20000 lieues sur les terres | |
Topic visité 233 fois Dernière réponse le 20/06/2007 à 23:58 |
![]() |
Il était une fois une paisible ville verdoyante dans laquelle tous étaient heureux de vivre et en profitaient dans le calme et la sérénité. Chaque habitant respirait la joie de vivre et…
- Bordel, tu te grouilles, oui !? On n’a pas que ça à faire que d’attendre que tu ais fini de sonder tous les passants pour savoir combien ils ont sur eux ! - Ouaaaais… Ouaaaais… J’arrive… Nom d’un crochet tordu ! Regarde un peu celle-là ! - Quoi celle-la ? C’est une elfe, pourquoi ? Elle te plait ? - Ben regarde un peu sous sa ceinture ! - Tu n’as rien de mieux à faire, espèce de pervers ! - Pervers ? Mais non !! Je parle de la bourse qui dépasse d’un centimètre de trop… Si je m’écoutais, je me la déroberais… Malheureusement, l’elfe en question tourna dans une autre rue et l’homme sauvage n’eut pas le loisir de vérifier ses talents de voleur... - Dois-je te rappeler notre objectif ? - Nan, nan, pas la peine… Première partie du plan, réunir le matériel nécessaire, et pour cela passer à la banque pour retirer des sous. - Bien, et n’oublie pas que ton visa te donne le droit d’entrer dans la ville à condition de respecter les mêmes lois que les elfes. - Bien sur, pour qui tu me prends ! Voyons ! - Mouais… S’il t’arrive quelque chose, je ne serais pas responsable de toi, tu seras prévenu ! - Ne dis pas de bêtises ! Je n’ai pas l’intention de prendre des risques… - Mouais, on verra… En attendant, commençons par faire la liste des courses. L’un des deux, qui possédait les oreilles pointues sorti un parchemin sur lequel se trouvaient des inscriptions. - Donc il faudrait un arc, une robe de mage, un catalyseur, du papier toilette, un passe-partout fonctionnant sur la banque elfique, et… UN QUOI !? - Euh… J’ai juste rajouté un ou deux trucs, ça permettrait de faire des économies… - Et où veux-tu trouver ça ?? - Eh bien, chez les maîtres voleurs locaux, quand je vois le niveau de sécurité des boutiques, les gens ne sont vraiment pas méfiants, je suis presque sur que les vols doivent être courants ici… - On est à Na’Helli, pas à Luminaë… Les habitants ne sont pas aussi doués que toi pour le vol ! - QUOI !? Il n’y a pas de voleurs aussi adroits dans la région ? Comment est-ce possible !? - Les voleurs ne sont pas très bien vus en général à Na’Helli… - Ca je dis pas, mais quand même, le vol, c’est tout un art, du simple vol de bourse au cambriolage d’une banque, c’est tout simplement splendide… - … - Ignare… - Bref… On va faire l’addition pour savoir combien je vais devoir retirer à la banque… - Ok, pas de soucis. Nous disions donc… Un arc à 300po, une robe à 1000po, un catalyseur à 200po, et on va rajouter tes apprentissages de magie et tes cours de tir à l’arc. Je pose 14 et je retiens 17, je multiplie par le logarithme de pi, j’ajoute l’âge du capitaine, et on arrive à un peu moins de 2500po. - Tu es sur ? - Absolument ! Aucun doute ! - Ok, tant mieux… - Ah, zut… J’avais oublié un détail… Les taxes… Ca va faire augmenter le prix… - Combien ? - Attends, je calcule… exposant racine de deux… intégrale de f rond g de x virgule t… multiplier par la matrice de passage… j’utilise le théorème de Gauss… soit epsilon un réel positif… je fais la limite… Ca y est, j’ai trouvé, ça fait un peu moins de 3000po. - Tu es sur, cette fois ? - Oui, pas de doute, tu peux y aller. Et, ils y allèrent, ils attendirent longtemps… très longtemps… et là, le miracle s’accomplit… - Suivant ! - Lud, c’est à toi, vas-y vite, ça fait des heures qu’on attend que le banquier s’occupe de nous. - T’inquiète pas, j’ai vu. - Bonjour monsieur, commença le banquier. - Bonjour, je voudrais retirer de l’argent, commença le voyageur elfe. - Parfait parfait, je suis là pour ça, de combien avez-vous besoin ? - 3000po - Excellent, c’est une belle somme, avec la taxe du banquier, la taxe de la ville, ça nous fait donc un retrait de 4000po, annonça le banquier avec un grand sourire. - Combien ?? - Comme je vous disais, voici vos 3000po et 4000po viennent d’être débités de votre compte en banque. - C’est… c’est une blague ? - Non, absolument pas, je vous assure. - C’est de l’extorsion, je ne v… - Attends, laisse-moi faire, Lud… Monsieur le banquier, excusez-moi, je viens de trouver ceci par terre, dit l’homme sauvage en tendant au banquier une bourse en cuire vide sur laquelle on pouvait voir le symbole de la banque. - Ce… c’est à moi… vous… vous l’avez trouvé par terre, vous dites ? Mais… Mais elle est vide ! - Certes… Ce monde dans lequel nous vivons est vraiment terrible, à croire que l’on ne peut plus faire confiance à qui que ce soit… Je dois même admettre que cela a des conséquences morales sur l’esprit des gens parfois. - Ah bon ? - Oui, par exemple, j’ai été tellement choqué par les taxes qu’il y a ici que je n’arrive plus à me souvenir de la personne qui a lâché cette bourse… - Vous plaisantez ? - Non, absolument pas, je vous assure. Pendant un court moment, le banquier regarda l’homme sauvage d’un œil noir, pour finalement se rétracter. - Vous permettez que je vérifie les calculs. Oh tiens ! Il y avait une petite erreur, la taxe ne s’élève qu’à 200po, reprit le banquier. - Ah, mais ça y est, je me souviens, c’était un elfe brun avec des yeux noisettes, il portait des habits courants, et je n’ai repéré aucun signe distinctif. Mais bon courage pour la poursuite du voleur. Et passez une bonne journée. - C’est… c’est tout ? - Oui oui, au revoir, monsieur le banquier. Sans insister d’avantage, les deux voyageurs prirent l’argent et sortirent de la banque. - Effectivement, pas besoin de passe-partout pour une banque pareille. Le banquier est un voleur, mais il est très loin d’égaler les maîtres en la matière que j’ai pu rencontrer à Luminaë… Au poids, je dirais qu’il y avait dans les 200po dans sa bourse. Je suppose qu’il doit partager les sous qu’il vole avec quelques personnes de la sécurité… quel débutant… Il ne tiendra pas très longtemps comme ça et ne tardera pas à se faire virer… - C’est pas moi qui le plaindrais, ajouta le voyageur aux oreilles pointues. La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |
![]() |
Hihi, j'aime bien les chros comme ça !
C'est vrai quoi, y a plus d'avenir pour les voleurs de nos jours ! Voyez à quoi ils en sont réduits ! Moi ça me désole ![]() |
![]() |
Ludmar et Lokmilar venaient ainsi d’achever leurs emplettes ; enfin on va passer le moment ou il a fallu acheter le matériel. Encore que…
Ils venaient d’arriver à la forge. Ludmar reconnu le forgeron, toujours aussi grand, toujours aussi fort. Il espérait que Lokmilar ne ferait pas d’embrouilles, le connaissant… Il avait pas tord, à peine il eut les yeux sur le HS que celui-ci était en train de prendre une petite dague. Le forgeron le vit et dit. - Vous tenez là une bien belle dague je suis sure qu’une personne comme vous ne peut en devenir que l’acquéreur. En plus vous avez de la chance la taxe en ville est bien moins cher en ce moment. Je vous fais aussi un prix d’ami. 500 po. - Mais c’est du vol ! Une telle chose on les fait gratuites à Luminae. - Correction vous les volez jeune homme ! - Ah peut être… - Oui j’ai eu vent de vos exploits à la banque. Le banquier n’est autre que mon frère. Mais je ne suis pas aussi stupide que lui ! Ludmar chuchota à Lokmilar. - On ferait peut être mieux de revenir plus tard. - Mais non mais non ! On va juste faire du commerce. L’homme sauvage se tourna vers le forgeron. Ludmar fit la grimace - Non désolé votre dague ne m’intéresse pas, de trop mauvaise qualité elle est déjà émoussée alors qu’elle n’a même pas encore servi… Enfin a moins que ce soit du matériel d’occasion ou nain ? Le forgeron vira au rouge. Voyant ça le Gardien des Cendres décida d’intervenir. - Je viens pour une robe d’archi mage et un catalyseur magique. - Justement j’ai vraiment de beaux catalyseurs qui viennent d’arriver. - Oui de la camelote, dit le HS. - Lokmilar arrête ! Vous les faites à combien, il m’en faut un et le HS en veut un aussi. - Pour votre robe j’en ai une a 1000po. Fraîchement tissée. - Mais bien sure… - Je prends tout et on n’en parle plus. Ludmar prit les affaires, sortit du magasin et déposa les pièces d’or. Lokmilar le suivit furieux. - Mais tu es fou on aurait pu gagner la moitié là dessus. Tu es toujours aussi peu doué en affaires… - Oui et demain on y serait encore… Je te rappel qu’on est pressé donc oublie tes remontrances et allons y !... Ludmar prit la direction de la sortie de la ville sans écouter Lokmilar qui ronchonnait sur le prix de leurs affaires… |
![]() |
Excellent,
Surtout le passage avec les calculs, mais pourquoi le théorème de Gauss... je l'aime pas celui là ![]() Juste dommage pour "HS" |
![]() |
En maths, quand on ne connait pas le nom d'un théorème, on l'appelle théorème de Gauss, il y a une chance sur trois d'avoir bon! ^^ La réussite est brillante, mais l'échec est mat. |