Le journal du voyageur... | |
Topic visité 203 fois Dernière réponse le 24/04/2007 à 16:27 |
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Gorith se trouvait assis en tailleur face à l’Horizon…devant lui s’épanouissait un magnifique spectacle de couleur mêlant un rouge ocre solaire à une fantastiques lueurs bleuté laissant bien en évidence les quelques oiseaux qui jouaient avec le vent au loin…
Les rayons du crépuscule venaient caresser les mains du géant qui tenaient alors un vieux bouquin terreux avec délicatesse… On pouvait lire sur son visage une satisfaction profonde dû au vécu de la scène qui s’offrait à lui…Le soleil prenait possession de l’ensemble de son visage pour laisser apparaître les traits profonds que ses périples avaient encré dans sa chaire… Il clignait doucement des yeux laissant à chaque battements quelques second l’obscurité l’investir…il inspirait l’air pure qui s’offrait à lui et, vidant entièrement son esprit, s’enivrait de la magie de l’instant… Quelques minutes plus tard le géant détourna son regard d’enfant pour le plonger sur le livre qu’il tenait avec précaution. Posant sa main sur le livre il leva de sa tunique un pendentif qu’il dissimulait depuis… Au bout d’une simple ficelle de lin se trouvait une petite roche cristalline dont la clarté laissait transparaître les rayons encore rougeâtres du soleil. Il portait le pendentif face à lui afin de le contempler quelques instants…beaucoup d’émotions traversèrent son visage… Une fois qu’il eut fini de s’imprégner de l’objet il le rentra doucement et reposa ses mains sur le livre…d’un geste lent il ouvrit ce qui semblait être une antiquité et plaça son regard sur la première page du livre…On pouvait y lire Voici les lignes que ma vie laissera derrière elle…je laisse le temps investire les pages de ma vie pour mes fils…ma femme…et mon élément. Jour 20 de l’an 1890 du calendrier Géant…saison de l’Engourdissement… Je viens de passer les marais. Cela fait au moins 6 jours que j’ai quitté la maison. Je revois encore Jyma tenant se fléaux de Goriht pour ne pas le laisser me suivre…hahaha…sacré petit va… Je ne me fais pas de soucis pour lui, il est robuste et pas maladroit…il suivra sans doute le même chemin que son grand père… Comment oublier aussi mon petit Gorith qui se dissimulait dans tes jambes Jyma…rraahhh…je vois souvent dans tes yeux le chagrin que je te porte en partant vers les horizons lointains sans t’accorder la possibilité de me suivre…tu n’es pas prêt à parcourir de long périple…dans 5 ans du devras passer devant ton destin et sans doute à ce moment je te prendrais à mes coté…ne m’en veux pas fils…un jour viendra ou tu choisiras ton élément… Et toi Jyma…à chaque départ je vois en toi la tristesse de perdre un mari…de ne plus pouvoir être à mes cotés…une peur de la solitude que je comprend et que je n’apaise pas malgré tout…et pour ça je t’en suis reconnaissant… Tu connais mon goût pour les découverte et les voyage…tu ne m’as jamais empêché de partir malgré tout ce que cela pouvait vous faire subir…je t’aime Jyma… Le livre était abîmé à cette endroit on pouvait voir les marque que les larmes de Ferith avait pu laisser… [Général Catwë]
La terre est le socle de toute vie...mais aussi le berceau de la mort. |
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Les marais devaient être le lieux de rendez vous avec ce bon vieux Ferung…Comme à son habitude il était en retard le bougre…hahahahaha…
Ferung était mon frère…aussi aimable qu’un bouteille et qu’un gourdin usé héhéhé…mais c’était un homme de cœur et digne de confiance. De plus il est aussi un Géant expérimenté et connaît les montagnes comme personne…malgré son manque de ponctualité…hahahaha… Après une bonne demi-heure de solitude je pus enfin apercevoir le retardataire…il se trouvait à quelque pas de moi sortant d’un buisson et sifflotant l’air de rien…sacré Ferung va… Il me fit un geste amical avant de sifflet gentiment croyant que je ne l’avais pas vue…le connaissant il allait me faire croire que j’étais en retard et non l’inverse…mais bon ce rituel je le connaissais et l’acceptais si souvent…bref. Après une accolade et quelque échanges verbaux nous pensions enfin à prendre la route vers l’ouest… La prochaine étape de mon voyage était de retrouver « l’arbre du sanglot » au sud de Lardanium…nous devions y retrouver Léonide un vieille ami Olympien et frère d’école de géologie…Nous en avions sans doute pour plusieurs semaines de marche mais nous connaissions le terrain ce qui nous permettrait d’éviter les problèmes de la région… Cet arbre avait pour particularité de sécréter continuellement une sève visqueuse dont la saveur semblait identique à celle d’un sucre de racine de violette des hauts plateaux de Zagnadar… Il pleurait continuellement et laissé sur le sol des marques spongieuse laissant à la nature nourriture et fertilité…en son pied se trouvait un magnifique champs de fleurs jaune et quelque buisson bien taillé… Comment oublier un tel paysage… Gorith laissa encore ses yeux relire les dernières lignes de cette page…Il n’avait jamais entendu parlé de cet arbre…Son père lui avait déjà parlé de Ferung mais il ne le voyait que trop peu pour s’en souvenir… Il tourna enfin la page… [Général Catwë]
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Jour 22 de l’an 1890 du calendrier Géant…saison de l’engourdissement…
Deux jours depuis notre départ du marais…le soleil cogne sur mon crâne dégarnit…il en a vu d’autre. Je regarde Ferung qui progresse presque mieux que moi sur mon flanc…une sorte de course improvisée se profile entre nous…des petits jeux d’enfant que l’on garde entre frère…couse qui ne dure généralement jamais bien longtemps puisque nous n’avons plus l’âge pour ces enfantillage… Après la déclaration du vainqueur…qui soit dit en passant est toujours mon frère…je proposais une halte… Comme nous avions marché au rythme des dieux il nous fallait nous restaurer et établir un campement pour la journée…nous avions gagné 2 jours sur notre itinéraire nous pouvions donc en perdre un. Une fois un campement de fortune établit nous décidions de visiter les environs… La région semblait quelque peu feuillu et clairsemée de petites collines anormalement situées dans les plaines…Un petit ruisseau longeait l’une des collines et continuait sa route vers la forêt au loin…au nord…il s’engouffrait vers le nord. Sans doute se jetait-il dans la rivière « frontière » comme on l’appel par chez nous…Cette rivière longe le marais bien plus au Nord et se profile d’Est en Ouest pour enfin passer non loin de Lardanium la cité blanche…Elle forme ainsi une barrière naturelle au Nord…D’ailleurs l’une de mes envie serait de visiter la source de cette rivière, les régions du nord me sont totalement inconnues…mais pour l’heure il nous faut constituer notre groupe comme au premier jour…peut-être parlerais-je à mes compagnons de ce projet ?…nous verrons bien. Nous longions donc ce ruisseau profitant du paysage…Un petit sentier venait couper légèrement son cours et semblait être fréquemment emprunté…cela ne nous surprit pas puisque notre passage dans les environs remontait à plusieurs années… Ferung semblait intéressait par cette découverte et je pris donc l’initiative de lui proposer de le suivre simplement pour le satisfaire… Nous remontions donc le sentier vers l’Ouest...la quasi totalité du sentier semblait passer entre les collines et donc ne pouvait pas forcément être aux vues de tous…pourtant il paraissait emprunté… Mon avis fut vite confirmé lorsque nous vîmes devant nous, sortant du petit virage que présentait le chemin, un petit être marchant doucement dans notre direction… Nous savions que les géants n’étaient pas du genre à s’aventurer si loin et donc nous pensions bien faire en saluant directement l’individu et courbant légèrement le buste en guise de bienséance… Une fois l’individu proche de nous, de par mes anciens voyage je pus aisément reconnaître la peuplade d’où il provenait…un elfe pas plus grand qu’un arbuste des régions olympiennes…il n’arrivait qu’à mon estomac et paraissait athlétique… Il stoppa net sa progression devant nous et prit la parole sans même avoir une once de peur dans ses propos… « Eh ! Vous là ! Les deux paquet de pierre ! Vous sentez pas que vous bloquez la vue non ? » Comment ne pas se souvenir de tel propos…la réaction de Ferung fut identique à la mienne…nous commencions à nous regarder…l’elfe se tenait devant nous les mains dur les hanchse et la verve insolente au plus haut point…soudain, et on ne sait pourquoi mais Ferung et moi même éclations de rire quelque instant après…Un fou rire tel que nous en avions mal au ventre…les échos de nos rires s’amplifiaient dans les collines et donnaient une animation à toute la faune qui les constituant… L’elfe reprit en souriant quelque peut…il n’arrivait pas à contenir son rire… « Pff…je…pfff…je ne vois pas ce qu’il y a de …pfff…de si drôle… » Il n’arrivait pas lui même à s’exprimer…et finit par éclater de rire à son tour. Mon dieu que cette scène était folklorique…nous étions sur ce chemin riant à gorge déployé et ne pouvant plus nous arrêter… Il fallut pourtant le faire. Après cinq bonnes minutes de rire nous décidions de faire connaissance avec ce provocateur farfelu…je me souviens de cette conversation…. « Et bien elfe…quel est donc ton nom ? » « Tyrias !(…finissant de rire…)je me prénomme Tyrias… » « Et bien Tyrias heureux de faire ta connaissance même si certains ne l’auraient pas été… » « J’avoue que je suis franc et parfois trop… » L’elfe était aimable en fin de compte…et par cette franchise allait sans doute naître une amitié profonde… Nous discutions toute la soirée de nos famille et de ce qui nous poussait à nous éloigner d’elles…il disait avoir une femme magnifique et un fils tout jeune dans la tranche d’âge de mes petits Gorith et Goriht… son fils avait un nom étrange…elfe sans doute…il s’appelait Nanaki…bref. Tyrias avait en fait quitté sa femme trop las de son couple et étant de nature à voyager il ne pouvait jamais satisfaire au besoin qu’une famille demanderait à un père… Je ne pouvait pas mettre ma situation de coté tellement je la trouvais similaire…pourtant j’aimais mes fils et ma femme…et la réciprocité de ces sentiment n’était pas à prouver. Je me savais loin de chez moi mais je n’abandonnais pas les miens pour autant… Ferung lui ne quittait que son jeune fils qui vivait la plupart du temps avec nous. Comme Ferung travaillait pour la sécurité de Zagnadar il ne pouvait se permettre de rentrer tout les jours…il restait parfois plusieurs saisons dans la cité. Pour moi c’était de la folie pure et simple mais bon…il avait choisi sa voie…D’ailleurs je sais qu’il pense que mes voyages son de la folie tout autant que son métier…hahahaha…bref… Jyma et moi même devions donc nous occuper des trois monstre en même temps…Gorith, Goriht et le petit Glaurung…Je peux vous dire que ma main droite n’a jamais chômée avec ces trois « tête de nain »… Après plusieurs heures de discutions nous avions donc décidé de proposer à Tyrias de faire partie de notre expédition…ce qu’il accepta avec plaisir. Gorith interromput sa lecture et leva les yeux face à lui restant songeur…il commença un monologue interieur… Nanaki ?…je connais un elfe portant se nom…impossible…et pourtant si les écrits de mon père sont authentique…Mon père connaissait donc celui de Nanaki…c’est complètement fou… Il tourna la page plongeant littéralement ses yeux sur la suite… [Général Catwë]
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Jour 23 de l’an 1890 du calendrier Géant…saison de l’engourdissement…
Sans doute une journée mémorable… Après une bonne nuit de sommeil j’ouvrais l’œil pour constater que nous étions au grand complet…Férung affalé sur son sac la bouche entièrement ouverte parlant seul dans son sommeil à un oiseau du nom de Théobalde…pourquoi me direz vous ??? Je n’en sais rien mais c’est un rêve qu’il fait chaque nuit…hahahahahahaha… il racontait à l’oiseau qu’il lui reprochait de ne pas lui avoir avoué qu’il était victime du larcin d’un sombre Lutin…aaahhhhhhhhh sacré Férung… Et plus loin bien plus calme notre nouvel ami…paisiblement endormit tenant fermement son barda…si fort que je me demandais même s’il ne voulu pas que l’on lui vole… Je me levais doucement dans cet atmosphère silencieuse afin de ne pas perturber mes compagnons…je voulu rejoindre la gourde pour me désaltérer et pour cela il me fallait passer devant les braises encore chaudes de notre feu et ce bon vieux Férung…mais soudainement Férung bondit…courant comme un dératé vers Tyrias et l’attrapant violemment…il le balançait dans tout les sens criant « Fiente de bison ! Voleur de pacotille ! tu vas payer de ton larcin ! Lutin des champs ! »…voyant le massacre je bondit à mon tour sur les protagonistes tentant de les séparer…je molestait fortement Férung pour qu’il recouvre la raison et je tirais aussitôt le pauvre Tyrias malheureuse victime de la folie de mon frère…Suite à toute cette agitation nous nous étions retrouvé sur le sol en même temps…Mon frère se tenant la tête et ne comprenant pas vraiment ce qu’il venait de se passer et Tyrias me remerciant se tenant le cou qui semblait le faire souffrir… Attendant que les deux se remettent de leurs émotions je contais enfin ce qui venait de se produire… Tyrias regarda Férung avec des yeux immenses…l’accusé faisait une tête à peu prés similaire…puis il me regardèrent…et tout trois éclations de rire ! Mais quelle histoire farfelu que celle-ci…Férung croyait tenir le Lutin larcin de ses rêves alors qu’il tenait Tyrias…de toute ma vie je n’avais autant perturbé ma mâchoire par autant de rire… Bref…suite à cette cocasserie nous devions nous hâter…Léonide se trouvait à deux jours d’ici et n’attendrait pas un jour de trop notre arrivée…Je songeais parfois à la réaction qu’il pouvait avoir en voyant un nouveau visage arriver…Il est d’un tempérament plutôt calme et d’une compassion sans égale…mais je me souviens que certains Elfes furent odieux avec lui…à tel point qu’il les pourchassa toute une nuit hors de ses terres…héhé…Mais je ne m’en faisais pas trop…s’il le voyait avec moi il ne douterais pas de lui. Je regardais donc, heureux, devant moi les deux comparses discutant de choses et d’autres ouvrant la marche vers les plaines de Lardanium…Je leur expliquais en chemin que nous devions rejoindre un bosquet avant la tombée de la nuit…un bosquet centenaire selon la légende…Il paraît que nombreux érudits venaient y pratiquer la magie occulte…mais la seule chose que je me souviens avoir vu lors de mon premier voyage c’était un vieil olympien bedonnant voulant nous soutirer quelques pièces d’or afin de s’acheter de quoi subsister…D’ailleurs je me demande bien s’il s’y trouve toujours…Impossible…quoique…bref nous verrions bien une fois sur place…Pour l’heure nous pressions le pas, rattrapant le léger retard sur notre rendez vous… [Général Catwë]
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