La seconde malédiction | |
Topic visité 784 fois Dernière réponse le 28/05/2007 à 00:40 |
![]() |
La mer d'Emeraude s'agitait anormalement depuis quelques heures, comme si elle voulait se lever et engloutir la cité des forêts. Qu'en était il ? Nul n'aurait pu deviner ce qu'il venait de se produire. Le corps du géant Polyphème avait disparut, autour de lui restaient encore ceux qui l'avaient regardé mourir ou participé à sa mise à mort. Quelques uns s'intéressaient à ce qui se passait au nord, certains d'un air interrogateur, cherchant à communier avec Gaïa pour comprendre, d'autres inquièts.
Le tumulte dura quelques instants encore et s'interrompit lorsqu'une voix presque caverneuse se fit entendre, comme sortie du fond de l'eau. « Vous, stupide bétail, venez de faire une erreur de plus, une erreur de trop, même, abattre mon fils Polyphème en pensant que je ne réagirais pas. Vous qui pensez être au delà des lois divines, vous allez sentir que si une malédiction ne vous suffit pas, je peux aussi simplement vous en infliger une seconde, d'ailleurs, au vu des évènements, je m'en contenterai, et je vais vous regarder souffrir de votre faible condition. N'oubliez pas de passer le bonjour à mon frère, lorsque vous le rejoindrez dans le monde des morts. » La mer se déchaina à nouveau, une vague déferla dans les marécages mais ne pénétra pas Luminae, beaucoup des présents par contre furent éclaboussés par cette eau, qui leur sembla soudainement étrange à sécher aussi vite. Mais si elle s'était évaporée ainsi, c'est en pénétrant la peau du Peuple Sauvage. Au même instant, tout le Peuple Sauvage fut parcouru d'un frisson, quelque chose venait de se produire et aucun ne compris instinctivement ce qui venait de se produire... mais... |
![]() |
Ah ça y est je crois que les hommes sauvages viennent de perdre tous leurs pouvoirs magiques. Quelle fin pour cette civilisation... |
Par personne  le 02/05/2007 à 14:24 |
Un frisson parcourut l'Echine d'Enid, depuis quelque temps dans son coeur avait jailli une rancune oubliée et obscure qui commençait doucement à prendre le dessus. Pourtant les colères et les haines qui en naissaient, ne semblaient pas avoir de racines connues pour l'Homme sauvage. Et c'est tourmenté qu'il reçut le message jaillit des eaux.
La voix impérieuse fit trésaillir le coeur de l'Homme sauvage, elle insinua la crainte devant la puissance qu'elle dégageait mais aussi la révolte devant son sentiment d'incompréhension et d'emprisonnement spirituel. Enid, Alors proche d'Ordenum après avoir assisté et participé à la mort du géant s'assit en tailleur sur la rive et fixant la surface devenu lisse, se mit à parler tout seul. Espérait-il être écouté ou entendu, il ne le savait pas tellement il avait parlé et prié depuis des années. - Encore un ordre, encore une cage que l'on bâtit autour de nos corps dans un souci de domination stérile. Peu importe nos raisons qu'elles soient bonnes ou mauvaises, peu importe si nous sommes responsables ou pas, nous sommes des Enfants de Gaïa et cela suffit semble t'il. Mère pourquoi nous avoir fait parfait à en attirer la jalousie et l'incompréhension de tes autres enfants. Devons-nous être éternellement les souffres-douleurs de tes enfants divins... L'amertume envahissait le coeur d'Enid après les paroles du dieu marin, son poing serré tremblait de fureur mais soudain la tension laissa place à la tranquilité. Seule, dans ses yeux tremblaient la tristesse de la situation. Il releva le visage devenu calme et repris la parole d'une voix posée... - Pardon mère, je me laisse souvent emporté ces derniers temps. Il est de plus en plus difficile de vivre en essayant d'apporter l'amour et la paix car même parmi tes enfants ces notions disparaissent aux profits d'autres certes attrayants mais éphémères... Enid se leva et dressait dans le vent venant du nord il jeta ses mots - Poséidon, dieu des mers et des océans, vous nous envoyez un fils dont nous ignorions chaque parcelle d'existence, vous nous envoyez un fils qui ne sait que réclamer une chose dont nous ne connaissons rien et quand nous lui demandons d'où il vient, ce qu'il veut, ce qu'il attend, il ne s'est encore que dire sans cesse qu'il vient récupérer quelque chose qu'il a perdu. Comme voulez-vous que nous l'aidions si nous n'avons pas d'informations sur ce qu'il cherche. Et Lorsque nous lui refusons notre aide, il se met de méchantes humeurs qui lui causèrent sa mort. Vous nous maudissez pour une de vos créations. Certes s'il avait dit qu'il était votre fils, cela ne l'aurait peut-être pas aidé mais cela ne l'aurait pas désavantagé bien au contraire. Sa mort m'attriste mais si j'ai porté la main sur lui c'est qu'à mon sens cela le justifier. Nous ne savons toujours pas ce que vous recherchez exactement, nous ne savons rien en fait et pour notre ignorance, mon peuple est à nouveau maudit... "à nouveau" cela signifie que nous étions maudits par ailleurs... désormais je comprends un peu mieux la douleur que je ressens au fond de mon âme... Je ne regrette pas d'avoir porté la main sur votre fils mais je regrette sa mort. Néanmoins sachez que personellement j'agirais toujours de la même façon si je ressens un danger pour mon peuple, pour le berceau de Gaïa comme il en a été au moment de cet incident. Je sais que certains de mes frères ont frappés pour tuer car tels étaient leurs idées et leurs envies dès le début. Ceux-là sont inexcusables mais ils restent mes soeurs et frères. Je ne m'excuse pas et je ne le ferais personellement jamais pour ce qui s'est passé mais néanmoins perdre un fils est une douleur que nous - enfants de Gaïa, enfin pour certain - pouvons comprendre. Je ne prétends pas pouvoir faire grand chose mais si pour lever votre malédiction sur mon peuple, je puis faire quelque chose alors je le ferais sans hésiter pour peu que cela ne mette pas en danger l'équilibre du berceau de Gaïa... Enid entra dans l'eau, il avait toujours aimé le contact frais de la mer d'Emeraude. Il s'arrêta alors que l'eau lui enserrait le cou. La moindre vague sur cette surface plane aurait ainsi submergé sa vie en quelques secondes. Il regardait le ciel au travers de ses yeux fermés, un sourire s'esquissait sur ses lèvres qui remuaient doucement. Il priait Gaïa de garder son coeur à l'abri de cette noirceur dont il avait pris conscience et de lui apporter des réponses sur la malédiction primaire. Attendait-il autre chose, peut-être mais dans l'immédiat, dans l'élément aqueux, il cherchait à ouvrir son esprit et son âme à la recherche de paix et de repos. Cela faisait trop longtemps qu'il n'avait pas communié avec Gaïa et l'intervention de Poséidon semblait pour lui, être une bonne occasion. Ils avaient été maudits déjà et ils vivaient toujours tant bien que mal, cherchant et défendant leur place. Mais là ils connaissaient la situation et le responsable aussi Enid espèrait-il encore trouvé une solution pour y remédier. Il n'avait qu'à attendre le bon vouloir d'un des dieux d'Olympia. /hrp question : la malédiction s'est transmise par la pluie d'écumes sur les HS présents au contact des rives de la mer d'émeraude aussi comment le peuple entier pourrait-il être affecté ? J'ai essayé de bricoler un truc si jamais il y a des choses que je dois changer, Editez mon intervention et balez-moi les changements que je devrais éventuellement faire ou un nouvelle orientation pour mon perso sur cet incident du moins. J'ai gardé sous word donc je peux modifier sans souci hrp/ |
![]() |
Lokmilar était encore parti en voyage ; il se reposait tranquillement au bord d’une rivière en attendant que la nuit, qui commençait à tomber, passe. Cela faisait déjà un moment que Poséidon avait maudit le peuple sauvage, les affaiblissant d’avantage encore.
Polyphème avait été tué, dommage pour lui, il manquait apparemment de savoir-vivre… La malédiction s’éternisait, et il ne semblait pas y avoir de solutions au problème. Lokmilar possédait encore une part d’insouciance et d’impatience qui caractérisait son âge encore jeune pour un homme sauvage. La mer d’Emeraude était très loin de lui, mais les Dieux ont, de toute manière des pouvoirs dépassant de très loin la perception des simples mortels. Lokmilar sortit un parchemin de ses affaires et commença à écrire : "Cher Poséidon, J’ai pu m’apercevoir que vous aviez maudit le peuple sauvage il y a quelques temps déjà (à l’échelle des mortels en tout cas), je voulais vous demander si vous accepteriez de lever la malédiction. Merci d’avance de l’attention que vous me porterez, Lokmilar" Satisfait de sa lettre, il la mit dans une enveloppe avant de s’apercevoir qu’il ne savait pas du tout comment la faire parvenir à Poséidon. - C’est bien ma chance, comment je vais bien pouvoir lui faire parvenir mon message… Peut-être que si je la lis au bord de l’eau il m’entendra… Ressortant la lettre de l’enveloppe, il la lut à haute voix devant le cours d’eau et attendit. Il attendit encore un peu… Et même d’avantage… Après avoir étouffer un bâillement, il se dit qu’il n’avait pas dû être entendu du Dieu et recommença à s’adresser à haute voix au cours d’eau. - Poséidon, Dieu des mers, s’il te plait accepte de répondre à ma demande. Je t’ai préparé une lettre que je vais te lire. Recommençant la lecture de la lettre, il attendit encore une fois à coté du cours d’eau. La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |
Par personne  le 08/05/2007 à 16:52 |
Anmor se réveilla brusquement. Il était dans la chambre de sa demeure, encore diminué par les blessures qu’il avait reçut lors de l’attaque de Lardanium. Il se mit péniblement en position assise et dû se retenir de gémir quand ses points de sutures se tendirent en même temps que sa peau.
Avoir tenter d'attaquer Zeus était une erreur et ne voir qu’au dernier moment qu’une grenade était à ses pieds une autre. Cependant se n’était pas pour cela qu’il s’était réveillé. Il avait senti comme une brise marine pénétrer son corps. Cette brise avait été plus que désagréable car elle sentait la putréfaction et elle lui avait semblé l’affaiblir de l’intérieur. Il frissonna et lança un sort pour allumer le feu dans l’âtre. Quelle ne fut pas sa surprise quand il se rendit compte que la puissance qu’il avait mis dans son sort était trop faible et qu’il ne parvint pas à allumer le feu. _Ils t’ont vraiment bien amoché,se dit il avant de se rendormir. Le lendemain il fut tiré du sommeil par l’arrivé d’Ombre pourpre son fidèle espion. _Maître, dit il, il semblerait que tous nos citoyens Hommes sauvages soient atteint d’une sorte de maladie. Tous se qu’ils tentent et qui touche à la magie leurs est plus difficile. Anmor pris note de cette information et réfléchi. _Je te charge de trouver des renseignements auprès de tes contacts à Luminae. Cela nous permettras de savoir si tous mes « frères » sont dans le même état que nous. De plus mets tes meilleurs éléments sur cette affaire. Qu’ils cherchent partout dans Quatar et ses environs une raison à cette faiblesse. Le temps passa et l’état des Hommes sauvages Quatarites ne s’améliorait pas. Comme lui ils étaient plutôt frustrés de cet état de faiblesse et aucuns rites ni aucunes potions ne purent les guérires. Ombre pourpre revint 2 semaines plus tard, porteur de mauvaise nouvelles. Il raconta à Anmor la nouvelle malédiction lancée sur son peuple par Poséidon. Anmor s’emporta : _Sont ils tous stupide ! Comme si une malédiction ne nous suffisait pas. Je leurs avais dit qu’attendre bêtement la bouche ouvert que Gaïa nous aide, était une aberration mais qu’ils trouvent le moyen de nous faire maudire une deuxième fois là je ne l’imaginais pas. _Notre dieu Archéos pourrait peut être vous aider maître… _Il pourrait car sa puissance est sans limite mais il est déjà bien assez occupé à tenir loin de nous les autres dieux félons qui cherchent à nous détruirent. Non mon ami le Prim’erath ne peut rien pour moi cette fois . Anmor arrêta de parler pour réfléchir. Au bout que quelques instants il repris : _Fais venir un scribe. Je dois converser avec mes anciens « frères »…. |
![]() |
Toujours au bord de l’eau, Lokmilar s’était tout d’abord assis, avait recommencé à lire sa lettre, puis s’était allongé pour patienter encore un peu, et il finit par s’endormir.
Il se réveilla en sursaut quelques heures plus tard. Il se dit qu’une lettre ne devait pas suffire pour plaire à un dieu. Attendant encore un peu, il se dit qu’il fallait peut-être essayer autre chose. Il réfléchit quelques instants pour trouver ses mots, prit une grande inspiration et commença à s’exclamer : Poséidon, Dieu des mers Toi qui nous mouille quand on va dans l’eau C’est pas de pot Mais là, je suis pas à coté de la mer Polyphème est tombé Une malédiction tu nous as alors lancé Nous ajoutant une nouvelle lacune Pourtant, on en avait déjà une Ca serait sympa de la retirer Car là, c’est pas le pied La magie c’est tout ce qu’il nous reste Alors pas la peine de nous donner la peste On est déjà assez mal comme ça Il n’est pas nécessaire d’accélérer notre trépas Nous n’avons pas cherché à te nuire Nous sommes déjà obligés de fuir D’où ma demande S’il te plait, ôte cette malédiction Je ne sais pas ce que tu nous demandes Mais s’il te plait ne te contente pas de répondre « Non » Donne nous au moins des explications Pas la peine de rester comme ça On l’aurait vraiment trop dans le f… baba Alors s’il te plait donne nous tes conditions. Voila… Lokmilar s’arrêta quelques instants puis repris. J’espère que tu accepteras de répondre ce coup-ci… La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |
![]() |
Un Homme Sauvage s’arrêta au milieu des marais, il était récemment ressortit du royaume d’Hadès pour en revenir affaibli, maudit par Poséidon.
Décidément la chance ne lui souriait guère ces derniers temps. Neïdhr maudissant lui-même ses confrères pour avoir tué Polyphème mais inutilement... L’Homme Sauvage se mis à genou dans ce marais qui constituai son habita et se mis à priez Poséidon, le dieu des mers : Poséidon, dieu des mers Ecoute cette prière Que tu m’infliges à évoquer ; Ceci parce que tu t’es vengé. Ton fils Polyphème est mort, Tu nous condamnes à ce sort, Simple mortel sous ton courroux Nous qui t’avons bravé, nous fou, Nous qui nous croyons tout puissant Nous le payons de notre sang A cause d’une minorité Qui, elle, à osez te braver. Il se tue un moment, laissant raisonner ses paroles dans le silence des vagues impétueuses, comme se moquant de son futile effort. Puis il repris, abandonnant la prose qu’il ne maitrisait que trop peu. Dieu des mers j'ai sur moi une offrande en gage de ma bonne volonté . L'or qui est sûr moi est un présent qui te reviens de droit ne serai-ce que pour t'apaiser. Prend-là si tu le désir et puni moi si tu juge mon offrande ridicule pour un dieu. Je suis prêt à venir déposer cette or au milieu de la mer d'Emeraude si tel est ton souhaite, pour que seul toi puisse la récupérer, ou même te la donner directement si tu le préfère, et au milieu de ton domaine marin, si mon offrande est pur moquerie, subir toute l'étendu de ta colère. Voilà à quoi je m'engage Poséidon dieu des océans. Je n'attend qu'un signe de toi et je ferai le voyage... [Mentor de Ethan]
[Famille Kentaro] Quoi ma tête vous reviens pas ? Peut être qu'elles est moins agréable à regarder mais au moins elle est remplit. |
![]() |
Lokmilar marchait depuis plusieurs semaines déjà lorsqu’il aperçut enfin la mer d’Emeraude. Epuisé, il s’arrêta au bord de l’eau.
Il ne savait pas encore s’il parviendrait à trouver Poséidon, mais, n’ayant pas d’autres choix, il espérait obtenir une réponse de la part du dieu. L’eau semblait plutôt calme, l’homme sauvage y trempa timidement le bout des pieds qu’il retira de l’eau presque aussitôt. L’eau était trop froide au goût de l‘homme sauvage. Après quelques instants, Lokmilar piétinait sur le sol sableux de la plage. Ne voyant pas de divinité à l’horizon, il se dit qu’il devrait peut-être s’approcher d’avantage de l’île. Là, pourtant, un doute s’installa. Devrait-il aller voir Poséidon directement, au risque de le vexer du fait de ne pas avoir demander l’autorisation, ou devrait-il demander directement au dieu, au risque de vexer le dieu car il devrait prendre la peine de répondre à un mortel… Après quelques temps de réflexion, il finit par s’endormir au bord de la plage, en attendant que son compagnon de route le rejoigne. La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |
![]() |
Le lendemain, Lokmilar se réveilla, l’elfe qui l’accompagnait était à ses cotés. La mer n’était pas trop violente, peut-être était-ce là une invitation, peut-être n’était-ce que le fruit du hasard. Le temps était relativement beau, dommage que l’eau soit aussi froide.
Les voyageurs se trouvaient encore au Nord de la mer, ils pouvaient donc espérer que cela s’améliore au fur et à mesure qu’ils iraient vers le Sud. En regardant au loin, ils pouvaient apercevoir une forme qui semblait vaguement ressortir, c’était sans doute l’île d’Emeraude. Elle était loin… Trop loin… Même en étant bon nageur, c’est toujours trop loin… Surtout quand en plus l’eau est froide… Après avoir fait ce constat, les voyageurs se rendirent à l’évidence, ils devaient trouver une embarcation. Manque de bol, il n’y avait évidement personne dans les environs qui pouvait leur en fournir une. Ne voyant pas d’autres solution, ils se décidèrent à construire eux-mêmes l’embarcation. A l’aide de la magie, ils parvinrent tout de même à couper quelques arbres qu’ils attachèrent ensemble pour former un radeau. Ils parvinrent, non sans quelques autres petits soucis techniques, à partir en mer vers l’île d’Emeraude. Le lendemain, ils parvinrent enfin à poser le pied sur l’île. A première vue, personne ne semblait s’y cacher, pourtant, en entrant un peu plus dans les terres montagneuses, ils tombèrent sur un homme sauvage qui semblait être là depuis longtemps. Ils apprirent ainsi que l’homme sauvage en question n’avait pas vu Poséidon dans les environs depuis qu’il était sur l’île. Après les salutations et encouragements d’usage, les voyageurs remontèrent dans leur radeau, déçus de n’avoir aucune nouvelle du dieu. Ne voyant pas vraiment où chercher, ils remontèrent dans le radeau en direction de Luminaë. Il y avait encore une longue distance avant d’arriver, mais cela leur importait peu. Quelques jours plus tard, ils se trouvaient sans doute au milieu de la mer. Là, Lokmilar s’adressa à la mer qui l’entourait. Poséidon, dieu des océans Une malédiction tu nous as lancé Car Polyphème nous avons tué Car nous étions ignorants S’il te plait, accepte nos excuses Car ce n’est pas une ruse De dire que nous ne savions pas Que Polyphème était né de toi Du mieux que nous pourrons Nous tenterons de nous faire pardonner Du Dieu des mers que nous ne voulions pas froisser Par nos terribles actions S’il te plait, donne nous une réponse Pour nous dire s’il est encore possible Que la perte que tu as subie soit pardonnable Ou si mes tentatives nous enfoncent J’ignore comment me rapprocher D’avantage du dieu des mers Car je ne vois plus l’ombre d’un rocher Comme ceux que l’on trouve en s’approchant des terres C’est pourquoi je te le demande Accepte de donner une modeste réponse L’espérance ainsi pourrait s’en trouver plus grande Dans la mesure où tu briserais ce silence. Lokmilar, tout en finissant ses vers ne pouvait s’empêcher que la réponse de Poséidon ne serait pas de détruire la frêle embarcation sur laquelle il se trouvait… La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |