Par Sylia Leïthael le 20/04/2007 à 23:23 La nuit avait étendu son voile ténébreux et doux au dessus de la forêt des Elfes. Les allées de Na’helli étaient désertes, on entendait le vent… ainsi qu’une mélodie de harpe provenant d’une terrasse en hauteur. Magnifique terrasse en vérité, dont l’immaculée blancheur valait bon nombre d’étoiles. De belles roses rouges soigneusement agencées ornaient sa balustrade, autour desquelles dansaient quelques lucioles, lueurs inattendues et changeantes.
Une table trônait là, éclairée de deux chandelles aux flammes palpitantes qui se reflétaient dans les yeux de Sylia et Fingolfin.
- Quelle sublime soirée… Semblait murmurer le regard de l’un tandis que celui de l’autre hurlait le contraire.
Un dîner en tête à tête… Voilà qui n’était pas pour ravir la consule, toutefois elle ne regrettait pas son choix.
Elle avait eu besoin de Fingolfin pour une affaire des plus illégales, et se devait d’acheter son silence. Le noble Elanessë ayant refusé l’or qu’elle lui proposait, n’était restée qu’une solution :
- Tout ce que tu veux, avait-elle soupiré.
- Vous très chère en ce cas, pour une inoubliable soirée !
Et à présent ils jouaient les tourtereaux sur un balcon.
Un vrai cauchemar, d’autant plus qu’il y avait des témoins. Déjà les serveurs jasaient en cuisine, prêts à propager la rumeur dans tout Na’helli et au-delà !
C’était le prix à payer, elle en était consciente, mais bon sang quel terrible sacrifice…
- Elle l’a nommé Ambassadeur, c’était pas innocent…
- Tu crois qu’ils vont se fiancer ?
- Pourquoi pas ? Le couple n’est pas immonde…
- Je suis de cet avis ! Deux nobles Sentinelles aux idéaux communs…
- Mais non qu’importe les idéaux ! Ils s’aiment, tout simplement !
Il fallait qu’elle cesse de tendre l’oreille, malheureusement c’était plus fort qu’elle.
Ils s’aiment, tout simplement !
- Fingolfin… supplia-t-elle à voix basse, je t’en prie quittons cet endroit avant que je ne me mette à détruire le mobilier.
- Comme il vous siéra, chère consule !
Après avoir exécuté une gracieuse révérence, l’elfe charmeur saisit la main de Sylia afin de l’entraîner hors du luxueux bâtiment. Ils se promenèrent au clair de lune, devisant de tout et de rien, rapprochant toujours un peu plus leurs visages… Jusqu’à ce qu’enfin l’heure de la délivrance sonne ! Minuit !
Mais était-elle vraiment délivrée ? Certainement pas des quolibets !
Une table trônait là, éclairée de deux chandelles aux flammes palpitantes qui se reflétaient dans les yeux de Sylia et Fingolfin.
- Quelle sublime soirée… Semblait murmurer le regard de l’un tandis que celui de l’autre hurlait le contraire.
Un dîner en tête à tête… Voilà qui n’était pas pour ravir la consule, toutefois elle ne regrettait pas son choix.
Elle avait eu besoin de Fingolfin pour une affaire des plus illégales, et se devait d’acheter son silence. Le noble Elanessë ayant refusé l’or qu’elle lui proposait, n’était restée qu’une solution :
- Tout ce que tu veux, avait-elle soupiré.
- Vous très chère en ce cas, pour une inoubliable soirée !
Et à présent ils jouaient les tourtereaux sur un balcon.
Un vrai cauchemar, d’autant plus qu’il y avait des témoins. Déjà les serveurs jasaient en cuisine, prêts à propager la rumeur dans tout Na’helli et au-delà !
C’était le prix à payer, elle en était consciente, mais bon sang quel terrible sacrifice…
- Elle l’a nommé Ambassadeur, c’était pas innocent…
- Tu crois qu’ils vont se fiancer ?
- Pourquoi pas ? Le couple n’est pas immonde…
- Je suis de cet avis ! Deux nobles Sentinelles aux idéaux communs…
- Mais non qu’importe les idéaux ! Ils s’aiment, tout simplement !
Il fallait qu’elle cesse de tendre l’oreille, malheureusement c’était plus fort qu’elle.
Ils s’aiment, tout simplement !
- Fingolfin… supplia-t-elle à voix basse, je t’en prie quittons cet endroit avant que je ne me mette à détruire le mobilier.
- Comme il vous siéra, chère consule !
Après avoir exécuté une gracieuse révérence, l’elfe charmeur saisit la main de Sylia afin de l’entraîner hors du luxueux bâtiment. Ils se promenèrent au clair de lune, devisant de tout et de rien, rapprochant toujours un peu plus leurs visages… Jusqu’à ce qu’enfin l’heure de la délivrance sonne ! Minuit !
Mais était-elle vraiment délivrée ? Certainement pas des quolibets !
(très joli quand même au passage)
Par 
. Une suite, peut-être ?
(Comme quoi c'est bien le silence qui est d'or et la parole qui est d'argent 
Par 
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