Legends of Olympia : La Litanie du Passé - L'étranger de l'auberge des chevaux de bois
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L'étranger de l'auberge des chevaux de bois
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Dernière réponse le 18/01/2006 à 11:17

olymp Par Arcinial  le 14/01/2006 à 08:54

- Oh ! Aubergiste, une autre !
- Je crois que tu as assez bu pour aujourd’hui, plus tu bois, plus tu nous saoules.
- Une peu de respect tout de même, je te rappelle que cette auberge est à moi !
- Etait à toi, elle le serait encore si tu n’avais pas offert du travail à des hors la lois.
- C’était pas un hors la loi je t'eï déjà dis, et puis c’était pas deï.

L’aubergiste haussa les épaules et tourna le dos à son interlocuteur, un Olympien assez âgé aux cheveux roux, barbe mal rasé et légèrement enrobé aux airs d’ours mal léché.
Déjà les quelques clients avaient tourné leur regard vers lui en le détaillant d’un air mefiant, jusqu'à ce qu’un jeune curieux s’approche


- Excusez moi …
- Oueïi ?
- Si vous avez aidé des Hors la lois, comment ce fait il qu’on vous ai pas ex …
- Exécuteï ? C’est que c’étaïe pas un hors la lois, mais l’autre sgreum il veut toujours pas me croire depuis l’temps.
- Eh ! Reste polit ! On te nourrit et on te loge gratuitement, on est pas obligé !
- Oueï, quelle pitieï ! Je peux même pas boire tranquille et je me fais traiteï de fou tous les soirs.
- On les connaît tes histoires ou plutôt ton histoire, c’est toujours pareil !
- Euh, non moi je ne l’ai jamais entendue…
- Héhé, tu vois mon Canoda, y en a que ça intéresse, toi de toute façon t’es ignard.

L’aubergiste lança un regard à transformer en jeune pucelle effarouchée même le plus vaillant guerrier avant de pester contre son client imprudent, qui pour la peine voulu disparaître sur le champ

- Neï donc pas peur comme ça, il fait des effeï de style mais l’est pas bien méchant.
- Ca veut dire que vous allez me raconter ce qui c’est passé ?
- Ah ouiouioui ! Même aux autre si ils veulent bien écouteï. Mais avant faudreï m’offrir une bière.

Le jeune homme déposa alors une pièce de monnaie pour que l’aubergiste serve la bière du, non sans hésitation et un nouveau regard noir aux quelques client qui se rapprochaient pour écouter l’histoire.

- Vous voulez ma mort …
- Allons mon Canoda, ça te feï marcher ton commerce en plus, de quoi tu te plaints ?
- Et je ne suis pas TON Canoda …
- Laissez moi d’abord me présenter, moi c’est Disihb, et je vais vous parler de la personne certainement la plus étrange que j’ai pu rencontrer, et seul Zeus sait que j’ai pu en rencontrer !

L’ours bourru commença alors son long récit devant les clients de la taverne qui n’en perdaient pas une miette, intéressés, ou mort d’ennuis, tout le monde y trouvait son compte, sauf peut être l’aubergiste, qui entendait cette histoire pour la 657eme fois depuis qu’il avait racheté l’auberge à l’armée de Lardanium.


(HRP: Cette chronique est un clin d'oeil a un amis, j'espère qu'il l'aimera)



elfe Par Nygaël  le 14/01/2006 à 11:07

Ca se lit bien, et il fallait pensser au changements de couleurs! Enfin, bref, j'ai hate de connaitre cette fameuse histoire...



La liberté n'est pas un comportement, c'est une façon de penser.

olymp Par Arcinial  le 18/01/2006 à 11:17

- Tout commence un soir au milieu de la saison de renouveau, je m’occupeï de rentrer un peu de bois pour pouvoir faire cuire la nourriture quand … Croyez moi ou non, mais dans l’obscuriteï j’ai pu voir de mes propres …
- Aller, abréges, on se fiche des détails, j’ai envie d’aller me coucher avant la fin de la semaine moi !
- Ohhh mais je ne t’eï pas demandeï de rester la et encore moins d’écouteï !
- Je suis bien obligé de rester tant que tout le monde n’est pas parti ou monté dans les chambres !
- S’il vous plait …
- Quoi !?
- Quoueï ?!
- … Non … Rien …

Disihb et Canoda se regardèrent un instant, puis tournant leur regard vers l’assistance dépité, abandonnèrent bien vite leur joute, les spectateurs étant bien décidés à entendre ce que l’ours avait a leur raconter. L’aubergiste se consola alors d’une bière qui ne serait pas de trop pour faire passer ce nouveau calvaire. Son compère reprit son terrible récit, devant un publique plutôt dubitatif, à voix basse comme pour ne pas déranger Canoda, mais surtout pour que les intéressés s'approchent et ainsi connaître leur nombre

- Un olympien qui sembleï poursuivit me rentra dedans, il aveï couru tellement vite qu'il ne deveï même pas voir où il se dirigeï, certainement poursuivit par un grand dangeï. Il était assez jeune malgreï ses cheveux blancs, je l'ai aideï à se releveï, ses vêtements éteïent déchireïs et plein de sang. N'écoutant que mon courage ...

Canoda ne put s'empecher d'éclater d'un rire qu'il essayait vainement de taire, ou peut être ne faisait il pas trop d'effort pour. Plié en deux sur le comptoir manquant de tomber de son tabouret il avait bien du mal à ne pas renverser sa bière. L'auditoire quand a lui ne put s'empecher de sourire devant la scène, restant pourtant attentif à la suite de l'histoire

- Son courage, oh bon sang, j'ai du le rater a chaque fois ce passage, je ne me rappelais plus que c'était si drôle !
- ... Donc je l'ai emmeneï dans la cuisine par la porte de service. Il avait une flèche planteï dans le postérieur et d'autres avaient du être arracheï dans l'épaule et la cuisse. Il porteï une arbalète lourde d'excelente facture dans son dos et ne sembleï vouloir la lacher pour rien au monde, même par la suite, je ne l'ai jamais vu s'en éloigneï de trop. Sans lui demandeï son avis j'ai donc empoigneï la flèche et tireï d'un coup sec pour lui aracheï, j'eï ensuite versé de l'alcool sur ses pleïs pour désinfecteï, non sans cris de sa part, puis « boum », il venait de tombeï inconcient, je l'ai porteï dans une chambre apreï l'avoir bandeï.

Disihb s'arreta net en souriant, l'air satisfait de lui même

- Et ... C'est tout? Que c'est il passé aprés?
- Non que c'eï pas tout, mais j'attends qu'on me paeï une bière, j'aime pas raconteï la gorge sèche.

Canoda ne put s'empecher de rire a nouveau alors qu'un des clients payait une nouvelle bière à l'olympien pour qu'il continu de conter ses prouesses