Ça choque | |
Topic visité 699 fois Dernière réponse le 26/08/2007 à 07:55 |
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Ça choque, part. 1 : un départ osé en terres retirées. Ça choque, part. 2 : un voyage vers l'infini. Ça choque, part. 3 : une surprenante arrivée. Ça choque, part. 4 : l’optimisation du rendement. Ça choque, part. 5 : une opération bien rodée. Ça choque, part. 6 : un départ anticipé. Ça choque, part. 7 : une embuscade au goût de vengeance. Ça choque, complément #1 : lettre d’explication sur l’altercation aux marais d’Alwestedzag. Ça choque, complément #2 : retour au bercail (Rédigé par Alexvodka). Ça choque, complément #3 : traversée de la rivière (Rédigé par Herik Denoisel). ~ Nouveau ~ ------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------ Ça choque, part. 1 : un départ osé en terres retirées. Depuis la dernière aventure rapportée de Tom, trois ans ont passé, beaucoup de choses se sont passées, d’autres ont évolués mais tout ceci n’a guère besoin d’être évoqué en détails, du moins pour l’instant. Ce qui importe vraiment c’est ce qui se construit autour de lui actuellement… voici le récit qui rapprocha Tom de son peuple. C’est malheureusement l’époque où l’Empire connaît les assauts continuels de ses ennemis de longues dates. Après Ordenum qui fut l’espace d’un instant menacé par la Confrérie de l’Atlas (un regroupement d’être les plus vicieux d’Olympia et comptant dans ses rangs une majorité d’Hommes Sauvages), c’est au tour de Lardanium d’essuyer les offensives d’Elfes et de Rebelles. Lorsque Tom l’apprend, il ne peut pas faire marche arrière ; il est déjà engagé sur une nouvelle mission celle de ramener dans un minimum de temps le maximum de ressources dont manque cruellement l’Empire. Il s’agit de Fer, ce minerai si rare pour les Olympiens et pourtant si indispensable à l’Empire pour que celui-ci retrouve toute sa puissance d’entant. Alors que les premières batailles font rages entre l’Empire et ses assaillants, Tom apprend que ces derniers sont menés par Légan Falk venu en terres impériales prouver quelque chose. Selon les dires, il s’autoproclamerait chef libérateur et nommerait son groupe CdL signifiant Coalition de la Liberté. Mais Tom, accompagné de quelques volontaires – pouvant d’ailleurs se compter sur les doigts de la main, vient, à l’heure où éclate le conflit, de dépasser les marais d’Alwestedzag. Il est donc impossible de faire marche arrière car il s’est engagé solennellement auprès des Hauts Responsables de l’Empire – lui aussi dans le but de prouver quelque chose sûrement. Et il faut savoir qu’après de longues et fastidieuses discussions avec le peuple Géant, les diplomates de l’Empire ont réussi à obtenir, pour une poignée d’hommes, des visas permettant l’exploitation totale des mines géantes. Cependant ces visas ont une période de validité offrant, en alternance avec les Elfes de Na’helli, l’accès aux mines pour deux saisons consécutives – dont celles réservées à l’Empire approchaient. Et comme, des mines géantes, celle qui intéressait le plus l’Empire s’avérait être la plus éloignée, il ne fallait pas perdre de temps, donc pas de demi-tour possible. Elle se nommerait le Gouffre des Sources et regorgerait du minerai suscitant la convoitise olympienne. C’est pourquoi, même si le départ de l’expédition pouvait paraître un peu osé en ces temps menaçants certains diront, Tom comptait sur son sens inné de l’organisation et de l’efficacité pour effectuer l’opération en un minimum de temps avec un rendement maximum. |
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Ça choque, part. 2 : un voyage vers l’infini.
Que le voyage est long, cela fait maintenant plus de trois semaines qu’ils ont quitté la capitale et qu’ils marchent en direction de l’Est. En effet, ne connaissant pas la position exacte de l’entrée, Tom, sa fidèle compagne de toujours Oanell et Shaolan un volontaire dévoué, formant le trio de tête de l’expédition, décident dans un premier temps de prendre la direction de la ville géante, la fameuse Zagnadar. Beaucoup de Géants croisés aux alentours des montagnes de Zagnadar se sont montrés respectueux face à nous, nul doute que notre visa y était pour quelque chose. Je n’avais jamais exploré ce territoire auparavant. Tout y était plus grand. Les choses y étaient plus impressionnantes par leur taille ; si bien, qu’avec l’échelle de ce décor, nous paraissions tellement petits comme en proie à n’importe qui, à n’importe quoi. Courtois et respectueux, le peuple Géant a su nous indiquer le prochain cap à prendre pour nous rendre à l’endroit voulu. Cependant comme cet endroit cher à leurs Anciens resté ‘sacré’ pour ce peuple – un symbole qu’il faut préserver, aucune de ces grandes personnes n’ont tenu à nous indiquer précisément l’entrée. Tous nous indiquaient ces imposantes montagnes plus à l’Est, que l’on nommait la Chaîne des Dieux. Nous la distinguions à peine, mais eux, de par leur grande taille, semblaient la toucher du bout des doigts. À nous de nous débrouiller seuls ! Seule petite précision : l’entrée se situerait aux pieds Sud de la Chaîne des Dieux. Un détail qui nous fera très probablement gagner un temps précieux. Et les jours passèrent… à présent Zagnadar était loin derrière. L’infini est une grandeur bien difficile à comprendre lorsqu’il s’agit de la définir par des mots, mais l’étendue des plaines qui s’offraient à nous, nous en donnait du moins une idée. On semblait être au milieu de nulle part ; et si cette Chaîne des Dieux n’était pas là pour titiller l’horizon à l’Est, nul doute qu’il aurait été impossible de savoir vers où se diriger, ni même pire, de savoir d’où l’on venait. Même si nous avalions à une allure impressionnante les plaines, cela ne nous a pas empêché de nous faire rattraper en route par un dénommé Alexvodka, citoyen de Lardanium, lui aussi volontaire pour cette folle expédition. Alors qu’à l’approche de ces gigantesques montagnes, qui maintenant se dressaient devant nous, et que nous nous apprêtions à piquer vers le Sud, Alexvodka proposa à ceux qui sont désormais ses compagnons d’expédition de prendre les devants. « Que diriez-vous si je passais devant ? Je m’y suis déjà rendu. Et il n’y a pas longtemps de cela ! » Il affirmait y avoir déjà été par le passé. Dans ses yeux, on pouvait voir comme un effort de remémoration, comme s’il essayait de superposer à sa vue un calque fictif. Un calque sorti tout droit de sa mémoire ! Et en effet, à sa réaction, les sommets des montagnes semblaient lui rappeler quelque chose. Il pris donc, à la satisfaction du groupe, l’initiative d’ouvrir la marche. Restez vigilants il fallait, car de la grotte, le groupe s’approchait ! |
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Ça choque, part. 3 : une surprenante arrivée.
Il aura fallu près d’une saison entière de marche intensive pour qu’enfin le petit groupe arriva à bon port. « Nous y sommes compagnons ! » s’écria Tom qui ne finissait par ne plus y croire. À la surprise générale, aux abords de la mine, l’endroit était désert. Un silence bien étrange puisque qu’arrivés avec quelques jours d’avance, nous aurions dû croiser des Elfes, ou du moins des retardataires. Mais tant mieux ! Car ces temps-ci, même loin du véritable conflit, les membres du groupe paraissaient avoir la lame facile envers ce peuple. Comme frustrés de ne pas pouvoir apporter leur soutien militaire en terres impériales, on les sentait, malgré des directives pourtant formelles, insensibles à tout éventuel incident diplomatique. Tom prit le soin d’observer les alentours avant de confirmer que l’endroit était bel et bien désert. Mais aucune trace d’êtres vivants dans les parages ; même des plus perfides qui auraient pu envisager une quelconque embuscade. Dommage, ils auraient pu avoir une plausible excuse pour assouvir leurs pulsions passagères ! L’endroit avait tout pour ressembler à une banale mine : rails guidant de vieux wagonnets vers les profondeurs de la terre, des cabanes laissées par d’anciens mineurs, des tas de gravats poussiéreux et divers morceaux de bois indispensables à la consolidation et extension des réseaux souterrains. Cependant, de par son architecture riche et soignée, cette mine avait un caractère ancestral. À vrai dire, de l’extérieur, il s’agissait plutôt d’un édifice sacré que l’on aurait essayé de maquiller en mine. Mais quel monument ! Grandiose, que dis-je… sublime ! L’entrée de la grotte ne fût pourtant pas dure à deviner. Deux titanesques colonnes, entre lesquelles s’engouffrait le chemin de fer, marquaient l’entrée. Une imposante inscription surplombant les lieux et sculptée à même la montage indiquait très clairement le nom du lieu : le Gouffre des Sources. À mesure de notre avancée, on semblait rapetisser face aux dimensions de l’édifice. Nul doute qu’il s’agissait là d’une construction géante. À l’entrée y était disposée une table, en marbre soigneusement sculptée, sur laquelle on pouvait y lire : « Empruntez le Tunnel des Sources pour atteindre le Gouffre.» Pas une minute à perdre… il fallait y aller. Et cela Shaolan et Alexvodka l’avait déjà bien compris ; alors que Tom scrutait l’endroit dans ses moindres détails, tous deux s’étaient déjà précipités à l’intérieur. Personne non plus… Alors que le groupe commençait à y établir un campement provisoire, Maximilienne, la seule représentante d’Ordenum pour cette expédition, les rejoignit. Elle raconta brièvement les quelques difficultés qui l’avaient retardées en chemin ; en majorité des attaques elfiques isolées. Les voici donc maintenant cinq. L’effectif n’évoluera plus maintenant, et ça Tom le savait. Avant de scinder le groupe en deux afin d’exploiter la mine au maximum, Tom donna de brèves directives au sujet du déroulement de l’opération car, en effet avec l’effectif qu’il disposait, il fallait revoir son plan. |
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Ça choque, part. 4 : l’optimisation du rendement.
Les premiers coups de pioches dictaient dorénavant les rythmes de nos journées qui, soit dit en passant, ne prenaient plus aucun sens en l’absence de lumière. Et les premiers morceaux de Fer ne tardèrent pas se décrocher facilement. À vrai dire, ce fût les touts premiers coups de pioches, visant à fragiliser les veines de Fer, qui fût les plus exténuants. Alors que nous entrions dans notre période légale d’extraction – à savoir le début de la saison de L’Engourdissement An 27 du calendrier olympien, nous avions déjà amassé suffisamment de Fer pour charger le sac de deux personnes. Que faire ? Continuez l’extraction et rentrer une fois que tout le monde sera chargé ? Faire tout ce chemin pour cette misérable quantité de Fer qui de toute évidence ne subviendra jamais au lourd besoin de l’Empire… hors de questions ! Que faire alors ? « Continuez à vous acharner de la sorte sur le minerai les amis… je vais trouver une solution ! » déclara Tom. Nos escorteurs qui auraient très bien pu assurer la fonction supplémentaire de porteur ne viendront jamais. La plupart d’entre eux, pour ne pas dire tous, sont retenus indépendamment de leur volonté par le conflit qui s’amplifie de jour en jour. Par perte de temps, l’hypothèse de faire la navette du Gouffre de Sources jusqu’aux marais d’Alwestedzag est très vite écartée. Il fallait en trouver une meilleure. C’est alors que l’idée mûrie dans la tête de Tom. Il avait une solution, certainement pas la meilleure, mais sans doute la plus optimisée au vue des moyens et personnes disposées. Elle se baserait sur une extraction continuelle du minerai ferreux qui serait, par navette permanente, acheminé vers un point préalablement défini. Un endroit géostratégique qui, ne pouvant être gardé, devra rester confidentiel. À noter que ce lieu de stockage provisoire à ciel ouvert était choisi de telle sorte que les porteurs de l’Empire, n’ayant pas pu obtenir de visa pour le territoire géant, puisse s’y rendre sans nuire au traité de paix signé entre les deux peuples. Il envoya les idées de son nouveau plan aux décisionnaires impériaux. Leur décision ne fût pas sans quelques petites réticences ; l’idée d’un point dépôt non gardé pour les ressources leur faisait peur. Pourtant Herik Denoisel, citoyen et ambassadeur d’Ordenum, accorda toute sa confiance à Tom et donna donc le feu à l’opération. Le succès de l’opération reposait donc maintenant sur la confiance et la discrétion de chacun, impliqué de près ou de loin par l’expédition. Tom attribua les rôles de chacun. Étant donné que Maximilienne et Alexvodka étaient incontestablement d’aguerris marcheurs, ils furent naturellement assignés à l’acheminement des ressources au point de dépôt. Ils feront donc la navette entre la grotte et le point de dépôt. |
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Ça choque, part. 5 : une opération bien rodée.
Après avoir durement travaillé une fois de plus à la mine, Tom termina de donner les ultimes consignes avant le départ du premier convoi. « Voilà les amis, cela fait peut de temps que nous nous sommes rejoins et il est déjà l'heure de se séparer à nouveau. » Tom voyait ses valeureux et courageux compagnons s'atteler au derniers préparatifs. Par moment leurs jambes semblaient fléchir sous le lourd poids de leur sac – chargé à bloc. Tom sorti, le visage tout poussiéreux, et fit signe à ses deux compagnons de sortir. Ignorant, un chétif homme sauvage qui semblait passer par là... « Allez-y la voie est libre. Tenez moi au courant de votre progression... et surtout de la position précise que vous aurez choisi pour déposer cette première partie de cargaison. Bonne route ! Soyez prudents !» Ce départ marqua donc le début de l’opération. Et après une dizaine de jours la machine était rodée et les convois s’enchaînaient naturellement les uns après les autres, chacun prenant à tout moment la plus judicieuse des initiatives qui s’imposaient. Voilà comment l’Empire pu se mettre dans les poches plus d’une centaine de minerai de Fer et accessoirement un nombre non négligeable de Salpêtre. Même si Tom tenait à jour un inventaire précis des ressources extraites… les déclarations officielles restaient floues, toujours par souci de confidentialité. Seul était évoqué le succès de l’opération, apparemment une rafle de minerai de Fer jamais réalisé dans l’histoire olympienne. Restait plus que le problème du transport vers l’Empire ; une vraie problématique… C’est alors que Herik Denoisel organisa au mieux l’acheminement des ressources du point de dépôt vers Lardanium, en premier lieu ; en effet, le butin final sera équitablement réparti entre la capitale et sa colonie une fois l’opération terminée. Herik contacta donc les personnes les plus dignes de confiance, sur qui on pouvait comptait pour une rapidité et surtout une discrétion absolue. Ces personnes choisies, sans visa accordé par le conseil de Zagnadar, contourneraient le territoire géant par le nord et longeant la Forêt Oubliée avant de se diriger vers le dépôt à ciel ouvert. De là, leurs sacs chargés, elles feraient le chemin inverse vers les terres impériales. |
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Ça choque, part. 6 : un départ anticipé.
Des éclaireurs de confiance étaient venus jusqu’à lui pour lui annoncer un regroupement suspect d’Hors-La-Loi à l’Ouest de Quatar. Les Quatarites sont pratiquement, pour ne pas dire tous, des déchus de leur société provenant de toutes les peuples d’Olympia. Mais le temps que ceux-ci viennent jusqu’à la grotte leur porté le message, les Quatarites, s’associaient déjà avec la vermine environnante, à savoir une escarmouche elfique composée de Rebelles. Et on courrait partout que la plus grande guerre contre l’Empire s’amorçait. Ni une, ni deux, l’expédition plia bagage… direction Lardanium ! Déjà que lors de leur départ, ils n’avaient pas pu apporter leur soutien militaire comme ils le désiraient…. là alors qu’un conflit majeur éclatait, hors de questions de rester là les bras croisés. Il fallut moins d’un jour à Tom et son équipe pour organiser leur départ, quitter les lieux et ne rien oublier derrière eux. Le petit groupe rallia dans un premier temps le point de dépôt où ils rejoignirent rapidement une bonne partie des porteurs désignés. Cela fit tellement plaisir au groupe de retrouver des visages olympiens. Il y avait entre autres autour du feu le Seigneur Slash, Chef des Chevaliers Noirs… une légende vivante aux yeux de Tom, un personnage qui l’intriguait autant qu’il l’admirait. Il y avait aussi Herik Denoisel, l’ambassadeur d’Ordenum, avec qui il avait échangé bon nombre de missives pour lui tenir au courant de l’évolution de l’opération. Très apprécié de Tom, cet ambassadeur a sût lui accorder sa pleine confiance et écouter les idées qu’il proposait. Les porteurs retardataires arrivaient au compte-gouttes, mais très vite ils furent au complet… la longue route vers la capitale pouvait donc débuter. Herik vit le Seigneur Slash reprendre la route. Cela était peut-être le signe attendu pour le départ du groupe. Herik ramassa donc son sac qui reposait à ses pieds. Mais il vit que le Seigneur Loup prenait une route vers l’Ouest, alors qu’il s’attendait à une route vers le Nord. Plusieurs membres du groupe ne pouvaient pas le suivre ; ils n’avaient pas de visa pour pénétrer dans le territoire géant. Herik fronça les sourcils un instant. De toute façon, il fallait se préparer au départ. Herik sentait que celui-ci était imminent. Il alla remplir son sac de Fer. Il le remplit complètement, puis le referma avec soin, ajustant au mieux les sangles. Quand il souleva son sac, son corps eut un mouvement de balancier. L’Olympien avait quelque peu sous-estimé le poids de la charge. Il fit une grimace et stabilisa le poids, puis revint à sa place. Il était maintenant prêt à partir, cap sur la Capitale ! Le convoi de retour se scinda naturellement en plusieurs petits groupes. Ceci avait comme bénéfice de ne pas attirer de quelconques suspicions sur l’importance que pouvait avoir ce déplacement d’Olympiens en terres retirées. |
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Ça choque, part. 7 : une embuscade au goût de vengeance.
Alors que le convoi prenait soin de contourner Zagnadar par le Nord en longeant la Forêt Oubliée pour ne pas porter atteinte au traité olympo-géant, de nouvelles informations parvenaient jusqu’à Tom. Ce dernier prit le temps de lire les nouvelles portées par ses éclaireurs. « Chevalier Tom, La menace planant sur Lardanium n’est plus ! Agacé par l’insolence des Hors-La-Loi à attaquer la Cité Blanche déjà impliqué dans d’autres conflits, Zeus est venu en personne leur exprimer sa vision des choses. Et autant dire que cela ne fût pas beau à voir… Appuyé par notre chère Impératrice Salminar, il a réussi à réduire leur armée en poussière. Je vous rapporte de petites citations qui m’ont particulièrement interpellées : De la bouche même de leur ‘dieu’ Archeos Prim'Erath : « C'est ça mon armée? Incapable d'autre chose qu'une charge de dégénérés? » D’un de leur suicidaire combattant, un dénommée nain Hondar Lanraaz : « Vous avez beaucoup de chance que nos dirigeant ont été lâches de ne pas nous avoir suivi. » Ça en dit long sur ce que j’ai osé appelé leur ‘armée’ […]» Mais ce qui intéressait d’avantage Tom c’était la fin du message… Après avoir été terrassés par la colère de Zeus, les Quatarites, ces êtres sans honneur ni bravoure, s’approchaient de façon suspecte de l’itinéraire prévu par le convoi. Certain d’entre eux avaient même franchis la rivière au Nord du marais d’Alwestedzag. Nul doute que toutes rencontres ne se feront pas sans croiser le fer. Et Tom l’avait bien senti. C’est pourquoi, il alerta aussitôt par missive les dirigeants de l’Empire en charge de superviser l’opération. Les autorités compétentes impériales dépêchèrent aussitôt une poignée d’hommes pour aller à la rencontre du convoi à la limite du territoire olympo-géant et éventuellement leur prêter main forte. Et ce qui était prévisible arriva ! Les premières échauffourées avaient à peine débuter que déjà sur l’ensemble des porteurs de l’expédition, environ une petite dizaine, trois d’entre eux étaient déjà tombés abandonnant sur leur dépouille leur précieuse cargaison. Le conflit ne s’envenima pas d’avantage puisque les renforts arrivant à temps, ce fût au tour de l’ennemi de tomber en masse sur les plaines situées près des marais d’Alwestedzag. Alors que les renforts se chargeaient des derniers, le reste du convoi, après un bref crochet, arriva enfin à la Capitale… déposant ainsi les uns après les autres leur précieux butin ! ************************************************ F I N ************************************************ |
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Ça choque, complément #1 : lettre d’explication sur l’altercation aux marais d’Alwestedzag.
Tom, chargé de l'acheminement du convoi vers Lardanium, pris le temps d'adresser une lettre soigneusement écrite à l'ambassadeur géant pour lui expliquer honnêtement la situation qui semblait susciter à polémique. « Cher Ambassadeur Géant, Je me nomme Tom et j'étais en charge sur le terrain de l'expédition aux Gouffres de Sources, visant je vous rappelle à ramener des ressources vitales à l'Empire. Nous étions actuellement sur la route du retour et nous comptions passés au nord du marais d'Alwestedzag. Cependant, les marcheurs les plus rapides, nous avaient devancé ; arrivant près des marais, ils ont aperçu un regroupement suspect de Quatarites près de la rivière. L'ordre était formel... ramener les ressources et ne rien tenter. Cependant, les Quatarites, sûrement par vengeance et par rencoeur après leur échec face à la colère de Zeus, ont décidé de s'attaquer au convoi... et ce comportement de la part de Hors La Loi était à prévoir. Les Lanraaz et leur compagnons ont abattu trois de nos porteurs : le Seigneur Slash, le Chevalier Noir Xenos et une citoyenne d'Ordenum, Maximilienne. Je ne vous dis pas la perte que cela représente pour notre économie. Ayant flairé quelque jour à l'avance la tournure des événements actuels, je me suis permis de contacter mon peuple pour que celui-ci viennent nous récupérer à la frontière olympo-géante, c'est à dire à l'Ouest du marais d'Alwestedzag. Il n'y a absolument aucune violation du traité. Les olympiens présents dans le territoire géant avaient quant à eux tous leur visa en poche et homologué par le Conseil de Zagnadar, cela je peux vous le certifié. Je confirme donc les dires de mon supérieur Ackron, les Quatarites ont ouverts les hostilités et les ont même entamer en entrant dans votre territoire pour nous barrer la route plus tôt. En aucun cas, nous aurions eu la stupide idée de nous exposer à de graves dangers, surtout après tout le mal que nous nous étions donnés pour ramener des limites de ce monde notre précieux butin. À l'heure où je parle, le conflit a dérivé en terres impériales. Un géant du nom de Zack s'est proposé volontairement de nous aider pour surmonter, je cite, "cette attaque lâche". Un sourceur et un Roc, Kraztet sont à votre carrière de pierres. Tous ceux-ci vous confirmeront et compléteront mes dires. Cordialement, Tom. P.S.: Je voudrais d'ailleurs que vous transmettiez ce message à l'ambassadeur géant auprès de notre peuple afin qu'il porte lui aussi son jugement sur l'affaire et qu'il soit convaincu et fier de voir que nous avons respecté et honoré le traité entre nos deux peuples. » |
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Ça choque, complément #2 : retour au bercail (Rédigé par Alexvodka).
[ Le convoi fût scindé en deux. Ceux qui avait de l'avance furent impliqué de près ou de loin par l'embuscade tendue par les Quatarites. Les autres, les retardataires, au courant de la tournure des événements sur l'itinéraire initialement prévu, ont préféré contourné la Forêt Oubliée par le Nord... voici leur récit ! ] Cela faisait à peine deux longues journées de marche et déjà on distinguait bien deux rythmes différents : les rapides et… les retardataires qui étaient dans le groupe composé de l’Ambassadeur Herik Denoisel, Gwalchavad, Ëlowda, Alexvodka et Maximilienne. En effet, tout le monde était lourdement chargé mais un détail important était que Ëlowda et Gwalchavad n’avait pas l’habitude d’une promenade aussi longue mais surtout Gwalchavad s'était blessé à sa cheville lors de l'aller en voulant accélérer le pas! Le Sire Denoisel le savait; aussi par son titre mais surtout parce que c'était ses amis, il se devait de les accompagner ne voulant les laisser seuls derrière. Constatant que la vitesse pouvait être un des points faibles pour le groupe Maximilienne décida alors d’ouvrir le chemin et de les informer sur des éventuels obstacles par une technique assez originale. D'ailleurs elle avait même eu le temps de passer par Zagnadar pour se ravitailler tellement elle devançait le groupe. Mais elle ne s'y attardait pas car la vie de ses compagnons était en jeu et reprit donc la route. Cette fameuse technique était la suivante : elle laissa par terre un bout de papier enroulé avec un caillou. C’était un message : un rond pour signifier que tout va bien et une croix pour dire rebrousser chemin danger devant !! Comme elle avait un peu de l’intuition, ce qu’elle redoutait arriva : elle était toute proche d’une compagnie de Quatarites qui patrouillait au nord de la rivière. D’un bon prompt et discret, elle fonça dans un buisson et attendait jusqu’à ce que les patrouilleurs disparussent puis elle revenait un peu sur ses pas afin de déposer en lieu sûr et assez visible le message adressé à son groupe. Elle prit soin de marquer d’une croix sur le bout de papier. Puis elle continua son chemin vers Lardanium. A quelques heures d’intervalle, le groupe arrivait à leur tour à l’endroit où était passé Maximilienne. Tout le monde était alors arrêté par Alexvodka qui avait trouvé le message annonçant cette fois-ci un mauvais présage ! L’éclaireur Lardanien proposa alors à ses compagnons de bifurquer vers le nord pour longer la forêt Oubliée et non pas droit vers le nord-ouest directement vers Lardanium en longeant la rivière car le risque était trop grand. Finalement Herik Denoisel était d’accord pour cette solution certes plus longue encore mais tellement plus sûre ! Alexvodka lança alors son épervier pour donner son message à Maximilienne pour la prévenir du changement de plan. Au bout d’une petite heure, le rapace arriva avec un message au retour. C’était la réponse de Maximilienne qui rassurait tout le monde car elle se trouvait mêlée dans un combat mais elle n’était pas toute seule. Il y avait quelques Olympiens aguerris pour la soutenir ! Elle finit par arriver à bon port après avoir traversé une marée de lames et de haches ! Pendant ce temps le petit groupe continua prudemment leur route vers le nord. Il leur avait fallu quatre journées de marche sans s’arrêter pour atteindre l’extrême nord de la forêt. C’était le point pour changer de direction : plein ouest ! Durant plusieurs jours et plusieurs nuits on entendait des bruits de combat au loin. Cela montrait surtout l’intensité d’une bataille qui se livrait beaucoup plus au sud. Une pensée était partie du groupe pour Maximilienne. Il était effectivement impossible de savoir si elle avait réussi ou non à atteindre Lardanium sans encombre. Tous faisaient une prière pour que Zeus la protégeât. Chacun se voyait mal de devoir passer par le sud avec le chargement ! Gwalchavad voulait à plusieurs reprises s’excuser pour sa lenteur mais Herik lui coupa à chaque fois la parole pour que les autres ne l'ouïssent pas. Encore quatre jours de marche et le groupe arrivait alors non loin de la grotte des Humains, celle que peu d'Olympiens eurent vent de son existence. Finalement ce fut Ëlowda qui se trouvait à son tour en retard absorbé par ces tours de l'autre côté de la rivière qui protégeaient l'entrée de la grotte. Alexvodka s’exclama en constatant que le groupe avait en effet atteint la frontière de l’Empire… enfin chez soi ! L’ultime effort restait la traversée de cette rivière. Mais ce n'était qu'une simple formalité ! Tout le monde se sentait alors soulagé... d'être de retour au bercail. |
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Ça choque, complément #3 : traversée de la rivière (Rédigé par Herik Denoisel).
Tous les mineurs et convoyeurs du fer avaient maintenant rejoint les villes de l’Empire pour y déposer leur chargement. Tous, sauf quelques Olympiens. Alexvodka, Ëlowda, Gwalchavad et Herik étaient toujours sur la route du retour. La bataille de Lardanium avait bouleversé leur plan. Ils avaient choisit un itinéraire beaucoup plus long pour éviter les guerriers de Quatar. Leur détour les avait fait passer par le nord de la cité hors-la-loi, par delà la Forêt Oubliée. Puis ils durent marcher droit vers l’ouest, quittant la lisière de la forêt qui leur servait de repère. En bon éclaireur qu’il était, Alexvodka ouvrait la marche avec quelques jours d’avance. Ainsi, les trois autres compagnons ne furent pas surpris de rencontrer quelques Humains, vers la frontière nord-est de l’Empire. Les discussions avec ces mystérieux voyageurs furent amicales, quoique plutôt superficielles et peu prolifiques. Le temps n’était de toute façon pas à la flânerie ; il fallait continuer la route. Plus vite le fer serait ramené en lieu sûr, mieux ce serait. Ëlowda, Gwalchavad et Herik allaient d’ailleurs bientôt entrer sur des terres plus sûres, dès qu’ils auraient traversé la rivière sinuant au nord-est de Lardanium. Le danger s’estompait et Alexvodka pouvait donc maintenant rentrer rapidement vers la Cité Blanche, sans attendre le reste de la troupe. Les plaines rassurantes au-delà de la rivière résonnèrent comme un appel. Elles exaltèrent Gwalchavad et Herik qui accélèrent le pas, tandis qu’Ëlowda prenait un peu de retard. La rivière se détacha enfin du paysage. Gwalchavad la traversa sans trop de difficulté. Deux gros et longs troncs d’arbres servaient de passerelle à un endroit ou la rivière se rétrécissait. C’était au tour d’Herik de traverser. Ce qu’il faisait avec prudence car le poids du fer réduisait sensiblement sa manoeuvrabilité. Il avait presque atteint l’autre bord. Cela le réconfortait. Mais cette assurance grandissante lui fit relâcher un peu trop sa vigilance. A certains endroits, les troncs d’arbres étaient recouverts par une fine couche de mousse végétale. Le pied droit d’Herik vint prendre appui sur une de ces plaques et glissa. L’Olympien, déséquilibré, tendit un bras à l’horizontal pour retrouver son équilibre. Son autre bras était occupé à maintenir contre lui son lourd chargement. Le corps pencha d’un côté, puis de l’autre. Des oscillations saccadées se succédaient, sans qu’Herik ne parvînt véritablement à retrouver son aplomb. A un moment, le corps pencha avec un angle très ouvert. Herik dut alors lever son pied opposé pour faire contrepoids. Mais l’angle avait grandit malgré tout, et l’équilibre fut irrémédiablement rompu. L’Olympien chuta dans le cours d’eau en lâchant un cri. La fraîcheur de l’eau le paralysa un instant. Mais l’instinct de survie prit rapidement le dessus. Herik gesticulait pour se maintenir à la surface. Heureusement, il était proche de la rive Ouest qu’il cherchait à atteindre. L’eau n’était donc pas trop profonde. Mais elle l’était suffisamment pour qu’il n’ait pas pied. Le poids du chargement l’attirait vers le fond. Quand ses pieds touchaient le fond, une faible hauteur, une longueur d’un avant bras seulement, le séparait de la surface. Il put donc prendre appui sur le lit de la rivière et se projeter pour émerger, juste le temps de reprendre sa respiration, puis de redisparaître sous la surface, à cause de son fardeau. Herik gardait ainsi des contacts successifs avec l’atmosphère, en bondissant sans cesse. Mais il ne parvenait pas jusqu’à la rive. Le courant n’était pas négligeable. La largeur rétrécie de la rivière, qui avait permis la réalisation de la passerelle, provoquait en revanche un courant accrue à cet endroit. Et Herik ne voulait pas lâcher son chargement. Il l’avait porté depuis si loin. Il avait réussi à éviter la grande bataille de Lardanium. Et maintenant qu’il entrait dans le territoire de l’Empire, qui avait besoin du fer qu’il rapportait, il se refusait catégoriquement à abandonner sa cargaison. Heureusement, son compagnon Gwalchavad avait suivi cet accident. Dès le début il avait réagit. Il avait mis à terre son chargement. Voyant qu’Herik n’arriverait pas tout seul à se sortir de ce mauvais pas. Il dégrafa une corde du flanc de son sac, puis trotta le long de la rivière pour rester à la hauteur de la victime qui bondissait sans cesse dans l’eau, pour se raccrocher à la vie. Herik voyait Gwalchavad se précipiter sur la rive. Il lui semblait qu’il lui criait quelque chose. Mais ses retours continus sous l’eau, qui bouchait d’ailleurs ses oreilles, l’empêchaient de percevoir pleinement les sons. Mais en un éclair, Herik finit par comprendre. Alors qu’il avait propulsé une énième fois sa tête hors de l’eau, il vit son compagnon entrer dans l’eau jusqu’à la hauteur des genoux, et lui lancer une corde. Il ne réussit à la saisir et fut emporter encore une fois vers le fond. Il reprit appui au fond, contracta ses muscles et les détendit d’un coup pour extirper une nouvelle fois sa tête hors de l’eau. Gwalchavad criait en lui indiquant du doigt un point un aval de la rivière. Redoutant un obstacle, ou pire, des rapides, Herik lança un regard dans l’axe de la rivière. Il ne vit rien, rien qui ne vienne troubler le flux de l’eau. Alors que son corps replongeait vers le fond, mais avant que sa tête ne repasse sous la surface, il eut le temps d’apercevoir ce qu’il devait voir. Gwalchavad indiquait la corde, qui commençait à s’enfoncer vers les profondeurs. Elle était juste là, à la portée d'Herik. Celui-ci lança son bras vers l’avant de la rivière. Il sentit la corde effleurer son poignet. Il ajusta la longueur de son bras, et quand sa main sentit enfin la corde, il l’agrippa de toutes ses forces. Gwalchavad sentit la corde se raidir, et commença à la tirer vers lui. A son prochain retour vers la surface, Herik confirma l’impression de Gwalchavad. - Je l’ai ! Tire, cria l’Olympien avant de s’enfoncer sous l’eau. Au bout de quelques instants, Herik avait enfin été ramené vers le bord. Il se hissa complètement hors de l’eau, avec l’aide de son ami. Puis il toussa pour recracher l’eau qui avait trouvé le chemin jusqu’à ses poumons. - Ca va, s’enquit sans attendre Gwalchavad ? La réponse ne fut qu’une suite d’expectorations. Puis Herik acquiesça de la tête. Et quand il retrouva la parole, il remercia son ami. - Je crois que tu m’as sauvé la vie, mon ami ! En tout cas, pour voir le bon côté des choses, moi, j’ai pris mon bain, conclut-il en souriant ! Ils revinrent vers la passerelle et s’installèrent là. - Bon attendons Ëlowda qui ne nous a pas encore rejoint. Et puis de toute façon, il faut que je me sèche maintenant. |
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