Par Lokmilar le 28/01/2007 à 16:12 … à pieds…
Le trajet était assez long, mais il était nécessaire de le faire.
Lokmilar transportait les précieux cristaux de mana. Les sourceurs de la grotte avaient travaillé longtemps pour réussir à en obtenir. La montagne était jolie, le ciel était bleu, parsemé de quelques nuages, le paysage était splend…
- Waaaaaahhhhhhhhh….
La chute quand on ne regarde pas là où l’on met les pieds était douloureuse…
Se relevant douloureusement, il s’aperçut qu’il n’avait que quelques égratignures, tant mieux.
Lokmilar avait déjà voyagé seul, mais il n’avait pas souvent eu l’impression d’avoir une mission aussi importante. La nature semblait être agréable, il n’y avait pas d’ennemi en vue dans les environs, ni même sur les environs du trajet. Cela devait donc être une petite promenade.
Lokmilar avançait à son rythme, fier de la tâche qu’on lui avait confié. Il ne pouvait s’empêcher de chantonner en marchant.
A la belle montagne
M’en allant promener
J’ai trouvé le ciel si beau
Que je m’suis fait mal au nez
Il y a peu de temps que je saigne
Mais je m’en remettrais !
Sous les feuilles d’un chêne
Je me suis bien soigné
Dans ma plus haute poche
Un rossignol brillait
Il y a longtemps que je l’ai
Jamais je ne l’oublierai !
Brille, rossignol, brille
Toi qui me permet
De crocheter les serrures
Grâce à toi je peux tout ouvrir
Il y a longtemps que je t’ai
Jamais je ne t’oublierai !
Je m’suis fait mal au pied
Sans l’avoir mérité
Sur une fichue pierre
Sur laquelle j’ai trébuché
Il y a longtemps que je t’ai
Jamais je ne t’oublierai !
Je voudrais que mon nez
N’ait pas été entaillé
Et que ce foutu gravillon
Quitte ma godasse…
Tout en chantonnant, il s’arrêta pour ôter un caillou qui avait élu domicile dans sa chaussure.
… Il y a longtemps que tu me gênes
Jamais je ne t’ai apprécié !
Son chant était sonore, retentissant, c’est pour cela qu’il ne put se retenir de le chanter à pleins poumons…
Malheureusement, le chant est un art que tous ne savent pas toujours apprécier à sa juste valeur, et grâce à cela, il ne rencontra aucun animal assez fou pour chercher à savoir d’où provenaient ces sons aussi… euh… particuliers…
Il ne pouvait s’empêcher d’être heureux, les animaux, et même toute la nature qui se trouvait dans cette montagne n’osait venir le déranger.
Même la nature n’ose venir me déranger, mon chant doit vraiment être sublime… J’ai toujours su que j’étais un artiste. A présent, j’en suis sur, si on m’a refusé à l’école de chant, c’est parce que j’étais trop bon et que j’aurais découragé les autres chanteur !
Heureusement pour son orgueil, il n’entendit pas les hurlements à la mort des quelques loups des environs qui s’enfuyaient en l’entendant…
Quelques égratignures plus tard, il arriva près d’une calme rivière qui descendait elle aussi de la montagne. L’eau semblait pure, elle provenait directement de la montagne.
Lokmilar s’approcha pour boire un peu lorsque la terre se déroba sous ses pieds.
Wuaaahh… PLOUF !!
C’est en étant dans l’eau qu’il s’aperçut qu’elle avait la température idéale pour être bue afin de se rafraîchir, mais elle était malheureusement un peu trop fraîche pour s’y baigner.
Il fut emporté par le courant qui s’avéra être plus fort qu’il ne l’avait cru au premier abord. Il parvint à attraper une branche d’un arbre qui se trouvait sur la rive. Une chance que cette branche tombe au ras de l’eau, sans quoi il aurait pu être emporté par le courant…
CRAC !
Nom d’un crochet tordu !
La branche cassa sous le poids de Lokmilar et la puissance des flots. Laissant échapper un juron, le jeune homme sauvage poursuivit sa descente le long de la sinueuse rivière jusqu’à ce qu’il soit rejeté sur le bord au hasard d’un virage.
Brrr, au moins, ça m’aura fait gagner un peu de temps, car je suis descendu plus rapidement que je ne l’avais pensé ! Je suis vraiment futé !
Le temps qu’il mit ensuite pour se réchauffer et pour sécher fut si long qu’il se résolut à passer la nuit à coté d’un feu bien chaud afin d’être prêt pour poursuivre sa route le lendemain.
Effectivement, le lendemain, il se sentait comme neuf…
A… A… ATCHAAA !!
Enfin, presque comme neuf…
Avec précaution, il ouvrit méticuleusement son sac pour vérifier que les cristaux de mana étaient toujours à leur place, il les recompta, les inspecta, et, rassuré, les remit dans son sac.
Avec mes aptitudes exceptionnelles pour passer inaperçu et pour me fondre dans le paysage, les cristaux ne peuvent qu’être en sécurité si c’est moi qui les transporte.
Le voyage se poursuivit dans un paysage fleuri et verdoyant. Les paysages montagnards commençaient à laisser place à de vastes plaines. Comme à son habitude, Lokmilar poursuivit son trajet d’un air rêveur, regardant le ciel qui semblait compléter la beauté d’un tel paysage.
Le voyageur se plaisait à se promener au milieu de la nature son sac sur le dos. A la mi-journée, il fit une pause sous un arbre qui semblait produire des fruits à l’apparence alléchante.
Cueillant l’un des fruits, il n’hésita pas un instant et mordit dedans. Le goût était si répugnant, qu’il recracha immédiatement.
Il posa son sac pour y prendre sa gourde, afin d’ôter le goût immonde de sa bouche. Trop occupé à se nettoyer la gorge, il n’aperçut pas le petit animal qui s’était approché, attiré par les reflets bleutés des cristaux de mana.
L’aigle décrivit quelques cercles au dessus du voyageur et, en un instant, il descendit en piqué et parvint à dérober l’un des cristaux.
Que… Ehhh… Voleur ! Rends moi ça !
L’oiseau poursuivit son envol dans le ciel poursuivit par un homme sauvage qui avait rassemblé ses affaires avec précipitation. L’oiseau allait vite, très vite, trop vite pour les simples jambes de Lokmilar. Lorsque l’aigle disparut complètement de son champ de vision, Lokmilar s’assit pour reprendre son souffle et réfléchir sur la conduite à suivre.
Fichue bestiole, pourquoi m’as-tu pris ce cristal… Comment je vais bien pouvoir retrouver ce cristal… J’ai trouvé ! L’oiseau a pris la direction du Sud-Ouest, je n’ai qu’à aller dans la même direction, et je devrais bien réussir à le retrouver !
C’est ainsi que le voyageur partit à la poursuite d’un aigle en direction du Nord… Au bout de quelques jours de marche, il fut contraint de se rendre à l’évidence, il était perdu. Il se trouvait entouré d’arbres. S’adossant à l’un d’entre eux, il leva les yeux et eut à peine le temps d’apercevoir un projectile qui semblait tomber de l’arbre.
L’objet tomba sur son épaule avec un floc plutôt repoussant.
Génial… Les oiseaux ont vraiment l’air de pas m’apprécier, j’ai l’impression… Voila que je me fais fienter dessus…
FICHUES BESTIOLES !!
Après les quelques hurlements de nombreux oiseaux prirent leur envol pour s’éloigner de l’origine du vacarme qui contrastait beaucoup trop avec l’habituelle calme de la forêt. Pourtant, malgré l’envol de la plupart des oiseaux des environs, des piaillements semblaient encore provenir de l’arbre en question.
Ohhh… Comme ils chantent bien… Je vais essayer de m’approcher pour mieux les écouter !
Joignant le geste à la parole, il entama l’ascension de l’arbre. Arrivé en haut de l’arbre, il se trouva face à un nid d’aiglons.
Comme ils sont mignons…
Ne pouvant résister à cet instinct infantile, il en prit un dans ses mains. C’est en le soulevant qu’il aperçut un reflet bleuté qui se trouvait au fond du nid. En y regardant de plus prêt, il vit un cristal de mana.
Bon ben, vu que vous semblez pas en avoir besoin, je vais le prendre, vous m’en voudrez pas trop j’espère.
Reposant l’aiglon dans le nid, il replaça le cristal dans son sac et recommença à écouter les piaillements.
Le coup fut brutal et surpris Lokmilar, trop occupé à regarder le nid. L’aigle l’attaqua si brutalement qu’il tomba à la renverse et se retrouva en bas de l’arbre bien plus vite qu’il ne l’aurait cru. Fort heureusement pour lui, les nombreuses branches de l’arbre amortirent la chute.
Aïe, ça fait mal de tomber de si haut… Pour la peine, je m’en vais ! Vous n’aurez même pas le privilège de m’écouter chanter ! Na ! De toute manière, je dois être loin de Luminae, maintenant…
Le jeune homme sauvage poursuivit donc son voyage, son sens profond de l’orientation lui permirent, avec une chance miraculeuse de trouver un sentier au bout de quelques heures de marche à peine. Un peu plus loin, il aperçut un panneau sur lequel on pouvait lire : LUMINAE 12.
Ouahhh, j’ai marché beaucoup plus vite que ce que je croyais ! Tant mieux, plus vite j’aurais apporter ces cristaux à Luminae, mieux ce sera.
Luminae fut en vue le lendemain, et c’est ainsi que les précieux cristaux arrivèrent à destination.
Le trajet était assez long, mais il était nécessaire de le faire.
Lokmilar transportait les précieux cristaux de mana. Les sourceurs de la grotte avaient travaillé longtemps pour réussir à en obtenir. La montagne était jolie, le ciel était bleu, parsemé de quelques nuages, le paysage était splend…
- Waaaaaahhhhhhhhh….
La chute quand on ne regarde pas là où l’on met les pieds était douloureuse…
Se relevant douloureusement, il s’aperçut qu’il n’avait que quelques égratignures, tant mieux.
Lokmilar avait déjà voyagé seul, mais il n’avait pas souvent eu l’impression d’avoir une mission aussi importante. La nature semblait être agréable, il n’y avait pas d’ennemi en vue dans les environs, ni même sur les environs du trajet. Cela devait donc être une petite promenade.
Lokmilar avançait à son rythme, fier de la tâche qu’on lui avait confié. Il ne pouvait s’empêcher de chantonner en marchant.
A la belle montagne
M’en allant promener
J’ai trouvé le ciel si beau
Que je m’suis fait mal au nez
Il y a peu de temps que je saigne
Mais je m’en remettrais !
Sous les feuilles d’un chêne
Je me suis bien soigné
Dans ma plus haute poche
Un rossignol brillait
Il y a longtemps que je l’ai
Jamais je ne l’oublierai !
Brille, rossignol, brille
Toi qui me permet
De crocheter les serrures
Grâce à toi je peux tout ouvrir
Il y a longtemps que je t’ai
Jamais je ne t’oublierai !
Je m’suis fait mal au pied
Sans l’avoir mérité
Sur une fichue pierre
Sur laquelle j’ai trébuché
Il y a longtemps que je t’ai
Jamais je ne t’oublierai !
Je voudrais que mon nez
N’ait pas été entaillé
Et que ce foutu gravillon
Quitte ma godasse…
Tout en chantonnant, il s’arrêta pour ôter un caillou qui avait élu domicile dans sa chaussure.
… Il y a longtemps que tu me gênes
Jamais je ne t’ai apprécié !
Son chant était sonore, retentissant, c’est pour cela qu’il ne put se retenir de le chanter à pleins poumons…
Malheureusement, le chant est un art que tous ne savent pas toujours apprécier à sa juste valeur, et grâce à cela, il ne rencontra aucun animal assez fou pour chercher à savoir d’où provenaient ces sons aussi… euh… particuliers…
Il ne pouvait s’empêcher d’être heureux, les animaux, et même toute la nature qui se trouvait dans cette montagne n’osait venir le déranger.
Même la nature n’ose venir me déranger, mon chant doit vraiment être sublime… J’ai toujours su que j’étais un artiste. A présent, j’en suis sur, si on m’a refusé à l’école de chant, c’est parce que j’étais trop bon et que j’aurais découragé les autres chanteur !
Heureusement pour son orgueil, il n’entendit pas les hurlements à la mort des quelques loups des environs qui s’enfuyaient en l’entendant…
Quelques égratignures plus tard, il arriva près d’une calme rivière qui descendait elle aussi de la montagne. L’eau semblait pure, elle provenait directement de la montagne.
Lokmilar s’approcha pour boire un peu lorsque la terre se déroba sous ses pieds.
Wuaaahh… PLOUF !!
C’est en étant dans l’eau qu’il s’aperçut qu’elle avait la température idéale pour être bue afin de se rafraîchir, mais elle était malheureusement un peu trop fraîche pour s’y baigner.
Il fut emporté par le courant qui s’avéra être plus fort qu’il ne l’avait cru au premier abord. Il parvint à attraper une branche d’un arbre qui se trouvait sur la rive. Une chance que cette branche tombe au ras de l’eau, sans quoi il aurait pu être emporté par le courant…
CRAC !
Nom d’un crochet tordu !
La branche cassa sous le poids de Lokmilar et la puissance des flots. Laissant échapper un juron, le jeune homme sauvage poursuivit sa descente le long de la sinueuse rivière jusqu’à ce qu’il soit rejeté sur le bord au hasard d’un virage.
Brrr, au moins, ça m’aura fait gagner un peu de temps, car je suis descendu plus rapidement que je ne l’avais pensé ! Je suis vraiment futé !
Le temps qu’il mit ensuite pour se réchauffer et pour sécher fut si long qu’il se résolut à passer la nuit à coté d’un feu bien chaud afin d’être prêt pour poursuivre sa route le lendemain.
Effectivement, le lendemain, il se sentait comme neuf…
A… A… ATCHAAA !!
Enfin, presque comme neuf…
Avec précaution, il ouvrit méticuleusement son sac pour vérifier que les cristaux de mana étaient toujours à leur place, il les recompta, les inspecta, et, rassuré, les remit dans son sac.
Avec mes aptitudes exceptionnelles pour passer inaperçu et pour me fondre dans le paysage, les cristaux ne peuvent qu’être en sécurité si c’est moi qui les transporte.
Le voyage se poursuivit dans un paysage fleuri et verdoyant. Les paysages montagnards commençaient à laisser place à de vastes plaines. Comme à son habitude, Lokmilar poursuivit son trajet d’un air rêveur, regardant le ciel qui semblait compléter la beauté d’un tel paysage.
Le voyageur se plaisait à se promener au milieu de la nature son sac sur le dos. A la mi-journée, il fit une pause sous un arbre qui semblait produire des fruits à l’apparence alléchante.
Cueillant l’un des fruits, il n’hésita pas un instant et mordit dedans. Le goût était si répugnant, qu’il recracha immédiatement.
Il posa son sac pour y prendre sa gourde, afin d’ôter le goût immonde de sa bouche. Trop occupé à se nettoyer la gorge, il n’aperçut pas le petit animal qui s’était approché, attiré par les reflets bleutés des cristaux de mana.
L’aigle décrivit quelques cercles au dessus du voyageur et, en un instant, il descendit en piqué et parvint à dérober l’un des cristaux.
Que… Ehhh… Voleur ! Rends moi ça !
L’oiseau poursuivit son envol dans le ciel poursuivit par un homme sauvage qui avait rassemblé ses affaires avec précipitation. L’oiseau allait vite, très vite, trop vite pour les simples jambes de Lokmilar. Lorsque l’aigle disparut complètement de son champ de vision, Lokmilar s’assit pour reprendre son souffle et réfléchir sur la conduite à suivre.
Fichue bestiole, pourquoi m’as-tu pris ce cristal… Comment je vais bien pouvoir retrouver ce cristal… J’ai trouvé ! L’oiseau a pris la direction du Sud-Ouest, je n’ai qu’à aller dans la même direction, et je devrais bien réussir à le retrouver !
C’est ainsi que le voyageur partit à la poursuite d’un aigle en direction du Nord… Au bout de quelques jours de marche, il fut contraint de se rendre à l’évidence, il était perdu. Il se trouvait entouré d’arbres. S’adossant à l’un d’entre eux, il leva les yeux et eut à peine le temps d’apercevoir un projectile qui semblait tomber de l’arbre.
L’objet tomba sur son épaule avec un floc plutôt repoussant.
Génial… Les oiseaux ont vraiment l’air de pas m’apprécier, j’ai l’impression… Voila que je me fais fienter dessus…
FICHUES BESTIOLES !!
Après les quelques hurlements de nombreux oiseaux prirent leur envol pour s’éloigner de l’origine du vacarme qui contrastait beaucoup trop avec l’habituelle calme de la forêt. Pourtant, malgré l’envol de la plupart des oiseaux des environs, des piaillements semblaient encore provenir de l’arbre en question.
Ohhh… Comme ils chantent bien… Je vais essayer de m’approcher pour mieux les écouter !
Joignant le geste à la parole, il entama l’ascension de l’arbre. Arrivé en haut de l’arbre, il se trouva face à un nid d’aiglons.
Comme ils sont mignons…
Ne pouvant résister à cet instinct infantile, il en prit un dans ses mains. C’est en le soulevant qu’il aperçut un reflet bleuté qui se trouvait au fond du nid. En y regardant de plus prêt, il vit un cristal de mana.
Bon ben, vu que vous semblez pas en avoir besoin, je vais le prendre, vous m’en voudrez pas trop j’espère.
Reposant l’aiglon dans le nid, il replaça le cristal dans son sac et recommença à écouter les piaillements.
Le coup fut brutal et surpris Lokmilar, trop occupé à regarder le nid. L’aigle l’attaqua si brutalement qu’il tomba à la renverse et se retrouva en bas de l’arbre bien plus vite qu’il ne l’aurait cru. Fort heureusement pour lui, les nombreuses branches de l’arbre amortirent la chute.
Aïe, ça fait mal de tomber de si haut… Pour la peine, je m’en vais ! Vous n’aurez même pas le privilège de m’écouter chanter ! Na ! De toute manière, je dois être loin de Luminae, maintenant…
Le jeune homme sauvage poursuivit donc son voyage, son sens profond de l’orientation lui permirent, avec une chance miraculeuse de trouver un sentier au bout de quelques heures de marche à peine. Un peu plus loin, il aperçut un panneau sur lequel on pouvait lire : LUMINAE 12.
Ouahhh, j’ai marché beaucoup plus vite que ce que je croyais ! Tant mieux, plus vite j’aurais apporter ces cristaux à Luminae, mieux ce sera.
Luminae fut en vue le lendemain, et c’est ainsi que les précieux cristaux arrivèrent à destination.
La réussite est brillante, mais l'échec est mat.
Par 
, et oui quand on a du talent... on est TRES demandé...