Campagne contre Quatar | |
Topic visité 305 fois Dernière réponse le 17/06/2007 à 14:04 |
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Cela faisait des siècles que la cité Blanche et avec elle l’Empire, n’avait pas connu pareil affront. Une armée de la cité de Quatar avait été levé et avait osé marcher en terres impériales. Depuis ce jour, les citoyens de l’Empire vivaient autrement : des hors-la-loi, bannis par la Grande Impératrice étaient revenus et avaient osé lever une armée contre elle. Depuis ce jour, les discussions allaient bon train. L’Empire devait-il reprendre les armes ?
Le débat fut bref. A peine avait il commencé, que les soldats d’élites des armées impériales se préparaient déjà à prendre les armées. Les combattants avaient luis leurs épées et lustré leurs armures. Les mages se lançaient dans des méditations à faire trembler la terre, les arbalétriers vérifiaient les mécanismes de leurs imposantes arbalètes et faisaient le plein de carreaux. Bientôt, les rues de Lardanium grouillaient de soldats. Les passants assistaient à ce spectacle qui en disait long. Certains se penchaient par delà les fenêtres pour contempler le spectacle, les enfants esquissaient de grands yeux à la vue des armures sacrées. Certains jeunes n’avaient jamais vu pareil défilé. Mais personne ne se doutait de ce qui les attendrait plus tard. Un peu plus loin de la sortie de la porte Est de la cité, un olympien portait une cape qui le différencié des autres. D’un âge plutôt jeune, il était celui qui avait réussi à réunir les armées impériales pour marcher sur Quatar. A côté de lui, se tenaient son frère, Shaolan Falk, et un autre olympien qu’il avait réussi à apprécier et à qui il savait qu’il pouvait confier sa vie, Tom. - Bientôt, nos forces passeront la rivière. Tout est en place, Tom ? D’un bref signe de tête, l’olympien acquiesça. Avant que l’armée de soit réunie, ils avaient travaillé sur plusieurs stratégies et avaient finalement opté pour l’une d’entre elle qui, si elle parvenait à se mettre en place, pouvait porter un coup fatal à la cité des hors-la-loi. Après plusieurs jours de marche, les armées impériales rencontrèrent des éclaireurs de Quatar. Un grand nombre fut éliminé mais certains avaient réussi à s’enfuir et à porter un message aux dirigeants de Quatar. Les armées impériales approchaient. Un régiment quatarien avait été levé pour intercepter les forces olympiennes afin de faire gagner du temps pour ériger une défense devant les murs de leur cité. Le combat s’engagea. A la grande surprise des olympiens, il dura quelques jours. Aucun ne s’était douté à perdre autant de temps contre ces premiers quatariens. Le combat continua. Alors que les pertes augmentaient dans les rangs des hors-la-loi, toujours plus arrivés par petites vagues pour finalement arriver au même résultat. -Ce n’est pas normal. Le responsable des forces impériales recula afin d’analyser la situation et ordonna une réunion dans la tente de commandement. Il appela ses aides de camps afin de faire le point. Tous étaient unanime : Quatar préparait quelque chose. Quelque chose qui allait faire mal. - On va envoyer des éclaireurs ici, ici…et là. Comment se portent nos soldats au front ? - Ils tiennent. Mais leurs assauts réguliers commencent à épuiser nos soldats. On doit déplorer quelques morts mais rien de trop alarmant pour le moment. Lujan Falk scruta l’horizon. « Qu’est-ce qu’ils nous préparent… ? » Le combat dura depuis trop longtemps. Les soldats impériaux étaient confus. Les quatariens savaient se battre. Peut-être même trop bien pour certains d’entre eux. Mais alors que les éclaireurs envoyés revenaient, alors que Lujan avait réuni ses aides de camps pour une réunion extraordinaire suites aux nouvelles qui venait d’apprendre, quelque chose se déclancha. Un messager du front arriva dans la tente de commandement. - Les quatariens, général ! Ils reculent ! Lujan leva la tête, fit de grands yeux... - Sonnez la retraite ! Nos soldats de doivent pas se lancer à leur poursuite ! C’est un piège ! Le messager affolé sorti de la tente et coura aussi vite qu’il ne l’avait jamais fait. Peut-être que s’il avait adressé une prière à Hermès serait-il arrivé à temps ? Des bruits sourds retentirent. Des cris de douleurs se faisaient entendre même dans la tente de commandement. Aussitôt, tous sortirent pour voir d’où provenait ce bruit…ou plutôt de quoi. Par centaine, les blessés se comptaient, par dizaine des soldats mourraient. - Ils nous bombardent ! Ajouta un des aides de camp. - Et de tous les côtés en plus ! Désormais, on pouvait distinguer les forces de Quatar. Elles étaient nombreuses, plus qu’on aurait pu l’imaginer. Et elles faisaient d’irréparables dégâts. - Ils arrivent du nord et par le sud ! On va se faire encercler ! Lujan apostropha un messager qui faisait preuve d’une sérénité remarquable. -Allez de ce côté ! Dites aux soldats de charger l’ennemi ! Nous devons rentrer dans leurs rangs pour ne plus essuyer leurs grenades ! Bien que sachant ce qui l’attendait, le messager salua Lujan et partit sur le champ. Lujan regarda chacun de ses aides de camp. -Allez retrouver les soldats. Faites passer le mot : que les soldats chargent les rangs ennemis. Pour l’Empire ! Chacun cria ces derniers mots puis partirent tous rejoindre le front. - Tom, Shao. Nos troupes sont prêtes ? - Elles n’attendent plus que tes ordres Lujan. L’olympien ferma les yeux et pris une grande inspiration avant de parler. - Allons-y. {Capitaine impérial}
Un de mes carreaux porte ton nom. |
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C'est vraiment bien ecrit. Et c'est très réaliste sur ce qui s'est passé sur le champ de bataille. Merci d'avoir respécté la vérité.
Vivement la suite. Galaad Lanraaz, nain à taille variable: minuscule pour les géants, petits pour les Olympiens, Elfes et Hommes Sauvages, et... Grand pour les lutins. Faites vous votre propre idée.
Une hache? CQFDTC (Ce Qu'il faut dans ton ...) |
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L’avancée quatarienne fut ralentie par la charge des soldats impériaux. Ces derniers, malgré leur courage et leur détermination, n’arrivaient pourtant pas à prendre l’avantage. Le combat était plus que terrifiant. Une ligne s’était créée formant le choc de la rencontre des deux armées. Les cadavres s’entassaient les uns par-dessus les autres, si bien qu’à certains endroits, il fut impossible d’avancer pour chacun des camps. Des murs de soldats morts faisaient office de barrage. Personne n’arrivait à prendre l’avantage, personne n’arrivait plus à avancer. Quand l’armée de Quatar parvenait à avancer, elle devait reculer quelques temps après et inversement.
Cependant, les olympiens n’avaient jamais pensé que les quatariens avaient en leur possession des grenades aussi destructrices. Alors que la ligne de front stagnait, les renforts olympiens se voyaient littéralement exterminés par les bombardements réguliers de l’armée ennemie. Après plusieurs jours de combats acharnés, les forces impériales ne pouvaient plus se permettre de continuer à maintenir le front : les renforts ne parvenaient plus à atteindre le front ou, pour ceux qui avaient réussi à l’atteindre, ne pouvaient plus le tenir du aux nombreuses blessures acquises pendant leur charge. Un éclaireur vient trouver Lujan qui était en pleine discussion avec Sako, membre des paladins. - Des rapports indiquent que les bombardements ont tendance à faiblir. Certains se sont même stoppés dans certaines zones. Seul le front Est continu à essuyer de lourdes pertes. Lujan regarda Sako droit dans les yeux. - Prend le commandement. Je pars vers le nord rejoindre des soldats postés en réserves. Aussitôt dit, aussitôt fait. Lujan parti en direction du nord où l’attendaient des soldats prêts à faire route vers l’Est, espérant créer une diversion. Sako quant à lui ordonna des ordres à l’éclaireur qui parti sur le champ les exécuter. Lujan arriva bientôt au campement du nord. Tom le salua. - On est prêt à lever le camp. Lujan regarda les soldats. Certains luisaient encore et encore leurs armes. D’autres étaient assis sans rien dire. Quelques uns arrivèrent à détendre l’atmosphère en racontant quelques blagues qui n’avaient comme résultat de bien maigres sourires. - On lève le camp. Nous devrons marcher deux ou trois jours. Un éclaireur doit venir m’avertir de l’évolution du front et des troupes ennemis. Quelques minutes plus tard, le les soldats laissèrent derrière eux la place comme ils l’avaient trouver avant leur arrivée. - Envoyez des soldats au nord-est pour colmater la brèche ! Ils ne doivent pas passer derrière nous ! Tout de suite, un messager alla porter les nouvelles directives du paladin Sako. Les soldats de l’Empire étaient épuisés. Jamais ils n’auraient pensé devoir combattre des ennemis plus agressifs qu’eux. Pourtant, ils tenaient bons. Le peu de terrain qu’obtenait l’ennemi se faisait difficilement. Soudain, un bruit sourd retenti non loin de Sako. Une grenade avait été lancée et ce n’était que par miracle que le paladin avait survécu. Il parvient à se mettre à genoux et voyait des soldats ennemis fondrent sur lui. Il regarda à droite puis à gauche. Les forces impériales se faisaient décimer par les grenades. Il vit un soldat se précipiter vers lui afin de l’aider à se relever. - Faites passer le mot… : sonnez la retraite…. Le soldat parti sur le champ donner les ordres. Sako réussit tant bien que mal à se remettre debout. Titubant à moitié, il se stabilisa et prononça ses derniers mots « Pour l’Empire ! Pour l’Impératrice ! » Les soldats ennemis étaient sur lui. Sako vit une lumière étrange venir à lui. Ses yeux se révulsèrent, puis il tomba…le corps fumant. Lujan leva le bras. - On monte le camp ici ! Les soldats lui obéirent. Quelques minutes plus tard, les premières tentes se levèrent. Lujan porta son regard vers le Sud, là où se trouvaient les combats. Son frère vient se poster à ses côtés et lui tendit une gourde d’eau. - Il ne faudrait pas s’attarder trop longtemps. Si des éclaireurs ennemis nous voient, ton plan tombe à l’eau. -On ne restera que deux jours maximum. D’ici là, si aucun éclaireur n’est venu m’apporter des nouvelles du sud, on fera route vers Quatar. Lujan se tourna vers son frère. - Tu ferais mieux d’aller te reposer. Shaolan éclata de rire ce qui fit sortir un sourire du visage de Lujan. - Parle pour toi ! Deux jours s’étaient écoulés. Les soldats avaient levé le camp et s’apprêtaient à repartir quand un soldat interpella Lujan. - Je perçois quelque chose. Quelqu’un approche…il vient de l’ouest. Déclara Hachiko, seul mage du regroupement du nord. Aussitôt Lujan se précipita vers la direction que lui montra Hachiko. Effectivement, quelqu’un approchait. Il s’agissait de l’éclaireur que Lujan attendait. - Quelles nouvelles du Sud ? - Nos armées ont subis de très lourdes pertes, général. Le paladin Sako a ordonné l’ordre de la retraite avant de tomber sous les coups de l’ennemi. Lujan profana un juron. - C’est la débâcle, général. Les soldats tentent de s’organiser pour le mieux afin d’effectuer la retraite mais l’ennemi charge et tue tous nos blessés. Certains tentent de les retenir pour permettre l’évacuation des blessés mais en vain. Lujan laissa échapper un soupire qui en disait long et leva la tête vers le ciel en direction du Sud. - A terre ! A peine eut il le temps de crier que l’éclaireur mourra transpercé par trois flèches. - Des éclaireurs quatariens ! Ils l’ont suivis ! Les soldats levèrent leurs boucliers en guise de protection contre les volés de flèches. Soudains un autres soldats mourra dans d’affreuses souffrance. Une magie que les olympiens ne connaissaient pas. - Mais quoi encore ? - Je perçois une présence magique puissante. Hachiko se tue un moment. Je ne connais pas cette magie. Pourtant je suis certaine de reconnaître les puissances magiques d’Olympia mais celle là, non. D’autres soldats mourraient. Les olympiens formèrent les rangs et se préparèrent à encaisser la charge de l’ennemi. - Lujan ! S’écria Omura, un ami ancien de l’olympien. Cette magie, il s’agit de leur général, l’humaine Shadow ! Certains soldats exprimèrent des grimaces et d’autres entamèrent de courtent prière à l’intention des dieux. Quand à Lujan un sourire machiavélique se dessina sur ses lèvres. - Alors comme ça, leur chef est venu nous rendre une petite visite hein ? Lieutenant ! Cette humaine ne doit pas vivre un instant de plus. Après qu’Hachiko lui ait indiqué l’endroit d’où provenait l’étrange magie, Lujan fit un signe aux soldats impériaux. Ces derniers s’engagèrent vers l’endroit indiqué. Tous savaient qu’ils n’allaient peut-être jamais revenir. {Capitaine impérial}
Un de mes carreaux porte ton nom. |
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La bataille faisait rage entre les deux formations. Hachiko et l’humaine Shadow s’étaient lancées dans un duel qui dépassé l’entendement des soldats. L’objectif de chacun était clair : protéger leur mage coûte que coûte.
- Lujan ! Des éclaireurs indiquent l’arrivée de renforts ennemis par le sud-ouest et le sud-est ! On va se retrouver encercler ! Cria Tom alors qu’il pourfendait le crâne d’un quatarien. N’entendant pas de réponse de l’olympien, Tom se retourna afin de mettre fin à pensée qui rendrait la situation plus que catastrophique. A ce même moment, un projectile pas plus long qu’une dague lui frôla le visage et termina sa route en plein front d’un quatarien apparut dans le dos de Tom. Se dernier se retourna et ajusta un coup suffisamment puissant pour décapiter le soldat déjà mort. A la vu du carreau et à la vu de la précision, un soulagement l’envahit : Lujan était encore en vie. Cette sensation lui redonna un regain d’énergie et il partit à l’assaut d’ennemis qui se dirigeaient vers lui. Les lames s’entrechoquèrent. Bien qu’au nombre de trois, les soldats ennemis ne parvenaient pas à prendre le dessus sur le géant olympien. Il donna un coup puissant qui brisa un bouclier et trancha l’avant bras de son adversaire, qui gisait au sol à l’agonie. Ils n’étaient plus que deux en état de se battre. A la vue d’un de leur camarade au sol, les deux soldats quatariens redoublaient d’agressivité. Epuisé par les assauts répétés, Tom commença à reculer, ce qui redonna encore plus de témérité à ses deux ennemis. L’olympien fit un dernier pas en arrière puis cessa de reculer et augmenta sa vitesse, ce qui provoqua une légère déstabilisation chez ses ennemis. Tom n’attendit pas une seconde de plus. Il avait repéré la faille. Il asséna un coup puissant du bas vers le haut d’un quatarien, qui lui trancha le bras et un morceau du crâne. Entraîné par la violence de son coup, Tom perdit l’équilibre et se retrouva entraîné vers l’avant. Son mental militaire prit le dessus sur la peur. Au même moment, alors qu’il se trouvait légèrement en retrait de son dernier ennemi, il fit un demi tour sur une jambe tout en ajustant un coup au niveau de la ceinture pelvienne du quatarien. La violence du coup, prononcée par la vitesse prit par la lame, était telle que le quatarien se retrouva coupé en deux. Tom se retrouva allongé sur le sol, respirant rapidement. Alors qu’il retrouvait ses esprits, une ombre se posa au-dessus de sa tête, du sang coulant sur son visage. Le quatarien à qui Tom avait coupé l’avant bras se trouvait là, juste au dessus de lui, dague à la main. N’ayant pas lâché son épée, l’olympien balança son épée vers l’arrière, transperçant le quatarien au milieu de la poitrine. Le géant olympien se redressa, retira l’épée du corps mort puis se dirigea vers Lujan. - Mais c’est quoi ça ? demanda Omura en voyant l’arme de Shaolan Falk. - Ben une pioche pourquoi ? J’ai perdu mon épée dans un corps quelque part par là. Il fit un signe vague au loin. - Bon on va faire un truc. Proposa Omura. Je vais… Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que déjà, d’autres quatariens se présentaient à eux. Espadon en main et pioche en main, les deux olympiens se préparaient à la charge. Omura se rua vers les ennemis, l’espadon en l’air. Quelques mètres avant qu’il arrive à leur niveau, il s’arrêta net, ramena son espadon derrière son épaule droite, puis asséna des coups en vrille. L’espadon pris de vitesse coupa en deux les quatariens se trouvant en première ligne. De cette façon, il avança dans les rangs ennemis, coupant en deux ou trois tout ceux qui se trouvaient sur son passage. Les quatariens remarquant la folie de l’olympien reculèrent pour ne pas être victimes des coups plus que meurtriers. Un, plus audacieux que les autres, vient trouver Omura au corps à corps. Alors débuta des séries de coups et de parades. Alors l’espadon d’Omura lui permettait d’ajuster des coups meurtriers, il était un handicap quand il devait combattre au contact de ses ennemis. Le quatariens, possédant une arme beaucoup plus maniable, était à son avantage. Pendant des quelques minutes, qui pouvaient équivaloir à une éternité, les deux êtres se trouvaient à égalité. Voyant qu’aucun ne parvenait à prendre le dessus, les deux combattants se renvoyèrent des coups afin de trouver la faille de l’adversaire. Plus expérimenté que son ennemi, Omura remarqua qu’il s’agissait d’un jeune soldats de Quatar qui répétait la leçon qu’il avait apprise, si bien que l’olympien compris son enchaînement. Au moment où le quatarien envoya un coup d’estoc, Omura fit un bond en arrière. Déstabilisé par la manœuvre du lardanien, le jeune quatarien se trouva perdu. Omura retourna son espadon et donna un coup violent dans le menton de son adversaire. Celui-ci se retrouva déséquilibré en arrière, offrant une ouverture béante pour l’olympien. Omura pris son espadon à deux mains, se redressa de toute sa hauteur et abattit violemment son arme de haut en bas. Le quatarien se retrouva coupé en deux dans le sens de la longueur. Alors qu’Omura était en prise avec des quatariens, car ayant foncé dans le tas, Shaolan se retrouva seul, pioche en main face à des quatariens souriant jusqu’au front. L’un d’eux s’avança vers Shaolan pensant l’éliminer rapidement. L’olympien se défendit en parant les coups qu’on lui donnait. A un certain moment, que le quatarien ne remarqua pas, Shaolan avait légèrement tourné sa pioche, le côté pointu vers le ciel. Le quatarien continuait à « jouer » avec son adversaire si bien qu’il avait baissé sa garde. Shaolan n’hésita pas une seule seconde. Alors qu’il venait de parer un coup, il leva d’un geste bref sa pioche, transperçant le quatarien par-dessous le menton. Les autres quatariens, surpris par le spectacle qui s’était déroulé devant eux, exorbitaient de grands yeux ronds. Ils s’approchèrent en méfiance de Shaolan en l’encerclant. Ce dernier se retrouvait ainsi au milieu d’un cercle ennemi. Le quatarien qui se trouvait derrière lui amorça l’attaque. Se doutant de la manœuvre, Shaolan ne bougea pas mais abattit sa pioche vers l’arrière en passant celle-ci au-dessus de sa tête. N’ayant pas vu le coup partir, le quatarien se retrouvait le crâne transpercé. Cependant, en agissant de la sorte, Shaolan s’était exposé à une ouverture totale de son corps avec les deux bras en l’air. Un coup bien ajusté et ce sont ses bras qui risquaient de voler. - Oups… Les deux quatariens en profitèrent. Shaolan s’obligea à lâcher sa pioche et plongea vers l’avant. Seulement, l’un des soldats de Quatar parvient à lui ajuster une entaille sous le bras. La blessure n’était pas mortelle mais empêchait suffisamment l’olympien de se servir de son bras gauche. Satisfait de son coup, le quatarien esquissa un sourire. Shaolan de son côté profana un juron. Non seulement il n’avait plus d’arme mais en plus, il venait de subir une blessure relativement handicapante. Les deux quatariens ne perdirent pas de temps et se lancèrent aussitôt à l’assaut de Shaolan. L’olympien se défendit tant bien que mal. Il roula sur le sol, ce qui provoqua des grimaces de douleurs lorsqu’il devait plonger sur sa blessure. A force de rouler boulé, Shaolan avait fini par fatiguer ses assaillants. Et c’est alors qu’il se souvient de ce que lui avait enseigné son maître d’arme. « Un coup de pied bien placé et ton adversaire se retrouve au tapis ! Travail cette technique peut-être qu’un jour, elle te sauvera la vie… ». Shaolan retrouva espoir. Il se releva et à la surprise d’un de ses adversaires, il fonça sur l’un d’eux. Etant habitué à se défendre d’une charge, le quatarien se mit en position de défense oubliant que son adversaire était désarmé. Au moment où l’olympien devait frapper, Shaolan fit une feinte et effectua un pas sur le côté. Il donna un coup bien placé, à l’endroit où on lui avait appris, c’est-à-dire exactement là où se trouvait le tenseur du facia-lata. Se coup de dernier espoir porta ses fruits. Le quatarien poussa un cri et se retrouva déséquilibré. Shaolan comprit que son coup de pied était bien placé : son ennemi avait mis un genou à terre. Voyant le subterfuge, l’autre quatarien se rua vers Shaolan, espérant profiter du moment de surprise. Shaolan le repéra. Il s’écarta légèrement et vit que le quatarien à qui il avait mis le coup de pied se releva. Visiblement, il n’avait pas frappé assez fort. Seulement, Shaolan se trouvait juste devant sa pioche. Il courut vers le cadavre encore chaud de son premier mort et tenta de retirer la pioche. Le coup avait tellement été bien mis que la pioche se trouvait coincée dans le crâne de son feu adversaire. Il osa un regard derrière et vit les deux autres quatariens fondrent sur lui. Il tira de toutes ses forces sur le manche de la pioche. Du sang de sa blessure coulait à flot, si bien que l’olympien gémit de douleur. Il parvient à libérer son arme. Pensant qu’il était peut-être trop tard, il ferma les yeux puis se tourna en hurlant. Il donna un coup de gauche à droite devant lui et sentit une résistance au bout de la pioche. Quelques secondes plus tard, il ouvrit les yeux, les deux quatariens étaient embrochés au bout de sa pioche. Il ricana puis s’effondra sur le sol, le sang coulant toujours plus de sa blessure. {Capitaine impérial}
Un de mes carreaux porte ton nom. |
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Hahaha que je suis fort ^^
En gros j'ai perdu 5pv sur toute la guerre... Et je cours m'acheter une arme parce que la pioche voila quoi XD Bien jouer Lujan (et les quatarites aussi, c'est grace à eux qu'on a cette chro ^^) [Famille Falk] Vagabond en armure sacrée... |
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En lisant ceci on a l'impression que nous avons eu des pertes beaucoup importantes que l'Empire, ce qui n'ai pas vraiment en accord avec ce qui s'est reelement passé mais bon, pas grave!!
Un truc par contre que tu pourrais corriger c'est de remplacer "Quatarien" par "Quatarite".. C'est comme si nous autre on disait, "Lardaniums" comme je ne sais plus qui d'ailleurs.. Sinon c'est bien sympa comme chro!! ![]() L'Ombre ne survit que par la Lumière..
Archéos est donc la flamme de mon existence.. Profitons-en et brûlons nos ennemis avec! |
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eh oh ! ^^
A t'entendre , on croirait que 3 olympiens ont décimés quasiment l'armée de Quatar ... Mais ce ne fût pas le cas ! Sinon trés jolie chronique . Bravo ! [CdA][ Quatarite ][ Maitre d'arme CdA ][ Tavernier d'Olympia ]
"Il y a une différence entre un bon et un mauvais soldat ...Un bon , combat pour l'amour de sa patrie et pour sauver des vies , tandis que le mauvais ne se bat que pour lui ." |
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NDLR: Je lui ai déjà dit pour "quatariens" mais que voulez vous?
C'est la terminaison qui doit l'amuser je pense! ![]() (plaiiiiiignez-vous va, autrement il utilise "quatarés", ce n'est tout de même pas mieux non? ![]() |