tout le monde resta figé, alors que les gardes se précipitaient aux cotés du roi pour désamorcer la mine (il faut dire que Kyp n’avait pas eu beaucoup de temps pour aller planquer toutes ses affaires, pas étonnant qu’il en reste une ou deux) et sauver le malheureux. Riton Kouak saisit l’occasion pour se glisser derrière le lit. Là ! Pas d’erreur. Il y avait bien une fente dans le mur. A force de tirer et pousser, il réussit à ouvrir le passage et s’infiltra dedans. Le Nain déboucha dans un couloir de pierre qui courrait entre les murs du palais, longeant les pièces jusqu’à sa destination inconnue. Aux vues de l’usure de la pierre, le couloir était très récent, pas plus d’un an (un Nain sait voir ces choses-là). Refermant discrètement la porte, le Nain curieux avança dans le passage, s’aidant de la lumière qui filtrait par des fentes microscopiques ingénieusement taillées à intervalle régulier. R : Je me demande si ce n’est pas tout simplement un tunnel d’évasion… Non, impossible ! A la tête du Roi, il cachait quelque chose ici. Quelque chose de gênant… Le couloir n’alla pas bien loin avant de tomber sur une autre porte camouflée. Celle-ci s’ouvrit plus facilement. Notre apprenti espion déboucha dans une autre chambre. Plus petite que les appartements royaux, elle disposait d’un lit à baldaquins du même style que celui du Roi, mais en plus petit aussi. Les torches étaient fixées au mur et les gravures étaient moins nombreuses. Néanmoins, la salle restait magnifique. R : Qui peut bien loger là ? Notre Riton était un peu déconfit. Un super passage secret comme ça, juste pour tomber sur une autre chambre ? Quel intérêt ? R : Snif, snif... C’est quoi cette odeur ? Du parfum ? Mais… Son regard se posa sur les habits pliés sur le lit : des vêtements de femme. R : Merde, la chambre de la conseillère… … Comme cela arrive fréquemment quand on découvre qu’on vient de se jeter dans la tanière du loup, le loup arriva. Ouvrant la porte et laissant tomber un paquet de documents sur le lit, Alema soupira en s’asseyant. A : Ouf ! J’ai bien cru qu’on ne me laisserait jamais tranquille. Eh, mais... Mais qu’est-ce que vous faites là vous ? Je sais que c’est portes ouvertes, mais ça ne veut pas dire que vous pouvez entrer comme si de rien n’était dans… Le regard d’Alema se posa sur la porte du passage secret restée ouverte. Puis il revint sur Riton, dont le visage montrait bien qu’il avait tout compris… Alema commença par blanchir en bafouillant, puis le sang lui revint brutalement aux joues et elle sauta sur l’importun en criant : A : Cassez-vous ! Fichez-moi le camp ! Barrez-vous ! Dehors ! A la Garde ! Tuez-moi ça ! Sous une avalanche de coups, le pauvre Riton se fraya un chemin vers la sortie du palais, toujours poursuivie par une Alema en furie. Pendant ce temps, la porte de la chambre resta grande ouverte, permettant à un très grand nombre de badauds de venir visiter la chambre et le passage secret. En moins de deux heures, l’une des nombreuses rumeurs courant sur le Roi fut confirmée dans tout Kazad… |