Le géant marchait depuis une dizaine de jours. Après son passage chez les nains, écourté à cause d’une bande d’hommes sauvages, il avait pris la route dès que Deathscyte lui avait faire part de son plan. L’occasion était rêvée pour sa vengeance ! Ces hommes sauvages ne feraient plus les malins après ça !

Le plan était simple : attaquer Luminae par l’ouest avec un groupe réduit mais rapide pendant qu’un contingent de nains éloignerait les défenseurs de la ville en lançant une attaque. Le groupe se faufilerait donc à l’intérieur de la cité et pourrait en prendre le contrôle en exterminant les quelques défenseurs laissés sur place. Le plan était audacieux et ne pouvait réussir qu’avec une bonne connaissance du terrain. Le shaman proposa alors à Death de partir en reconnaissance pour établir une carte des lieux et si possible de se renseigner sur l’état des défenses de Luminae.

Il partit donc plusieurs semaines avant la force expéditionnaire, traversa les montagnes, le col du sud étant un peu trop dangereux pour un shaman seul, et finit par se retrouver à l’ouest de la grande plaine. De là il lui suffisait de tracer vers l’est pour arriver jusqu’à la ville. Simple en apparence, mais pas si évident que ça. Si un seul ennemi devinait sa présence, il sonnerait l’alerte et le géant risquait d’y laisser la vie sans pouvoir accomplir sa mission.

A peine avait-il commencé à faire attention à rester discret que son pendentif lui fit ressentir une présence non loin de lui. Il n’avait pas le temps de se cacher, il se tourna donc vers le sud et commença à marcher. Quelques secondes plus tard un homme sauvage sortait d’un bosquet. Le géant pesta intérieurement. La conscience de ces êtres sauvages était si proche de celles des animaux qu'il l’avait confondue avec celle d’un singe et n’y avait pas prêté attention.

- Hum… Bonjour géant, puis-je me joindre à vous pour voyager ?
- Pourquoi pas mais je ne sais pas si nous allons au même endroit, vers où vous dirigez-vous ? Je vais chez les nains.
- Oh moi je vais au sud.

Le géant se retint d’écrabouiller son poing dans la face de ce pot de colle.

- Parfait dans ce cas, suivez-moi… si vous le pouvez.

Après quelques heures, quand Balgor eût assez distancé l’homme sauvage pour ne plus sentir son esprit, il sortit de la route et s’éloigna en se cachant dans les fourrés. Il entendit son poursuivant passer sur le chemin sans se rendre compte de rien.

- ça c’est fait !

Et il reprit son chemin vers l’est en redoublant de précautions. Après une semaine de voyage assez stressante, il lui avait fallu faire de nombreux détours pour éviter des villages, il finit par apercevoir les tours de Luminae.

- Enfin ! Bon, reste à faire le plus dur maintenant…

Il se ménagea une cache en haut d’une colline et entreprit de cartographier la région. Deux jours plus tard, la carte était terminée. Elle comprenait des indications sur le relief, les chemins praticables, les quelques villages qu’il avait rencontré en route et la position des sentinelles qu’il avait pu repérer. Voyant qu’il avait été plus vite que prévu il décida d’essayer de traverser le marais qui entourait la ville à la faveur de la nuit pour tenter de trouver un gué où géants et nains pourraient passer sans mal. En effet, un nain a son honneur et ne supporte pas d’être porté, serait-ce pour attaquer la ville de ses ennemis. Il fallait donc trouver un passage où ils puissent traverser sans être trop mouillés (car ils n’aiment pas non plus beaucoup l’eau, à l’instar de certains géants).

La nuit tombée, après s’être barbouillé le visage et le corps avec de la terre, Balgor se glissa dans les ombres de la forêt jusqu’au marais. Il eût de la chance et repéra très vite un gué praticable qu’il emprunta sans faire de bruit. Arrivé au pied des tours de la ville il inspecta les fortifications. Les sentinelles n’étaient pas trop nombreuses et la plupart dormaient comme des bienheureuses. Il se faufila dans la ville en essayant de repérer un chemin pour accéder à la tour centrale mais il dû bien vite rebrousser chemin. Un géant étant facilement repérable dans une ville comme Luminae, les risques étaient trop grands. Il laissa tout de même quelques graines de violettes en bas de la tour ouest, ils pourraient les fumer avec les nains pour fêter la victoire.

Quand il sortit du marais le jour commençait à poindre. Il couru jusqu’à sa cachette et y resta terré une journée, prenant des forces pour la marche forcée qui l’attendait. La nuit suivante il partit à grandes enjambées vers le sud-ouest pour rejoindre le groupe de Deathscyte qui devait se trouver à quelques jours de marche.

J'aime beaucoup ta narration...vivement la suite ^^

Debout sur un tertre. Je regardais le soleil se lever. Dans ma ligne de mire, Luminae, la forêt des ombres, les marais...

Des pas vinrent troubler ma contemplation, accompagnés d'un cliquetis métallique caractéristique : une cotte de maille, trahissant par là même l'identité de l'opportun.

- Qu'y-a-t'il Ryoshin?
- C'est bon chef! On n'a pas été repéré et aucun sauvage n'a pu s'enfuir.
- Bien. Mais nous devons faire vite... Si les hommes sauvages n'ont pas de nouvelles de ce village pendant trop longtemps, ils vont se douter de quelque chose.

Je dirigeais jusqu'alors un petit groupe de 7 personnes : Deflagrator, Ryoshin, Grise de Pluie, Remus, Boarghanor, Thrain et moi-même. Nous faisions tous les 7 parti du commando qui devait attaquer la ville de Luminae par l'ouest.

Nous avions trouvé refuge dans un village à quelques dizaines de lieues à l'ouest de la capitale sauvage, en prenant bien soin de faire taire notre présence à tous les habitants.

Boarghanor arriva ensuite.

- Death' ! Le groupe en provenance de Kazad nous a rejoint ! J'ai vu Samir ! Ils sont se sont arrêtés a quelques lieues au sud est de notre position !
- Parfait ! Mine de rien, j'étais heureux de retrouver le vieux aprés ces quelques saisons de séparation. Il ne manquait plus que Balgor.

Celui-ci ne se fit pas attendre longtemps. Il me salua et commenca à m'exposer le fruit de son travail de reconnaissance.

- J'ai pu rentrer dans Luminae sans me faire reperer. La seule difficulté consiste à franchir le marais sans se faire trouer la peau par les tours, il faudra être assez rapide. J'espère que tous ceux qui sont ici arrivent à courir en armure !

Balgor déploya alors une carte du terrain qui allait bientot devenir un champ de bataille.

- Voilà ce que j'ai pu relever de la topographie autour de la ville.
- Je suppose que tu es passé par ici ? Demandais-je en posant mon doigt sur un gué a l'ouest du marais.
- Oui. C'est le plus simple pour accéder au centre de la ville.
- Trés bien... Pour ce qui est des tours j'en fais mon affaire.

Mes études sur le système défensif de Zagnadar, qui m'avaient été confiées au moment de l'offensive des elfes sur zagnadar, m'avaient permis d'en établir les points faibles, donnant naissance au projet : Guildes. Ces études n'allaient décidément pas être inutiles.

- Sinon... As-tu des nouvelles du front Est ?


(HRP:/ Voilà à toi Grimbar ^^... et désolé Tagazog de nbe pas etre ausi bon narrateur que balgor /:HRP

Grimbar revenait de sortir des Enfers, il courait désormais.
Il avait croisé Gauvain qui était passé devant lui mais le laissa derrière lui, aujourd'hui, les siens avaient besoin de son aide pour prendre la ville des Sauvages, Luminae.

- Grouille toi Grimbar ! On va être en retard ! -
Je fait ce que je peux tu vois...

Il haleta.

- Grrr !! Vite !! -
Graaahh ! Tu pèse lourd aussi toi tu sais hein ?

Le protège-barbe de Griky avait été rééquipé en vue de l'attaque, la transpiration qui coulait le long de ses tempes faisait briller l'acier sombre de la pièce d'armure.

- Si seulement Hadès nous avait pas joué ce tour aussi... -
J'avoue... C'était particulièrement pas le moment...
- Allez ! Dépèche toi ! -
VOUIIIIIIIIIIIIIII !

Il accéléra, porté par le vent qui glissé sous ses bottes, attiré vers l'avant par une force indescriptible, tenace, il ignorait la fatigue pour avancer toujours plus loin, toujours plus vite.
Des arbres... Enfin ! Le Bosquet était en vision, il reprit courage.

Un groupe de personnes semblait se dessiner à travers les derniers rayons du soleil couchant, n'ayant que faire de ce détail, il continua...


ABATTEZ-LE !!!

Grimbar lanca un lourd rocher ramassé dans les montagnes en direction de la créature. Un Géant vînt l'aider et frapper le SAuvage qui fut rapidement achevé par Attila.

Salut les gars ! Ca fait du bien d'être de nouveau parmis vous...
- Yep ! Y a pas à dire, c'est quand même mieux d'être vivants... -

Après un bref signe de salut, Grimbar s'éloigna rapidement, usé par la fatigue il persista à avancer le plus rapidement possible...

Enfin, il était parmis les troupes de l'Est ! De nombreux Olympiens étaient présents et les grenades étaient toutes préparées. Grimbar s'écarta de la FOule, n'ayant pas de ces armes destructrices, préférant de loin son arme préférée, sa hache, confiant sur ses capacités et l'aide anti-magique que Griky lui conférait. Il monta vers le Nord, sur les bords du Lac situé aux abords de Luminae.

CHAAAAAAAAAAAAAAAAAAAARGGGGEEEEEEEEEEEEEEEEEZZZZZZZZZZZZZZZZZZZ !!!!

Ca y est ! La charge était donnée, les Grenades fusèrent vers les troupes Sauvages entassées devant leur ville, apeurés. Nombres des Sauvages tombèrent sous la pluie de flammes qui se déversait sur eux. Grimbar attendît son heure pour avancer, et c'est après les lancés de grenades qu'il perca la foule. Il se déplaça à travers les nuages de poussières qui s'élevaient du sol perforé des explosions et arriva enfin au Corps à Corps. ENFIN !
Il se plaça sur une position stratégique et commença une danse meurtrière parmis les rangs des magiciens.

Gniiiaaaaaahhh !! Mangez ça bande de singes !
- A gauche ! Y en a un qui fuit ! -

Seul un Sauvage reussi à s'échapper, il recula rapidement en incantant en direction de Grimbar avant de s'enfuir, soutenue par une autre Sauvage.

Eurg... J'me sens mal...
- Du poison... T'inquiète pas, il est pas très dangereux et va vite se dissiper... -

Grimbar leva les yeux. Les marais étaient déserts, si l'on ne comptait pas les troupes naines, géantes et olympiennes. Demain, ils entreraient dans la ville pour y prendre position et capturer la cité.

- Pfiou... -
On s'en est sorti sans trop de casse... Mais demain, ça sera beaucoup plus compliqué...
- Pour sûr ! -
On va s'amuser Griky !!!

Grimbar put reconnaître ce qui était un sourire de la part de sa barbe.

- Pour sûr ! -

Intéressante comme chronique ça permet de se donner une idée plus rp de ce qui se passe là bas même si je m'y suis trouver sans le vouloir.
N'empêche que Kyp t'es un vilain menteur, je note !

Bah on allait pas faire un coup comme ça sans faire une chro ...
Surtout que la y'en a des choses à raconter ....

'Fin patience. Je post la suite demain ^^...

Ca donne envie tout ça, nostalgie d'une certaine entraide dans une certaine grotte... M'aurait bien fait plaisir de venir retrouver mes amis géants mais bon, on peut vivre les évènement comme au ciné, c'est déjà bien ^^

Merci pour les chros et...

Tuez les tous!

Euh...

Amusez-vous bien ^^

super bien racontez rien à redire.continuez!!

Bravo, j'adore!

Quelques jours après la jonction, le groupe arriva en position à une dizaine de lieues des portes de la ville. Là, un camp fût établi sur une hauteur et des tours de gardes instaurés. Le but était de rester sur place pendant deux jours le temps de finir de préparer l’assaut et d’attendre les derniers retardataires. En effet, le passage permettant d’accéder au marais était bordé d’un côté par la mer d’émeraude et de l’autre par une forêt très dense. Les géants avaient du mal à s'y déplacer à cause des branches basses et les nains à cause des fourrés extrèmement touffus et des racines dépassant du sol. Il fallait donc établir un ordre de passage afin que le chemin ne s’encombre pas et que tous les attaquants puissent arriver à l’intérieur de la ville sans se faire canarder par les défenseurs postés en haut des tours.

Le temps passé à attendre ne fût pas perdu, des passerelles furent confectionnées afin de faciliter le passage des troupes. Elles seraient posées au dessus des trous d’eau les plus profonds par les premiers assaillants afin que les suivants puissent passer plus facilement. Les stocks de grenades furent répartis entre les groupes et les instructions de placement données.

Ne vous faites pas prendre sous le feu de deux tours, rassemblez-vous au pied d’une des tours et attaquez-là dès que vous êtes suffisamment nombreux.

Quelques arbres furent abattus afin d’en faire des béliers et les géants les plus forts en furent chargés. Les quelques blessures récoltées durant les escarmouches sur le chemin furent pansées, les gourdes remplies de bière et les lames affûtées.

Ce camp ne resta bien entendu pas secret très longtemps. Plusieurs sorties permirent de tenir les sauvages à l’écart et Samir parvint même à blesser sérieusement Elisenda avec des projectiles divers. Fredericus activa la solidité du roc et se tint à la sortie du camp, focalisant ainsi sur lui les attaques des nombreux défenseurs qui se rassemblaient. Balgor le regardait faire avec un étonnement sans cesse renouvelé. Cette carapace mi-terre mi-argent qui le recouvrait et qui déviait flêches, sorts et projectiles l’avait toujours stupéfait. Les attaques ne semblaient pas l’affecter. Les sauvages finirent par comprendre qu’ils perdaient du temps et se focalisèrent sur Grise de Pluie. Celle-ci finit par succomber devant les yeux de Deathscythe qui se lançait à l’attaque le premier. Il poussa un cri de rage et partit en courant vers les murs de la ville.

Derrière lui ce ne furent pas moins d’une quinzaine de géants et de nains qui s’ébranlèrent, poussant des hurlements. Les grenades plurent sur les lignes des sauvages qui faisaient tous front côte-à-côte dans le marais. Une épaisse fumée s’étendit sur le champ de bataille, rendant tout tir impossible pour les archers des tours. Quelques flèches atteignirent leurs cibles mais la plupart se perdirent dans les frondaisons. Lorsque ce fût son tour, Balgor lança deux grenades de mana sur un groupe de quatre hommes sauvages, ils s’écroulèrent au sol, soufflés par l’explosion et restèrent allongés en gémissant, clignant des yeux pour essayer d’y voir clair. Cette première charge fût dévastatrice, plus d'une dizaine d’hommes et de femmes sauvages périrent sous les coups des géants du feu, les déluges de haches et les explosions.

Le soir même, tous les assaillants étaient à l’intérieur de la ville, les tours nord-ouest, ouest et sud-ouest étaient sous contrôle et les quelques défenseurs sauvages se trouvant dans la partie ouest de la ville étaient sérieusement amochés. La situation semblait sous contrôle pour quelques heures.


Balgor avisa l’école de magie à quelques rues de lui. Accompagné de Hordak Grhöm il alla tambouriner à la porte.

- Zut, fermée comme d’habitude… Je m’en doutais !
- Ouais ils sont parano ces sauvages, se méfier de nous à ce point là c’est dingue.
- Tiens, c’est pas Elisenda qui passe là ? Elle a pas des responsabilités ici elle ?
- Si je crois, en tout cas elle doit avoir les clés.
- Bouge pas je vais tenter un truc.

Le géant s’approcha de la femme sauvage et lui demanda fort courtoisement :

« Dites, la sauvage là, vous voulez pas ouvrir l’école ? J’ai des grimoires à consulter… »

Elisenda passa devant lui en l’ignorant superbement.

- Dommage Balgor c’était une bonne idée, mais je crois qu’on va devoir crocheter tout ça.

Hordak s’approcha de la porte, sortit une tige métallique de sa poche et entreprit de bidouiller la serrure. Au bout de deux minutes le shaman s’impatienta et se mit à flanquer de grands coups d’épaules dans la porte pour l’enfoncer. Le nain commença à râler parce que la porte bougeait et qu’il ne pouvait plus crocheter sa serrure, le géant répliqua qu’il bouchait le passage et qu’il l’empêchait de défoncer la porte.

Sur ces entrefaites Deathscyte mit fin à ce qui aurait pu dégénérer en pugilat en lançant à la cantonade.

« Suivez-moi tous ! Allons à la tour centrale ! »

Les deux magiciens coururent alors à la suite du géant jusqu’à ce qu’on entende un bruit sourd suivi d’un cri de douleur poussé par Balgor.

- Et meeeeerde !!!! Saleté de branche ! Quelle ville pourrie, les odeurs du marais, l’humidité partout, les branches basses ! Va falloir qu’on se dépêche de la refourguer contre quelque chose parce qu’à part des sauvages je vois pas qui peut avoir envie de vivre là-dedans.

Après quelques branches basses et autant de vociférations rageuses du shaman (qui a dit qu’il avait mauvais caractère ?) le petit groupe déboucha dans la clairière du centre de la ville. Quelques défenseurs se trouvaient là et commencèrent à lancer leurs sors sur nains et géants. Balgor regarda d’un air légèrement nostalgique ses deux dernières grenades de mana, qu’il trimballait depuis des mois puis les lança vers un petit groupe. De nouveau l’effet fut dévastateur : un mort et deux blessés graves. Le géant regarda le carnage d’un air satisfait en commentant entre ses dents.

- Ça c’est efficace au moins, un peu plus que les malédictions. Bon, je terminerai le travail tout à l’heure.

Il jeta un coup d’œil périphérique sur le champ de bataille. Dak Tirak était aux prises avec Elisenda, dernier rempart entre les attaquants et la tour centrale, Fredericus était en piteux état mais tenait toujours debout et venait d’achever un homme sauvage supplémentaire dans un dernier sursaut de bravoure.

Balgor fut alors dépassé par Kardrim qui courut jusqu’aux deux sauvages agonisant et les élimina de quelques coups de haches bien placés qui leur éclatèrent la tête très proprement. Il passa ensuite derrière Elisenda et lui asséna le coup de grâce. Il nettoya alors consciencieusement sa hache d’un air satisfait. Plus rien ne s’opposait désormais aux assiégeants et ils prirent rapidement place autour de la tour centrale.


Le jour le plus long venait de commencer…

Informé de la (trop) forete avancée du front est, j'avais guidé nos forces vers le Nord, pour laisser le temps aux nains de redescendre et d'attirer les HS au plus loin de leur ville. Le commando se trouvait donc aux abords des rivages de la mer d'emeraude. Aprés tout, même quand les hommes sauvages quittaient leur ville en prenant la direction de l'ouest -ce qu'ils ne devraient pas faire le cas écheant puisque les nains étaient sencés les appâter à l'est-, ils prenaient directement la direction du sud pour rejoindre Kazad a Gorog.

C'était donc un point de raliement idéal pour terminer la reconnaissance, jauger les lieux, fignoler la préparation, l'organisation et les préparatifs. En effet le groupe comptait plusieurs artisans, et aprés un bref passage à la grotte des sources pour certains et a Kazad pour d'autres, nous étions équipés plus que correctement: Bottes de sept lieux et Armures des Plaines pour traverser le marais, Tissée de dispersion pour l'interrieur de la ville, caillasses, potions, et même quelques grenades et quelques pièges. Il ne devait donc y avoir aucun problème.

Oui MAIS.... cette fois-là.... A peine eus-je rejoins le rivage que je remarquais une frele silhouette au nord, definant les traits fins d'un homme sauvage. Une fois ça présence signalé au reste du groupe, celui-ci n'eut guère le temps de réagir faces aux atatque de Thrain et Samir. Mais sa mort avait eu le mérite de dévoiler notre présence... 6 jours plutôt que prévus... 6 jours trop tôt...

Heureusement, les olympiens qui ne devaient pas se joindre à nous au départ, en raisons d'attaques massives sur Lardanium avaient tout de même envoyé une douzaine d'homme parmis lesquels deux Chevaliers Noirs réputés aux côtés desquels Samir et Moi avions déjà combattus: Tennaka Khan et Hirald.

Les Nains avaient donc poussé les sauvages sur leur ville au lieu de les en éloigner, et quand ceux-ci avaient commencé à reculer pour attirer les guerriers sauvages loin de leur capitale, L'arrivée des olympiens avait maintenu les combattants ennemis à cet endroit précis par leur arrivée fulgurante. Le plan ne s'était donc pas du tout dérouler come prévu... On pouvait même dire que c'était totallement l'inverse qui c'était produit...

Mais comme, je l'avais expliqué à Hirald dans un lettre au contingent olympien: " Si les chefs de guerre passaient leur temps à se plaindre dés que y'a quelques choses qui ne va pas comme ils veulent, on irait pas bien loin!"

Mais l'arrivée des olympiens avait surement limité la casse. En effet, le groupe à l'ouest ayant été repéré, une bonne partie des sauvages avança comme il pu vers ce commando... Et comme on peu dans un marais, c'est pas toujours bien... surtout quand l'ennemi à des grenades à éclat. Au final, les deux groupe est et ouest se retrouvaient chacun face à une partie de l'armée Luminéenne et une troisieme partie était en transition entre les deux fronts. Même si les effectifs devaient être environ égaux, le surnombre commencait déjà à se créer de par le placement des troupes.

La solution devenait donc évidente. Le groupe était en position pour charger dans la ville aprés de maints efforts de positionnement. Le front est commencait a avoir de l'air. Grise s'était d'ailleurs trop avancée, ce qui, combiné à la découverte trop précoce de notre groupe, causa sa mort, malgré la vaillance de Fredericus, qui s'était placé en premiere ligne en Solidité Du Roc, servant littérallement de paratonnerre en encaissant une quinzaine d'attaques presque sans que celà ait un impact majeur sur sa santé. Les sauvages se ruaient assez massivement à l'ouest ayant appris que nous nous trouvions a seulement quelques lieux de leur ville. Une charge différée des deux groupe semblait s'imposer. Je regardais alentour, le corps de Grise, morte pour l'idéal que j'avais défendu depuis le début de cette campagne: le groupe, avait déjà été engloutit par le flot infernal depuis longtemps.

Je soufflais, sortais ma faux, prenais mon élan, une course dans le marais, le gué... Je posais la lkame de ma faux au sol et me servait de l'arme comme d'une perche pour franchir plus rapidement, retombant lourdement en position de flexion au sol. Je me relevais face à moi: Elisenda. Je la comtemplais quelques instants l'air ébahit me relevant doucement... Puis revenant à mes esprits, mon visage reptrit son ton neutre et je courus vers la porte, ne lachant pour autant pas le regard de la sauvage jusqu'a l'avoir dépassé. je passais les portes et attendait les autres comme prévus juste derriere.

Là je m'adossais contre le pilier de l'entrée et sortais pachemin et graphite. Il écrit alors unmessage à l'ensemble des trois groupes jusqu'alors gérés séparement. L'opération: "Diner en ville" était lancée.

HRP/: Z'aurez le bal exact quand je pourrais de nouveau me co ... Et m'a version des faits quand j'aurais les précisions d'Eli ^^. maintenant ce serait sympa que ceux qui veulent (les olympiens! Allez participez!!) racontent cette attaque même des HS... j'y suit pas opposé bien au contraire ^^ :/HRP

Depuis plusieurs années, des nouvelles parvennaient de la cité naine de Kazad à Gorod; toujours ces même rapports inquiètants.

Des HS isolés mettaient le siège quasi en permanence devant les portes de la ville, et sauf à sortir en forte compagnie, toute sortie se soldait généralement par un voyage chez Hades, tous frais payés par les toumous.

Aussi, lorsque les nains firent appel aux Géants pour regler le problème, le conseil décida sur le champ d'envoyer les rocs dans la ville naine.

Après quelques incidents sur la route, et quelques accrochages lors des batailles entre Elfes et Olympiens, les Rocs, du moins une partie d'entre eux, finirent par arriver à Kazad, par des chemins plus ou moins directs.

La situation était plutot calme lors de leur arrivée, et ils eurent amplement le temps de visiter le cracknain, d'admirer l'architecture naine, et même d'assister à l'édification d'un nouveau temple dans la cité.

Le gardien du -=FEU=-, Samir, comme à son habitude, rouspetait, sur la hauteur des portes, sur le manque de respect des jeunes et sur tout et n'importe quoi. Kollo, Dak et les autres rocs présents visitaient et profitaient de l'hospitalité naine.

Bref, tout était calme!

Bayo, lui, s'interessa rapidement à l'université de la ville, vite lassé par l'architecture, certes somptueuse, mais somme toute, ce n'était pour lui que de la pierre...

Après un entretien tendu avec Kyp et Kardrim, il eut la permission d'aller voir certains des maitres mages nains résidants à l'université lorsque celle ci reouvrit ses portes. Aussitot, il se rendit sur place, et passa de longues heures à discuter avec les maitres avec lesquels il avait été autorisé à s'entretenir, et il put ainsi apprendre quelques tours de passe-passe supplémentaire.


Puis vint le temps de se mettre en route, la Garde de Pierre étant déjà en route depuis un petit moment. Alors, les géants, accompagnés de quelques nains, prirent la route de l'ouest, contournant la foret par l'est tandis que le gros des forces naines continuent leur progression vers l'est de la foret.

L'effet escompté eut lieu, et les HS coururent à la rencontre des nains de l'est, qui engagèrent une sevère bataille.

Pendant ce temps, les géants continuaient leur progression par petits groupes vers l'ouest, afin de se faire aussi discret que possible, et à part un toumou un peu débile -comprennez par là que le pauvre ne semblait pas avoir tous ses esprits- qui salua Hadès de notre part, le voyage se fit sans encombres, et nous fumes rejoint à une vingtaine de lieus de Luminae par le gros des Rocs restés à Zag.

Le temps de se regrouper, l'issu des combats à l'est semblait incertaines, et le temps semblait presser les choses, aussi, le groupe ouest prepara sa charge vers Luminae. Balgor ayant été reperer les lieus quelques temps avant, l'itineraire était minutieusement préparé.


C'est alors que tout le mone se regroupa, et que la troupe se mit en ligne, face à Luminae. Une vingtaine de guerriers, tous bien décidés à mourrir pour accomplir leur tache; il y avait la parmis les plus grand guerriers des deux peuples, bien que les géants représentassent la majeure partie de l'effectif. Tous piaffaient d'impatience, à l'idée de s'élancer, fourbissant leurs lames, verifiant que leur grenades étaient solidement attachées dans les besaces.

Puis, ce fut l'attente, elle ne fut pas très longue, mais le temps semblait s'être comme arreté, et le silence règnait dans les lignes. Seul le vent bruissait dans les arbres environants, ramenant vers les géants et les nains l'odeur nauséabonde des marais proches, dernier obstacle entre eux et Luminae.


Puis, l'ordre de charger vint, acceuilli par un rugissement de la ligne de géants et de nains. Et comme un seul homme, tous avancèrent et hurlèrent en choeur, se donnant du courage pour la course la plus périlleuse de leur vie.

En ordre disparate, les plus rapide dépassant les plus lents, les géants et les nains pénétrèrent dans les marais, et tombèrent, un peu surpris, nez à nez avec un groupe important de toumous. Les grenades se mirent alors à pleuvoir sur les pauvres hères qui furent submergés une première fois par un flot de feu, puis pour les quelques survivants, par les guerriers survoltés.

Bientot, les premiers rentrèrent dans la ville de Luminae, et s'abritèrent au pied des tours, le temps de reprendre leur souffle, engageant au corps à corps, les sauvages encore en ville.

Là encore, ce fut un carnage, et dans le tumulte, on reçut la bonne nouvelle, le groupe de l'est était lui aussi venu à bout des sauvages devant eux, et faisaient marche forcée sur la ville!

La journée, s'annoncait sous de bons auspices, les sauvages étaient en pleine déroute, tandis que les géants et les nains ne subissaient que des pertes modérés.

Après une nuit assez calme au vu du contexte, une nouvelle charge fut lancée, vers le coeur de la ville, et contrairement aux attentes, la résistance fut plus faible que prévu, et les assiègeant purent entammer le siège de la ville, tandis que les rebus de "l'armée" sauvage se battaient dans les faubourd est de la ville, avec les nains qui arrivaient à leur tour, accompagnés d'olympiens venus en renforts!

Dans la journée qui suivit, les combats continuaient ératiquement, les assiègeant tentant toujours de forcer les occupants du donjon à la réddition, les autres occupées à débusquer les derniers sauvages qui essayaient de resister.

Je viens vous conter l'histoire de Kimon, fier geant a tendance fanatique dont la participation a la prise de luminae fut decisive (ou pas) !

Pour cela il faut remonter quelques temps en arriere. Kimon servait d'escorte a quelques jeunes geant de l'eau qui s'en allait chercher du bois. Kimon sortait d'un grand tournoi plein de peripetie, et il aimait ca. Tout ca pour dire que la corvee de bois l'enchantait guerre, aux cote de geant qu'il n'osait toucher de peur de leur faire mal (a l'exeption des autres escorteurs).

Kimon avait totalement l'esprit ailleurs quand il deracinait en deux coups de pieds le tronc d'arbre que des geant s'etaient mis methodiquement a scier a la base.

- Zut, Kimon, soit tu deracine soit tu fais le guet mais pas les deux !!
- mmmpfff... bon je vais faire le guet alors...

Il grimpa sur un rocher et regarda au loin en esperant qu'il verrait une troupe d'ennemi pour l'occuper un peu. L'inactivite l'ankylosait encore plus que la pratique de la solidite du Rocs qu'il maitrisait parfaitement alors. Mais rien ne venait. Rien sauf...

Rien sauf un pigeon !
En l'ouvrant Kimon se dit :

- ca c'est encore ce *%%#&&^ de bulletin de zag... Viendez chez le rocs, viendez chez les sourceur, pfff toujours pareil, il radote notre oracle...

Puis il ravala sa salive quand il vit l'expediteur et d'ou il venait. Tous d'abord le parchemin etait humide, il venait de loin, "c'est bon signe" se dit Kimon.

- Ca vient de Deathscythe ! Ca peut promettre de l'action, hehe... voyons la suite... grand evenement... fait d'arme... .... prise de luminae.... ... PRISE DE LUMINAE ???

Kimon changea du tout au tout d'expression en voyant ces lignes ! Le peuple geant allies des nains et des olympiens s'appretait a envahir luminae ! Criant d'entousiasme, et voulant exterioriser son entousiasme, il coura dans la vallee et tapa un grand coup de pied dans le premier arbre qu'il vit (c'est un pur hasard si d'autre geant etaient en train deja de le mettre a bas) et le projeta a plusieurs metres.

- "Kimon !!! Mais qu'est ce qu'il ne va pas chez toi ???"
- "heuu.. non tout va tres bien, c'est du bon travail continuer excusez moi !... euh d'ailleur il n'y a rien a des lieues a la ronde, je peux vous laissez sans risque n'est ce pas ?"

Effectivement il se passait rien et Kimon les genait plus qu'autre chose avec son air autiste.

- "Oui tu as raison va prendre l'air !"

Kimon reparti aussitot en haut de la colline lire la suite du parchemin, Deathscythe avait l'habitude de donner des instruction precise pour chaque rocs quand un grand evenement s'approchait !

- "...ah que disent-t-ils de moi..."

`Kimon: trop loin et trop lent, ne participera pas a la bataille.`

- "Gnnn ???? Mais il sont fous, il ne pourront pas se passer de moi ! Trop lent, ok j'arrive"

Kimon n'avait effectivement jamais fait ses preuves a la course de vitesse, et il etait surpasse de tout le monde, mais il avait garde des reserves. Il avait enormement ameliore sa vitesse de course et il entrepris de rejoindre le champ de bataille pour eviter l'irreparable (c'est a dire le fait qu'il ne participe pas au combat).

- Hyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ...
Kimon etait parti plein est, il savait que luminae etait par la et couru plus vite qu'il n'avait jamais couru.

- .....aaaaaaaAAAAAAAAaaaaaaaa.......
longtemps...


- ........aaaaaAAAAAaaaaa....
tres longtemps...

Quelques fois il croisait des brigands qui l'attaquait au passage...

- ......aaaaaAAAie!AAAAaaaaa.......

Mais il ne ripostait jamais, a moins que sa cible ne soit rigoureusement sur sa route...

- ....aaaaaAAAAAA (PAF !) AAAAAaaaaaa.....

Tandis qu'au fur et a mesure de son avancee, il etait au courant des batailles qui avait commence en recevant des pigeons de combat. Mais il etait encore bien loin, si bien qu'il en ignorait au moins la moitie. Les autres pigeon se suivaient tant bien que mal.


Il est a noter qu'un olympien alcoolique a decide d'arreter l'alcool en voyant un geant fuir d'epouvante en criant comme un demeure poursuivi par une dizaine de pigeon voyageur.
Une enquete sur ce geant suis son court...


Kimon poursuivait sa route, de plus en plus fatigue...
- .... raaah...rahh...rraaah... peuf peuf... raaa....

Enfin il arriva a la derniere hauteur aux alentour de luminae, il voyait le massacre au loin et votait les Hommes sauvages tomber les uns apres les autres.

- Mais attendez moi !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaa......

Voyant qu'il n'etait plus tres loin, kimon leva son sabre pour etre pret a le planter dans le premier ennemi croise. Mais rien, le menage avait deja ete fait devant lui.

Il entra dans Luminae sans avoir ete inquiete par personne, toujours avec son sabre sorti pret a trancher, sa course ne s'etait pas interrompu. Il vit a quelque pas de lui un homme sauvage.
- Waii ! MouhahahaAAAAAAAaaaaaaaaaa......
- Non pas lui, lui cria Deathscythe, Il est avec nous, tape plutot ca !
Deathscythe designait l'ecole de guerre.

- AAAAAh Brooooomm !

Dans sa course, Kimon a traverse de part en part l'ecole de guerre des hommes sauvages. Apres avoir repris ses esprit, il dit a ses compagnons tout autour de lui :

- Ah et bien je me suis quand meme renud utile hein ? pourriez me remercier quand meme, parce que si j'avait pas ete la hein... Bon allez c't'ecole de guerre est pas encore detruite ! J'vais pas m'y mettre tout seul bande de faineant, au travail !


...Ah, Kimon, sans lui Olympia serait bien triste...

Exellent Kimon, j'adore le trait d'humour sur l'Olympien alcoolique et ton perso !

C'est vrai Kimon, à part servir de "roc" face à nos pierres, tu ne servais à rien

HRP : c'est ce qu'on appelle à Zagnadar le lancer de Nains !

Chronique vraiment bien faite, qui retrace à mon gout parfaitement les faits ! Merci à vous !

Et je tiens à souligner que la partie de Kimon est bien sympa aussi, tout comme ces Bals qu'il nous envoie !

HRP

L'opération "Diner en Ville" était donc lancée. J'étais rentré en ville protégé par l'élément afin de jauger les forces intérieures et de canaliser leurs attaques sur moi, pendant que le reste du commando ouest chargeait les sauvages à l'extérieur pour ensuite me rejoindre... Mais quelle ne fut pas ma surprise quand je tombais dans une ville pour ainsi dire... vide.

J'avançais quelque peu vers l'arbre millénaire qui trônait au centre de Luminae. J'établissais une rapide carte de l'endroit selon mes observations.

La ville semblait assez rudimentaire. La mangrove, qui s'étendait sur toute la surface des murs intérieurs de la ville, avait contraint les hommes sauvages à s'établir dans les arbres. Rien à voir donc avec le petit village visité quelques dizaines de jours auparavant.

A l'extérieur, des explosions retentissaient. Je n'étais pas là pour voir ça, mais des messages arrivaient tous les quarts d'heure pour me faire un compte rendu de la situation. J'espérais que Samir n'utilise pas la combustion de l'âme, tant les souffrances infligées à celle-ci sont rude. A en dégouter un géant, c'est pour dire. Il s'agit, d'une attaque qui consiste à consummer l'âme de son adversaire aprés l'avoir tué. L'élément du vieux lui avait permis d'atteindre ce stade de maîtrise récement.

Quelques instant aprés Fredericus arriva, suivit par Elisenda. Les renforts luminéens entraient en ville. Et alors que le groupe ouest chargeait, je me dirigeais vers le donjon toujours suivi par Elisenda. M'arrêtant devant l'arbre central de Luminae, je me tournais alors vers l'ex-conseillère de la ville.

-Ecoutez... Vous êtes charmante et tout... mais mon coeur et déjà pris... Donc si vous pouviez arrêter de me suivre comme ça... *Puis pour moi-même* Ahlala ces groupies!.
-La seule chose que j'ai envie de faire à votre coeur c'est de l'arracher de votre poitrine. répondit séchement Elisenda.
-Ah!! c'est donc pour ça que vous suiviez ainsi!

Mais la conseillère n'eut pas le temps de répondre. Déjà Dak Tirak était au contact et son attention devait se focaliser sur la lame précise et acharnée du géant. Au bout de quelques heures, et les efforts cumulés de Dak Tirak, Kolloceus, Samir et Kardrim Gromthi Tête D'Acier, Elisenda succomba sous les coups de ce dernier. La résistance Luminéenne était donc écrasée et le siège pouvait commencer.

Huit personnes avaient été choisies sur le tas pour remplir cette mission, pendant que les autres se chargeraient de contenir les forces sauvages voulant encore rentrer en ville pour la défendre. Il s'agissait d'un nain maître des runes Kardrim Gromthi Tête d'Acier, un maître de guerre Ghöthor, trois géants du Feu Kolloceus Karnage, DakTirak, Samir, deux géants de l'Air Balgor Dargoath et Bayo et un géant de Terre, moi-même.

Nous étions face à ce qui semblait être le centre dans la ville: un grand arbre millénaire autour duquel s'édifiait un fortin dont la couronne de l'arbre dépassait encore de quelques dizaines de mètres. Les huit observèrent donc à la recherche d'une porte ou d'une faille dans les fondations du bâtiment... Au bout de plusieurs heures, nous n'avions toujours rien trouvé, envisageant l'ascession de l'édifice par l'extérieur. On avait bien les échelles de sièges, des échelles de chaines, garnies de piolets au niveau des échellons, capables de transpercer la roche des murailles, de la bonne fabrication géante en somme. Mais elles seraient trop courtes vu la hauteur de l'édifice.

Néanmoins, chaque géant avait pu le remarquer : l'énergie était puissante ici. Je sentais les flux magiques parcourir mon corps et transcender le contrôle de mon élément.

-Si il n'y a pas de porte, reste plus qu'à nous en créer une! Avait dit Samir. Il marqua une pause et repris. Allez le jeune! Défonce nous ça!
-Heyyyy! Pourquoi moi? C'est toi le bourrin!
-Oui, mais c'est toi le plus résistant! Allez! Fait pas ton elfe! ( à comprendre comme frileux ici)
-Ouais ouais...

Je n'avais pas envie de m'éterniser dans une conversation à sens unique avec ce vieux têtu qu'était Samir. Nous n'avions que trop peu de temps.

Ma peau brilla d'une lueur noire, laissant la place à une épaisse couche de granit noir. Je me concentrais à nouveau. La solidité au niveau de mes bras, de mes épaules et de mon abdommen irradia à nouveau se renforcant et déployant quelques excroissances accérées.
Je prenais un peu d'élan et entrais en contact avec le mur qui s'éffondra. L'intérieur du bâti était sombre et je fus surpris par deux sorts surgis de l'obscurité. Visiblement, je ne sais par quelle magie, les assiégés savaient par où nous allions entrer. Les sept autres m'avaient rejoins, avisant les deux passages qui s'offraient à nous.

-Ce doit être un couloir d'enceinte... Avait judiscieusement fait remarquer Ghötor.
-Bon bah on fait deux groupes de quatres et on se rejoint de l'autre côté alors? Proposa Bayo.

Si tôt dit, si tôt fait. Balgor, Dak tirak Kolloceus et Kardrim avaient emprunté le couloir par la gauche, tandis que Bayo, Samir, Ghöthor et moi avions pris par la droite. Samir était en tête, encaissant de front la majorité des attaques magiques portées par nos ennemis. Je fermais la marche, protégé par -=Terre=-, pour éviter qu'une attaque à revers ne nous soit trop dommageable.

Notre avancée se fit sans trop de difficultés, jusqu'à une première intersection. A peine le temps d'essayer de donner une consigne, qu'une grenade de Samir avait déjà explosée à la rencontre des deux artères. Je me passais une main sur le visage.

-T'aurais pu réfléchir avant de faire ça...
-Bah j'ai réféchi! Ils étaient une bonne dizaine... dans un espace étroit... A pu maintenant!
-ça aurait pu nous être utile aprés..
-bah, ça nous aura été utile maintenant.
-... (consternation)
-Bon s'pas tout ça! Mais par où on va du coup? Repris le vieux.
-On a bien dit aux autres qu'on faisait le tour non? Intervint Ghötor. Ils vont sûrement s'en tenir à ça aussi s'ils ont rencontré d'autres chemins. Nous devrions donc continuer le long du couloir périphérique.

Nous suivions donc le couloir rencontrant quelques groupes de gardes qui ne posèrent que peu de problèmes, jusqu'à une seconde intersection. Je retins préventivement le bras de Samir que j'avais vu déjà se diriger vers sa sacoche.

-Nan! Subtil ce coup-ci!

Le vieux soupira mais ne rechigna pas plus. Ghöthor et moi attaquions peu aprés que Bayo ait lancé ses entraves magiques, les amples arcs décrits par ma faux et les déluges de haches du maître de guerre entaillant moult opposants, tandis que Samir - qui boudait toujours – faisait du cas par cas.

Nous continuions à suivre la logique de Ghöthor et suivions le couloir périphérique. Aprés quelques minutes de marche, un bruit se fit entendre. Comme quelque chose qui tournerait sur lui-même à grande vitesse. Le bruit se faisait de plus en plus fort quand soudain Samir cria:

-Attention! Tous à couvert!

Il se colla contre la paroie intérieure et poussa Bayo vers la muraille extérieure. Ghöthor, qui voulait voir de quoi il s'agissait, eut juste le temps de s'abaisser lorsque l'objet volant non identifié passa au raz de son casque. Je m'étais simplement décalé de la trajectoire de l'objet, étant moins large et moins surpris que mes amis.

-Bordel! C'était quoi ce truc?? Interrogea Bayo.
Ghöthor avait l'air dubitatif. Puis il finit par dire.
-Je crois que c'était le marteau de Kardrim...
-En effet, son marteau à la particularité de revenir entre les mains de son possesseur si celui-ci le lance. Précisais-je. Il l'aura sans doute lancer pour qu'il fasse le tour du couloir et qu'il nettoie tout.
-Justement! S'indigna Bayo. Il savait pertinement que NOUS étions AUSSI dans ce couloir!
-Hum... C'est comme l'a dit Deathscythe. Ajouta Ghöthor. Par contre, quand le marteau revient, c'est aprés s'être arrété et en ligne droite. La trajectoire ne peux être contrôlée à distance.
-Attends... ça veut dire que...

Je ne finis pas ma phrase et me jeta à terre afin d'éviter le retour du marteau qui retournait à son gardien en se cognant contre les murs. Quelques minutes plus tard, Balgor apparut au détour du couloir. La jonction était faite.
La première question d'un côté comme de l'autre fut la même.

-Alors? Vous êtes tombés sur combien d'intersections?
Visiblement, le groupe de Balgor en avait croisé une. Il y en avait donc 3 au total. Il fallait maintenant se décider sur laquelle emprunter.
-Vous croyez que cette structure est symétrique? Demanda Ghöthor
-Tu rigoles! S'exclama Kardrim. Les sauvages sont pas assez logique pour faire un truc symétrique.
-Je les sens pas assez intelligents pour concevoir un labyrinthe autour de leur donjon pour y perdre leurs assaillants.
-Un Labyrinthe? Et puis quoi encore? Ils seraient capable de s'y perdre eux-même... Continua Kardrim.
-Mais alors... si ce n'est ni un labyrinthe, ni une architecture logique, qu'est-ce? Interrogea Ghöthor.
-Grumph... Oh et puis de toute façon, on s'en fout! De toute façon, ça changera rien au résultat! Dévia Kardrim.
-Mouais... ça nous dit toujours pas où on va... Fit remarquer Dak Tirak.
-Tu m'as pas écouté? Demanda Kardrim.
-Bon allez! Suivez-moi. Dis-je, pour mettre fin à cette discussion stérile.

Kardrim avait raison. Nous ignorions tout de ce bâtiment. Nous ne pourrions donc pas choisir logiquement une entrée, autant prendre la plus proche et ne pas perdre de temps. Cette solution pouvait paraître brutale et irréfléchie, mais c'était la plus logique. Nous nous dirigions donc vers l'intersection croisée un peu avant de se faire attaquer par le marteau de Kardrim. Aprés quelques minutes de marche dans un couloir totallement rectiligne, nous débouchions sur ce qui semblait être une salle d'arme... Vide... Visiblement les Luminéens s'étaient préparés à la perte de ce bâtiment, et toutes armes ou traités magiques avaient été emportés. Il ne restait que quelques arbalètes et quelques dagues, visblement plus utilisées depuis longtemps. Deux chemins s'offraient à nouveau à nous.

Le groupe de Balgor repris à gauche alors que le nôtre empruntait celui de droite. Aprés quelques minutes, nous tombions sur un dortoir. Inspectant les lieux, l'autre groupe nous rejoignit rapidement, nous mettant au courant de l'existance d'une salle commune pour les repas mais d'aucune porte ne menant vers l'intérieur. Le pourtour n'étant pas immense, nous nous repartissions donc afin de trouver un passage dérobé. Mais rien.

- On va encore devoir tout casser! Se résigna Dak Tirak.

Mais alors que celui-ci chargeait la cloison, celle-ci, comme soutenue par une forte aura magique, tenue bon. Kardrim essaya ensuite d'appliquer ses runes mais en vain.

-Grumph... Foutue magie sauvage!
-Et voilà, je savais bien qu'une grenade, ou qu'un sauvage aurait pu être utile. Dis-je en lançant un regard noir à Samir.
-C'est pas une mauvaise idée ça! Dit alors Bayo.
-Ouais! Un toumou pourrait sûrement nous ouvrir le passage! Approuva Kolloceus.
-Oui mais qui ira? Interrogea Kardrim... Pas besoin d'y aller à huit quand même!
-Bah Toi! Par exemple, puisque tu demandes! Moucha Bayo.
-Kardrim? Mais t'es dingue? S'il nous ramène rien qu'un bras en bon état se sera déjà un miracle. Alors un sauvage entier, je veux même pas imaginer son état. J'y vais.

Je partis donc en quête d'un habitant. A la sortie du donjon, je fus étonné de voir que la nuit était déjà tombée. Je n'avais vraiment pas vu le temps passer. Cependant, cela était beaucoup plus pratique pour repérer les maisons encore habitées.

Je me dirigeais vers l'une d'elle et frappais à la porte. Mais ce fut un nain qui m'ouvrit. Visiblement, une partie de la Garde de Pierre avait décidé de s'établir ici pour la nuit. Mauvaise pioche. Je me dirigeais donc vers un arbre un peu plus loin. Je toquais à la porte. Pas de réponse. Je frappais avec plus d'insistance. La porte s'écroula, donnant sur deux femmes et un homme sauvage visiblement exaspérés.

-Bonjour! On aurait besoin d'un petit coup de main pour ouvrir votre forteresse là... Y'aurait pas quelqu'un pour nous aider? Ça ferrait gagner du temps à tout le monde...

Aucune réponse ne sortie de la bouche des Luminéens, à peine quelques regards courroucés.

-Bon! J'prends ça pour un non. Méthode diplomatique: Echec. Plan B: Méthode Samir.

J'entrais dans la maison, plaçais l'homme sauvage sur mon épaule, et retournais à la salle d'arme, où je retrouvais mes compagnons, devant... Une Porte?? En effet, quelques instants aprés que je sois parti, nos shamans avaient eu la bonne idée d'utiliser à leur tour leur magie en exacte opposition de la magie sauvage, et avaient réduit la protection magique permettant à Dak Tirak de créer un accés là où ils avaient senti la source magique du lieu, ouvrant la muraille sur une porte visiblement taillée dans le bois de l'arbre millénaire qui tronait au milieu du bâtiment. Mais impossible d'ouvrir celle-ci.

-Ah bah! J'aurais pas été chercher mon sauvage complétement pour rien.

Je déposais ce dernier à terre. Il nous regardait avec arrogance, visiblement très peu disposé à nous aider. Cette fois-ci, tous avaient essayé de l'ouvrir sans succés particulièrement Bayo qui venait de s'acharner pendant plus d'un quart d'heure à tenter tout et n'importe quoi. L'arivée de cet homme sauvage était pour lui une bénédiction.

-Alors mon ptit bonhomme. T'aurais pas une idée de comment on ouvre cette porte par hasard?

Bayo eut un regard noir des plus accusateur pour seule réponse. Il soupira et repris.

-Ecoute! Plus vite tu nous diras, plus vite ce sera finit, et pour tout le monde...

Le sauvage continuait de fixer Bayo d'un air fier et hautain... qu'il ne garda pas longtemps puisque Samir perdit son sang-froid et attrapa l'homme sauvage par l'arrière du crâne et lui plaqua le visage contre la porte en criant.

-Mais tu vas parler oui?

Malheureusement celui-ci n'en était plus capable, Samir ayant frappé un peu brusquement dans son emportement. Bayo soupira devant l'impatience de Samir. Je l'immitais ayant de plus en plus l'impression d'avoir vraiment été chercher ce sauvage pour rien. Mais quelle ne fut pas notre surprise quand la porte s'ouvrit d'elle-même.

-De la cervelle de sauvage... Originale comme clé. Dit Kardrim.

Nous prîmes alors quelques heures de repos avant de nous attaquer à l'ascension de l'arbre. Celui-ci se composait d'un escalier périphérique et d'une série de chambres centrales empilées les unes sur les autres contenant salles d'entrainements, bibliothéques, dortoirs, chapelles, et bien d'autres. Mais visiblement, les luminéens qui avaient réussi à entrer dans l'arbre devaient se cacher dans les niveaux supérieurs.

Nous continuions donc notre ascension jusqu'à ce que Samir qui ouvrait à nouveau la marche s'arrête net. Kolloceus qui courrait derrière lui le percuta.

-Hey le vieux! Pourquoi tu t'arrêtes??
-Euh... J'crois qu'on a un problème... Machines arrières! Toutes!

Fermant une nouvelle fois la marche, je voulus chercher à comprendre mais Balgor juste devant moi me pressa de faire demi tour. C'est alors que je vis que l'arbre était en train de se régénérer. L'escalier, taillé dans le bois, était en train de disparaître le vide se remplissant complétement par un parenchyme se générant à une vitesse fulgurante. Le bois se refermait sur nous, et à ce rythme, nous ferions bientôt parti de l'arbre lui-même.

J'immaginais bien que le même phénomène devait se manifester en haut. Nous étions donc pris entre deux feux.

-*Pour moi-même*Ah ouais!... ça craint... *crie * Derrière non plus, on peut pas!
-Foutue Magie sauvage... Je le dirais jamais assez. Rajouta Kardrim.

Ghöthor essaya alors de faire une sortie vers l'extérieur, mais l'écorce de l'arbre semblait être plus dure que du métal. Kolloceus, Dak Tirak et Samir tentaient de nous faire gagner un peu de temps en brûlant les excroissances végétales qui progressaient, jusqu'à ce que Balgor intervienne.

-Arrêtez ça immédiatement! Vous êtes entrain de consummer notre réserve d'air! C'est pire que mieux!
-Tiens! Ca me donne une idée Balgor! Tilta Bayo. On va faire une lacune!

Les deux géants densifièrent l'air autour d'eux créant un vaste espace dans lequel pouvaient se tenir les huit compagnons. Une fois les deux parties rejointes, le tissu végétal s'immobilisa. Bayo et Balgor relâchèrent alors leur concentration. Ghöthor fit un trou dans la paroie intérieure pour bénéficier de l'air de la pièce centrale et nous donner le temps de réfléchir. Nous descendions d'ailleurs dans cette alcôve afin de nous mettre à l'aise. Voyant le plafond si bas, Samir s'essaya à le consumer. Celui-ci ne mit guère longtemps à ouvrir un espace suffisant pour faire passer les nains qui élargirent l'ouverture à coup de hache afin que les géants puissent se hisser. Répétant le procédé, nous gravîmes ainsi une vingtaines d'étages, jusqu'à une piéce qui semblait servir de chambre dans laquelle nous nous reposions: Au soir du deuxième jour nous étions presque au sommet.

Le troisième jour commença par l'escalade des différentes branches massives de l'arbre. Nous explorions les multiples ramifications de celles-ci. Du sommet de l'arbre, on pouvait voir presque jusqu'au bout du couloir de l'effroi, comme nous l'appelions maintenant. Il s'agissait de la bande de terre encadrée par la forêt des ombres et la mer d'Emeraude qu'avaient emprunté les géants pour attaquer la ville.

Au sommet de l'arbre trônait également un gigantesque cristal d'émeraude encadré de balistes. Des sortes de filins magiques, émanant du cristal, semblaient relier l'arbre à divers endroits des remparts pour en controler les défenses depuis le centre de la ville. Mais nul homme sauvage pour les diriger. Ceux-ci devaient avoir fuit le temps que les assaillants n'arrivent jusqu'ici.

Mais notre objectif était atteint: Luminae était sous contrôle...

[HRP : C'est long... mais c'est bon! ]

J'aimais déjà bien la version "lancer de nain" mais celle-ci reste excellente... sacré marteau le Kardrim ^^