Le passé des Amoneldor | |
Topic visité 208 fois Dernière réponse le 10/06/2007 à 19:40 |
![]() |
Image des perso (Merci Blizzard Entertainment):
-Famille Amoneldor -Mïnas et Ahëll -Méliamne Horkal et Eöral ________________________________________________ En L’an 1650 Du calendrier Elfique (Situation sur le BG « vers -300 ans ») ________________________________________________ ..........Un territoire reculé......... Au nord Est d'Olympia, à l'intérieur d'une immense forêt dont le coeur habitait une magnifique citadelle, résidait le Royaume Sylvestre de Carantaur, dirigé depuis de nombreuse année par la dynastie Amoneldor, la plus ancienne lignée elfique de Midgard, directs descendants des Calaquendis. A l'ouest vivait leur éternel ennemi, les Olympiens. Ces derniers avaient pour ambition de s'approprier toutes les terres afin de ne constituer qu'un seul immense royaume désolé. Car ils désiraient depuis toujours la suprématie sur les peuples des forêts. ..........la famille Amoneldor.......... Mïnas et Ahëll avaient trois enfants, l'aîné Eöral, le cadet Horkal ainsi que la benjamine Méliamne. Eöral était un beau jeune Alchimiste de seize ans, le conflit avec les Olympiens avait poussé son père à l'envoyer dans le corps armée dès son plus jeune âge, ses nombreux talents on fait de lui le plus jeune chef de faction depuis la création du royaume, ce qui ne manqua pas de plaire aux jeunes elfette. Horkal quand à lui avait douze ans, de nature assez rude et têtu, il s'avérait timide et maladroit en présence de la gente féminine. Il enviait l'attirance que possédait son frère Eöral ainsi que sont poste. Méliamne était une Elfe avec un fort caractère, du haut de ces dix ans elle idolâtrait son frère aîné. Elle avait une grande affection pour son frère cadet mais connaissant sa jalousie à propos d'Eöral, et ne pouvait s'empêcher de le taquiner. ..........La jalousie d'un frère........ Lorsque Eöral avait été élu chef de Faction, Horkal essaya de tout faire pour que son père Mïnas l'envoi dans une école d'apprentissage des armes et de la magie, Mïnas quant à lui se refusa de faire endurer ce que sont fils aîné avait subit et préféra le voir s'amuser comme tout les autres enfants de son âge. Eöral avait bien essayé de faire comprendre à son frère la chance qu'il avait de pouvoir jouir d’une tel liberté, que si on lui avait laissé le choix il ne se serait jamais engagé, qu’il aurait préféré passer son enfance à s'amuser.... mais rien n'y faisait. Horkal ne voyait que le résultat d'un long travail, la prestance de l'uniforme ainsi que les flatteries de ses pairs. ...........l'initiation................. Voyant qu'Horkal n'en démordrai pas Eöral décida de l'entraîner aux rudiments de la magie. Très vite rejoint pas Méliamne qui n'appréciait pas d'être tenu à l'écart et qui voulais profiter elle aussi du savoir de son grand frère. L'initiation ne fut pas sans mal, Horkal et Méliamne n'avaient pas de talent en ce qui concernait la magie, et les séances tournaient souvent en rixe entre le frère et la soeur. Finalement les principes de base furent acquis mais Eöral ne pu les faire progresser en ce domaine tant leurs concentrations était insuffisante. En les voyant se quereller à nouveau Eöral eu une idée, il convoqua Lonäss le chef des rangers afin de faire une rapide évaluation de leurs capacités au corps à corps, ce ne fut pas une surprise quant Lonãss lui apprit qu’ils avaient un réel talent dans cette spécialité. Depuis les entraînements de Lonäss, Horkal avait cessé d'ennuyer son père, il passait son temps à faire des duels avec Méliamne sous le regard bienveillant d'Eöral ainsi que de leurs parents. Pendant les beaux jours, Eöral, Horkal et Méliamne passait leur temps à chasser, pêcher ou effectuer de longues ballades souvent accompagné de leur amie Eowyn. Méliamne était proche d'Eowyn, elle était une des rares elfettes de son entourage. En effet la benjamine des Amoneldor préférait la compagnie des garçons et la bagarre plutôt que les coquetteries dont les elfettes de son âge semblaient faire grand cas, au grand damne de ses parents qui auraient aimé une fille moins bagarreuse et beaucoup plus sage. Mais rien n'y faisait, son père la retrouvait souvent à roder autour des salles d'entrainement et il devait la trainer par la pointe de ses oreilles pour la faire quitter son poste d'observation. Bien souvent Eöral, l'emmenait en cachette avec lui lors de certaines assemblées qui normalement ne souffrait pas la présence de sa soeur. Il découvrit rapidement que sa jeune soeur avait un talent certain pour conversé et savait ce montré excellente conseillère. _____________________________________ Suite Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
..........Les prémices de la guerre...........
Un beau matin, alors que le ciel bleu annonçait une journée des plus agréables, la corne du Carantaur retenti, Mïnas alla se renseigner auprès d’un des guetteurs de la tour principal : - Quatre éclaireurs de la frontière Ouest en vue votre seigneurie. - Avons-nous été avertis de leur venue ? - Non votre altesse. - Alors que viennent t’il faire ici ? - Je partage votre inquiétude sire. - Qu'on ouvre les portes !! Les lourdes portes du Palais s'ouvrirent, laissant passer trois elfes soutenant un quatrième bien mal en point. - Faite venir les soigneurs s'exclama Mïnas en voyant un carreau logé dans le poumon du blessé. Puis il s'adressa au trois autre elfes - Que c'est t-il passé ? - Les Olympiens nous ont attaqués en pleine nuit, ils étaient trop nombreux, nous n'avons rien pu faire. - Et le reste du régiment ? L'absence de réponses fut très explicite. Leurs ennemis avaient finalement décidé de faire couler le sang. Une réunion fut rapidement organisée et touts les chefs de Factions y étaient conviés. Lorsque celle-ci fut terminée, Eöral paraissait déterminé, pendant le repas du midi il ne souffla mot, puis une fois le dessert achevé il quitta la table afin de rejoindre ses soldats dans la salle d'entraînement. Méliamne regarda son frère disparaître derrière la porte de la grande salle et donna un coup de coude à Horkal. Tout deux d'un seul mouvement ce levèrent, s'excusèrent auprés de leurs parents et disparurent à leur tour. - Dépêche-toi Méliamne - Ca va, j'arrive. Attend je connais un raccourci. Suit moi ! - Mél, Mais attend moi, tu es vraiment pénible parfois. C'est ainsi que les deux enfants arrivèrent devant la salle d'entrainement de leur grand frère. Méliamne s'approcha et colla son oreille à la porte. - Mél, qu’est ce que tu fais encore - Chut, tais-toi. A peine eut-elle fini c'est mots que la porte s'ouvrit envoyant valser la pauvre Méliamne. Horkal se précipita à sa rencontre pour l'aider à se relever. C'est alors qu'ils virent, les soldats sortir en rang, un air inquiet sur leur visage. Les deux compères se dirigèrent vers la salle, il n'y avait plus qu'Eöral, il était debout, sa tête posé sur ses deux mains, attitude qui démontrait une grande réflexion chez lui. - Eöral ?? Horkal et Méliamne avait parlé en même temps. Leur grand frère releva la tête et eu un sourire grimaçant. Doucement il s'approcha d'eux et leur parla d'une voix brisé par l'émotion. - Ecoutez moi, j'ai pris une décision ce soir, je vais partir en guerre. Je vais rejoindre certaine de nos troupes, nous allons tuez cette infâme Olympiens et détruire la menace qui pèse sur notre royaume, le départ est prévue pour demain, dès l'aube. - Mais, mais tu ne peux pas partir c'est dangereux… Je veux venir avec toi - Non, Horkal, tu dois prendre bien soin de nos parents et de ta petite sœur - Ah, non, moi j’ai besoin de personne, je sais me défendre toute seul... - Oui c'est ça elle sait ce défende...Alors je peux venir ? - Horkal, non ! tu n'as pas encore l'âge, et puis qui veillera sur le royaume ? - Dit Eöral ? Tu vas tous les tuez hein, et tu reviendras nous compter tes exploits. - Mais tu es stupide Mél, il risque de mourir là bas, tu t'en rends compte. Tu n’es qu'une idiote. - Horkal, cela suffit, laisse Méliamne tranquille, allez Mél, ne pleure pas, tu sais que ton frère est inquiet ! - Tu ne vas pas mourir hein ?? Eöral ne répondit, pas il se contenta de serrez dans ces bras son frère et sa soeur. Puis il se leva et rejoignit ses appartements. - Horkal? Je peux dormir avec toi ce soir? J..j'ai peur ! - Oui Mél, ne t'inquiète pas, tout ira bien. Une larme glissa sur sa joue, et doucement, Horkal serra sa soeur dans ses bras. _____________________________________ Suite Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
C'pas mauvais malgré quelques fautes d'accord, mais y a néanmoins un problème : le BG, vers -300 ans, il a pas trop l'air de parler de "Carantaur", 'pis comme tu le situes, ça m'a l'air d'être installé sur la forêt de Quatar, fondée un siècle plus tard...Ca voudrait dire qu'elle est construite sur les ruines dudit royaume sylvestre.
C'est pas un petit peu incohérent? [Sentinelle]
[Juge suppléant] Faites ce que vous voulez, mais faites-le avec style. Car le style est la seule chose qui importe. |
![]() |
c'est exactement ça... mais t'inquiete faut avoir la suite pour comprendre, avant de posté la chro, je l'ai montré à Kaeniel histoire qu'il y ai pas d'incohérence....
Pour les fautes désolé mais j'etait tres mauvais en ce domaine (je croi meme détenir toujour le recors du plus grand nombre de fautes sur une ligne et ce meme si des années ont coulée depuis ![]() Merci pour ton points de vu ![]() [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
..........Le deuil d'un frère..........
Les jours semblaient durée des semaines pour les deux jeunes enfants, les rapports régulier que recevais Mïnas faisait état d'un rude combat, les Olympiens étaient nombreux et déterminé et il était très difficile de les repousser. Jusqu'ici les Olympiens n'étaient jamais resté dans la forêt, ils venaient piller et tuer, usant de l'effet de surprise avant de repartir aussi vite qu'ils étaient venu. Cette attitude inquiétait l'ensemble des dirigeants. Quelques jours plus tard, Eöral envoya un nouveau rapport des plus alarmant, leur ennemis avaient reçu des renforts, il n'était maintenant plus possible de les contenir, et il s'était vue dans l'obligation de se replier avec ses hommes. Mïnas décida d'envoyé des Secours afin de leur porter assistance. Le matin suivant, de lourds nuages noirs obscurcissaient le ciel et la pluie commençait à perler sur les pavés de la cour. Lorsque Mïnas se réveillât, il vit Ahëll anxieuse debout près de la fenêtre, elle n'avait pas fermé l’oeil de la nuit. Il s'approchait d’elle et posa son bras autour de son cou. - Je..................j'ai peur. - Les renforts doivent déjà être sur place. - J'ai le sentiment qu’il est arrivé quelque chose ! - C’est normal que tu t'inquiète t........ un garde venais de frapper a la porte. - Monseigneur, une missive vient d'arriver des éclaireurs de la frontière ouest. En se dirigeant vers le front ils ont surpris une conversation ennemi, très prochainement les Olympiens compterons dans leur rang bon nombre de géants, apparemment ils leur auraient promis le partage de nos ressource. Je crains qu'...... Mïnas qui était tétanisé pendant le monologue du garde s’élança à grand pas vers la porte de sa chambre, puis l'ouvrir sèchement. - Ils veulent s'emparer du Carantaur .... Qu'ont donne l'ordre de rapatrier tous les elfes à la citadelle ! Et j'ai bien dit tous ! Mïnas se retira dans son bureau pour y écrire une lettre, une demande de renfort adressé à Na'helli, qu'il s'empressa d'accrocher à la patte du plus rapide volatile. Tandis que le cor retentissait, un nuage d'oiseaux blanc s'envola dans toutes les directions. Durant toute la journée les elfes s'affairaient à recevoir les réfugiés. Horkal et Méliamne qui, jusqu'ici avait été tenu à l'écart avaient réclamé des explications, leurs parents ne purent leurs cacher la vérité et c'est dans une attente insoutenable qu'ils scrutèrent l'horizon dans l'espoir de revoir leur frère. Cela faisait maintenant deux heures qu'ils n'avaient pas quitté leur poste, lorsque Méliamne aperçu du mouvement dans la forêt. - Groupe d'elfes en vue annonça la vigie - Ouvrez le portes!! ordonna Mïnas. Lui et sa femme étaient postés devant l'entrée, des soigneurs se tenant prêt à s'occuper des blessés. Une vision de carnage défilait sous les yeux d'Horkal et de Méliamne qui venaient de rejoindre leurs parents, des elfes portant d'autres elfes au visage blafard, maculé de sang, certains semblaient même ne plus avoir un souffle de vie. Les blessés continuaient à s'entasser dans la cour du château, si bien que les soigneurs furent rapidement débordés. Tandis qu'Horkal et Méliamne regardaient ce sinistre défilé, Ahëll poussa un cri puis se mit à courir. Une civière rustique, constitué de grosses branches assemblées entre elles par des lianes était tiré par deux Elfes à bout de souffle. Sur ce brancard, gisait Eöral, un javelot lui avait transpercé le coté droit, et il avait perdu déjà beaucoup de sang. Un soigneur s'approcha et après un regard, il secoua la tête de gauche à droite. Ahëll gémit tel un animal blessé tandis qu'Horkal et Méliamne se précipitèrent vers leur frère. - Qu’on les éloigne d’ici!! Aussitôt deux gardes saisirent le frère et la soeur, mais c'était sans connaître la témérité et la force que pouvait dégager les deux enfants quand ils étaient déterminé, d'un mouvement Horkal réussit à se dégager, en faisant valser l'un des gardes, tendit que sa sœur envoya un coup de pied précis qui fit vaciller le deuxième gardes. D’un même élan ils arrivèrent auprès de leur frère, qui respirait à peine. - Eöral ? - Mère, vous vous allez le soigner n'est ce pas ? Ahëll ne pouvait retenir les larmes qui inondaient ses joues, Horkal saisi, la main de son frère - Ne meurt pas s'il te plaît ! Méliamne sanglotait, elle s'approcha à son tour de ses deux frères et posa sa main sur celle des deux autres. Doucement Eöral ouvrit les yeux, il eu un léger sourire en les voyant ainsi réuni. Dans un geste qui semblait devoir lui prendre toutes ses forces, il déposa son autre main sur les leurs. Et dans un soupir ferma les yeux pour toujours, un léger sourire aux lèvres. _____________________________________ Suite Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
..........En plein conflit..........
Tandis que Méliamne et Horkal, accompagnés de leur mère, étaient emmenés loin du corps de leur frère, Mïnas alla voir Lonãss pour un rapport détaillé. Se dernier lui apprit que beaucoup d'ennemis avaient péri lors de ce combat mais certainement moins que dans leur rang, par contre ils dénombraient plus de blessés. - Cela nous laisse du temps, les Olympiens n'attaqueront pas avant d'avoir soigné leurs blessés. Pendant ce temps préparer les défenses et assurez vous que nos soldats soit remis sur pied très rapidement. Plus les jours passèrent et plus l'attente était insoutenable, l'ennemi était sûrement sur le point d'attaquer tapi dans l'ombre mais chaque jours qui passe était une journée de gagnée, augmentant ainsi les chances de voir arriver les soldats de Na'helli. Hélas un message adressé au nom du roi et portant le sceau du juge Kaeniel annonça de bien tristes nouvelles, Des géants c'était positionnés au nord de Na'helli empêchant ainsi l'arrivé des renforts, Néanmoins le Juge avait assurée qu'il ferait tout son possible pour arrivé à temps, mais que cette situation les retarderait très nettement. Une semaine entière venait de s'écoulé lorsque la corne du Carantaur retenti. Des centaines de carreau et de lances fendaient l'air touchant au passage quelques archers positionné sur la muraille. Les tours allumèrent, grâce à leurs flèches enflammées, des monticules de bois qui était disposé tout autour de la cité éclairant ainsi les positions des ennemis dans cette nuit sans lune. Ces derniers continuèrent à avancer, tombant sur les pièges qu'avaient disposés les rangers, la défense était si efficace que leur ennemi bâti en retraite très rapidement. Tandis que les archers levaient leurs arcs en signe de victoire les responsables paraissaient inquiets, tous étaient d'accord pour dire que leurs ennemis venaient de tester leurs défenses. Leurs craintes furent rapidement vérifié, aucune personne ne pouvait sortir de la cité sans s'exposer à une volé de projectiles provenant des ennemis dissimulé dans l'épaisse forêt, aucun piège ni aucun flambeau ne pouvais être remplacé. La nuit du troisième jour, le cor retenti une nouvelle fois, des silhouettes ennemies apparaissant de tous les cotés, les archers ainsi que les alchimistes étaient déborder par ce flot d'ennemi. Les deux clans voyaient leurs soldats tomber les uns après les autres, mais les Olympiens avaient l'avantage du nombre. Soudain de violents coups ébranlèrent les portes de la cité, Les ennemis se servaient de gros tronc d’arbre comme bélier. Les archers avaient bien tentés de les éliminer mais leurs flèches glissaient sur leur lourde armure métallique, les sorts des alchimistes étaient quant à eux efficace mais les ennemis les prenaient immédiatement pour cible. En voyant les porte de la ville se fissuré, Mïnas ordonna un repli aux remparts de la tour principal. Tandis que les soldats prenaient place, Le roi convoqua les dirigeants des différente Factions : - Il faut organiser une évacuation, qu'on rassemble les femmes et les enfants ainsi qu'un groupe de soldat charger de leur faire passer les lignes ennemies. Que les plus puissant Alchimiste se regroupent en haut de la tour. Puis Mïnas se tourna vers son fidèle guerrier. - Lonãss, les ennemis ne doivent pas entrée dans le donjon, faite de votre mieux pour gagner du temps. - Vous pensé que les renforts..... - Non ! je crains qu'il n'arrive trop tard... mais sachez que je ne laisserai jamais les Olympiens prendre possession de notre palais. Lonãss acquiesça d’un signe de tête - Nous ferons tout pour que cela n'arrive pas. Un fois tous les intervenants parti, Mïnas se dirigea vers sa femme. - Il faut que tu emmènes les enfants loin d'ici. Ahëll ne répondit pas mais des larmes coulaient le long de ses joues, elle se contenta de serrez son mari dans ses bras tandis qu’il lui déposa un baiser sur son front. Les portes de la cité venaient de tomber, les ennemis se ruèrent à l'assaut des seconds remparts. Pendant ce temps, Mïnas accompagna Ahëll dans la chambre des enfants, puis il sera Méliamne et Horkal dans ses bras. - il va falloir que vous quittiez le château vous allez suivre votre mère et rejoindre un groupe dehors qui vous emmènera dans la forêt. - Mais père et vous !! - je vous rejoindrai plus tard, il me reste quelques détails à régler. - Mais..... - Il suffit !! Ahëll poussa Horkal et Méliamne dehors, jeta un dernier regard larmoyant à son mari qui se contenta d'esquisser un léger sourire, puis elle disparu. Mïnas quitta à son tour la chambre pour rejoindre la plus haute tour du château. _____________________________________ Suite Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
..........L'évacuation..........
Alors que le jour commençait à se lever, les portes des remparts cédèrent à leur tour. Une fois le gros des ennemis passé, le groupe de réfugier dissimiler dans les buissons le long des murs, en profitèrent pour s'enfuir a l'orée de la forêt. Ahëll, Horkal et Méliamne venaient tout juste de sortir du palais quant les portes avaient cédées, la place était jonché de soldats dont les lames s'entrechoquèrent, ils devaient faire preuve d'une grande agilité afin de se faufiler pour atteindre la point de rendez vous. Hélas, dans la foule, Horkal fut séparé du reste de sa famille et c'est avec beaucoup de difficultés qu'il parvint à rejoindre le groupe de réfugié. Alors qu'il reprenait son souffle une douce voix l'interpella, c'était Eowyn, ce dernière soulagée de la savoir en vie lui sourit mais son visage se crispa lorsqu'il ne vit aucun signe de sa mére ni de sa soeur. - Eowyn tu as vue ma famille? - Non, ils ne sont pas encor arrivé.... mais !!...mais !! où tu va ? Cette dernière voyant Horkal repartir l'avait retenu pas le bras. - On va bientôt partir, c’est dangereux de rester ici. - Je ne partirai pas sans mes parents. Horkal se dégagea d'Eowyn puis reparti en direction du palais. Alors qu'il se frayait un chemin, Horkal vit sa mère genoux a terre, du sang coulai le long de sa cuisse, tandis que Méliamne la tirait de toute ses forces pour l'aider à se relever. Horkal se précipita pour aider sa soeur, il attrapa le second bras de sa mère et le passa autour de son cou. Deux Olympiens les avaient remarqués; alors qu'ils s'apprêtaient à passer au fil de leur épée ces trois membres de la famille royale, Lonãss aider de quelques gardes s'interposa et tua leurs poursuivants. Ahëll retira la lame logée dans sa cuisse, s'inclina rapidement pour remercier les guerriers puis repartit en boitant aidée de ses deux enfants. Le groupe d'évacuation était parti, à en juger par les cadavres étendus sur le sol, les soldats du Carantaur avaient tenté de repousser les Olympiens qui les avait pris en chasse, avant de s'enfoncer dans l'epaisse forêt. _____________________________________ Suite Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
..........La fin d'un règne..........
Méliamne, regarda Lonãss ordonnée à ses soldats de se replier dans la tour principal. Elle se tourna d'un air inquiet vers sa mère. Les coups de bélier ne cessèrent de marteler la grande porte de la tour principal tandis que les flèches ainsi que les sorts pleuvaient par les meurtrières touchant les ennemis qui s'amoncelaient autours du donjon. Le ciel bleu s'obscurcit peut a peut jusqu'a devenir noir, des éclaires s'abattaient sur le dôme de la tour tandis qu'une étrange lumière provenant de la salle où les alchimistes s'étaient enfermer éclaira la forêt tel un phare. La grande porte venait d'être détruite et un flot d'ennemi s'engageait dans la brèche. On pouvait y entendre les gardes tenter de contenir les ennemis. Pendant que les soldats se battaient dans les escaliers en colimaçon, la lumière de la dernière pièce s'intensifia. Les orages de plus en plus puissant continuaient à frapper les parois du donjon puis soudain il y eu un éclaire aveuglant suivi d'une violente déflagration. Des pierres volèrent dans toutes les directions écrasant au passage bon nombre d'ennemis suivi de près par une vague d'onde dévastatrice. Lorsqu'ils rouvrirent les yeux, Méliamne et Horkal furent pétrifié devant les ruines du palais, le Carantaur venait de s'éteindre entraînant la plupart de leurs ennemis dans sa chute. Il y eu un long silence qui fut déchirer par le crie des deux enfants. - Père!! Ahëll s'empressa de retenir Horkal et Méliamne touffant leur cri de ses mains. Quelque Olympiens qui avaient survécus à l'explosion se relevèrent difficilement et aidèrent leurs amis ensevelis sous les décombres. Usant de toutes ses forces Ahëll emmena ses enfants dans la forêt, Lorsqu'ils furent loin de ce qui fut leur palais, elle desserra son étreinte afin de les libérer. - votre père se devait de le faire, il fallait endiguer la menace pour permettre aux soldats de Na'helli de finir le travail. Voila pourquoi il avait convoqué les plus puissants alchimistes. Ils se sont tous sacrifier pour que certain de nous puisses survivre alors ne rendez pas leurs mort inutile... Ces derniers larmoyants se laissèrent choir à ses pieds, sans même s'apercevoir du malaise de leur mère qui avait perdu beaucoup de sang - ... ni la mienne. A ces mots, Horkal et Méliamne levèrent la tête vers leur mère, des larmes perlaient le long de ses joues. - il faudra être très courageux, ne retournez pas au château, allez a Na'helli, là bas il sauront s'occuper de vous. A peine eut-elle fini sa phrase qu'elle tomba inerte au sol. Méliamne commença à pleurer puis soudain se leva et se jeta sur le premier arbre venu qu'elle martela de ses poings. Horkal accouru tentant désespérément de la calmer. Dans ses yeux le désespoir se disputait à la colère, mais il faisait tout pour contrôler ses émotions, il le devait pour sa soeur. Cette dernière venait maintenant de se saisir d'une épée et d'un pas décidé, se dirigeât vers le reste de leur royaume. Horkal lui barra la route. - Mais que veux-tu faire à la fin. - Je veux les tuer, tous, je n'aurais de repos que quand ils auront tous payé pour la mort de nos parents, de notre frère, de notre royaume. - Si tu fais cela, tu vas à l'encontre du dernier souhait de mère. Est ce cela que tu désires? Ne pas respecter les dernières volontés de nos parents? - Et toi ? Es tu trop Lâche pour aller les venger ? Une claque la fit chanceler, son frère ne l'avait jamais frappé avec une telle force. Elle porta la main à sa joue, le regard aussi noir que le charbon. Puis soudain elle éclata en sanglot. Horkal se précipita vers elle. - Je suis désolé Mél, je ne voulais pas…mais on doit être fort, et c'est ensemble qu'on pourra le devenir. - Tu, tu as raison Horkal, mais qu'allons nous devenir, nous n'avons plus rien. - On va suivre la direction que mère nous a indiquer, ensuite on avisera. _____________________________________ Suite et Fin Demain _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |
![]() |
.......... Une nouvelle vie..........
Apres avoir recouvert le corps de leur mère, Méliamne et Horkal la quittèrent difficilement pour s'enfoncer dans la profonde forêt en direction du Sud, découvrant au fur et a mesure de leur avancée, les cadavres de certains Carandrim qui avaient tenté de fuir, il y avait tant de morts que les deux enfants devait être hanté à jamais par ces visions d’horreurs. Un soir, leurs ennemis ayant retrouvé leur trace, tentèrent de les tuer, mais ne purent leur faire le moindre mal, car la confiance qui les unissait allait à l'encontre de leur existence même. Afin de semer leurs poursuivants, Horkal et Méliamne avaient décidé de ne pas prendre la direction de Na'helli, de plus ils n'avaient aucune nouvelle concernant le conflit opposant l'armée Na'helliene contre les Géants. Des doutes s'installèrent dans leur esprit tourmenté, Na'helli avait-elle, elle aussi été détruite ? L'hésitation poussa les deux enfants à errer dans la plaine d'Olympia. Quelque semaines plus tard, Horkal et Méliamne remarquèrent un groupe d'elfe qui semblait faire route vers la forêt des cendres, malgré une envie grandissante de retourner dans leurs forêt natale, ils décidèrent de suivre à distance ces elfes qui sans s'en apercevoir conduisirent les jeunes enfants au porte de Na'helli. Arrivé devant la cité, Horkal et Méliamne ne surent que faire mais l'espoir de voir des survivants Carandrim les poussa à entrée. L'intérieur de la cité ressemblait a une fourmilière, Na'helli était une grande ville vivante par rapport à leur royaume paisible ou la fréquentation était moindre. Beaucoup d'Elfes passaient à coté d'eux sans même se soucier de qui ils étaient, les bousculant même dans leurs précipitation puis s'excusant poliment en leur frottant la tête avec toujours cette même phrase « désolé les enfants » . Ainsi, voici donc comment ont les considéraient, comme de banals enfants! Eux !! Membres d'une famille royale, et dire que dans leur royaume ils avaient le droit à la même marque de respect que pour les adultes. Il fallait ce faire a l'idée que le nom « Amoneldor » ne signifie plus rien, le règne de cette dynastie avait réellement pris fin. Alors qu'ils avaient arpenté une grande partie de la ville à la recherche de visages familier, Horkal et Méliamne furent interpeller par le juge Kaeniel, qui avait été prévenu de leur arrivé par les Tours de la ville. Il les conduisit dans un endroit plus tranquille dans lequel les attendait Eowyn, les trois jeunes Elfes se tombèrent dans les bras. Chacun avaient presque abandonné l'espoir de retrouvé une connaissance, un visage amical. Le Juge leur donna la citoyenneté Na'helliene afin de protéger les jeunes et de leur permettre de trouver un nouvel équilibre. Le lendemain Kaeniel les emmena se recueillir sur la tombe de leur parent, enterré dans une petite clairière non loin d'eux, reposait la sépulture des soldats et des citoyen du Carantaur. Les trois amis, pleurèrent en silence laissant évacuer la douleur par les larmes. Même si tout les corps reposaient dans la forêt des cendres, Horkal et Méliamne insistèrent pour revoir les restes de leur ancienne cité. Une escorte leur fut assigné, après de longues heures de marche la forêt était enfin en vue, elle avait l’air différente, plus austère. La forêt devenait de plus en plus sombres au fur et à mesure de leur progression et une odeur de souffre s'intensifiai a chaque pas. Les arbres semblaient figés, à croire que leur sève avait cessé de circuler, et plus ils s’enfonçaient, plus les arbres semblaient difforme comme s'ils hurlaient les atrocités qui s'y était déroulé. Méliamne et Horkal n'eurent la force de continuer, cette forêt n'était pas la leur, ils préféraient garder l'image qu'ils avaient dans leurs souvenir plutôt que cette vision cauchemardesque. Ils quittèrent donc cette forêt qui s'était éteinte en même temps que leur royaume. A leur retour dans Na'helli, Horkal et Méliamne demandèrent une faveur au Juge, les enfants ne voulais pas que l'on fasse état de leur noblesse ni de leur passé, ils ne se sentaient pas le courage de surmonter cette épreuve, ils avaient déjà leur tristesse à supporter et ne pouvait supporter en plus celle des autres. Sans compter qu'ils devaient maintenant accepter d'être traiter comme des citoyens ordinaires, et cela ne pouvait se faire que petit à petit. Ils s'isolèrent donc à l'extérieur de la cité se rapprochant ainsi des elfes des lunes. _____________________________________ Fin _____________________________________ [GdC]
Il vaut mieux 50% d'un petit peu que 100% de Rien |