Legends of Olympia : La Litanie du Passé - -=Purge et confiance=- Carnet de bords d'un dévot d'Archéos
Choix des forums  |  Revenir au forum  |  Page d'accueil

-=Purge et confiance=- Carnet de bords d'un dévot d'Archéos
Topic visité 351 fois
Dernière réponse le 20/06/2007 à 03:38

olymp Par Lars-Vanciental  le 10/06/2007 à 15:28

An 198
Jour 28 du Souffle Infernal
Moment de la journée : Après midi





Le bruit familier des os qui craquent, la douleur. Ce sont mes os qui craquent; ils sont nombreux, trop nombreux. Il ne m'a pas raté. Je vois Hemsilk qui me regarde avec effarement, il comprend.
Nous étions fous, tous deux puissants guerriers et fanatiques dévots. Nous étions fous.
Autour de nous les soldats nous regardent sans bruits. Soudain je sens de la chaleur, je ne peux bouger mais je connais cette douce sensation. La chaleur est intense... mon sang s'écoule et me baigne le dos, retenu quelques instants par ma lourde armure. La blessure est mortelle.
Je regarde Hemsilk. Dans un effort de volonté je lui fait signe. Mes forces se vident. j'essaye de parler, je ne sais vraiment si j'y parviens!

-Ce fut un beau combat.. Bien que je ne m'attendais pas a cette fin, j'accepte mon sort puisqu' Archéos en a voulut ainsi.. Soit fort, pour nous deux mon ami..

Je retombe, ma vision se voile. Tout est noir autour de moi.

Je suis déjà allé en enfers je connais le chemin. Je suis alors remis debout; toujours cette douleur lorsque l'on est arraché à son corps. Je soupire.

-Une fois de plus... Quel couillon ai-je été. Je vais rater la guerre tant attendus.

Je repense au combat et à Archéos.

-Aucun de nous deux n'aurai cédé devant Archéos. Nous aurions du y penser avant. Un simple entraînement, je m'en souviendrais!

Tant pis, je suis parti pour une longue promenade!

Je me met en route. J'arrive aux portes, et alors que je m'apprête à passer, les gardiens me barrent la route. Je tente de forcer le passage. Je n'ai pas le choix. Pour rentrer à la maison il me faut passer par le royaume d'Hadès! Les sentinelles me rejettent à l'unisson. C'est la première fois. Je n'y comprends rien.
D'un signe de tête l'une elle m'indique la porte sur la gauche. Je m'y dirige avec hésitation.
Je pousse la porte...... elle s'ouvre. J'entre. A l'intérieur se trouve Hadès. Je l'ai déjà vu lors de mon dernier séjour : il m'avait retenu. L'autre, je ne l'ai jamais vu. Mon coeur se gonfle; c'est Archéos, je le sens, le devine. Tant de joie d'un coup.
Je m'incline et bafouille.

-S, Seigneur..

Je n'ai pas le temps de finir que mon seigneur m'interrompt,

-TAIT TOI! Misérable Olympien tu parleras quand je te le dirai.
Je t'accepte parmi les miens créature de Zeus, et tous ce que tu trouve à faire c'est mourir en mon honneur pour de futiles raisons. La haut les combats ont débuté, la guerre fait rage.


-Mais je viens.....

-SILENCE. Le temps est pour toi ralenti, car pour m'avoir déplu tu vas maintenant souffrir.

Il regarde Hadès.

-Cette fois ci il est à toi. Autrefois il s'est lié à moi. Maintenant je te l'offre, tu as tout pouvoir sur lui.

Je comprend pourquoi la dernière fois j'ai été retenu en enfer. J'avais déplu à mon maître. Il s'en va. Sans que je ne puisse rien faire Hadès m'entraîne dans les profondeurs de son royaume. Je ne sais ce qu'il va faire de moi.





-Ahhh,

La rivière de feu, une fois de plus. Ce salaud s'amuse.
Je ne suis que son jouet, son instrument de divertissement, son défouloire.
Il me réincarne. La première fois j'ai cru qu'il m'avait libéré. Mais il n'y avait rien sous mes pieds. Alors je chute et en dessous de moi se trouve la rivière de feu. Puis le contact, je plonge dans l'intense feu. Je sens alors la douleur qui me submerge, m'envahit, et alors que je veux crier, ma mâchoire se désintègre, réduite en poussière, consumée par la lave.
Me balancer dans cette satané rivière et m'y laisser brûler. Quel con! Il me récupère directement et des fois il m'y rebalance. La douleur recommence.
Je ne sais que faire.
Ensuite il me pose des questions. Je ne lui ai jamais répondu. Je ne le ferais jamais. Chaque fois je me tais et m'efforce de le regarder. Ma foi est trop grande.
Seigneur, ton épreuve est parfaite. Sache que je ne t'abandonnerai jamais.
La douleur encore....


Depuis quelques temps je ne peux plus ouvrir les yeux à cause des brûlures répétées. La régénération ne fait même plus effet. Quand il me laisse en paix je tente de me toucher. Je ne sens plus grand chose. Des rides, des plaies. Les brûlures!

Merde, il m'a fait quelques chose de terrible, j'ai failli craquer.
Il m'a trouvé ce pendard,... il m'a trouvé. J'enrage.
D'un coup il m'a arraché à ma prison, m'a porté et m'a fait voir. Sans mes yeux, tout dans ma tête. Je ne sais si c'est vrai, mais j'ai vu. Des images du fronts. La guerre. Je suis fier de mes amis, ils tiennent le coup. Puis d'un coup l'image bouge, elle se déplace vite puis s'arrête. Devant moi j'aperçois Damahira. Je l'appelle...
Hadès éclate de rire.
Je comprends qu'elle ne peut m'entendre. Elle crie, les ordres fusent et puis d'un coup, je ne comprend pas comment, tout va trop vite. Elle est tombé, morte. Il me semble qu'elle s'est longtemps débattu, combattant jusqu'au dernier moment, telle tout quatarite. Un de ces satanés Paladin je crois. J'ai faille pleurer.
Heureusement plus tard j'ai aperçu Hemsilk, il s'en sortait bien. Malheureusement mon geôlier à compris que de le voir se batte me redonnait espoir. Il m'a brusquement arraché à cette vision puis ma négligemment jeté dans la rivière. La douleur, encore!
Il me dégoutte, Archéos lui prendrait du plaisirs à faire cela. Hadès aucun.
Quand il m'a récupéré je lui est craché dessus; un mélange de cendre et de salive séché. Inutile, il m'a immédiatement relancé dans la rivière.





Je crois qu'il a compris, il n'obtiendras jamais rien de moi.

En attendant il continu, ce salaud. Il est revenu à un truc qu'il pratiquait beaucoup au début. La forge,... il m'y à emmené et ma brisé, membre par membre. De temps en temps il forgeait une arme. me laissant sur l'enclume bien entendu. Je ne pouvais mourir, j'étais en enfer!

Aujourd'hui je sens que quelque chose est différent.
Hadès viens de me relancer dans la rivière, chose étrange, il m'en a laissé sortir seul. je me dirige vers la porte. Les gardes me bloquent l'entrée, je me dirige vers la porte. Quand j'y repense je suis sur qu'hormis la fois dernière et cette fois ci elle n'a jamais été là. Je l'a franchi, et comme la dernière fois, les deux divinités sont là. Je jette une regard méprisant à Hadès, et me retient de lui cracher dessus. Je m'incline devant mon seul et unique maître.
Je ne sais combien de temps il s'est écoulé depuis que je suis ici, mais je continu de posséder la foi. Plus les jours passent et plus ma détermination se renforce. Je les hais, tous. Tous ces dieux arrogants, tous ces peuples hargneux. J'ai désormais compris le mot douleur, mais je crois que je ne peux plus rien sentir maintenant. Mon corps est un déchet, mais je garde la force et la volonté qui me caractérisaient.
Quel faquin Hadès, au lieu de m'humilier il m'a renforcé; J'ai appris la patience, l'humilité, et surtout le silence. désormais plus personne n'obtiendras rien de moi, Personne!

Il me regarde, mi-étonné, mi-amusé.

-Et bien, tu est entier, et tu as tenu bon. Peut-être t'ai-je mal juger!

Je me tais et attends.

-En haut la guerre fait rage,une personne de plus ne feras pas de mal parmi nos troupes peu nombreuses.

Il regarde Hadès et part d'un grand rire.

-Mais toutes sont de qualités au vu du travail que tu a ces derniers temps. La population Olympienne est forte dans ton royaume n'est ce pas?

Hadès ne réponds rien, mais Archéos poursuit.

-De nouvelle recrues s'apprêtent à nous rejoindre. Certaines le savent d'autres non. Je veux que tu les accueilles en mon royaume. Les généraux, tout autant dévot que toi, on suffisamment de travail. Va et montre toi digne de moi. Je crois que tu est prêt maintenant.

Je ne peux m'empêcher de parler.

-Merci seigneur.

-JE NE T'AI PAS DONNE LA PAROLE.

Sa main part instantanément vers son arme et me frappe à la figure.

Le noir.





De l'air frais. cela faisait longtemps. Je suis nu, je crois. Je ne vois rien. J'entends des bruits derrière moi. Des paroles m'envahissent. Je vois. C'est bizarre, c'est flou et sans couleur. Je touche mes paupières, elles sont clauses.
Je me retourne pour contempler mon seigneur qui repart.
Il m'a façonné. Je lui ressemble maintenant. Je les hais, je détruirais tous ces peuples comme je l'ai promis.

Après avoir tournée en rond je me retrouve. Les ruines de mon ancienne exploitation. J'y trouve une robe, elle possède une grande capuche, cela éviteras que l'on me regarde. en l'enfilant je remarque que j'ai quelque choses autour du coup, mon amulette. L'emblème des exécuteurs. Il est soudé à mon torse, qui, comme le reste de mon corps, porte les marque du temps passé en enfers.

Quelques temps plus tard je suis devant la cité d'obsidienne. Je contemple les murs noirs et les cadavres accrochés de part et d'autre. Tous cela m'avait manqué. Je touche la paroi du mur d'enceinte. Je sens la ville à travers ce mur, elle respire. Je sens qu'elle m'accepte. J'hésite tant l'émotion est grande, puis je me lance. Je rentre et déambule un peu dans la ville avant de me décider.

Je retrouve la vielle auberge dans laquelle je logeais, j'y rentre.
Le patron me regarde bizarrement. Il ne me reconnaît pas, normal! Je ne suis plus le même.

-Qui est-tu?

-Juste une chambre, je payerais quand je serais aller chercher de l'argent à la banque.

Il est suspicieux. Un inconnus débarquant en plein milieu de la nuit n'est pas rare à Quatar, mais avec la guerre. Je me souviens alors que mon amulette est à présent sur moi. Dans notre cité, c'est un symbole sacré, nul autre qu'un croyant reconnu ne peut la porter car elle est le symbole des Exécuteurs d'Archéos. Il regarde mon corps lorsque je lui montre le symbole des Exécuteurs. Il frissonne. Même pour un Quatarite je suis répugnant. Il me fait signe de monter, et ne pose pas de question.

Je suis allongé, je vais enfin pouvoir me reposer. Si longtemps..

Maintenant qu'Archéos m'a véritablement accepté j'ai décidé d'écrire. Comme cela, les suivant, les dévots, comprendront ce que signifie être un fidèle d'Archéos Il comprendront que ce n'est qu'un succession d'épreuves interminable ou l'on est seul,contre tous!



olymp Par Hemsilk  le 10/06/2007 à 15:41

Super ta chronique Lars!! Elle reflete exactement l'etat d'esprit qu'il y a eut!!

On y est bien accroché et le rapprochement Hades/Archeos est inattendu et bien recherché..

Sympa quoi^^..



L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence..
Profitons-en et brûlons nos ennemis avec!

olymp Par Légan Falk  le 10/06/2007 à 16:42

Très bien ^^
Sincèrement!

Quelques légères fautes regrettables, mais je crois que ça ne choque pas grand monde autre que moi ^^ désolé



[Famille Falk]
La Liberté est enfin à portée !

olymp Par Lars-Vanciental  le 10/06/2007 à 18:07

Merci,
Pour les fautes le pire je crois que c'est le JE NE T'ES PAS DONNE LA PAROLE. je l'ai vu en postant...
Bref!

La suite très bientôt, puis une pause d'une semaine pour cause de bac!

Edit: pas l'habitude que ce soit en haut à gauche, effectivement!



geant Par Deathscythe, le Piétineur  le 10/06/2007 à 18:23

Pas mal en effet^^ pour les fautes d'orthographe tu peux modérer ton post et corriger ...

Y'a une option en haut a droite (dans la barre au dessus du post)



[on t'♥ Boss]

Nous ne devons jamais verser de larmes.
Les Larmes ne sont que la défaite du corps contre le coeur.
Elles constituent la preuve que garder un coeur
ne sert à rien d'autre qu'à s'affaiblir.

elfe Par Nygaël  le 10/06/2007 à 18:25

Très bonne chronique. J'espère qu'il y aura une suite!

Au fait, tu es au courant que tu peux corriger les fautes après coup sur le forum chronique, en cliquant sur le bouton "modérer" en haut à droite?



La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser.

olymp Par Lars-Vanciental  le 10/06/2007 à 22:27


An 198
Jour 30 du Souffle Infernal
Moment de la journée : Soir





Voilà maintenant cinq jours que je suis rentré à Quatar. J'ai pu reprendre contact avec certains de mes vieux frères.
Le lendemain de mon retour j'appris que les opérations guerrières avaient débuté lors de la saison des longues pluies, La mise en place de l'armée et le plan de bataille avait demandé du temps. La guerre avait donc débuté longtemps mon départ pour les enfers mais elle perdurait depuis tout ce temps.
Lorsque le tavernier m'appris ceci, je ne réalisais pas tout de suite. Puis prenant conscience que la notion du temps m'avait totalement échappé je lui demandait le jour que nous étions. Intrigué il me répondit tout de même.

-Bin vous, chez pas s'qu'vous avez trafiqué ces derniers temps mais nous sommes le 25 du Souffle Infernal.

-IMPOSSIBLE,
m'écriais-je.

Je partais en courant. En claquant la porte j'entendais le patron qui maronnait quelque chose sur des clients fous, des propos qui me concernaient.

Arrivé sur les remparts je m'asseyais puis réalisais pleinement.
Le rassemblement de l'armée, et mon duel avec Hemsilk, avait eu lieu le 20.
C'était impossible. J'étais mort le 20 du Souffle Infernal en l'an 197. La guerre faisait donc rage depuis près de six saisons, et j'avais moi même passé un ans dans les enfers. Je me levai, me tournai face au vent; vers Lardanium; et hurlait afin de libérer ma colère!

-HADES, batard d'écurie,... durant une année je t'ai servi de jouet, une année durant laquelle mes camarades se battaient contre la racaille Olympienne, une année passé à souffrir, une année de perdu dans ma courte vie, une année sans pouvoir servir mon seigneur. Devant Archéos je te le jure, je me vengerai de quelque manière que ce soit.

A la suite de cela j'ai immédiatement voulu rejoindre le front. Malheureusement, lorsque j'eus repris une arme, je n'avait fait que quelques mouvements qu'il ma fallait déjà m'arrêter. Mon corps ne pouvait encore se permettre de tel efforts.
Je suis trop faible, seule ma volonté est présente et me permet d'écrire. Encore du temps de perdu.
Ces derniers temps j'aide donc au ravitaillement.
J'ai besoin de repos.

Durant le temps de ma convalescence je vais me consacrer à deux choses. Le développement du temple et l'écriture.
Peut-être qu'un jour certains liront ces lignes et je pense qu'il serait intéressant pour eux de comprendre que je n'ai pas toujours été ainsi. Beaucoup de choses ont changé, et moi avec. Mais je ne me plaindrai pas de ces changements, il est ainsi, je suis le maître mon destin. Peut-être aurai-je du faire plus attention!

Avant de commencer le récit de ma misérable vie je suis allé boire et me rafraîchir. Il y avait un miroir et il m'a fallu plusieurs secondes avant de m'apercevoir que c'était moi que je voyais. J'étais amaigrie, affaiblis, et du faite de ma petite taille, de mes brûlures, et de mes multiples scarifications, je n'avais plus rien d'Olympien.





Je suis donc né en l'an 165 (je préfère convertir les anciennes dates au calendrier Catwé afin de me couper de tous liens avec ces chiens d'Olympiens).
Mon père était un simple aubergiste et ma mère l'aidait dans la gestion de son auberge. J'étais leur seul fils. J'ai donc vécu les premières années de ma vie entouré d'amour (sentiment inutile qui n'entraîne que désolation lorsque l'on y succombe).
J'étais un Olympiens basique qui suivait la masse. Après une courte scolarité, je suis entré, comme toute la jeunesse Olympienne, à l'académie militaire. J'y ai suivi l'enseignement normal puis j'ai commencé à m'intéresser à des choses que je considérais à l'époque comme moins barbare.

Sortant du lot, je ne poursuivi pas dans la voie militaire mais traînai dans Lardanium au grand désespoir de mes parents. Avec des amis nous nous réunissions dans des tavernes où nous devisions sur divers sujets tel que la poésie ou l'art de l'horticulture. Plus tard nous avons repris la taverne de mes parents devenu trop vieux pour continuer à maintenir un service convenable.
Nous l'avions rénové et renommé. Répondant désormais au nom de «L'herbe chantante», elle accueillait des gens différents. Essentiellement les visiteurs et ambassadeurs car elle était calme et car les Olympiens en général ne se préoccupe que de leurs fesses et de la meilleurs façon pour eux de monter en grade.


La meute de Zeus, tous ne pense qu'au pouvoir. Ceux qui arrivent à sortir de la masse qui est dirigée, ou plutôt contrôlée, par ce qu'ils osent appeler les têtes pensantes; comprennent vite le système. Leur avidité première ne les incite alors qu'a la cruauté et certains tueraient père et mère pour devenir encore plus riche. Tous me dégouttent et me répugnent.


Bref je me recentre sur le sujet. L'auberge appartenait à mes amis et moi. Mes amis étaient ce qu'il restait du groupe que nous avions formé il y a de ça bien des années. Depuis mon la reprise de la taverne certains étaient partis, d'autres s'étaient investis plus profondément dans l'armée, et d'autres avaient fondé une famille...
Bref, nous étions heureux et insouciants. Les affaires fonctionnaient plutôt bien. Nous pouvions continuer nos longues conversations. Cela ravissait d'ailleurs les étrangers qui pouvaient trouver un peu de compagnie en cette ville de cupidité et de déchéance.

Plus tard nous avons appris l'ordre de mobilisation général. L'arrogant Zeus réquisitionnait ces troupes en vue d'un départ Héliké. Étant tous réservistes nous avons donc du fermer l'auberge et suivre l'armée. Les clients, à cause d'Héliké, avaient de toute façon disparus de notre auberge, et nous avions tous envie de découvrir cette fameuse cité.
Nous avions bon espoirs. Nous pensions que le partage des richesses se ferait intelligemment et de façon égale afin de faire progresser les peuples d'Olympia.
C'était évidemment sans compter sur l'insatiable cupidité de nos frères de races.
Lors de la descente de l'armée sur la cité, je partis donc avec mes amis.
L'armée Olympienne campait un peu plus au nord et les ordres n'était pas précis, l'armée Olympienne, comme toujours était très désorganisé. Avides de découvertes je parti avec mes amis en direction de la cité. Elle reposait dans des marécages et était entourée par de multiples rassemblements qui attendaient tous de pouvoir y pénétrer. Nous nous frayâmes un chemin, tentant de prôner la paix. Tous connaissaient la nature Olympienne et tous se méfiaient.

Arrivé près de la cité nous ne pûmes y rentrer mais nous y découvrîmes avec émerveillement la finesse et l'harmonie de cette antique cité.
Nous y rencontrâmes des géants et des nains avec qui nous eûmes plaisirs à converser.
Nous devisions tranquillement avec d'autres personnes lorsque l'on nous a ordonné avec force de remonter. J'ai rapidement appris que les généraux Olympiens préparait un assaut sur Héliké. La volonté de Zeus était implacable.
De rage je parti du campement dans l'après midi et passai la soirée avec des nains.
Vers la mi nuit je retournai au campement. Mon absence n'était pas passé inaperçu, on m'avait dénoncé.. Je tentai alors de m'enfuir. J'arrivai à rejoindre mes amis mais les Chevaliers Noirs m'eurent vite retrouvé.

Ils me traînèrent devant Zeus. Je ne me gênai pas pour lui exposé mon point de vue. Je n'eus pour unique réponses que son rire tonitruant. Son expéditive justice eu pour conclusion un bannissement simple dans les enfers et une interdiction de remettre le pied sur le territoire Olympien.

Je pensai alors à mes amis. Ils allaient subir le courroux de Zeus par ma faute.

La dernière chose que je vis fut l'éclair que Zeus me lançait d'un geste négligé.





Mais je m'aperçois qu'il est déjà tard ce soir. Mon corps à encore besoin de repos. J'ai, en plus, recommencé à m'entraîner afin de retrouver mon ancienne musculature. je continuerai donc plus tard.



olymp Par Bahel'  le 10/06/2007 à 22:56

Jolie chronique j'aime beaucoup mais je trouve que les insultes la gache. Ca fait pas très médiéval-fantastic celon moi. Mais sinon bravo ^^



(¯`·. Dévot de la Liberté
"Celui qui n'ose pas regarder le soleil en face ne sera jamais une étoile."

[Sigdil]

olymp Par Lars-Vanciental  le 11/06/2007 à 12:12

+1 pour Bahel' ^^
Je vais rectifier et les changer en insultes plus moyennageuse.. car les insultes font partie de mon personnage, laissez-moi finir



admin Par Olympia  le 11/06/2007 à 12:26

C'est pour cultiver son coté philosophe ?

Sinon rassure-moi, tu en as papoté avec Hadès avant de poster ?



~ Adepte de la pédagogie à balles réelles ~

Par Google  

olymp Par Lars-Vanciental  le 11/06/2007 à 12:44

1/lorsque mon personnage écrit ces lignes il a totalement changé; le philosophe à évolué et il est bien loin du gentil Olympien fumeur de violettes.
2/Hadès n'est pas joignable pas Bal,... (mais j'aurais pu y penser si j'avais vraiment voulu l'intégrer à ma chro.. car)
3/Chacun à sa propre Vision de enfers, mon personnage à cru y voir Hadès, mais pourquoi se déplacerait-il pour un fidèle qui n'est pas le sien? Donc mon personnage voit et est sur dans son aveuglement que c'est Hadès qui l'a torturé, mais en est-il ainsi? (Je sais pas encore )



nain Par Rohl  le 11/06/2007 à 17:09

Vraiment bravo pour cette chronique!! Tes talents en français m'épattent



"Un March'neige ne s'incline pas!!"

Rohl', Seigneur des March'neige

olymp Par Lars-Vanciental  le 11/06/2007 à 17:25

C'est vrai que quand on voit par rapport à d'habitude... mais tu le sais!
J'essaye de faire des efforts mais OpenOffice n'a pas un corecteur comme celui de Word, alors des fois... ^^
Merci à tous,
La suite très bientôt



olymp Par Lars-Vanciental  le 11/06/2007 à 20:52

An 198
Jour 34 du Souffle Infernal
Moment de la journée : Matin





Ce matin je ne fait rien. J'en profite donc pour écrire un petit peu.


Je me suis aperçu d'un fait étrange. Je n'y avais pas pensé avant mais je suis aveugle. Mon Seigneur m'a accordé la capacité de voir. Certes cela reste floue mais je peux voir. Eh bien chose étrange, je peux fermer les yeux. J'ai effectué des tests. Je pose mes doigts sur mes yeux: ils sont fermés, soudés par les brulures, mais je vois mes doigts qui obstruent ma vision. Cela avait été très naturel pour moi de fermer les yeux et de m'endormir, je n'y avait donc pas fait attention. Ensuite j'ai essayé de les fermer. Au début je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas à me représenter l'acte, car pour moi, j'avais déjà les yeux fermé. J'essayai de fermer mes yeux mais je ne sentais que mes paupières qui forçaient sans pouvoirs ce fermer. Après plusieurs essaies je décidai de changer de tactique. J'essayai alors d'éteindre cette lumière; chose étrange j'y arrivai. Difficilement la première fois. seulement des clignotement. Je m'entrainai donc, et, desormais, j'arrive à contrôler cette vision comme si il s'agissait de mes propres yeux.

En plus de cela il m'est arrivé quelque chose de bizarre qui a amélioré ma vision de façon significative. Alors que je priais, comme tous les jours, j'ai fermé les yeux et j'ai pensé au temple. Je le voyais sombre mais quelques couleurs tel que le rouge des teintures ressortais. J'ai alors ouvert les yeux, et là, je voyais les couleurs! Je me suis immédiatement levé et suis sortis contempler l'extérieur. Je pouvais distinguer les couleurs. Ma vison restait floue et lente mais je distinguais maintenant les couleurs.

Il va falloir que je fasse d'autres tests mais je suis sur que je peux arrivé à maîtriser complètement cette vision qui me permettra peut-être de voir dans le noir, ou qui sait?; de distinguer les nuances de chaleurs.


Ces cinq derniers jours j'ai aussi recommencé à m'entrainer. Ce fut dur, le deuxième soir ma volonté m'a porté mais non mon corps. Je me suis évanouie dans la salle d'entrainement pour me réveiller le lendemain matin dans ma chambre à l'auberge.
Je ne sais toujours pas qui m'a rapporté mais je l'en remercie vivement.
J'ai retrouvé ma force d'antan. Ma précision est elle bien moindre et je ne pense plus pouvoir toucher qui que se soit. En revanche je suis de nouveau capable de porter arme et armure. J'ai trouver une vieille armure et un bouclier dans la remise. Ces deux pièces d'armures sont comme celle que je portais avant, en cuivre. J'ai obtenu l'autorisation de les prendre car leurs propriétaire n'était pas déclaré et que cela faisait des années qu'elles étaient là.


Une autre chose étrange m'a marqué.
Une fois que j'ai pu distinguer les couleurs je me suis regardé dans un miroir. J'étais stupéfait. La cendre s'était peu à peu soudé à ma peau, j'étais gris. En plus de cela je me suis aperçu que mes yeux renvoyait deux petites lumières rouges mais qu'ils laissaient apparaitre mes paupières en dessous. Lorsque je me regarde je me dégoutte, je suis vraiment répugnant. Heureusement ma volonté et ma foi me porte, l'aspect du croyant n'importe peu, seule compte sa dévotion.
J'étais décharné lorsque je suis revenu et malgré l'intensif entrainement je reste très maigre. Une faiblesse pour l'ennemi que me croira inoffensif.





Bon je vais maintenant reprendre mon récit et vous raconter comment je connus Tarlag, l'Homme Sauvage le plus fabuleux de tout Olymia.
Donc j'en étais, ah oui....
L'éclair de Zeus!





L'éclair que Zeus me lança et sa sentence eurent pour conséquence de m'envoyer dans les enfers. C'était la première fois pour moi. Je ne mis guère de temps à en sortir. A l'époque je n'étais qu'un Olympien insignifiant, un fumeur de violettes, un tavernier.

C'est une fois sortis des enfers que je réalisai pleinement ce qui m'arrivai. J'avais été bannit par Zeus. Toute ma vie s'écroulait. Mon auberge, mes parents, mes amis, jamais plus je en les reverrai. Je me rendis aussi compte que mon acte mettait en danger tous ceux que j'avais aimé. J'avais été fou de me dresser ainsi contre les autorités. Si seulement je m'étais arrêté là.

Durant un temps qui semble être une saison j'errai, sans but. Je me nourrissais de ce que je trouvais, ne me lavait plus, ne parlait plus. J'étais pire qu'une bête. Ceci me valu d'être chassé par les géants lorsque mes errances me conduisirent vers leur campement, près d'Héliké.
La nuit tombait et je n'avais toujours pas mangé. Tandis que je marchai j'aperçus un groupement. Instinctivement je me dirigeai vers eux, espérant trouver quelque chose à manger. Discrètement je me rapprochai. Au moment ou j'allai subtiliser un quartier de viande de la réserve l'un des géants se retourna et m'aperçus. Malheureusement pour moi, ils n'apprécièrent guère ma venu et encore moins le fait que j'essaye de les voler. La chasse fut rapide et expéditive. J'étais affaibli et l'un des géants, ceux que l'on nomme géant du feu, me chargea. D'un violent coup dans la tête il me fit voler dans les airs. Il m'achevèrent rapidement. C'est donc ma deuxième mort qui me fit prendre conscience de ce que j'étais devenu. Un moins que rien, une larve infâme. Il me fallait me reprendre ne main.


Après cette seconde mort donc, je me rendis à l'est, j'avais entendu parler d'une cité de hors la lois. Je ne connaissais que peu de choses du monde. Quelques récits par certains ambassadeurs et étrangers, mais vraiment des choses sans intérêts.
Je me dirigeai donc vers l'est sans réelle conviction.
C'est à ce moment là que je rencontrai Tarlag. Je me souviens de cette rencontre car elle à été décisive pour moi.

Je marchai dans une forêt lorsque d'un coup j'entendis un petit sifflement. Assis dans un arbre se trouvait un Homme Sauvage. il était négligemment allongé sur une branche, fumant la pipe.
Un sourire au lèvre il me regardait m'approcher. Il entama le dialogue de façon très détendu mais en affichant tout de fois sa position très clairement.

- Ola mon p'tit on s'est perdu ? Tu sais que là t'es sur le territoire d'Archeos, et qu'il ne supporte pas de voir des étrangers "vivant" chez lui ?

Je restai sans voix puis me reprenait et tentai de répondre du mieux que je le pouvai.


-euh, je ne vous veux aucun mal, je ne suis plus Olympien. Zeux m'a banni!

Le vieil homme sauvage éclata de rire.


-Bien sur que tu ne me feras aucun mal, il suffit de te regarder pour en être persuadé... Alors comme ça on fâche les dieux ?

Il marqua une pause.

C'est ton jour de chance mon p'tit, un peu plus loin ce trouve Quatar, la cité des bannis.

il sourit.

-C'est un coin sordide, mais il y a de l'alcool, des femmes et surtout on s'entraide sans poser de questions...

Je bafouillais,

-Je ne sais pas, euh.. oui.. enfin je pense, .. c'est que je ne sais rien de Quatar.

L'homme sauvage descendis agilement de son arbre puis vint vers moi. Il me passa la main autour de l'épaule et m'entraina entre les arbres.

Puis l'homme sauvage me répondit en simulant l'élan poétique.

-Ha, Quatar, ses labyrinthes de ruelles qui serpentent entres elle tel un nœud de vipère centrer sur la magnifique Citadelle d'Obsidienne, demeure de notre maître à tous, le dieu Archeos, seigneur des Hors la loi venu ici bas pour fonder la plus puissante des nations.

C'est ainsi qu'il me présenta pour la première fois ,de manière très simpliste, mon unique seigneur.

-Tu dois avoir faim non ?, aller viens j'ai un abris un peut plus loin, et j'aime même un saucisson olympien.


Je passais la nuit avec Tarlag qui me conta une multitude de récit et de légendes sur ce qui allait devenir ma cité, ma patrie, mon seigneur. Durant la nuit, nous eûmes aussi des discussions sur le monde en général; J'appris surtout que les Olympiens avaient finalement attaqué Héliké afin d'en prendre le contrôle. Cela avait été un échec et c'était finalement les géants qui s'en était le mieux tiré.

Je m'endormis tard dans la nuit, pensant à tous ce que j'allai pouvoir découvrir.
Lorsque je me réveillais le lendemain matin, l'Homme Sauvage avait disparus. Il me manquait aussi les quelques piécettes que j'avais conservé, mais cela m'importait peu. J'avais un but. Rejoindre Archéos et sa cité.





Je m'aperçois au fil que j'écris et que le soleil est déjà haut dans le ciel. Il va falloir que je m'arrête et que je retourne aider dans les lignes arrières. Tout est à nettoyer et à ranger. Beaucoup d'objets trainent. De plus quelques corps on été abandonné par les Dieux. Ils serviront à décoré le temple de d'Archéos.



nain Par Rohl  le 11/06/2007 à 21:03

Encore bravo!!!!



"Un March'neige ne s'incline pas!!"

Rohl', Seigneur des March'neige

olymp Par Hemsilk  le 12/06/2007 à 21:01

Oui je dois avouer que c'est exellent!!
On reconnait bien là, la cleptomanie de Tarlag aussi!!



L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence..
Profitons-en et brûlons nos ennemis avec!

olymp Par Lars-Vanciental  le 20/06/2007 à 03:30

La cleptomanie de Tarlag est de moi mais il l'aurait rajouté si je ne le l'avais pas fait directement. Les dialogues sont de lui ce qui explique que l'on retrouve bien le personnage ^^
Ceux qui suivent, relatent un échange sur le forums Catwé et sont donc laissé tels quels (sauf les descriptions que sont revues de mon point de vue.)



olymp Par Lars-Vanciental  le 20/06/2007 à 03:38

An 28
Jour 15 de la Grande Cuvée
Moment de la journée : Nuit








Cela fait un moment que je n'ai rien écrit et je crois qu'il est temps de m'y remettre.


J'ai passé ces derniers temps à m'entrainer. Tous les jours je me rendais à l'école de guerre. Au début je m'y exerçais simplement, puis; une fois mon corps remis, je recommençais les entraînements avec les mannequins.
Plus tard de nombreux soldats sont revenus du fronts où une trêve semble avoir été conclu. Je pu alors m'entrainer contre des combattants véritablement expérimentés. J'eus aussi le malheurs de m'apercevoir que j'étais bien plus incapacité que je ne l'avais tout d'abord cru.

Je suis maintenant incapable de toucher une cible en mouvement. Trop lent et trop imprécis. De plus ma mobilité est désormais réduite et j'éprouve le plus grand mal à courir non seulement sur les longues distances mais aussi sur les courtes.
Les brulures ont détruit mes articulations, toutes me font souffrir. Un mal que je suis forcé d'accepter. Si le seigneur m'a renvoyé ici c'est pour une bonne raison. Je me dois donc de lui faire honneur. Je l'ai écrit quelques pages avant mais j'ai aussi perdu la vue durant cette épreuve. Il me reste maintenant ce que m'a offert mon seigneur, un vue trouble dirigée par ma volonté.... . Peut-être arriverais-je un jour à totalement la maîtriser.

En revanche, je me suis aperçus que ma volonté est désormais si importante que j'étais capable de faire abstraction de toutes blessures. Nous nous en rendîmes compte lorsque lors d'un entraînement intensif. Je subis plusieurs blessures qui ne me génèrent aucunement jusqu'à ce que je ne m'effondre, épuisé au beau milieu de la cour. Mon esprit me portait mais non mon corps qui une fois de plus avait failli. De la même manière les magiciens éprouve le plus grand mal à me faire du mal. Mon esprit, tout dévoué à Archéos, est lisible et clair, tous connaissent mes intentions tant ma foi est grande mais cet esprit est dure et intraitable.

Donc; malgré tout cet entrainement, je reste amaigris et je parais toujours décharné. Ma force d'antan est toujours là mais j'ai bien compris qu'elle n'est plus la même. Elle est maintenant guidée par ma volonté. Mon corps me porte, me déplace, mais ce n'est qu'un réceptacle, une coquille accueillent ma personne et ma volonté. Je me demande d'ailleurs si je ne suis pas vraiment mort, j'entends par là que les dieux m'aient rejeté puis qu'Archéos m'ai replacé, de force, dans cette coquille. Mais comment expliquer toute cette torture et cette souffrance. Mais je divague en de lointaines réflexions qui n'ont ici aucun intérêt.


J'ai tant changé. Je ne sais trop que faire et ne sais si j'ai pris la bonne décision. Autant disgracié auprès des Dieux que mon seigneur, je suis confiné en ville car je suis un fardeau pour les autre.


J'ai donc pris une importante décision l'autre jour.

Je me suis rendu sur l'estrade, sur la place publique. J'y ai fait le même acte qu'autrefois. Je me suis présenté et j'ai demandé à servi Archéos de la seul et unique manière dont je suis maintenant capable. J'ai demandé la charge du temple. Je vais essayer de vous retranscrire les faits plutôts que de me perdre en vaines reflexions.


Je me suis présenté vêtu d'un unique manteau à capuche et d'un pantalon. on pouvait apercevoir ma peau grisé en dessous ainsi que quelque unes de mes cicatrices.

Aveugle, je montai sur l'estrade comme je l'avais fait il y a longtemps lorsque j'avais été admis à Quatar. Je me tournai vers la population rassemblé et je dis à peu près ceci.

Bonjours à vous peuple Quatarite , je me présente devant vous car beaucoup ici ne me connaissent pas. Je suis un vieux Catwé et j'ai foi en mon seigneur comme tous ici.
Il y de cela un an j'ai été enfermé, condamné aux enfers par Archéos pour avoir fauté. Il m'a maintenant jugé capable de revenir. J'en reviens donc changé, transformé, mais surtout je suis pur.
Certains me connaissaient, même si quelque uns ont depuis pris en grade; ils restent des personnes chères à mon coeur. Malheureusement je doute qu'aujourd'hui ils puissent encore me reconnaître.
J'étais un Olympien, mon corps à tellement subi que je doute que l'on puisse encore m'identifier comme tel.
C'était l'épreuve qu'IL m'a imposé. J'ai la FOI et je reste son fidèle et son dévoué serviteur. Tous ce qu'il m'a fait n'a été que bénéfique.

Je laissai tomber mon manteau et écartai les bras afin que tous puissent me voir.
Mon corps est brûlé, mâchuré, hachuré, gris à cause de la cendre qu'y s'est peu à peu assemblé à mon corps. Au centre de ma poitrine brille le symbole des exécuteurs, soudé à même ma chaire.
Des veines rouges palpitent sur mon corps et dans mon dos se rejoignent pour former de complexes motifs. Ce sont les scarifications que je m'étais infligé il y a longtemps, elles sont restée malgré les brûlures. Symbole de ma dévotion et de mon fanatisme.

Je me nomme Lars-Vanciental.
Durant mon absence beaucoup de choses ont changé. J'ai pu voir qu'un temple à été bâti. Mes anciens amis ont réussi à guider grâce à Dame Shadow notre belle cité d'obsidienne.
Sachez que je fais toujours partis des Exécuteurs, mais je viens devant vous afin de vous présenter une requête.

Je sais qu'Archéos nous guide tous. Je sais aussi que chacun le voit différemment et qu'aucun d'entre nous n'a besoin d'aide quand il a trouvé sa voix. Chacun le prie à sa manière. Mes scarifications en sont la preuve.
Il y a longtemps j'ai voulu bâtir un temple à Archéos. Mais à l'époque nous étions peu nombreux et nous manquions de moyens. Maintenant il est bâti et les peuple de Quatar tout entier peut si rendre quand il le souhaite afin d'y prier comme il le souhaite mon seigneur. NOTRE SEIGNEUR.

Je fis une pause et repris mon souffle

Ce que je vous demande aujourd'hui c'est de bien bouloir m'accorder la charge du temple. Je ne demande pas un pouvoir quelconque et encore moins une autorité au sein de la cité. Ceux qui me connaissent le savent.
Ce que je demande c'est de pouvoir m'assurer que le temple restera toujours un lieu à l'image d'Archéos. Pouvoir aider les nouveaux venus qui sont toujours plus nombreux; car j'ai pu constater que la population de Quatar avait beaucoup augmenté.
Ce serait ma façon de servi notre seigneur. et d'aider la population de la ville.


Je me tus alors et attendis des réponses.


Les premier à répondre furent Sand, une personne que je connaissait pas et un nain que j'identifiai comme un Lanraaz. J'avais aperçu cette illustre famille peu avant mon départ.
Tous deux me souhaitèrent la bienvenue et m'acceptaient parmi eux, pleinement et directement. C'était l'esprit de corps qui tout de suite me redonna confiance en mes frères Catwé. J'avais peur de me faire rejeter, mais j'avais oublié durant mon années d'exil la signification de fraternité, de solidarité et de confiance. Il m'allai falloir réapprendre à faire confiance, chose que je commençais dès cet journée..


A la suite Gorith, un géant maintenant général Catwé pris la parole. Je ne l'avais guère connus avant et lui même ne pouvait me reconnaître.
Il me dit ceci:

Tu parles sans trembler…Ce qui devait être un calvaire n’a fait que renforcer et prouver ton allégeance à Archéos…allégeance que tu démontres naturellement face aux enfants d’Archéos…

Profitant de sa taille le Géant s’invita sur l’estrade par la devanture…Il s’approcha ensuite de moi et reprit…

Ce que je sais d’Archéos n’est encore que trop flou pour moi et pour certains de nos frères…Je sais qu’il ma guidé jusqu’en ses murs et m’offre la possibilité de faire de ses fidèles ses fers de lance. Avoir la possibilité de faire entendre sa voix clairement à notre peuple est une chose que j’espérais…

Gorith posa sa main doucement sur mon épaule…

Lars-Vanciental…Ce nom me suffit à présent…

Gorith se tourna un instant vers la foule gardant sa main sur mon épaule…

Mes amis ! Chacun sait entendre la volonté de notre dieu…Mais beaucoup ne comprennent pas ce qu’il veut nous dicter. Ce que Lars-Vanciental propose est sans doute l’occasion pour nos citoyens encore dans le trouble de mieux cerner les voix d’Archéos…
C’est pour cela que j’offre mon soutiens à cet individu…

Gorith lâcha mon épaule et se plaça un peu en retrait…Il prit soin de me parler une dernière fois.

Il te faut attendre le soutiens des autre généraux mon brave…Pour le moment tu as le miens...Mais saches que tu seras tout les jours mis à l'épreuve...


J'avais pris note de ces sages paroles et les concevraient précieusement en moi.


Ce fut ensuite Damahira, mon ancienne chef de section, qui prit la parole du fond de la place.

Oui, je pense aussi

Elle relevât la tête et s'avança devant moi le pas léger sur la pointe des pieds

Seulement, cette tâche est importante, je pense que vous ne me contredirez pas la-dessus.
Vous avez le soutient de Gorith, et la confiance que je place en cet homme est si importante que je suis prête à vous donner votre chance moi aussi.

Elle s'arrêta et fit un tours bref de l'Olympien

Vous n'êtes plus celui que nous avons connu à l'époque, et sachez que nous avons tous changé aussi... évoluer en un certain sens.
Il va nous falloir réapprendre a vous connaître.

Elle finit sa phrase à voix basse, mais reprit bien plus fort

bref, vous avez mon accord. Celà vous fait deux voix sur trois. Faites-en bon usage, car comme l'a dit Gorith, nous garderons un oeil sur vous à chaques jours, tout comme Archéos d'ailleurs.


Le dernier à prendre la parole fut Lahary, mon compagnons de taverne du temps de Tarlag et des trois ruisseaux.

Il n'avait guère changé car il s'avança, mal à l'aise de prendre la parole devant tant de monde. Néanmoins, il était sur de lui:

Lars-vanciental , votre corps a changé, mais je vous ais reconnu, On ne change pas si facilement l'essence de son corps. Vous êtes toujours le même , je le sais , mais votre foi a encore grandi.

Je ne porte que très peut d'intérêt à la religion , je vois plus Archeos comme un guide, un mentor, les Dieu sont des êtres qui ne s'intéresse pas à nous. Ors Archéos est LA il l'a toujours été , chacun de vous peux le voir s'il le désire , il vous suffis de savoir ou regarder!!

Je pense que si quelqu'un doit ouvrir les yeux aux aveugles s'est bien vous, vous qui bien qu'atteins de cécité vous LE voyer!

Tous en parlant l'homme sauvage s'était rapproché de l'esplanade, il regarda les généraux présent et s'adressa à eux.

Je vous remercie pour lui de l'avoir cru, il m'est arriver de voir ce qu'il avait fait au nom d'Archéos , et je vous assure que je ne connais pas d'homme plus dévot.


Lahary, comme toujours avait foi en Archéos bien qu'il l'eut une fois de plus caché.


Je n'obtint aucune autre réponses et je préférai aller m'occuper ailleurs. Cependant j'eus rapidement un message d'Hemsilk, mon ancien compagnon de bataille. Celui-ci me faisait savoir qu'il plaçait sa confiance en moi, comme j'en aurai fait pour lui. La religion avait besoin de respirer et de prendre de l'essor, il me laissait m'en occuper et avec lui m'accompagnait ses voeux de réussite. Il était occupé mais il me fit remarquer qu'il passerai me voir lorsque l'armistice serait réellement établi.





Je vais m'arrêter là car la nuit est déjà bien avancé et que demain je dois me rendre au temple encore plus tôt que d'habitude. Il me faut dresser un bilan sur ce qu'il y a à réparer, améliorer, sur et ce que je vais pouvoir entreprendre par la suite.